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Street art. Quand la peinture rencontre la musique

Dialogues, la nouvelle fresque du street artiste Apolo Torres arbore le pignon de l'immeuble Philéas au 106 rue d'Anjou. - Agrandir l'image, .JPG 86Ko (fenêtre modale)
Dialogues, la nouvelle fresque du street artiste Apolo Torres arbore le pignon de l'immeuble Philéas au 106 rue d'Anjou.

Invité par les Escales et Silène, l’artiste brésilien Apolo Torres fait vibrer les murs de Saint-Nazaire. Au 106 rue d’Anjou, la façade de l’immeuble Philéas arbore désormais une fresque monumentale de 64 m².

Apolo Torres est originaire de la ville de Sao Paulo au Brésil. Reconnu au niveau international, l’artiste de 33 ans peint des fresques monumentales – notamment la célèbre petite fille surplombant sa ville natale, une œuvre dont le titre Education is not a crime montre l’engagement de l’artiste.

Baptisée Dialogues, cette nouvelle fresque symbolise une forme de communion entre des personnes de différents horizons – une mère et son enfant, un jeune couple ou encore des musiciens. Ce sont des scènes de vie, plusieurs histoires qui s’imbriquent les unes aux autres. La musique pour Apolo Torres est la forme d’art ultime, qui se vit sur l’instant. Sa peinture, elle, est là pour immortaliser l’éphémère et faire que la musique continue d’exister.

[Vidéo] Apolo Torres peint la musique sur les murs de Saint-Nazaire

« Depuis cinq ans un partenariat entre Silène et les Escales a permis de voir naître une collection de sept œuvres. Un parcours se dessine d’année en année et permet de valoriser l’art dans la ville et le logement social, » explique Maïgwenn Guégan, responsable du service proximité à Silène. « Les gens viennent voir ce qu’il se passe, échangent entre eux et avec l’artiste. C’est une belle manière de créer du lien social. »

Du côté des Escales, le directeur Gérald Chabot se réjouit : « chaque année, nous invitons des artistes à représenter les couleurs de leur ville, leur pays à travers la musique. Grâce à ce partenariat avec le bailleur social Silène, le festival se prolonge à travers les fresques réalisées comme autant d’empreintes pérenne des focus proposés par Les Escales. »

« Nous avons déjà prospecté pour les années à venir et plein d’autres murs attendent les pinceaux, » reprend Maïgwenn Guégan, « dans le centre-ville mais aussi dans les quartiers et dans d’autres communes de la CARENE. »