Expo. Neocodomousse au LiFE jusqu'au 9 octobre

Il y a de l'esprit pionnier dans cet intitulé, le sens du collectif aussi et une façon presque organique de parler de la maison et de sa place dans la société de demain. Voilà pour le point de départ de la réflexion de ce collectif d'architectes, urbanistes, paysagistes et artistes berlinois. Plus que d'un collectif, on pourrait plutôt parler d'un laboratoire participatif, un lieu de réflexion sur la mutation des espaces et d'expérimentation de nouvelles architectures : modulables, recyclées et recyclables, mobiles...

S'interroger sur l'habitat collectif de demain

Pour transformer le LiFE en atelier d'assemblage, Raumlaborberlin s'est d'abord imprégné de la ville, est allé à la rencontre des Nazairiens, de lycéens et d'élèves de l'École d'arts, des entreprises, de la collectivité. Autant de contacts établis pour « co-construire » les hypothèses exposées « dont la matière a été extraite des ressources locales et sera restituée une fois l'exposition terminée. L'idée, c'est de montrer tout ce que l'on peut faire avec ce que nous avons ! », explique l'architecte Benjamin Foerster-Baldenius.La démarche nous interroge sur la croissance, la démesure et, de façon plus positive, sur l'économie circulaire et la ville durable. Sans démagogie ni utopie, le collectif Raumlaborberlin invite chaque visiteur à devenir acteur de ce laboratoire bien vivant.

Ce vaste projet n'aurait pu voir le jour sans l'implication de plusieurs organismes locaux : ROMI Recyclage, Veolia, la CARENE, GDE, Envie 44, etc. qui ont accepté de fournir de la matière au collectif le temps de leur exposition. Ou comment transformer la base sous-marine en un lieu de régénération urbaine.