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Chantiers navals STX. Un accord de principe pour le rachat par Fincantieri

Fincantieri est le premier constructeur européen de navires de croisière. © Ville de Saint-Nazaire - Christian Launay - Agrandir l'image, .JPG 97Ko (fenêtre modale)
Fincantieri est le premier constructeur européen de navires de croisière. © Ville de Saint-Nazaire - Christian Launay

L'Etat français a trouvé un accord de principe pour le rachat prochain des «Chantiers de l'Atlantique » par Fincantieri, premier constructeur européen de navires de croisière. David Samzun se réjouit "qu'un pacte d'actionnaires stable puisse se mettre en place".

Cet accord de vente, qui sera signé prochainement, prévoit que Fincantieri détienne 48% du capital des chantiers navals. Il ne détiendra pas à lui seul la majorité du capital. L'Etat français va conserver 33,34% des parts alors que le groupe militaire public DCNS détiendra désormais 14%. Une fondation banquière italienne, à but non lucratif, possédera les 5% restants.

"Avec cet accord historique, les objectifs ont été atteints. Un pacte d'actionnaires stable permet aujourd'hui de conforter un plan de charge déjà garanti sur le long terme et aux équipes des Chantiers de l'Atlantique de le renforcer en déployant plus sereinement l'ensemble de leurs talents", estime David Samzun, maire de Saint-Nazaire. 

"Je me félicite du dénouement de ces négociations, qui assure la sauvegarde du site, des emplois et des compétences à Saint-Nazaire. Je me réjouis que l'Etat français garde la possibilité d'exercer un droit de véto durant les vingt prochaines années. L'expérience de cette récente négociation, dans laquelle le gouvernement a joué tout son rôle de protection des intérêts industriels et stratégiques de la France, montre que c'est un levier d'importance", poursuit-il.

Regardons l'avenir avec beaucoup de sérénité. Car, désormais, avec cet accord, les chantiers vont disposer d'un actionnaire européen robuste garantissant une pérennité des emplois et du savoir-faire local tout en contribuant à développer encore davantage les énergies de la mer', conclut-il.