La classe de 3e défense et sécurité globale du lycée Brossaud-Blancho avec le proviseur Pascal Dumoulin (derrière à droite), le maire David Samzun, sa 1e adjointe Céline Girard Raffin (à gauche), la conseillère municipale Martine Dardillac (à droite) et l’adjoint Frédéric Lecomte (derrière à gauche) dans la salle France de l’hôtel de ville de Saint-Nazaire. (©Ville de Saint-Nazaire – Christian Robert)
La convention tripartite liant le lycée, le Rectorat et la Marine nationale pour la classe de défense et sécurité globale (CDSG) au sein du Lycée Brossaud-Blancho était signée mardi 15 mars. La classe a notamment pour objectif de transmettre des valeurs de citoyenneté, sujet des échanges avec les élus nazairiens à l’Hôtel de ville ce jeudi 17 mars.
Les vingt-quatre élèves de la classe de défense et sécurité globale (CDSG) sont reçus ce matin à l’hôtel de ville de Saint-Nazaire par le maire David Samzun et les élus Céline Girard-Raffin, Martine Dardillac et Frédéric Lecomte. A la question « comment devient-on maire », David Samzun indique la procédure institutionnelle et revient sur son parcours tout en répondant : « Il faut être amoureux de sa ville et aimer les gens. »
La mise en place de la classe de défense et sécurité globale (CDSG) pour les 3e prépa-métiers était officialisée mardi 15 mars au lycée Brossaud-Blancho lors de la signature d’une convention tripartite avec le rectorat et la Marine nationale. Cette classe a pour marraine l’unité militaire le « BRF Jacques Chevallier » en construction aux chantiers navals de Saint-Nazaire dont le Capitaine de Vaisseau est Pierre Ginefri.
Engagement et citoyenneté
Elle a pour objectif de développer l’idée de citoyenneté chez des jeunes ayant subi d’éprouvants échecs.
« On transmet des valeurs d’engagement, de citoyenneté et les valeurs de la République à ces jeunes pour qui c’est une page blanche et qui ont beaucoup de questions à nous poser », explique l’adjoint au maire Frédéric Lecomte. « Quelle que soit leur orientation, dans la sécurité ou pas, il est important qu’ils aient des ouvertures et se projettent. »
Inès, Romane, Beverley ou Clément apprécient l’ambiance de leur classe tournée vers la pratique professionnelle. « Au retour de notre troisième stage d’observation, nous avons entamé un cycle de quatre semaines en électricité », explique Inès. « Avec les stages, j’ai eu l’idée de m’orienter en coiffure. On fait aussi beaucoup de sorties, comme aujourd’hui à l’hôtel de ville. »