Conseils de quartiers. Des Nazairiens s’impliquent dans la vie locale

« Le quartier de Méan-Penhoët souffre d’une mauvaise image. J’avais envie de montrer aux autres Nazairiens qu’il y a beaucoup de choses à découvrir ici, comme des maisons qui ont résisté aux bombardements. Pour les journées du patrimoine le 17 septembre, on a élaboré trois parcours guidés avec des points d’observation clés.

Avec le conseil de quartier, j’ai rencontré des voisins. Nous nous sommes retrouvés en groupe à raison d’une réunion par mois et lors de deux plénières. J’ai travaillé en autonomie complète sur plusieurs points. J’ai ainsi découvert les Archives de Saint-Nazaire. J’ai aimé me plonger dans l’histoire du quartier et faire des recherches sur les recensements de 1911, 1931 et 1954.

Les rencontres avec les habitants du quartier et avec les différents services de la mairie m’ont beaucoup plu. J’espère être à nouveau tirée au sort. J’ai des idées pour la suite comme l’aménagement de jeux pour enfants et une réfexion sur l’utilisation des Halles. » 

« C’est très enrichissant, on apprend beaucoup. On se rend compte qu’il y a de nombreuses règles à respecter pour pouvoir réaliser un projet et c’est parfois compliqué. Mais avec le groupe, on trouve toujours des solutions ! Je fais partie de l’atelier Chemins et sentiers de randonnée. J’ai appris qu’il y a par exemple des dimensions à respecter pour créer un chemin. On a été aidés dans notre démarche par différents acteurs. Et certains habitants connaissent bien le territoire, c’est important. 

Avec le conseil de quartier, on définit des priorités selon le budget. Il y a une bonne entente. Faire avancer un projet nécessite de l’assiduité et une critique positive tournée vers l’intérêt général. J’ai apprécié la réunion de tous les conseils de quartier, c’était intéressant de voir ce que font les autres. » 

« Je suis arrivée de Normandie il y a 4 ans. J’ai déménagé pour le travail de mon mari et n’avais pas d’activité en arrivant. J’ai vu l’information sur les Conseils de quartier dans le Saint-Nazaire Magazine et me suis dit « pourquoi pas ».  J’ai été tirée au sort et j’ai aussi trouvé un travail à ce moment-là. Mais je vais quasiment à toutes les réunions.

Le Conseil de quartier m’a permis de découvrir le quartier et de connaître ses habitants. L’année dernière on a organisé la Petite Marée, un pique-nique place des Droits de l’Homme avec des jeux surdimensionnés. Il y a eu Nature Insolite, un concours de photo et de dessin avec l’Atelier et l’Ecole d’art sur la place de la nature en ville. J’ai fait partie du jury du concours. Puis on a inauguré une fresque réalisée par un graffeur et l’exposition des photos sur la place des Martyrs au printemps dernier. Cela permet de toucher la population du quartier.

J’ai un avis très positif sur le Conseil de quartier. On se regroupe tous ensemble, on parle de nos envies. D’être plusieurs générations, cela permet d’avoir des idées différentes et d’ouvrir plus de possibilités dans ce qu’on propose et ce qu’on fait. Je souhaite continuer, je suis partante pour de nouvelles aventures. »

Quand je suis revenue à Saint-Nazaire, que j’ai quittée pendant 10 ans, c’était au moment de la campagne de renouvellement des Conseils de quartiers. J’étais en congé parental et j’avais envie de sortir de chez moi, de suivre ce qui se passait dans mon quartier. Je me suis dit que cela pourrait être une expérience intéressante qui me permettrait de créer un réseau.

Mon retour est très positif. On a abouti à des projets concrets. J’ai tissé des liens avec des personnes d’horizons divers et d’autres générations. J’ai décidé d’être actrice jusqu'au bout, c’était très valorisant. On nous donne la parole et on nous écoute.

J’ai participé au groupe sur le « bien-vivre ensemble » et j’ai travaillé sur le développement durable. L’idée d’être un quartier pilote dans le tri des déchets a germé. Nous nous sommes focalisés sur les déchets verts. On voulait mettre des composteurs à disposition des particuliers et communiquer sur les dates de broyage.

Je pense me représenter. J’ai repris le travail récemment et je me suis rendu compte que c’était compatible. C’est intéressant de pouvoir s’engager comme cela. Et je commence à nouer des liens, par exemple avec une voisine qui habite à cinq maisons de chez moi. La Ville est très ouverte, même si elle doit mettre des limites sur le nombre de thématiques ou le budget. Si on s’engage, on parvient quand même à faire quelque chose de concret.

J’ai postulé parce que j’avais un peu de temps, beaucoup de curiosité et quelques idées. J’aurais essayé de continuer si je ne passais pas en 3/8 à mon travail.

C’était très enrichissant. On pouvait parler de tout et aller assez loin. Ensuite on revenait à la réalité, mais il y avait un échange. On s’est rendu sur le terrain avec les personnes de la mairie. Par exemple, on a fait le tour du parc paysager en expliquant notre vision. Nous souhaitions ajouter des tables de pique-nique. On nous a alors expliqué qu’il fallait que les tables soient proches d’une place de stationnement pour personne en situation de handicap. Les équipements seront installés l’an prochain.

Deux groupes se sont formés autour des thématiques du bien-vivre ensemble et du développement durable sur le parc paysager. Le premier groupe a organisé un goûter pour la fête de Noël. Je me suis investis dans le second pour redonner un peu de beauté au parc et faire la jonction avec la future piscine.

Il y a eu un long travail de sélection d’idées, mais une fois le thème défini, nous pouvions travailler de chez nous. En ce moment, je m’intéresse à la signalétique. En courant le dimanche, je me rends compte que rien n’est indiqué et nous voulons faire des propositions concrètes. Il s’agirait de noter des distances, mais aussi des points historiques qui peuvent intéresser les touristes. Nous faisons des recherches qui seront approfondies dans le prochain Conseil de quartier.

Si j’avais un conseil à donner aux nouveaux membres : « venir avec des idées pour la communauté ».

Cette participation au Conseil de quartier Nord de la Ville était pour moi une expérience nouvelle. Elle s’est faite dans le cadre de l’association ACE (Association Catholique des Enfants). Pendant ces trois années, j’ai adoré le côté humain et j’ai beaucoup appris des services de la Ville.

Deux groupes de travail se sont formés autour de deux thèmes d’importance : « développement durable » et « bien vivre ensemble ». Je me suis inscrite dans l’atelier « bien vivre ensemble » et j’ai fait la connaissance des 38 membres. En réfléchissant à ce thème, l’idée est née d’organiser une fête de printemps afin de mieux se connaître.

Avec tous les volontaires, nous avons contacté les associations, commerçants, écoles et Maison de quartier. Nous voulions que cette fête soit un lieu d’échange des habitants, on était chargés de faire du lien. La fête a eu lieu en 2016 et en 2017 grâce à l’imagination des membres du Conseil, mais aussi grâce à l’implication des services de la mairie qui sont très professionnels et très à l’écoute.

J’aime bien travailler en équipe, je crois à la force du collectif. Chacun a quelque chose à apporter. J’ai aimé ce travail qui rend chaque membre acteur attentif à la vie de son quartier. Des habitants de Robespierre et Prézégat me reconnaissent et m’interpellent pour relayer leurs souhaits. Il y a encore beaucoup de choses à faire. J’ai apprécié de m’inscrire ainsi, à ma mesure, dans un projet citoyen de ville.