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Saint-Nazaire accueille 43 réfugiés

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De g. à droite lors de la conférence de presse: Jean Vercoutère de l'association l'apuis, David Samzun, maire de Saint-Nazaire, Emmanuel Bordeau, sous-préfet de Saint-Nazaire, Pascal Brice, directeur général de Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) et Anne Fabry, directrice de l'Office Français de l'Immigration et de l'intégration (OFII).

Quarante-trois réfugiés arrivent ce lundi 25 janvier à Saint-Nazaire. Le maire David Samzun avait annoncé dès juillet dernier "vouloir prendre sa part dans ce réseau de solidarité." Il souhaite aujourd'hui "la bienvenue à ces enfants, à ces femmes et à ces hommes qui vont pouvoir souffler".

?Le Président de la République a annoncé le 7 septembre dernier, dans le cadre d'un plan européen, la prise en charge de 24 000 réfugiés sur le territoire français sur une période de 24 mois. Tous ensemble, nous devons prendre notre part dans le réseau de solidarité organisé en direction de ces réfugiés politiques qui quittent leur pays pour préserver leur vie au risque souvent de la perdre pendant le voyage.

En tant que maire de Saint-Nazaire, convaincu du rassemblement possible de tous les humanistes, j'ai fait savoir dès juillet dernier, que les Nazairiens souhaitaient faire honneur à ce rendez-vous et à la devise de la ville : Aperit et nemo claudit, elle ouvre et ne ferme pas.

C'est pourquoi, j'ai soutenu la candidature de plusieurs associations intervenant sur le territoire de Saint-Nazaire (L'Apuis, Les Eaux Vives et France Horizons,) afin qu'elles soient agréées par l'Etat pour prendre en charge les personnes en demande d'asile. Je les ai réunies à plusieurs reprises afin de les mettre en relation avec les autres acteurs de la solidarité du territoire et de faciliter leur travail.

Par ailleurs, en tant que ville solidaire, j'ai souhaité que la Ville de Saint-Nazaire participe à cet effort en accueillant et en accompagnant un certain nombre de réfugiés ayant un besoin manifeste de protection.

De nombreux Nazairiens et Nazairiennes se sont également mobilisés pour apporter une aide en fonction de leurs possibilités et de leurs moyens. Une centaine d'offres ont été faites au Centre communal d'actions sociales (CCAS) chargé de les collecter et qui va maintenant préparer leur mise en oeuvre : hébergement, cours d'alphabétisation, don de meubles, de vêtements, de jouets, aide alimentaire ou administrative, contribution financière, etc. 

Autant de preuves que les Nazairiens n'ont pas oublié notre histoire récente, faite pour partie de guerre, de destructions, de déplacements de populations. Ils font ainsi honneur à leur héritage familial et à notre mémoire commune qui appelle une mobilisation particulière de notre ville.

Je souhaite la bienvenue à ces enfants, à ces femmes et à ces hommes qui arrivent aujourd'hui (ndlr : 25 janvier 2016) à Saint-Nazaire ; une ville accueillante et chaleureuse qui va leur permettre de souffler après ce long voyage, d'engager les démarches pour obtenir le statut de réfugié et, le cas échéant, de construire une nouvelle vie loin de la barbarie et de la guerre?.

David Samzun, maire de Saint-Nazaire