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Bain public. Un nouveau lieu dédié à la création artistique

De gauche à droite : Michel Ray, adjoint au maire chargé de la culture - Aurélia Bourgueil, chargée d’administration et de production - Anne Guillou et Jeanne Menguy, co-directrices. - Agrandir l'image, .JPG 484Ko (fenêtre modale)
De gauche à droite : Michel Ray, adjoint au maire chargé de la culture - Aurélia Bourgueil, chargée d’administration et de production - Anne Guillou et Jeanne Menguy, co-directrices.

Installé dans les anciens bains douches du centre-ville, au 24 rue des Halles à Saint-Nazaire, Bain public a ouvert ses portes ce lundi 8 mars. Dédié à la création artistique et aux arts de la scène, ce pôle culturel souhaite devenir un espace de rencontre entre les artistes, le territoire et ses habitants.

Fruit d’une collaboration entre l’association Chantiers nouveaux et la Ville de Saint-Nazaire, suite à un appel à projet lancé en 2018, Bain public vient renforcer la présence artistique sur le territoire. Ce nouveau lieu de vie culturel a pris ses quartiers dans les anciens bains douches du centre-ville entièrement rénovés après le départ du Théâtre Icare en 2017.

« Avec son architecture singulière de la période de la Reconstruction, ce bâtiment est un lieu emblématique du patrimoine et de la culture à Saint-Nazaire depuis près de 35 ans. Les artistes, et plus largement les créateurs, sont des éléments moteurs pour la fabrique de la ville, sa transformation par l’expérimentation et la construction de projections et d’imaginaires», explique Michel Ray, adjoint au maire chargé de la culture.

Un outil dédié à la recherche artistique

Chaque saison, Bain public accueillera des résidences d’artistes régionaux, nationaux ou européens et leur proposera un accompagnement adapté aux différentes étapes du processus de création, qu’il s’agisse de résidences de création, de recherche – des temps d’expérimentation pour des projets artistiques innovants – ou de résidences en immersion au cœur du territoire nazairien.
 

Le lieu dispose de deux studios. Le studio noir, d’une surface de 106 m2, est modulable et équipé pour un travail en plateau et des temps de diffusion publique ; le studio blanc, d’une surface de 82 m2, également modulable, est équipé pour les débuts de création, des ateliers et des rencontres.

Croiser les regards

Véritable interface entre les artistes et les habitants, Bain public souhaite multiplier les occasions de rencontre et d’échange avec les Nazairien.nes. « Nous avons fait le choix d’une ligne artistique qui explore nos enjeux contemporains pour multiplier les regards et associer les habitants à nos projets » explique Anne Guillou, co-directrice du lieu.

Aussi pour cette première saison, Bain public a choisi d’aborder trois thématiques : « devenir père », « faire corps », « travail et savoir-faire ». « Ce sont des questions de société qui donnent à réfléchir, aussi bien en tant qu’artiste qu’en tant que citoyen » poursuit Anne Guillou.

Accueillie en résidence du 8 au 12 mars, le collectif Lacavale a ouvert cette première phase de réflexion artistique autour de la thématique « Devenir père ». Ces artistes, issus du théâtre et de la réalisation documentaire, sont venus préparer leur dernière création « Pièce manquante », une plongée en enfance sur les traces d’un père grand reporter d’images.

Un lieu de vie ouvert à tous

Structure de création et de diffusion artistiques, Bain public ouvrira, dès que le contexte sanitaire le permettra, ses portes au grand public. Au-delà de sa vocation d’accompagnement des artistes en résidence, Bain public sera un lieu convivial où seront organisés des événements en lien avec les thématiques explorées : restitutions, projections, ateliers, conférences... Les Nazairien.nes pourront également venir s’y détendre et échanger autour d’un verre, dans le salon d’hiver ou encore dans le jardin d’été.

Bain public proposera également des actions culturelles hors les murs, en partenariat avec différents acteurs du territoire. « Des projets à venir se préparent avec l’atelier mobile, les maisons de quartiers d’Avalix et de Méan Penhoët ou encore Jeunes en ville. Nous travaillons également sur des actions en lien avec le parcours d’éducation artistique et culturelle (PEAC), dispositif qui permet aux écoliers de la ville de Saint-Nazaire d'accéder à la culture et de participer à des projets mêlant les différents arts » détaille Anne Guillou.