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Tempête de grêle: une facture à deux millions d'euros
Saint-Nazaire a été touchée par une averse de grêle d'une rare violence le 28 mai dernier. Les services de la ville et les entreprises locales se sont aussitôt mobilisés pour les réparations d'urgence, et des consultations seront bientôt lancées afin de refaire les couvertures des bâtiments publics.
Samedi 28 mai, en fin de journée, une forte tempête de grêle s'est abattue sur la ville. Plusieurs zones ont été touchées, notamment le quartier nord, les alentours de la gare, la Berthauderie et la Plaine des sports. De nombreux bâtiments publics ont été endommagés : le Carrefour des solidarités, le groupe scolaire Gambetta, l'école Lamartine et l'école Victor-Hugo, la Soucoupe et les gymnases de la Plaine des sports.
Après de nombreux travaux, le Carrefour des Solidarités a rouvert ses portes au public le 18 août dernier.
Mobilisation d'urgence
Dans un premier temps, la Ville a procédé à des réparations d'urgence pour mettre hors d'eau les bâtiments et sécuriser les installations électriques. Cette mobilisation a été coordonnée par les services de la Ville de Saint-Nazaire qui ont fait appel à des prestataires locaux.
Les entreprises locales ont répondu présentes et ont fait preuve d'une grande réactivité. Elles ont été sollicitées dans le cadre d'un marché public à bons de commande en cours d'exécution, mais de nouvelles consultations d'entreprises vont être lancées pour entamer une rénovation complète des lieux touchés.
Améliorer l'existant
Des travaux de plus grande envergure seront en effet réalisés sur les toitures au printemps prochain. Un chantier qui n'était pas prévu, mais qui permettra d'améliorer l'existant. Le coût global des travaux est estimé à deux millions d'euros. Plus de la moitié concerne le groupe scolaire Gambetta (environ 600 000 ?) et la Soucoupe de la Plaine des sports (460 000 ?).
Développer les énergies renouvelables
Enfin, pour répondre aussi à la volonté politique de produire des énergies renouvelables, l'élue au Patrimoine et au développement durable, Pascale Hameau, en lien avec la majorité municipale, souhaite «saisir l'occasion de ces travaux de réfec- tion de toitures pour installer des panneaux photovoltaïques à chaque fois que cela sera possible». Une étude est d'ailleurs déjà engagée sur toute la ville pour identifier les bâtiments publics qui pourraient être équipés de tels panneaux. «L'objectif est de lancer un programme de développement des éner- gies renouvelables sur dix ans.»
