Dans cette rubrique, retrouvez les expressions des groupes politiques du conseil municipal publiées chaque mois dans Saint-Nazaire magazine.
Octobre 2024
Un conservatoire musique & danse rénové ouvert à toutes et tous
Les locaux du Conservatoire Boris VIAN accueillent à nouveaux les élèves après plus de deux années de fermeture pour travaux. Cette opération de rénovation – l’investissement le plus important du mandat – visait une profonde restructuration et la création d’un auditorium pour répondre à plusieurs enjeux. En premier lieu, il s’agit d’offrir un cadre d’enseignement de la musique et de la danse de grande qualité tant pour les usager.ères que pour les équipes pédagogiques. Cette réouverture a été, par ailleurs, l’occasion de donner sa pleine mesure à l’adaptation de l’offre de cours, qu’ils soient individuels ou collectifs, en élargissant aux nouveaux langages artistiques tels les musiques actuelles ou la danse contemporaine incluant le hip-hop. Enfin, les secteurs de la danse et de la musique sont désormais réunis sur un même site afin de faciliter les croisements disciplinaires tout en maîtrisant les moyens.
Le conservatoire développe aussi un service ouvert sur toute la ville pour faire en sorte que chacun.e ait la possibilité de s’essayer à la pratique de son choix. Pour ce faire, les partenariats se multiplient dans les quartiers prenant des formes diverses telles que des ateliers de découvertes pour les publics qui n’osent pas franchir la porte du conservatoire.
Vous l’aurez compris, ce nouvel équipement est conçu pour s’adresser à toutes et tous car la pratique culturelle est émancipatrice autant que source de joie et d’aventure créative.
Politique de la petite enfance dans notre ville
Au regard de l’état des lieux de l’offre de mode de garde dans notre ville et des constats chiffrés sur l’inégalité persistante entre les femmes et les hommes pour l’articulation vie personnelle et vie professionnelle, il était nécessaire d’accorder toute notre attention au développement ambitieux du service petite enfance.
Aujourd’hui la ville de Saint Nazaire a engagé une politique de renforcement de l’offre d’accueil des enfants avant l’âge de la scolarisation pour aider les parents dans l’organisation de leur vie de familles ainsi que pour garantir une attractivité du territoire et un soutien à l’emploi et au maintien en emploi.
De cette politique publique, dépend beaucoup la qualité de vie des familles dans la cité. Investir dans la petite enfance c’est travailler à une égalité de droit des femmes et des hommes. Pour les enfants dès leur plus jeune âge c’est leur permettre d’ouvrir leur éventail de possibilités, c’est aussi accompagner leur développement. Une politique des modes de garde bien construite et bien repartie sur le territoire, permet aux enfants qui vivent dans des contextes difficiles d’être soutenus dès leur plus jeune âge et leur offre la possibilité d’entrer dans les apprentissages de la vie sociale. La ville de Saint Nazaire, qui porte dans son ADN, l’accueil, se veut une ville inclusive et cela commence dès la petite enfance.
Forte de ces constats, la ville augmente son nombre de berceaux municipaux et en réserve aux enfants en situation de handicap. Elle mène aussi un travail avec des opérateurs privés et des entreprises afin que chacun participe à l’effort en faveur du développement des structures d’accueil des jeunes enfants. Le bien-être et la sécurité des enfants est notre préoccupation première.
La politique de la petite enfance c’est aussi soutenir la parentalité. La fonction éducative ne se transfère pas aux structures d’accueil et aux professionnel.les, la fonction éducative se partage avec les familles. Le temps de la petite enfance est un moyen qui permet de renforcer l’égalité éducative, par la mobilisation des parents dans leur mission parentale. Aussi, pour soutenir les parents qui en ressentent le besoin, la ville prévoit d’augmenter les heures d’ouverture des lieux d’accueil enfants parents.
Trophées des Jeunes Talents
L’association Yountiss permet à des jeunes nazairien.nes de participer chaque année au Trophées des Jeunes Talents. C’est toujours avec beaucoup d’émotions que la ville de Saint-Nazaire soutient et accompagne cette association nazairienne œuvrant au quotidien pour l’émancipation et l’épanouissement des jeunes en valorisant toutes leurs formes d’expressions artistiques, culturelles ou sportives.
C’est également une belle opportunité pour cette association et la ville de Saint-Nazaire de valoriser leur esprit de solidarité, d’entre aide, de tolérance et de respect. Soutenir Yountiss c’est non seulement permettre à des jeunes nazairien.es de monter sur scène mais c’est aussi promouvoir toutes les valeurs humaines de l’association et des jeunes. Un événement, qui, à lui seul, réunit les familles de tous les quartiers de notre ville, est, assurément, un événement à ne pas manquer. Cette année, nous avons fait le choix d’accompagner l’association Yountiss encore plus loin pour que le Trophées des Jeunes Talents puissent se dérouler dans l’enceinte du Théâtre Simone Veil. Les jeunes, les familles qui les accompagnent, l’association Yountiss et l’événement en tant que tel, méritaient bien ce lieu emblématique et symbolique. Ils comptent toutes et tous sur vous pour venir les encourager le samedi 26 octobre.
Finances
Récemment le Ministre des finances Bruno Le Maire a accusé les collectivités locales d’être responsables du déficit des comptes publics. Face à un tel scandale, les collectivités de France, toutes tendances confondues, ont tenues à rappeler quelques évidences.
D’abord les collectivités locales ont l’obligation de voter des budgets à l’équilibre c’est-à-dire sans déficit. Ce n’est pas le cas de l’Etat, qui se l’autorise.
Ensuite, si nos dépenses augmentent c’est en grande partie à cause des décisions de l’Etat : baisse des leviers fiscaux, réduction drastiques des dotations de l’Etat, augmentation du point d’indice des fonctionnaires sans compensation, accompagnement de la crise Covid, soutien à l’hébergement d’urgence, création de Polices Municipales pour compenser le manque d’effectifs de la Police Nationale, transferts de charges sur la gestion des cartes d’identité, sur l’enseignement supérieur, désorganisation des périodes électorales… et la liste n’est pas exhaustive.
En dépit de tout cela, nos finances contraintes restent maîtrisées. C’est un exercice quotidien et exigeant, tant les besoins des habitantes et des habitants sont nombreux face aux tensions sur le pouvoir d’achat et aux besoins de solidarité et de lien social dans une société qui se crispe.
Une Task Force pour soutenir notre développement
Depuis deux ans, la majorité municipale alerte l’Etat sur les difficultés liées à la crise du logement et aux besoins de mains d’œuvre dans un territoire mobilisé avec succès sur la transition énergétique et la réindustrialisation.
En réponse, nous venons d’obtenir la création d’une Task Force dédiée à soutenir le développement économique de notre bassin industrialo-portuaire avec pour axes prioritaires : la transition écologique, le logement et les mobilités.
Concrètement, des agent.es de l’Etat veilleront à accompagner et faciliter la réalisation de certains de nos projets d’aménagement et de construction.
Les 39 élu·es du groupe « Pour Saint-Nazaire »
Pollution ou santé
Notre bassin industriel qui s’est implanté sur les marais en bord de Loire, est aujourd’hui au cœur d’une crise environnementale majeure. Sept sites sont classées Seveso. Ils produisent ou stockent des substances dangereuses pour l’homme et l’environnement. De nombreuses entreprises ne respectent pas les normes environnementales, et ont régulièrement des accidents techniques (comme Yara et encore récemment Total). Notre territoire est soumis à des pollutions de l’air, de l’eau et des sols, faisant courir de graves risques de cancer aux salariés et aux habitants du territoire jusqu’au delà de Pornichet. La surmortalité des hommes de moins de 65 ans dans le bassin nazairien, était supérieur de 38 % par rapport à la moyenne nationale en 2013 et elle est passée à 42 % en 2015 (ARS). Qu’en est-il en 2024 ?
Nous remercions les associations locales qui font un travail considérable et approfondi de suivis, d’information et d’actions, pour que cesse ce scandale sanitaire. Elles ont été rejointes par quelques élu.es locaux.
Malheureusement, les collectivités territoriales (Agglo, Département, Région) et l’État n’assument pas leur devoir de protéger la santé des habitants car ils sont peut enclin à bousculer les piliers d’une économie qui certes a largement contribué à enrichir le territoire, mais qui est polluante et dangereuse. Pour échapper à leurs obligations les entreprises cachent leurs accidents et certaines choisissent de délocaliser leurs activités dans des pays moins regardants, et nous sommes devant le fait accompli.
Au regard de la protection de la santé des salariés et des habitants, des enjeux climatiques et de biodiversité, ces activités devraient à minima respecter les normes environnementales mais à terme, elles devront cesser la production de polluants et de CO2. Nous avons devant nous le terrible défi d’une transition écologique.
Quelles nouvelles activités ? Quels emplois pour les salariées de Yara, de Total, de Gargill et des Chantiers demain ? Il est urgent que toutes les parties prenantes se mobilisent afin de travailler à construire un avenir socialement, humainement et écologiquement acceptable.
Les élu•es du groupe Ensemble, solidaires et écologistes
Permanence des élu•es de l’opposition les mercredis de 14h à 17h et rencontre sur RDV. 02 40 00 42 10. Bureau situé rez-de-chaussée bas de la mairie, en face du square Germaine Lardon.
Septembre 2024
Les Jeux olympiques/paralympiques et Saint-Nazaire : des rencontres populaires
Début juillet, la France sort d’une période clivante, proche de la rupture. Les élections, la dissolution et la montée des extrêmes ont créé des fractures, sans oublier l’ensemble des conflits armés dans le monde, qui génèrent un climat très anxiogène.
Magie de l’Olympisme, les Jeux deviennent un exutoire, un moyen de déstresser dont les Français·es s’emparent pour incarner ce vivre-ensemble, ce modèle de société qui nous forge et nous construit un rempart contre toutes formes de discriminations.
A Saint-Nazaire, nous avons très vite voulu nous engager dans ce temps universel. Au travers le label « Terre de jeux » bien sûr mais également en fêtant avec le plus grand nombre d’enfants, le compte à rebours des JO à moins 200 jours puis à moins 100 jours. Notre objectif étant de faire vivre les Jeux au plus grand nombre sur notre territoire mais aussi au plus près de l’évènement. L’achat de 360 places démontrent parfaitement cet engagement avec l’organisation de 6 déplacements (3 à Nantes et 3 à Paris) pour des enfants, des jeunes, des bénévoles associatifs, des personnes en situation de handicap, des sportif·ves, d’autres pas…
Partir ensemble, avec ces publics très différents, c’est aussi ce que nous portons en termes de mixité, de convivialité et de solidarité. A titre d’exemple, le déplacement à Paris pour la compétition de rugby à 7 féminin fut un moment incroyable, de partage mais aussi de respect, quand des jeunes rugbymen soutiennent une personne malvoyante, quand des malentendant·es reprennent le karaoké au stade de France en langue des signes, quand nous avons applaudi tous ensemble et repris l’hymne français à l’unisson avec près de 80000 spectateur·rices, le grand frisson… Nous sommes revenu·es mais des étoiles plein les yeux et sans doute encore plus attaché·es à ces valeurs des Jeux Olympiques et Paralympiques : Amitié, respect, excellence, détermination, égalité, inspiration et courage.
Au-delà de l’évènement, les jeux portent un héritage sur le plan sociétal. Notre travail est de prolonger cet effet bénéfique pour la société et pour chaque individu, par exemple en termes de santé pour combattre la sédentarité, l’obésité…
Le fait majeur à retenir est que ces Jeux ont encouragé une réconciliation de notre Nation et cela fait du bien, voilà tout !
Un moment citoyen inédit
Nous sortons d’un moment citoyen inédit. Confronté à de mauvais résultats lors des élections européennes, le Président de la République a pris la responsabilité de dissoudre l’Assemblée Nationale et de convoquer précipitamment des élections législatives.
Nous pouvions craindre que cette décision provoque un séisme favorable à l’extrême-droite mais les pronostics ont été déjoués. Les Français·es ont transformées ces élections en référendum contre le Rassemblement National. Nous nous en réjouissons.
Le Front Républicain a marqué la volonté, quelques soient les cultures ou les opinions politiques, de défendre une société ouverte, inclusive, fraternelle. Face au rejet de l’autre, au refus des différences, les Français·es ont souhaité promouvoir la République et ses valeurs de Liberté, d’Egalité et de Fraternité.
Pour autant, en ne donnant pas de majorité absolue à un groupe politique, ces élections ont placé le pays dans une configuration inextricable. A l’heure où nous écrivons cette tribune, nous ne connaissons toujours pas le nom du Premier Ministre.
Nous pouvons cependant poser quelques principes pour les temps qui viennent : écouter, rassembler, avancer. Ecouter, car ce qui ressort de ces élections c’est la parole d’un nombre toujours plus grand de nos concitoyen·nes qui se sentent rejeté·es, incompri·ses voire méprisé·es par l’action publique. Rassembler, car nous ne pouvons pas nous résoudre à un pays fracturé, à la guerre de tous contre tous. C’est en nous retrouvant, dans notre diversité, dans nos différences, que nous pourrons avancer. Le pays en a besoin pour retrouver plus de justice sociale, comme pour relever les défis de l’avenir et de la transition écologique.
Dans cette période instable, nous favoriserons, dans nos politiques communales, ce qui unit et rejetterons ce qui divise. Réussite éducative, culture, justice sociale, égalité femme- homme, lutte contre toutes les discriminations, inclusion, préservation de l’environnement. Nous continuerons, sur tous les fronts, à fabriquer du commun.
L’événement de la rentrée : Place aux associations.
Rencontrez, adhérez, partagez ! Voici les mots d’ordres de notre rendez-vous incontournable de la rentrée : Place aux associations.
Comme chaque année depuis sept ans, ce temps fort met en lumière les activités et l’implication remarquable des associations nazairiennes pour notre ville. Le nom de l’événement évoque à la fois la « place du village », le cœur de vie de la commune, une sorte de grand spectacle qui met les acteur·rices associatifs sur le devant de la scène. Cet événement, désormais bien identifié par les habitant·es, est aussi l’occasion, pour chacun, d’échanger avec les nombreux bénévoles et de se projeter sur de nouvelles activités.
A l’heure du repli sur soi, de la montée alimentée des peurs en tous genres, l’adhésion à une association, l’engagement citoyen et associatif, la dimension humaine que cela nourrit, sont à soutenir et à encourager. Plus que jamais, nous avons besoin de partager du commun. Les associations nous le permettent.
Le samedi 7 septembre, de 9h30 à 18h, vous pourrez donc déambuler parmi plus de 260 associations, dans l’Alvéole 12 et autour, et découvrir la richesse de leurs projets.
En écho aux Jeux Paralympiques, nous avons souhaité faire un focus sur les associations pratiquant des sports adaptés. Venez les découvrir, et pourquoi pas, vous y essayer !
La ville de Saint-Nazaire organise des évènements éco- engagés. Pour la deuxième année consécutive, Place aux associations respectera cet engagement (limitation des déchets, réemploi, déplacement doux encouragés…).
Nous remercions les nombreuses associations et les citoyen·nes-bénévoles mobilisé·es pour ce forum, d’avoir donné de leur temps et de leur énergie pour faire vivre les valeurs associatives et citoyennes.
C’est une fierté, pour la majorité municipale, de soutenir les associations en organisant ce temps fort. Merci aux agent·es de la Collectivité impliqué·es, qui permettent chaque année de proposer ce rendez-vous dynamique et convivial.
Restauration scolaire
Contrairement à de nombreuses collectivités, nous avons gardé dans le service public la fabrication des 4500 repas quotidiens pour les enfants. Les menus sont élaborés par une diététicienne avec la mise en avant volontariste du bio, de l’approvisionnement local et de la lutte contre le gaspillage. Depuis 2018, nous mettons en œuvre des alternatives au plastique et aux contenants jetables avec le choix du verre trempé et de l’inox. Pour la santé des enfants et la préservation de l’environnement, nous allons poursuivre nos investissements dans les années qui viennent, tout en conservant des tarifs solidaires accessibles à tous.
Les 39 élu·es du groupe « Pour Saint-Nazaire »
Le sport est un combat politique !
Les jeux olympiques et paralympiques 2024 ont été un moment de plaisir partagé. Nombreuses et nombreux ont apprécié les exploits sportifs tout en ayant un regard critique sur ces jeux. La cérémonie d’ouverture a été un moment de vérité politique où la France a montré ce qu’elle est réellement : créolisée, audacieuse, riche historiquement de sa diversité.
Ces Jeux doivent servir de tremplin pour la démocratisation du sport en France. Ils ont été les premiers à atteindre la parité femmes-hommes au niveau des athlètes, mais laissent de côté toute une partie de l’humanité, en raison de l’interdiction de la pratique féminine dans certains pays ou d’un manque de moyens pour d’autres.
Nombreux sont celles et ceux ayant découvert des sports parfois très peu médiatisés. Des passions sont nées. Allons- nous leur permettre de les pratiquer dès la rentrée ? Le budget du sport doit être porté à 1 % du PIB, les fédérations sportives doivent être soutenues et un statut du bénévole doit être créé. Localement, les associations sportives doivent être également aidées par la collectivité que ce soit en financements ou en équipements. Nous tenons à rappeler notre soutien aux associations pour tout le travail accompli tout au long de l’année auprès des publics notamment grâce à l’engagement des bénévoles.
Les Jeux sont toujours l’occasion d’interroger l’humanité et l’état du monde, ils sont toujours traversés de contradictions. Le sport doit faire l’objet d’un débat et d’un combat politique pour son développement. Il ne peut pas être séparé du reste des politiques sociales et ne doit pas servir à exclure, mais bien au contraire à inclure.
Le Président de la République aura instrumentalisé les Jeux en imposant autoritairement une trêve olympique pour faire oublier la réalité issue de la dissolution qu’il a lui-même provoquée : le Nouveau Front Populaire est arrivé sur la première marche du podium. Il doit gouverner pour appliquer son programme de justice sociale et écologique.
Les élu·es du Groupe Ensemble, solidaires et écologistes
Permanence des élu·es de l’opposition les mercredis de 14h à 17h et rencontre sur rendez-vous. 02 40 00 42 10. Bureau situé rez-de-Chaussée bas de la mairie, en face du square Germaine Lardon.
Juin et été 2024
Les Elections Européennes ont montré à quel point il est devenu difficile de débattre sereinement et de chercher collectivement et sincèrement des lignes fortes, qui puissent nous rassembler. Le spectacle des surenchères des extrêmes est mortifère. L’Histoire nous montre qu’elles conduisent irrémédiablement à l’affrontement, à l’exclusion, à l’appauvrissement. Les premières victimes des extrêmes seront toujours les plus faibles. A l’inverse, notre majorité municipale est attachée à mener des politiques qui ne laissent personne au bord du chemin et qui offrent la possibilité de s’émanciper. Nous travaillons chaque jour pour mieux protéger les habitant.es, leur garantir davantage d’équité, leur proposer des moments riches de fêtes, de rencontres, de partages. Dans ces heures tristes pour notre Démocratie et notre République nous réaffirmons le socle de valeurs sur lequel nous fondons notre action : une boussole sociale, un cap écologique et une méthode démocratique.
C’est l’été ! Destination Saint-Nazaire
Les beaux jours sont là et avec eux l’occasion de profiter d’une large programmation estivale ponctuée par des événements fédérateurs et gratuits dont Saint-Nazaire a le secret.
La ville de Saint-Nazaire met tout en œuvre pour que les Nazairien.nes et les touristes puissent passer un bel été et se rassembler sous le signe de la convivialité et du partage, pour que la culture, le sport, la fête, les rencontres et les instants chaleureux soient au rendez-vous ! Quel plus beau moment que la période estivale pour sortir et faire des rencontres, pour être ensemble, tout simplement. L’été, c’est aussi une opportunité de se transformer, un temps, en guide touristique pour sa famille ou ses ami.es et de faire partager à d’autres nos visites coup de cœur, les différents quartiers de notre ville, nos vingt plages, nos musées, nos expositions… Saint-Nazaire, la ville aux multiples facettes, la Ville jardin au bord de l’océan, la ville destination des vacances pour beaucoup, la ville qui va rythmer notre été par ces animations diverses et variées. Alors laissez-vous tenter et porter au gré de vos envies ! Nous vous souhaitons un très bel été.
Emploi : Transition industrielle = Transition des emplois
S’engager dans une démarche de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences de notre territoire (GPECT) c’est s’engager en faveur de l’emploi : en adaptant nos compétences aux métiers de demain, en anticipant les besoins en formation, en favorisant l’accès des habitant.es aux opportunités locales, en facilitant les recrutements…Cet engagement ne peut se construire qu’en associant l’ensemble des parties prenantes et c’est ce à quoi nous œuvrons.
En effet, les entreprises du territoire font part de difficultés de recrutement sur certains postes et en parallèle les métiers sont en constante évolution. Des nouveaux métiers émergent, d’autres se transforment, notamment compte tenu de la numérisation de l’économie et de la société. La formation est en enjeu essentiel pour lutter contre le chômage, mais également pour maintenir en emploi les salarié.es de certains secteurs. Les indicateurs socio-économiques du territoire témoignent de l’ampleur des défis à relever.
Pour les relever Saint-Nazaire Agglomération s’investit pleinement dans le déploiement d’un dispositif GPECT à l’échelle du bassin d’emploi. Lancée en mars dernier, notre démarche vise à animer un réseau partenarial comprenant le service public de l’emploi, la Région, le Département, l’Etat, ainsi que des acteur.trices locaux de l’emploi, de l’insertion, de la formation et du monde économique. Il s’agit d’établir un dialogue social territorial visant à la fois à favoriser la sécurisation des parcours professionnels des salarié.es, la compétitivité des entreprises et la résilience et l’attractivité des territoires.
Territoire d’innovation habitué à relever les défis, la population de la Région Nazairienne peut compter sur notre engagement pour accompagner les grandes mutations en cours.
Culture et émancipation
Les Parcours d’Education Artistique et Culturelle nazairiens existent depuis 12 ans maintenant et sont déployés dans l’ensemble des groupes scolaires de la ville.
A la fois novateurs et exemplaires, reconnus au niveau national par les Ministères de la Culture et de l’Education, ils sont le fruit d’un travail de co-construction qui a permis de transformer une simple offre culturelle éducative en projet replaçant l’enfant au centre d’un parcours sur toute la durée de sa scolarité.
En effet, les parcours sont élaborés en croisant le projet d’école et celui des structures et établissements partenaires dont la diversité couvrent tous les champs artistiques et culturels (Conservatoire musique & danse, Grand café, Mission Art Public, Archives, Médiathèque, Atelier Mobile, AVAP, école des Beaux-Arts, Athénor, SNAT, le Théâtre, Cinéma Jacques Tati, VIP, Bain Public, la Volière…).
Ainsi chaque année, les PEAC donnent naissance à de multiples créations originales.
En ouvrant le partenariat aux maisons de quartier et aux associations du champ social, le dispositif permet de renforcer les actions qui se déroulent hors temps scolaire et de tisser des liens avec les familles.
Au travers des PEAC s’affirme notre volonté politique en faveur de l’émancipation de tous les jeunes. Cela se traduit financièrement dans les interventions d’artistes et de professionnel.les, les subventions aux partenaires, l’accès des enfants aux œuvres : entrées des expositions, spectacles, musées, frais de transports, mais aussi l’accompagnement des équipes éducatives, des outils de construction, de suivi et d’évaluation des parcours et l’achat de fournitures et matériaux.
La fin de l’année scolaire a été une nouvelle fois l’occasion de découvrir au travers des nombreuses restitutions publiques, la richesse et l’originalité de ces PEAC : expositions de créations graphiques, sonores, littéraires, chants, danse, théâtre, concerts, spectacles circassiens, rencontres, échanges, partages…Nous continuons l’année prochaine avec d’autres rendez-vous à ne pas manquer !
Colos apprenantes
Pour cette 5ème année consécutive, nous proposons à près de 150 enfants issus des quartiers prioritaires de partir en séjour ou mini-séjours. Nous nous appuyons sur un partenariat avec les associations Escalado, Corto Loisirs et les CEMEA.
La mise en œuvre de ces « colos » est guidée par notre volonté de permettre à tous les enfants de la cité de s’épanouir, découvrir, s’amuser et s’émanciper dans les meilleures conditions possibles. Quoi de plus facilitant et d’agréable que de partir de chez soi quelques jours pour vivre de belles aventures avec d’autres enfants, pour découvrir de nouveaux horizons, pour s’enrichir de nos différences et donc mieux grandir ensemble.
Nous tenons à saluer le travail de coordination entre les maisons de quartier, les associations, les agent.es de la ville de Saint-Nazaire et les familles. Ce travail en commun est essentiel pour que chaque enfant se sente bien et en sécurité et que les familles soient rassurées lors des séjours.
Les 39 élu·es du groupe « Pour Saint-Nazaire »
Jean de Neyman, héros de son temps pour notre temps…
Au printemps 2023 E. Macron déclarait « le combat contre l’extrême droite ne passe plus par des arguments moraux ». Il faudrait s’abstenir d’évoquer toute référence historique car il s’agirait là d’arguments sans efficacité. À l’heure des grandes marées brunes, encourager une amnésie collective est une conception dangereuse du débat démocratique.
La mémoire ne suffira pas à vaincre l’extrême droite mais elle est essentielle pour comprendre et ne pas oublier son vrai visage et son véritable projet. Dans notre monde écœuré de tout, une autre formule largement répandue est à combattre : « on a essayé la gauche, la droite, Macron mais on n’a pas essayé Le Pen »… Vous, peut-être pas ! Mais les générations précédentes, si ! L’extrême droite a une histoire et un bilan dans notre ville, dans notre pays.
Les années 2024 et 2025 vont être marquées par de nombreuses initiatives de mémoire du Débarquement de 1944, à la Libération, à la victoire contre le nazisme et à la libération de la poche de Saint-Nazaire le 11 mai 1945.
Le 02 septembre 2024 marquera le 80e anniversaire de l’exécution de Jean de Neyman, âgé de 30 ans professeur de physique, résistant FTP, fusillé par les nazis dans le parc d’Heinlex à Saint-Nazaire.
Nous vous appelons à profiter du riche programme historique, culturel et artistique préparé à cette occasion par le collectif JdN 2024 : exposition (Hôtel de Ville début septembre), évocation artistique (06 septembre 20h30) et Commémoration (Samedi 07 septembre 16h Stèle Jean de Neyman Parc d’Heinlex).
Se souvenir de Jean de Neyman, ici à Saint-Nazaire, dans ces différents moments sera utile pour le présent et pour l’avenir.
Les élu·es Ensemble, Solidaires et Écologistes
Nous vous invitons à venir au bureau des élu·es de l’opposition –
Rez-de-Chaussée bas, Hôtel de ville, entrée
en contrebas de la rampe, en face du square Germaine Lardon.
Permanence les mercredis de 14h à 17h et rencontre
avec les élu·es sur rendez-vous. 02 40 00 42 10
Mai 2024
NOUS sommes victimes d’un acte de piratage numérique
Ce NOUS, ce n’est pas seulement le service informatique de la ville de Saint-Nazaire.
Ce NOUS, ce ne sont pas seulement les agent·es de la ville de Saint-Nazaire et de l’Agglomération.
Ce NOUS, ce ne sont pas seulement vos élu·es. Ce NOUS, c’est l’ensemble des habitant·es de notre commune sans exception. Cette attaque est l’affaire de toutes et tous et c’est pourquoi
notre cohésion est indispensable.Comme toujours, nous pouvons compter sur le service public pour nous défendre. Les expert·es de l’Etat sont venu·es prêter mains fortes à nos
équipes. Elles et ils ont constaté le bon niveau de nos défenses informatiques qui, cette fois malheureusement, n’ont pas résisté à des attaques généralisées et en constantes évolutions. Nous recevons chaque jour des témoignages de communes, d’entreprises, de mutuelles… qui ont été victimes et dont certaines soignent toujours leurs plaies. Comme toujours, vous pouvez compter sur nos agent·es dans tous les services. A l’heure du numérique, elles et ils sont pénalisé·es dans l’accomplissement de leurs missions et ont besoin de notre soutien et de notre patience pour œuvrer sereinement. Elles et ils ont à cœur de vous informer le plus précisément et le plus rapidement possible des différentes évolutions.Comme toujours, vous pouvez compter sur les élu·es du groupe majoritaire « Pour Saint-Nazaire ».
Les messageries et les agendas sont perturbés et nous essayons de reconstituer nos mémoires. Dans les semaines à venir, il est possible que nous manquions certaines rencontres avec vous. Par avance nous vous demandons votre compréhension. N’hésitez pas à nous interpeller sur l’espace public et par téléphone. La grande proximité avec laquelle nous avons souhaité conduire notre mandat doit nous servir à garder nos liens même différemment. Nous sommes sur le pont pour préserver les intérêts de la commune. Nos choix pour sortir de cette crise seront toujours guidés par l’intérêt général.
Dans cette période difficile nous devons conserver notre cohésion comme nous avons su le faire souvent dans notre histoire. Ces attaques se multiplient dans le monde et elles déstabilisent nos démocraties. Nous devons tenir bon. Ensemble
Les 39 élu·es du groupe « Pour Saint-Nazaire »
Cyberattaque et service public
La cyberattaque largement évoquée dans ce bulletin municipal est dramatique.
Les services rendus par la collectivité seront durablement affectés. Le coût pour la collectivité sera très conséquent.
Grâce au sens du service public des agents municipaux et communautaires, un service minimum aux administré.e.s est organisé avec les moyens du bord.
Espérons que cela puisse toujours être le cas dans quelques semaines ou mois et qu’aucun blocage financier ne vienne enrayer cette machine très précaire tant le numérique est au cœur des mécaniques administratives et notamment bancaires.
Nous saluons chacun.e des fonctionnaires engagé.e.s dans cette lutte pour le service public. Merci à elles et eux. Nous appelons tout⋅es les administré·es à les soutenir dans ce moment compliqué.
En mai 2022, lors du conseil municipal, notre groupe Ensemble Solidaire Écologiste avait interrogé la majorité municipale sur les moyens alloués à la cybersécurité de notre collectivité, sur les résultats des tests d’intrusion, sur les méthodes mises en place pour limiter les risques.
Si la menace n’était pas ignorée, la réponse s’était voulue rassurante. Alors doit-on considérer, comme David Samzun l’a fait lors du conseil municipal d’avril, qu’une cyberattaque est une fatalité. Nous ne le pensons pas.
La résilience de notre collectivité, c’est à dire notre capacité à surmonter les difficultés, est une démarche politique et à ce titre nous exigerons des explications en temps voulu.
Les élu·es Ensemble, Solidaires et Écologistes
Permanence les mercredis de 14h à 17h et rencontre avec les élu.es sur rendez-vous. Bureau des élu.es de l’opposition – Rez-de-chaussée bas, aile Est de l’Hôtel de ville, entrée en contrebas de la rampe, en face du square Germaine Lardon
Avril 2024
Notre écologie est celle qui prépare l’avenir
Dans le cadre des travaux du centre-ville, nous avons dû abattre les arbres de la rue Albert De Mun. Plantés depuis 40 ans, ils avaient la taille d’arbres de 15 ans car les fosses de plantation étaient trop petites, parce que pendant 40 ans, leurs racines ont été écrasées par les roues des voitures en stationnement, parce que pendant 40 ans leurs troncs ont été tapés par des pare-chocs. Il faut donc n’être jamais allé les voir sur place pour les qualifier de « magnifiques » comme cela a pu être écrit, ni n’avoir pris les conseils de spécialistes pour imaginer pouvoir les transplanter ailleurs.
Avons-nous pris du plaisir à cet abattage ? NON. Il n’y a pas d’élu.e qui se lève le matin en se frottant les mains de plaisir à l’idée de couper des arbres. C’est avec détermination que nous avons pris cette décision. Pourquoi ?
Le centre-ville jardin est un projet de renouvellement qui permettra la plantation de plus de 300 arbres comprenant des espèces différentes, accompagnés de trames basses et arbustives et de fosses de plantation adaptées pour favoriser leur développement et permettre à la biodiversité de s’installer. C’est l’occasion d’élargir les trottoirs, d’apaiser l’espace public, de réduire la part d’enrobé et donc de désimperméabiliser les sols pour favoriser l’infiltration de l’eau. C’est la même stratégie pour les travaux Hélyce+ avec plus de 700 arbres plantés et l’équivalent de 20 terrains de foot rendus à la nature. Ceci s’inscrit parfaitement dans la politique écologique que nous menons pour transformer Saint Nazaire en ville jardin au bord de l’océan.
Dans ce moment où notre monde connait des transitions majeures (et pas seulement climatiques), où nous devons relever des défis essentiels pour la survie de l’humanité, où se joue l’avenir de la biodiversité de notre planète, notre responsabilité d’élu.es locaux.ales est d’agir pour faire de Saint-Nazaire une ville capable de résister au changement climatique majeur qui défigure déjà le sud de la France, de permettre aux générations futures de continuer à vivre ici en se sentant bien, en disposant de végétation capable de réduire les ilots de chaleur, de disposer de parcs et de jardins, de bois et d’arbres sains, vigoureux, résistant aux pollutions et aux agressions du milieu urbain. Pour y parvenir, nous devons dès à présent organiser et planifier le renouvellement de notre patrimoine arboré pour remplacer les sujets les plus fragiles ou malades afin que dans 10/15 ans les nouveaux arbres plantés jouent tout leur rôle bioclimatique et de captation de Co². C’est maintenant qu’il faut agir et non attendre que ces arbres aient encore plus dépéris car ce sera autant d’années de perdues dans un contexte d’urgence climatique. Nos ainé.es nous ont légué un patrimoine arboré remarquable qui est le parc paysager. Léguons aux générations suivantes un patrimoine aussi remarquable en assumant de planter beaucoup, bien et mieux qu’avant, en assumant les choix qui s’imposent aujourd’hui sans les reculer ou les « refiler » aux prochain.es. Bref, en coupant quand il faut et en plantant beaucoup mieux.
Schéma Directeur Energie Eau
Nous élaborons le Schéma Directeur Energie Eau (SDEE) pour les services de la ville.
Ce SDEE est un outil supplémentaire pour répondre aux enjeux de la transition énergétique. Il doit permettre « d’embarquer » toute la collectivité, c’est-à-dire l’ensemble des agent.es.
Un premier travail de diagnostic des pratiques a donc été effectué grâce à des ateliers d’agent.es volontaires. Ils ont planché sur les services les plus concernés par les consommations d’énergie et d’eau : le parc auto, le patrimoine bâti, l’éclairage public, les espaces verts…Parallèlement, des ateliers entre les services et les élu.es ont permis de partager notre vision sur ces sujets, et de donner le cap qu’il fallait prendre.
Ce SDEE doit être le reflet de notre volonté commune d’aller encore plus loin et aussi plus vite sur les questions de transition énergétique. Nous sommes mobilisé.es pour répondre d’une part aux enjeux réglementaires et d’autre part aux ambitions territoriales du Plan Climat Air Energie Territorial.
Le temps du diagnostic est maintenant terminé. Nous sommes dans le temps de la co-construction d’un plan d’action qui sera validé à la fin de l’été.
Zone Industrielle Bas Carbone : ZIBAC
En 2022, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) a lancé un appel à projet nommé ZIBaC (Zone Industrielle Bas Carbone). Il s’agit pour l’Etat d’accompagner les territoires industriels vers l’accélération de la décarbonation.
Premier port de la façade atlantique, nous assurons 10% de l’approvisionnement énergétique de la France. Notre ouverture à l’internationale, nos productions industrielles majeures, notre gisement en terme d’éolien en mer…tout nous qualifiait pour cette démarche dont nous sommes logiquement devenus lauréat.
Dès lors, un partenariat public/privé entre les collectivités locales et les industriels s’est créé pour proposer une trentaine d’actions concrètes. L’objectif est triple : atteindre la neutralité carbone sur la zone portuaire à horizon 2050, permettre la résilience industrielle face au changement climatique, favoriser les nouvelles filières de la transition énergétique. La labellisation ZIBaC permettra d’obtenir 4.1 millions d’euros pour un programme d’actions chiffrés à 8,2 millions sur 2 ans.
Plateforme autoconsommation de Coulvé
Des ombrières photovoltaïques viennent d’être installées sur le site de la plateforme logistique de Coulvé. Elle héberge notre cuisine centrale, le Parc Auto et son garage municipal. C’est un nouveau pas dans nos stratégies de transition énergétique et dans la progression de l’électricité renouvelable dans nos consommations. En effet, il s’agit ici de notre premier projet d’autoconsommation collective. Cette centrale sur ombrières va produire 140 Kilowatt Crête. Cette électricité, 100% renouvelable, sera consommée sur les sites de Coulvé, du Carrefour des Solidarités et du Siege de Saint-Nazaire Agglomération.
Ce projet permet de contribuer aux engagements du Plan Climat Air Energie Territorial mais aussi de réduire l’impact des consommations énergétiques sur le budget de fonctionnement de la collectivité.
Rencontres intergénérationnelles entre nos enfants et nos aîné.es
Pour certain.es de nos aîné.es en résidence, les contacts avec les enfants et les jeunes sont parfois rares. Familles recomposées, difficultés géographiques ou encore enfants et petits-enfants beaucoup trop occupés font que certaines personnes sentent isolé.es.
Nous souhaitons intégrer dans l’ensemble de nos politiques publiques la lutte contre ce phénomène d’isolement. Ainsi, nous proposons des rencontres entre le centre de loisirs Carnot et la Résidence Jean Macé pour que les enfants puissent passer du temps avec nos aîné.es. Ces rencontres intergénérationnelles sont un marqueur pour notre ville « amie des aîné.es ». S’ouvrir aux établissements d’hébergement pour les personnes âgées permet aux résident.es de garder le lien avec l’extérieur et de rester pleinement inclus dans la société.
Les 39 élu·es du groupe « Pour Saint-Nazaire »
Aux urnes citoyennes et citoyens !
Après les années “COVID”, l’élection présidentielle avait permis à 7 nazairien.ne.s inscrit·es sur 10 de voter alors que pour les élections législatives suivantes seulement près d’1 inscrit sur 2 s’était déplacé.
L’abstention en France est expliquée par plusieurs facteurs
• L’âge : c’est un constat, les jeunes votent moins et lorsqu’on ne prend pas l’habitude d’aller voter, il y a de très fortes chances d’être un abstentionniste récurrent
• social : les catégories sociales les plus défavorisées sont celles qui votent le moins. Quand on se sent en sécurité emploi/finances, il est plus facile d’exprimer un vote
• politique : force est de constater que les personnalités politiques ne font pas ou plus rêver. La défiance est profonde désormais.
• Mais également Facteur matériel : Seuls les jeunes venant d’avoir 18 ans et les personnes accédant à la nationalité française sont inscrits d’office.
Dans une tribune publiée dans le Monde le 1er mars 2022, Céline Braconnier, professeure en science politique, dénonçait le problème de “mal-inscription” d’un certain nombre de français·es comme facteur décisif d’une abstention profonde…
Les élections européennes auront lieu le 9 juin prochain. Pour pouvoir participer au scrutin, il faut être inscrit sur les listes électorales et vous avez jusqu’au 1er mai sur le site https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R16396 ou jusqu’au 3 mai en mairie.
Notre groupe Ensemble Solidaires et Écologistes souhaite que des actions soient menées afin de pouvoir faciliter l’accès au vote des citoyen·nes dans tous les quartiers :
• Actions dans les écoles sur la citoyenneté et le civisme
• Tant qu’au niveau national, il faut avoir une démarche volontaire d’inscription : mettre en place des dispositifs d’aide au plus près des citoyen·nes., dans les quartiers, préparer des communications à destination des nouveaux arrivants lors d’emménagements et déménagements (SILENE, ou ouverture des compteurs d’eau…)
Le 9 juin prochain et pour toutes les élections à venir, faisons toutes et tous entendre notre voix.
Les élu·es Ensemble, Solidaires et Écologistes
Mars 2024
Logement
Extrait du courrier de David Samzun au premier Ministre
Monsieur le Premier Ministre,
J’ai écouté avec attention votre discours de politique générale devant l’Assemblée Nationale et en particulier vos propositions pour déverrouiller le secteur du logement.
Saint-Nazaire en Loire-Atlantique est la 2ème ville du Département en nombre d’habitantes et d’habitants, le 4e port de France et un bassin industrialo-portuaire dynamique et innovant, engagé dans la transition énergétique.
Reconnu pour sa capacité à mobiliser ses savoir-faire hors-normes et à rebondir à chaque fois, comme en atteste son épopée industrielle, ce territoire a amorcé sa mue et est devenu également attractif pour son caractère balnéaire.
Pour accompagner cet essor, les élus, dont je suis fier de faire partie, mènent depuis des dizaines d’années, une politique d’habitat volontariste pour proposer des logements pour toutes les Nazairiennes et tous les Nazairiens y compris à l’échelle de l’agglomération dont je suis Président, à travers un Programme Local de l’Habitat ambitieux.
Persuadé qu’une des clés pour faire face à la crise du logement réside dans la maîtrise du foncier, notre territoire, dont la géographie entre mer et Brière est compliquée, s’appuie également sur l’Etablissement public foncier de Loire-Atlantique, que je préside par ailleurs, pour décliner cette stratégie.
Convaincu que les politiques d’aménagement pensées de manière inclusive participent au Vivre ensemble, je m’attache à maintenir un haut niveau de logement dans le parc social (29,1% au 1er janvier 2022) dans tous les quartiers de la ville de Saint-Nazaire pour que la vue mer ne soit pas un privilège mais un droit.
Les compositions familiales évoluent ; la décohabitation est forte et les personnes vivant seules comme les familles monoparentales sont en constante augmentation. A cette situation sociale, s’ajoutent des procédures administratives et des réglementations qui s’imposent à nous pour préserver les terres agricoles et la qualité de notre environnement qui allongent les délais de sortie de terre des logements. Et je ne vous décris pas les contentieux et recours déposés par des organisations prônant la décroissance qui freinent davantage des projets qui répondent déjà aux nombreuses réglementations.
Aujourd’hui, quel que soit le projet immobilier, privé ou public, 6 années séparent la décision de l’entrée dans les murs des résidents.
Les nombreux recrutements en cours et les projets d’envergure qui arrivent dans le bassin d’emploi de
Saint-Nazaire (les grands donneurs d’ordre du secteur industriel annoncent plus de 6 000 recrutements d’ici 2026, sous-traitant inclus) vont nécessairement entraîner une demande encore plus forte de logement alors que la crise du logement sévit déjà et que plus de 4 500 Nazairiennes et Nazairiens attendent un logement social dans l’agglomération.
Vous avez annoncé désigner 20 territoires engagés pour le logement. Saint-Nazaire répond à tous les critères en termes de zone tendue en termes de logements et de hausse importante du coût des fonciers. […] C’est à ce titre qu’elle a déposé sa candidature auprès de la DDTM de Loire-Atlantique le 15 janvier 2024.
Robert Badinter
Informé du décès de Robert Badinter en plein Conseil Municipal, David Samzun a proposé spontanément aux élu.es de se recueillir par une minute de silence précédée de ces quelques mots : « Pour moi, il aura été un phare, un repère tant son humanité et son attachement au pays des droits et des libertés étaient grands ».
La disparition de Robert Badinter fait naître l’angoisse de perdre non seulement l’homme mais, avec lui, l’idéal qu’il incarnait puissamment. Nous sommes comptables de son héritage. Il doit nous inspirer et nous mobiliser.
Nous adressons toutes nos condoléances à ses proches et en particulier à sa femme, Élisabeth Badinter, elle aussi, une combattante pour la République.
Associations
En février, nous avons voté les subventions aux associations. Il s’agissait principalement des subventions de fonctionnement, qui donnent aux associations une visibilité sur les ressources dont elles pourront disposer pour mener leurs actions.
Tout au long de l’année, la majorité municipale témoigne son soutien au tissu associatif, par sa présence à ses côtés, par la mise à disposition de salles, de matériels, mais aussi grâce aux subventions exceptionnelles complétant parfois des subventions ordinaires.
Notre majorité rappelle l’attachement de la Ville à son tissu associatif et confirme sa volonté intacte de le soutenir. Elles sont partout dans notre vie de tous les jours. Elles ont un rôle clé dans la vie locale et sont essentielles au lien social. Face à l’inflation, les associations sont nombreuses à nous avoir confié leurs inquiétudes. Pour les accompagner, la majorité a augmenté de près de 11% le montant global des subventions depuis 2021. Ainsi, en 2024 nous avons acté un budget de 9,1 millions d’euros sans comp-
ter les éventuelles besoins qui pourraient naitre au cours de l’année. Les associations nazairiennes savent qu’elles peuvent compter sur nous tout comme nous savons que les Nazairien.nes peuvent compter sur elles.
Une chaîne de compétences au service de la pratique musicale
En montant sur la scène des Victoires de la Musique pour recevoir ses trophées, Zaho de Sagazan, ne s’est pas privée de remercier avec l’humilité qu’on lui connait celles et ceux qui ont contribué à son succès. Derrière les mots et l’émotion, on comprend la somme de travail accompli et le chemin parcouru malgré le jeune âge… L’art de Zaho est le résultat d’un cheminement très personnel qui, peut-être, a croisé les structures dédiées à la pratique musicale disponibles à Saint-Nazaire…
Ici, comme partout ailleurs, jouer, chanter, arrivent en tête des pratiques artistiques. Qu’il s’agisse d’un loisir ou d’un projet de professionnalisation, ces activités mobilisent les acteur.rices d’une chaîne de compétences diversifiées : l’enseignement, la répétition, la scène, l’enregistrement, le management de carrière… Le plus ancien outil constitutif de la filière est le conservatoire musique et danse qui propose un large éventail d’enseignement instrumental et vocal. La scène de musiques actuelles VIP, confiée à l’association Les Escales, abrite aussi les studios de répétition et le centre d’information. Par ailleurs, la ville délègue l’accompagnement des porteurs de projets à LMP Musique ou plus récemment à OHM qui offrent aux artistes émergent. es les conditions pour la création, leurs premières expériences de scènes et l’enregistrement. Et puis, il y a l’ambition que ces moyens s’adressent au plus grand nombre, car la pratique artistique vise l’émancipation individuelle.
Tout cet écosystème est au service d’une pratique musicale et vocale foisonnante à l’instar du Concert Salade des « Irréductibles » dans lequel, notre artiste célèbre a débuté. A Saint-Nazaire jouer de la musique est à la portée de toutes et tous mais il faut le talent remarquable de Zaho pour emmener toute une ville là où « il fait toujours beau, au-dessus des nuages » !
Les 39 élu·es du groupe « Pour Saint-Nazaire »
Stop à la publicité commerciale dans l’espace public
La publicité est partout, dans l’espace privé : sur nos écrans, dans nos journaux, dans nos boites aux lettres ; et dans l’espace public : sur de grands panneaux lumineux de 4m x 3m, aux abris bus, sur des écrans numériques.
La publicité comme symbole d’un système capitaliste manipulant nos instincts primitifs et nos pensées au bénéfice du profit d’un petit nombre.
La publicité ne sert que la surconsommation, dont l’impact sur la pollution, la biodiversité et le changement climatique n’est plus à démontrer.
À Saint-Nazaire, en 2020, les écrans numériques installés par la Mairie diffusaient la publicité d’une bière : est-ce là un service public ?
Pourquoi l’espace public, là où tout un chacun peut se déplacer en liberté, est-il ouvert ainsi à la puissance marchande ? Pour quelle raison impérieuse, notre regard devrait-il être soumis sans cesse et sans notre autorisation à la publicité ?
Oui, la publicité commerciale est une agression visuelle pour la population.
Oui, la publicité commerciale est une pollution !
Nos responsables politiques actuels ne se rendent plus compte de la soumission au capitalisme marchand qu’ils imposent ainsi à la population. « Un peu de publicité n’a jamais fait de mal et cela rapporte des finances à la collectivité » nous diront-ils.
Cette vision est un déni du champ symbolique. Le sens et les valeurs sont réduits à une monétarisation.
Quel que soit le domaine, la puissance publique devrait être indépendante des puissances capitalistes : nous en sommes très loin.
La publicité commerciale a toujours été le vecteur des stéréotypes, la femme objet est encore au cœur de sa communication. Le 8 mars, journée internationale des droits des femmes, il sera aussi et encore nécessaire de le rappeler.
Nous demandons l’interdiction des publicités commer- ciales sur la ville de Saint Nazaire. Un arbre, une œuvre d’art, un événement associatif à la place de chaque pan- neau publicitaire.
Les élu·es Ensemble, Solidaires et Écologistes
Permanence les mercredis de 14h à 17h et rencontre avec les élu·es sur rendez-vous. 02 40 00 42 10
Février 2024
Bourse jeunes nazairien·nes
Depuis janvier 2024, nous avons fusionné « la Bourse à l’initiative et au projet » et « la Bourse de mobilité à l’international » afin de simplifier le parcours d’engagement des jeunes dans leur projet en France ou à l’étranger. Ce nouvel outil à disposition des 15/25 ans s’appelle : « La bourse jeunes nazairien·nes ».
Des élu·es et des membres d’associations partenaires examinent chaque mois les projets selon plusieurs critères : l’utilité et l’impact social, la cohérence, la mobilisation des partenaires… Les projets doivent naturellement s’inscrire dans les valeurs républicaines et citoyennes, comme la diversité, la mixité, le respect de l’autre et la laïcité…Une fois leur projet terminé, les jeunes doivent l’exposer afin de partager et d’aider à faire naître des envies.
Saint-Nazaire : Ville Olympique
Nous entrons dans une année olympique et paralympique exceptionnelle pour la France. Cet évènement planétaire, auquel nous souhaitons prendre part, est l’occasion d’embarquer toute la population et de montrer la richesse sportive de notre territoire, ses qualités d’accueil et la disponibilité de son patrimoine sportif.
Pendant 6 mois, nous allons conduire et jalonner des temps forts pour que chacune et chacun puisse se projeter et s’emparer de cet évènement incroyable sur le champ de la performance mais aussi de la découverte. Nous nous appuierons par exemple sur les 10Kms du parc paysager, la journée internationale des droits des femmes, la grande parade du carnaval. Un temps fort à 200 jours de l’ouverture des JO a eu lieu réunissant 200 enfants pour des activités sportives et, une très belle rencontre avec une athlète paralympique, Audrey Le Morvan.
De plus, nous offrirons 360 places (180 pour les JO et 180 pour les jeux paralympiques) pour permettre à différents publics de vivre cet évènement « en vrai » à Paris et à Nantes.
Les valeurs de notre ville active et sportive croisent les valeurs de l’olympisme, à savoir l’équilibre entre la volonté et l’esprit, alliant le sport à la culture et à l’éducation. Nous nous engageons dans cette responsabilité sociale et le respect de ses principes éthiques fondamentaux et universels. Les jeux olympiques sont officiellement ouverts à Saint-Nazaire !!
Le Volley, les JO et Saint-Nazaire
En octobre dernier, le coach de l’équipe de France de Volley et un membre de la Fédération Française de Volley, sont venus visiter nos installations. Depuis, nous avons eu la joie et l’honneur de signer une convention pour l’accueil de l’équipe de France masculine dans le cadre de sa préparation aux JO, à partir du 5 juillet. L’occasion pour nous de « tirer le fil » de rencontres avec les champion·nes et de séances d’entraînements ouvertes au public et notamment pour les enfants et les jeunes.
De plus en plus de vélo !
Un récent article du journal « Le Monde » vantait la forte augmentation de la pratique du vélo en France et plus particulièrement à Saint- Nazaire. L’augmentation de 8% mentionnée, va dans le sens de la perception que nous avons de la place que prend le vélo dans notre ville.
Cette hausse est le résultat de la politique volontariste sur le sujet, avec notamment la mise en œuvre de pistes cyclables sécurisées et le déploiement à terme d’un réseau de Vélo à Haut Niveau de Service de près de 85km. C’est aussi le succès de l’offre Vélyceo qui place notre agglomération en tête du classement français en nombre de location longue durée par habitant·e (251 vélos pour
10 000 habitant·es). En 2024, cette place sera, avec 1600 nouvelles commandes pour une flotte de 5000 vélos. Saint-Nazaire récolte le fruit d’une politique ambitieuse et audacieuse, qui doit s’envisager de manière systémique. C’est pourquoi nous avons adopté une délibération cadre qui fixe nos ambitions pour les années à venir. Enfin, cette pratique vertueuse au regard notamment des enjeux écologiques s’inscrit également dans nos objectifs de lutte contre la sédentarité et de mesures de pouvoir d’achat, notamment renforcés par l’offre de tarification solidaire pour la location d’un Vélyceo.
Avenir de notre Théâtre
Notre Théâtre est un lieu labellisé « Scène nationale » dont le cahier des charges est établi par l’Etat. La ville met gracieusement le Théâtre à disposition de cette Scène nationale et assure la prise en charge de tous les fluides qui augmentent considérablement avec l’inflation. Elle assume 75% des subventions publiques de cet équipement.
Pour 2024, le gouvernement a déclaré être prêt à mettre un euro supplémentaire au service des Scènes nationales, si les collectivités font de même. Nous avons souhaité rappeler à l’Etat que la ville a augmenté son budget pour le Théâtre de 150 000 euros sur les 5 dernières années. Sur cette même période, ce dernier n’a augmenté sa participation que de 30 000 euros.
Même si nous pouvons saluer ce plan de mobilisation au service du spectacle vivant et de la création, nous regrettons que cette logique du 1 pour 1 n’ait pas été la règle depuis plusieurs années et nous considérons que l’État a une forme de dette à l’égard de la ville. Ainsi, sous des habits très flatteurs, force est de constater que ce plan d’accompagnement de l’État consiste d’une part à faire fi de l’histoire et revient d’autre part à instaurer une forme de rapport de force avec les collectivités.
Il est à craindre que faute de moyens suffisants pour solder l’histoire, l’État évoque aujourd’hui un changement possible du label de cet équipement, avec comme horizon une division quasiment par trois de son niveau de subvention.
Par ailleurs, il faut souligner les âpres discussions depuis plusieurs mois sur les questions d’évolution de la programmation. Malgré tout, la ville a bon espoir que des chemins soient possibles pour que notre Théâtre puisse mieux répondre à la diversité des attentes du public sans insulter le cahier des charges des Scènes nationales.
La situation méritait d’adresser un courrier à Madame la Ministre de la Culture. Que les collectivités locales soient depuis des années le principal financeur de la culture en France est une chose, mais qu’elles soient confrontées aux leçons de choses sur la politique culturelle et aux opérations de communication du Gouvernement en est une autre.
Loi Immigration
Intervention de David Samzun en Conseil Municipal : « Cette loi « Immigration » est une défaite pour la République. Derrière les votes au Parlement et les sondages qui soulignent un soutien massif à cette loi, c’est bien un reproche à l’espérance républicaine qui est formulé.
La République est une promesse sociale. Une promesse d’émancipation pour toutes celles et ceux qui comptent sur ses institutions, et en tout premier lieu l’école, pour dépasser les déterminismes sociaux et culturels et faire vivre pleinement la devise : Liberté Égalité, Fraternité.
La République est aussi une promesse démocratique. Une promesse née de l’histoire de France, pays des Lumières et inventeur du
régime de Laïcité, pour faire vivre en harmonie des citoyennes et des citoyens riches de leurs différences de convictions, de foi, de cultures tout en défendant un socle de valeurs pour les réunir toutes et tous. Un socle fait d’universalisme, de respect des droits, des personnes et des institutions, de lutte contre toutes les formes de discriminations.
Les manquements à ces deux promesses, le mépris des métiers et des modes de vie des classes populaires, l’abandon de certains territoires ruraux comme urbains, la difficulté de notre pays à examiner sereinement toute son histoire, y compris les pages les plus sombres de son passé colonial, le relativisme culturel et politique, l’esprit du dénigrement permanent et tant d’autres coups de canifs sont venus abimer le récit national.
D’autres s’en sont saisi et l’ont tordu à leur manière, malsaine, oublieuse de l’Histoire, nourrie de haine et de ressentiment, de mensonges sur les réalités et les forces de notre pays. Leurs succès idéologiques et électoraux reposent fondamentalement sur la crainte de l’avenir. Elles et ils entretiennent volontairement une vision désespérante du monde afin de se nourrir des angoisses humaines.
Force est de constater que le Président de la République, élu pour faire barrage, leur ouvre des brèches béantes
Face aux peurs et aux colères, les leçons de morale n’ont que peu de poids.
Je crois en revanche utile de parler de l’état du monde et des rapports de force qui conduisent sa destinée, de la grandeur des Nations, de la nécessité des frontières et de la légitimité de leur contrôle, du respect dû à l’héritage culturel et politique de notre pays.
Je crois nécessaire de dire l’importance que la France reste une terre d’accueil des opprimé·es. Il me semble tout aussi essentiel de définir et d’assumer clairement les besoins de notre économie et de rester un pays engagé dans le soutien à la coopération décentralisée.
Je suis fier de dire que, ici, à Saint-Nazaire, avec nos humbles outils de ville moyenne, nous tentons de tenir tous les bouts de la chaine. Ici, marqué·es par les désastres de la guerre et particulièrement exposés aux vents de la mondialisation, nous savons la dureté du monde et ne sommes pour autant jamais tombé·es dans les pièges sordides des extrémistes de tous bords.
Nous continuons de construire une ville accueillante et solidaire. Une ville attachée aux services publics et au maillage associatif, et notamment dans tous les champs de l’éducation, qu’elle soit à l’école, dans les clubs de sports, dans les lieux de culture. Une ville attentive au logement pour toutes et tous, aux vies de quartiers, aux droits culturels, à l’emploi, au développement économique… Bref une ville respectueuse des différences et dans laquelle chacun doit pouvoir imaginer faire sa vie.
Là est l’essentiel. Les responsables politiques ont cette fonction absolument spécifique de proposer un projet et un espace de vie en commun à tous les membres de la Cité. Avec mon équipe municipale, je continuerai de me battre contre toutes celles et ceux qui, au contraire, tentent de prospérer sur la haine et le conflit.
Les 39 élu·es du groupe « Pour Saint-Nazaire »
Retrait de la loi asile-immigration !
Notre groupe « Ensemble, Solidaires et Écologistes » a exprimé lors du dernier Conseil municipal son total désaccord avec la loi asile-immigration votée quelques jours plutôt à l’Assemblée nationale avec les voix de l’extrême droite.
Nous avons sollicité le Conseil municipal à joindre sa voix aux multiples appels demandant au Président de la République à re- noncer à cette loi raciste et xénophobe et à ne pas la promulguer.
En instaurant la préférence nationale sur les prestations sociales, les député·es macronistes et de la droite (LR) ont offert une victoire idéologique extrêmement dangereuse à l’extrême droite.
Cette loi n’améliorera en rien les conditions d’existence des Français·es les plus précaires.
Si les travailleurs et travailleuses d’origine étrangère (métiers du bâtiment, du soin, de la restauration, du ménage) cessaient leur travail un ou deux jours, c’est tout le pays qui tomberait dans le chaos.
Les Maires censés, selon la nouvelle loi, « procéder à la vérification des conditions de logement et de ressources d’un étranger qui envisage de s’établir dans la commune » doivent refuser collectivement une telle injonction.
Les Président·es des Centres Communaux d’Action Sociale (CCAS) doivent exprimer collectivement leur refus de remettre en cause l’universalité des droits et des prestations sociales.
Cette loi ne répondra en rien aux causes de l’exil forcé d’hommes, de femmes, d’enfants fuyant les guerres, la misère ou le réchauf- fement climatique.
Cette loi est contraire aux politiques locales développées en faveur de l’émancipation, de l’ouverture sur le monde, des jumelages, de la solidarité internationale.
Cette loi constitue une atteinte au principe d’égalité et est totale- ment contraire à la Constitution et à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
Ce mois de février sera marqué par l’entrée au Panthéon de Missak et Mélinée Manouchian arméniens, communistes, résistants afin d’honorer enfin la Résistance étrangère et ces « étrangers, non frères pourtant » morts pour la France. Ils rejoindront entre autre Joséphine Baker et Marie Curie toutes deux naturalisées françaises et beaucoup d’autres francais.es d’origine étrangère.
Preuve, à nouveau, de l’apport de l’immigration dans l’Histoire pour notre pays, pour nos libertés !
Les élu·es de notre groupe étaient présent·es à la marche nationale du 21 janvier pour la liberté, l’égalité, la fraternité à l’appel d’un large front politique, syndical, associatif, citoyen.
Nous appelons les nazairiennes et nazairiens à rester mobilisé·es et à participer massivement aux prochaines initiatives locales.
Les élu·es Ensemble, Solidaires et Écologistes
Nous vous invitons à venir au bureau des élu·es de l’opposition – Rez-de-Chaussée bas, aile Est de l’Hôtel de ville, entrée en contrebas de la rampe, en face du square Germaine Lardon. Permanence les mercredis de 14h à 17h et rencontre avec les élu·es sur rendez-vous. 02 40 00 42 10
Janvier 2024
Vœux
L’année 2023 aura à nouveau été marquée par des événements dramatiques et éprouvants. La guerre déclenchée par Vladimir Poutine contre l’Ukraine et les opérations militaires menées sur Gaza, en réponse à l’attaque du mouvement terroriste islamiste Hamas, font tous les jours de nouvelles victimes, malgré l’action des Nations Unies, pour rétablir la Paix.
L’inflation qui découle notamment de cette situation internationale nécessite des choix politiques en faveur des solidarités, afin que toutes les familles de notre ville puissent passer le mieux possible ces moments difficiles. C’est le cas par exemple pour la tarification de nos cantines, que nous parvenons à maintenir stable malgré l’augmentation importante des coûts pour la municipalité.
A Saint-Nazaire, nous pouvons compter sur un tissu associatif dense. En retour, ces associations très mobilisées, savent qu’elles peuvent et pourront compter sur les élu.es majoritaires du groupe « Pour Saint-Nazaire » pour les aider à maintenir leurs interventions indispensables sur notre territoire. Au fil de son histoire, Saint-Nazaire a su se construire un état d’esprit fraternel, solidaire et accueillant. En 2024, nous continuerons de faire vivre cet état d’esprit à travers nos politiques publiques et par l’organisation de nos grands évènements festifs, populaires et gratuits.
Toute la majorité municipale vous souhaite une bonne année 2024.
Proximité
Les politiques de Proximité doivent contribuer à l’amélioration de la prise en compte des demandes et des réponses apportées aux habitant.es et aux usager.ères de nos services. Il ne s’agit pas d’une posture mais bien d’un principe qui guide notre action et nos dispositifs. C’est pourquoi, la majorité municipale a considéré, depuis le début de ce mandat, que la mobilisation de 7 adjoint.es au Maire de quartiers et leurs interventions régulières au sein de leurs secteurs à travers le contact avec la population, l’accueil des habitant.es auprès de leurs permanences et l’écoute sur les problèmes du quotidien relevaient d’une priorité absolue. Elles et ils sont les représentant.es du Maire dans leurs quartiers et restent disponibles pour faciliter le lien, entre les habitant.es qui les sollicitent et les services de la Ville et de l’agglomération.
Par ailleurs, de nombreux outils existent qui permettent d’alerter, de saisir et/ou d’adresser des besoins d’intervention notamment sur l’espace public. En effet, qu’il s’agisse du dispositif de l’accueil téléphonique permettant de « signaler un problème sur l’espace public » ou de la possibilité de formuler des demandes sur le site de la Ville via la rubrique « mesdemarches.fr » ou l’application » Monagglofacile », nombreux sont les usager.ères qui se saisissent de ces dispositifs pour solliciter les services afin de régler une anomalie, un désordre ou un danger sur nos espaces. Nous souhaitons les remercier pour cette vigilance du quotidien et rappeler l’importance de cette participation à notre cadre de vie.
Pour autant, il faut poursuivre l’amélioration de nos dispositifs et renforcer encore davantage la façon dont la Ville prend en compte l’ensemble des demandes qui lui parviennent; il s’agit d’un enjeu important de cette politique publique, qui doit répondre à notre volonté de consolider cette évolution et affirmer cette préoccupation pour les mois et les années à venir, en restant au plus près des habitant.es et de leur environnement. Cette attention portée par la majorité municipale et mise en œuvre par les services de nos administrations est régulièrement évoquée lors de nos rencontres avec les habitant.es et c’est bien le sens de notre action au quotidien. Les rencontres 1 mois 1 quartier, animées par Le Maire en présence de l’adjoint.e de quartier et d’autres élu.es, les réunions publiques régulièrement organisées, les présentations de projets qui rythment la vie de notre Ville et de nos quartiers sont autant d’occasions de rester en lien et à l’écoute du plus grand nombre. Il nous faudra poursuivre ce travail, l’améliorer, le renforcer car c’est bien à travers ces échanges et ces partages que nous progressons collectivement dans le respect de chacun.
Inclusion
Au-delà des strictes obligations réglementaires de la loi du 11 février 2005, les élu.es de la majorité sont particulièrement engagé.es auprès des personnes en situation de handicap. Sur l’année 2023, un grand nombre de réalisations ont vu le jour en respectant trois grandes orientations : changer le regard, construire ensemble la ville inclusive et faire la ville accessible.
Le championnat de France de natation Handisport qui s’est déroulé les 9 et 10 décembre dernier en est un très bel exemple. Tous les moyens matériels et humains ont été mis en œuvre par le club « Handi’Nat Région Nazairienne » et les agent.es de la Ville et de Saint-Nazaire Agglomération pour accueillir cet événement national. Notre accompagnement au développement de l’accessibilité pour toutes et tous passe par la mise en lumière de ce type de manifestation. Cela participe à l’évolution du regard que nous portons sur la notion de handicap et à l’acceptation de la différence.
Le 9 décembre 2022 a eu lieu la cérémonie de lancement de la nouvelle Charte Ville Handicaps qui a été co-construite avec les membres de la Commission Communale pour l’Accessibilité. 70 acteur.rices du territoire, associations ou acteur.rices économiques se sont inscrit.es dans cette mobilisation en fonction de leurs moyens et capacités. Chaque signataire s’engageant sur une, plusieurs ou les 18 actions proposées. La combinaison de toutes les actions possibles contribuera à l’évolution du changement des regards sur les handicaps et à faciliter l’inclusion dans la vie de la cité. Construire ensemble la Ville Inclusive c’est aussi agir pour une insertion professionnelle et durable. Ainsi au sein de la municipalité les agent.es BOE (bénéficiaires d’une obligation d’emploi) représentent 7,52% des effectifs et pour le CCAS 11,67%. Parallèlement, nous poursuivons l’ouverture des appels d’offres des marchés publics qui comportent systématiquement des indications relatives au secteur adapté et protégé, et plus généralement de l’économie sociale et solidaire pour favoriser leur mobilisation. Enfin, la mise en accessibilité progressive des bâtiments municipaux et des espaces publics se poursuit afin d’assurer une véritable continuité dans les déplacements.
Prime Pouvoir d’achat
Parmi les mesures de revalorisations salariales annoncées par le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, figurait le versement d’une prime exceptionnelle visant à améliorer le pouvoir d’achat des fonctionnaires et contractuel.les.
Un premier décret du 31 juillet 2023 a organisé le versement de cette prime dans la Fonction Publique d’État et dans la Fonction Publique Hospitalière. Le décret n°2023-1006 du 31 octobre 2023 est venu transposer cette mesure dans la Fonction Publique Territoriale et préciser les conditions et modalités de versement de cette prime de pouvoir d’achat exceptionnelle forfaitaire.
La Ville de Saint-Nazaire et Saint-Nazaire Agglomération, conscientes des enjeux de pouvoir d’achat pour les agent.es ont fait le choix de verser cette prime selon les modalités définies dans la Fonction Publique d’État et a fait le choix d’appliquer les montants maximums (de 300 à 800 euros en fonction de la rémunération brute des agent.es).
Cette mesure représente pour la ville un coût de 700 000 € et pour l’agglomération un coût de 250 000 €.
Une maison de l’entreprise : simplifier, épauler, anticiper
Ces trois mots résument bien l’ambition de la Maison de l’entreprise, qui vient d’ouvrir ses portes à l’entrée de ville, sur l’ancien ilot Willy Brandt, à deux pas de la gare. Simplifier, car la vie d’un.e créateur.rice d’entreprise n’est pas de tout repos et que rien n’est pire que de gâcher une belle idée. L’idée est simple, en rassemblant toutes les structures dédiées aux entrepreneur.euses en un seul site, on en facilite l’accès et chacun travaille ensemble.
Épauler, c’est le sens de ce « guichet unique », qui renseigne et soutien les créateur.rices d’entreprises. Les services présents sont très nombreux : Chambre de Commerce et d’Industrie, Chambre des Métiers et de l’Artisanat, services d’appui aux entreprises de la Région, Ouvre-Boîte, APEC… On ne peut tous les citer. C’est une boîte à outils exceptionnelle, qui va monter en puissance.
Anticiper, car cette Maison de l’entreprise s’inscrit dans les défis que notre bassin d’emploi doit relever : accompagner la décarbonation de l’industrie, la mettre au service de la transition écologique, faire émerger des entreprises nativement décarbonées. Ce mouvement doit nous permettre de gagner en résilience, tout en continuant notre diversification.
Saint-Nazaire Agglomération est à l’origine, avec ses partenaires, de ce projet novateur. Une première en Pays de la Loire !
Une mini-forêt urbaine
Dans le cadre du projet urbain «Saint-Nazaire, ma ville jardin au bord de l’océan», enseignant.es, parents d’élèves, agent.es de la ville et plus de 700 élèves de CP des écoles nazairiennes, se sont donnés rendez-vous, sous la pluie, pour planter ensemble la toute première micro-forêt, avec près de 1000 arbres. Un projet qui s’articule autour de 3 grands objectifs qui sont de sensibiliser dès le plus jeune âge aux questions environnementales, d’insérer de nombreux arbres en bordure de quartier en préservant le caractère naturel de ces espaces et d’automatiser la plantation de micro-forêt en ville en renouvelant ce projet chaque année.
Pour les enfants, un souvenir inoubliable qu’ils pourront partager avec leur famille, une fierté d’avoir participé activement à la création de cette micro-forêt qu’ils verront grandir et évoluer tout au long des années à venir. Et pour les agent.es de la collectivité, un moment très particulier et fort avec les enfants, d’échanges et de sensibilisation à leur métier.
Les 39 élu.es du groupe « Pour Saint-Nazaire »
Quand la municipalité privatise nos communs…
La privatisation des communs semble être une constance pour la majorité municipale. Au nom de l’attractivité, des lieux patrimoniaux de notre ville en font les frais. Cette unique ligne directrice qui anime l’équipe en place pose de vraies interrogations.
Ainsi, des projets de restaurants plutôt de haut de gammes sont portés aux quatre coins de notre commune. Ici au Petit Maroc, à Gavy… ou à Méan-Penhoët, cette volonté nous est présentée comme s’il allait de soi qu’une demande forte des habitant·es de Saint-Nazaire était frustrée par un déficit d’offre en matière de restauration. Nous n’en sommes pour notre part absolument pas convaincu·es.
Au lieu de faire un appel à projet, les belles halles de Méan-Penhoët devraient retrouver leur vocation initiale : celle d’un marché de quartier digne de ce nom proposant des conditions d’accueil qualitatives pour tous. Ce lieu doit redevenir un commun et un poumon actif de la vie du quartier de Méan Penhoët. Nous nous interrogeons et nous doutons que l’installation d’un restaurant dans ce lieu puisse avoir les mêmes résultats quant au bien vivre ensemble.
À Gavy ou au Petit Maroc, des associations font des recours à des projets contestés qui sont en total décalage avec un devenir partagé, et donc accepté, avec les habitant·es. Dans les deux cas, ce qui faisait commun est sacrifié à une ambition de compétitivité territoriale. Ne pas avoir associé en amont les nazairien·nes aux projets d’aménagement de ces quartiers est une faute originelle de cette majorité.
Les habitant·es du petit Maroc sont attachés à leur quartier qui fait partie de leur identité. Ils et elles en connaissent les charmes mais aussi ses contraintes. Par exemple, ils sont tout comme nous très inquiets des conditions de mobilité envisagées alors qu’il ne se passe souvent pas un mois sans que les ponts soient en défaillance.
Gavy était devenu par les volontés successives de François Blancho, d’Étienne Caux et de Joël Batteux, un commun entièrement dévoué à l’enseignement supérieur.
M. Samzun et sa majorité municipale veulent effacer cette part de notre histoire et proposent ce lieu à l’appétit des promoteurs. Plusieurs associations pointent des enjeux environnementaux non suffisamment pris en compte. Le projet retenu peut paraître séduisant d’un point de vue architectural par exemple, mais en quoi va-t-il répondre aux besoins des nazairien·nes ? Il ne répond qu’à cette politique d’attractivité.
Les différents projets de la majorité n’ont que rarement à voir avec le bien vivre ensemble, pourtant si nécessaire et attendu dans l’ensemble de nos quartiers.
Nous n’avons pas la prétention d’avoir réponse à tout, mais nous sommes convaincus qu’une autre politique pour Saint-Nazaire est possible.
Les élu·es Ensemble, Solidaires et Écologistes
Nous vous invitons à venir au bureau des élu·es de l’opposition – Rez-de-Chaussée bas, aile Est de l’Hôtel de ville, entrée en contrebas de la rampe, en face du square Germaine Lardon. Permanence les mercredis de 14h à 17h et rencontre avec les élu·es sur rendez-vous. 02 40 00 42 10
Les élu·es du groupe Ensemble, Solidaires et Écologistes