- Transition écologique

Réemploi. De plus en plus de trésors sauvés des bennes

Benjamin, salarié, et Alice, bénévole, accueillent un particulier qui fait don de livres et jeux pour enfants. (©Ville de Saint-Nazaire - Christian Robert) - Agrandir l'image, .JPG 119Ko (fenêtre modale)
Benjamin, salarié, et Alice, bénévole, accueillent un particulier qui fait don de livres et jeux pour enfants. (©Ville de Saint-Nazaire - Christian Robert)

[VIDEO] Créée voilà six ans, l’association Au bonheur des bennes a collecté en 2022 plus de cent tonnes d’objets pour leur donner une seconde vie. Mode d’emploi.

L’association Au bonheur des bennes est devenue un acteur important du réemploi à Saint-Nazaire et dans son agglomération. Elle reçoit de la CARENE une subvention de 45 000 € pour assurer des missions de réduction des déchets à la source et de sensibilisation au réemploi.

Une équipe volante de neuf salariés et de soixante-dix bénévoles se relaie dans trois déchèteries (voir encadré) pour recevoir des objets en bon état. Le comptoir des dons a ouvert en janvier 2022 pour trier et valoriser les objets qui seront ensuite vendus à prix modiques dans la recyclerie.

Au bonheur des bennes, les coulisses

Collecte de 109 tonnes en 2022

Environ neuf tonnes d’objets sont ainsi gérées chaque mois. Au fond du comptoir des dons, Alice, bénévole, compte des cartes. "On vérifie que les jeux sont complets. Ce serait dommage de ne pas leur donner une seconde vie." Ces trésors sauvés des bennes viendront alimenter les rayons jouets, textile, art de la table, décoration, meubles, culture, mercerie et bricocyclerie de la boutique.

"En 2022, nous avons ouvert les espaces mercerie/loisirs créatifs et bricolage, explique le directeur Julien Laudrin. Il s’agissait de répondre à une demande de la CARENE, car peu de matériaux issus du BTP sont valorisables en déchèterie et nous essayons d’en retraiter pour les vendre à bas prix. Cela fonctionne plutôt bien !"

Marc range des livres dans la boutique. "On trie une tonne de livres, CD, DVD et vinyles par semaine et 400 kg passent en caisse. Cela permet de faire des heureux pour pas cher." Le reste repart en déchèterie ou aux Papiers de l’espoir pour être transformé en pâte à papier.

Bénévoles et salariés partagent une vision commune de la consommation. "Je voulais une carrière tournée vers l’écologie, témoigne Pierre. On est dans l’humain plus que dans le profit immédiat." Les clients peuvent compter sur lui et ses collègues pour des conseils et beaucoup de bonne humeur.

Site internet : aubonheurdesbennes.fr