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IRIS, une association à Saint-Nazaire pour connecter les jardiniers

Jardins partagés de l'association Partage Vert sur l'ile de Fédrun à Saint-Joachim (©Ville de Saint-Nazaire - Martin Launay) - Agrandir l'image, .JPG 152Ko (fenêtre modale)
Jardins partagés de l'association Partage Vert sur l'ile de Fédrun à Saint-Joachim (©Ville de Saint-Nazaire - Martin Launay)

L’association IRIS recense et localise les jardins partagés sur le territoire nazairien et ailleurs. Lancée en 2017, elle souhaite développer ses outils numériques pour créer du lien entre les amateurs de jardin.

Trente-cinq jardins sont répertoriés sur le site Internet de l’association IRIS. IRIS pour "Initier les Récoltes Intelligentes et Sociétales". En deux ans d’existence, l’équipe est parvenue à localiser tous les espaces partagés de l’agglomération nazairienne.

"Nous sommes partis du constat que des jardins partagés avaient du mal à perdurer dans le temps, relate le trésorier de l’association Steven Collin. L’une des causes, c’est le manque de visibilité."

C’est à l’occasion de l’événement d’intelligence collective "1+1=3" du CJD (Centre des Jeunes Dirigeants) qu’il fait ce constat avec d’autres participants intéressés par la thématique des jardins. Il n’en fallait pas moins pour faire naître une association cinq mois plus tard afin d’animer une communauté de jardiniers en ligne.

Campagne de financement participatif

"Après deux années d’expérience, nous évaluons mieux nos besoins, note-t-il. Il faudrait améliorer le site et sa maintenance, d’où nos recherches de financements." Il s’agit non seulement de cartographier les jardins partagés, mais aussi mettre en avant leurs événements et de transmettre des savoirs, notamment via un espace de discussion. Avec cette campagne de participation en ligne, l’association compte concrétiser ses outils 2.0 pour mettre davantage le numérique au service de l’écologie.

"Nous avons beaucoup travaillé localement, mais nous n’avons pas de limite, précise Steven Collin. Nous voudrions créer des ambassadeurs sur les territoires." IRIS propose aussi son espace cultivable au sein de la Ruche à Saint-Nazaire et s’inscrit dans le projet de végétalisation du toit de la base sous-marine BASE.