Expressions politiques 2022

Dans cette rubrique, retrouvez les expressions des groupes politiques du conseil municipal publiées chaque mois dans Saint-Nazaire Magazine

Décembre 2022

Ville jardin, ville à la mer, ville à la campagne : les poumons verts de notre commune

Entre le projet d’une ville jardin, qui vise à densifier la végétalisation de l’espace urbain, la continuité du projet d’une ville à la mer (12 km de façade maritime), avec l’extension de l’aménagement du front de mer jusqu’à Villes-Martin et l’aménagement des bords de Loire jusqu’à l’écluse fortifiée, il nous faut révéler une ville à la campagne pour former un triptyque équilibré.

Notre commune est occupée majoritairement par les espaces paysagers, naturels et agricoles qui ouvrent sur une façade Briéronne de 11km. L’activité agricole valorise 1350 ha répartis sur 15 fermes.

L’agriculture nazairienne est très diversifiée : horticulteurs et horticultrices, pépiniéristes, maraîcher.es, éleveurs et éleveuses de vaches laitières et viandes, de chèvres, de brebis, de lapins ainsi que deux centres équestres pour le loisir. Certain.es paysan.nes ont développé la vente directe à la ferme ainsi que des modes de production d’énergies renouvelables (bois énergie, toitures photovoltaïques et photothermiques).

Ces femmes et ces hommes partagent des systèmes productifs d’élevages majoritairement respectueux des écosystèmes et de l’environnement, ils sont adaptés à nos sols nazairiens principalement en prairies. Certaines de ces fermes sont labellisées en agriculture biologique.

Le maillage bocager, composé de dizaines de milliers d’arbres variés, est dense et préservé.

Notre collectivité fournis aux agriculteurs et agricultrices, (en plus des particuliers et desservices des espaces verts) du compost végétal provenant de la taille de nos arbres et arbustes, de nos pelouses. Ce produit, aux normes de l’agriculture biologique, est issu de notre plateforme de compostage de Cuneix. Ces apports en matières organiques facilitent la vie des micro-organismes et l’équilibre des plantes nourricières, ils favorisent aussi la rétention d’eau de nos sols, pour mieux lutter contre le manque d’eau l’été.

Pour permettre le maintien et le renouvellement des actifs agricoles sur notre commune, il nous faut préserver cette campagne vivifiante, véritable poumon vert et puits à carbone de notre ville. Il nous faut protéger cette agriculture périurbaine productive et vivrière. Pour cela, nous devons favoriser les liens de proximité entre nos paysan.nes et les habitant.es en soutenant, notamment, les marchés et commerces alimentaires de qualités.

Nous souhaitons agrandir très significativement le périmètre de Protection des Espaces Agricoles et Naturels (PEAN) entre la Brière et la mer facilitant ainsi les installations pérennes et viables des actifs agricoles dans la coupure d’urbanisation avec les communes voisines.

Notre ambition est de maintenir des paysages urbain et périurbain accueillants, une ville à taille humaine dans une commune productrice de biens alimentaires de qualités et de proximité. Ce sont de véritables enjeux face aux changements climatiques et sociétaux.

Sobriété et transition énergétique

Nous n’avons pas attendu la circulaire de la Première Ministre du 25 juillet 2022 pour travailler sur les questions de transition écologique et climatique et de sobriété énergétique. Notre ville, labellisée Cit’ergie en janvier 2020, s’engage à consommer 20% d’électricité d’origine renouvelable d’ici 2025. Les engagements du territoire sont nombreux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de réduction des consommations d’énergie et également concernant l’augmentation des énergies renouvelables. Les agent.es et les élu.es travaillent sur plusieurs axes pour atteindre les objectifs fixés.

Les actions en matière d’efficacité énergétique

Tout d’abord en rénovant notre patrimoine qu’il soit scolaire, culturel et sportif au fur et à mesure des grands projets de réhabilitation. D’autre part des plans d’investissement concernant la rénovation d’équipement thermiques ou concernant les travaux d’économie d’énergie (isolation, relamping, menuiserie).

Les opérations de rénovations ont permis de réaliser en 2022 des non-dépenses énergétiques estimées à 450 000 euros.

La production d’énergie renouvelable

Un plan est également en cours concernant les centrales de panneaux photovoltaïques. Par cet axe nous développons la production d’énergie renouvelable solaire. Déjà 3 centrales sont en cours d’exploitation et 5 de plus le seront dès 2023.

Les actions de sobriété énergétique

Dans une approche de maitrise de l’énergie, la sobriété est la base de toutes actions, afin de ne pas consommer lorsque que cela n’est pas nécessaire.

Ce travail de sobriété est l’affaire de tous les services de la municipalité : « l’éclairage public » avec l’extinction nocturne, « le parc auto » avec la décarbonations des flottes de véhicules, « la restauration » avec la suppression du plastique et l’approvisionnement des denrées en local, circuits courts et le bio, « paysage et nature en ville », qui travaillent sur le réemploi de l’eau.

Quelques ajustements ont été pris pour cette rentrée afin de conforter nos efforts avec, par exemple, la baisse des températures de 1° dans les piscines et les salles de sport.

Sensibilisation des publics

Un programme de sensibilisation pour les élèves avec les ateliers « WATTY » à l’école.

Il existe d’autres leviers sur lesquels nous travaillons :

–          Sobriété numérique (reconditionnement, augmentation durée de vie des matériels)

–          Sobriété conviviale (mutualisation des équipements)

–          Sobriété dimensionnelle (la rationalisation des surfaces et des volumes)

Nous lançons notre Schéma Directeur Energie et Eau afin de pouvoir accélérer ces résultats grâce à la définition d’une stratégie très opérationnelle (un suivi plus fin des consommations) et une sensibilisation et une implication de tous les publics.

Nous sommes totalement impliqués dans les réflexions stratégiques de l’agglomération sur des projets majeurs comme le Réseau de Chaleur Urbain qui est un enjeu de transition climatique mais également social puisqu’il concerne une partie des résident.es de Silène et aussi des équipements municipaux.

Enfin, les choix effectués par la STRAN d’augmenter son réseau et de le passer en électrique va lui aussi permettre d’accélérer cette transition écologique pour transformer la ville.

Les étudiant.es arrivent en Centre-Ville

Nous avons engagé une démarche innovante et ambitieuse pour déployer notre campus étudiant dans le Centre en complément du site historique d’Heinlex, qui va lui aussi connaître une rénovation en profondeur dans les années qui viennent.

En effet, faire venir des étudiant.es en centre-ville permet de créer de nouveaux usages aussi bien dans les modes de vie mais aussi dans la manière de parcourir la ville ; en septembre 2022, c’est plus de 500 étudiant.es qui ont investi le CESI au Paquebot mais aussi 180 à l’école des Beaux-Arts de Nantes-Saint-Nazaire, dans un bâtiment d’une grande beauté architecturale. Cette nouvelle population va modifier en profondeur la destination centre-ville, elle est déjà bien visible et c’est une note rafraichissante pour les commerces, les bars, les restaurants.

L’attractivité du centre-ville va bénéficier de ce nouveau public tout comme nos lieux de culture, d’activités sportives et nos spots d’animation. C’est un nouvel écosystème qu’il nous faut accompagner dans ses changements d’usages et qui va nous orienter, nous obliger à créer de nouvelles offres, adaptées à ce public.

Dans un moment où les modes de consommation ont été modifiés en profondeur, l’ambition que nous portons c’est justement de rapprocher les usages, de recréer des liens de proximité dans la manière de « vivre sa vie » ; le passage à la vie étudiante est un moment important dans tout parcours de vie, nous souhaitons que ce passage, à Saint-Nazaire, reste un moment fort de construction et d’épanouissement.

Féeries de Noël

La majorité municipale déroule, conformément à ses engagements de campagne, une politique événementielle globale qui favorise la multiplication des temps de rencontres dans la ville, tout au long des saisons. Il y a quelques mois, le succès était au rendez-vous pour Saint-Nazaire Côté Plages : front de mer et quartiers ont connu un bel été très animé par les concerts, les spectacles de rue, les animations associatives. L’automne s’est installé, l’hiver pointe le bout du nez : voilà revenir les Féeries de décembre. Décorations et lumières de saison sont au rendez-vous, en centre-ville comme dans les cœurs de quartiers. La patinoire et la piste de luge gratuites vous attendent Place de la Mairie, qui devient le temps de décembre un vaste terrain de jeux. Patinoire et piste de luge ne sont évidemment pas en glace, mais cela n’empêche ni les glissades, ni le plaisir partagé sur les patins ou autour d’une boisson chaude.

Nous assumons de consacrer un part des finances à la politique événementielle car nous estimons que c’est le rôle d’une Ville de proposer plusieurs fois dans l’année des moments festifs et de retrouvailles, pour tous les âges et tous les goûts, pour le plaisir d’être ensemble. C’est une volonté accrue en ces temps de tensions sur le pouvoir d’achat pour permettre une offre d’animations gratuites tout au long de l’année, en particulier pour les enfants. C’est bien sûr une politique qui prend en compte les enjeux environnementaux en respectant les lieux où elles se déroulent, en promouvant la logique d’événements écoresponsables, en veillant aux consommations d’énergies. A titre d’exemple, les décorations lumineuses des Féeries de décembre couteront seulement 4.200 euros d’électricité car depuis bien longtemps nos guirlandes sont équipées d’ampoules Led basse consommation. Un chiffre à comparer avec les plus de 623.000 euros de dépenses engagées chaque année pour l’éclairage public de notre ville. Là où certains, parfois avec beaucoup de démagogie, annulent fêtes et cérémonies au nom d’une vision punitive de l’écologie, nous affirmons le besoin de vie sociale, le plaisir de se retrouver, et sans doute plus particulièrement au cœur de l’hiver.

Les 39 élu.es du groupe « Pour Saint-Nazaire »

SPORT POUR TOUTES ET TOUS

Au moment de préparer cette tribune, la coupe du monde de football au Qatar n’a pas encore commencé mais elle provoque déjà de très vives critiques méritées. Le sport business a atteint son apogée en octroyant ce grand évènement sportif à ce pays notamment par la construction de stades dans des conditions inhumaines dont de nombreux reportages se sont faits écho.

Le Sport véhicule des valeurs entendues comme universelles : le fair-play, la conscience de la règle, le respect de l’adversaire, la dignité des personnes, le self-control, le sens de l’effort individuel et collectif, le plaisir du jeu… Pourtant, force est de constater des débordements à ces règles et le non-respect des valeurs dans bien des domaines : tricheries, dopage, insultes racistes dans les stades, violences, discriminations hommes-femmes, harcèlement sexuel entre entraîneurs et entraînés, etc., la liste est malheureusement longue. Pour autant, l’exemplarité du sport n’a pas disparu ; bien des sportifs en sont venus à promouvoir d’autres valeurs que la compétition: le bien-être, les sensations pour elles-mêmes, une meilleure conscience corporelle de soi, une confrontation renouvelée aux éléments naturels… faisant émerger une autre forme d’éthique sportive.

Pour les collectivités locales, organiser un évènement à enjeu national ou international sur son territoire, c’est d’abord un coût : par exemple, 110.000 € le ticket d’entrée pour être Ville-arrivée d’une étape du tour de france sans compter tous les coûts d’organisation, 180.000 € pour accueillir la flamme olympique pour les JO 2024… Avant de déterminer si nous devons accueillir un évènement sportif, il faut pouvoir en mesurer les impacts sociaux et écologiques avant de parler d’attractivité du territoire. Pour notre part, nous préférerions soutenir plus les évènements sportifs organisés par les associations locales.

Avec l’inflation que nous connaissons, des coûts toujours plus élevés, il nous semble nécessaire de mieux déterminer à quoi doivent servir les finances de la ville dans le domaine du sport. Notre groupe Ensemble Solidaires et Ecologistes souhaite que soit priorisées les actions dans le domaine du sport santé, du sport loisirs et de l’éducation sportive. L’inclusion et la mixité dans le sport sont aussi des éléments qui nous semblent très importants à soutenir également.

Les associations sportives nazairiennes font un travail remarquable grâce à de nombreux bénévoles qui s’investissent au quotidien pour faire vivre les valeurs du sport sur le territoire, dans les quartiers, auprès de publics différents. Nous ne pouvons que les remercier toutes et tous pour leur engagement et soutenir leurs actions.

Les élu.es du groupe Ensemble, solidaires et écologistes

Novembre 2022

L’eau : une ressource à économiser pour notre ville jardin

La canicule que nous avons vécue cet été illustre les propos du GIEC des Pays de la Loire dans son premier rapport de juin 2022 : « Avec la hausse des jours chauds, la région devrait aussi subir de plus en plus souvent des vagues de chaleur qui correspondent à des périodes de 5 jours ou plus pendant lesquels la température maximale est supérieure de plus de 5 °C à la normale. Déjà, on constate que les Pays de la Loire ont enregistré autant de vagues de chaleur entre 2000 et 2020 que lors des cinq décennies précédentes. Plus fréquentes, ces périodes seront aussi plus précoces dans l’année, plus longues et plus sévères. »

Notre responsabilité est de répondre à l’enjeu primordial de construire une ville capable de résister au changement climatique, et nous proposons de faire de Saint-Nazaire « une ville jardin au bord de la mer ». Une pièce maitresse que nous allons poser rapidement est la végétalisation d’une partie du centre-ville en passant la surface des espaces végétalisés de 300m² à 6000m² et en doublant le nombre d’arbres. L’idée n’est pas de faire un beau décor, un joli papier peint, mais de concevoir un écosystème permettant des connexions avec les trames vertes et bleues et les haies bocagères, mettant en scène des parcs, des bois, des jardins, dans un objectif de permettre à toutes et tous de disposer d’un espace de bien-être et de rencontres à 400/500m de chez soi. C’est un écosystème en faveur de la biodiversité grâce à différentes strates de végétation, pour lutter contre les ilots de chaleur, permettre la désimperméabilisation des sols (les cours d’écoles par exemple), et gérer la rétention d’eau.

L’eau fut au cœur de nos préoccupations pendant l’été, nous obligeant à adapter nos méthodes d’entretien des espaces verts. Heureusement, depuis plusieurs années, des changements sont en cours dans la manière de gérer le végétal. A commencer par le remplacement du nom du service « Espaces verts » en service « Paysage et Nature en ville » pour marquer le changement d’approche professionnelle pour les agent.es et notre ambition politique. Ainsi, depuis plusieurs années, les vivaces remplacent une grande partie des plantes annuelles exigeantes en eau et les bacs disparaissent pour la même raison. Nous faisons le choix d’espèces résistantes aux stress hydriques, le paillage est employé pour limiter l’évaporation de l’eau du sol, l’arrosage est effectué de nuit et des pots en terre cuite remplis d’eau (OLAS) sont installés dans les massifs du jardin des plantes diminuant par 2 les fréquences d’arrosage. Notre engagement de longue date sur ces sujets nous amène à accueillir d’autres collectivités intéressées par notre expérience.

Dorénavant, il s’agit de se servir des mesures prises cet été pour passer une nouvelle étape, illustrée par le remplissage des balayeuses et des laveuses de la propreté publique avec l’eau de l’Aquaparc qui a servi également à l’arrosage des jeunes arbres de moins de deux ans pour garantir leur prise. Le déploiement de bacs de récupération des eaux pluviales est à l’étude sur le maximum de bâtiments municipaux. Le projet de revitalisation du parc paysager s’appuiera autant sur l’armature paysagère que sur la présence de l’eau pour en faire un outil de la politique écologique et climatique de la ville de demain.

Sur le moyen terme, il nous faudra aussi mieux comprendre et anticiper les évolutions du grand cycle de l’eau : l’augmentation de la population, nos habitudes de consommation pèsent sur la ressource en eau et il nous faudra être plus sobres demain. Mais c’est surtout la modification du grand cycle de l’eau qui raréfie la ressource. Nous accumulons depuis plusieurs années des printemps peu pluvieux au moment où la végétation, les cultures ont de gros besoins, puis nous rentrons dans l’été avec peu de réserves pour faire face aux épisodes de chaleur et nous ne retrouvons la pluie qu’à l’automne souvent sous forme d’orages et donc de ruissellements intenses qui n’ont pas le temps de réalimenter correctement les nappes et les cours d’eau. C’est un cercle vicieux sur lequel il va nous falloir agir pour disposer de réserves d’eau au bon moment sans pour autant accentuer le risque inondation, ni priver les milieux marins de leur nécessaire apport d’eau douce.

Fabriquer une Ville jardin au bord de la mer sera l’illustration de notre ambition politique d’adapter Saint-Nazaire au changement climatique pour le bien-être de tous ses habitants.

L’Hébergement d’urgence pour la solidarité

La saturation des dispositifs d’hébergement d’urgence est une problématique nationale. Face à ce constat, il nous faut faire preuve d’innovation sociale qui ne pourra se concrétiser qu’au travers un travail collectif. Protéger les personnes à la rue et faciliter leur accompagnement social nécessitent aujourd’hui de mettre les acteurs et les actrices de l’hébergement d’urgence autour de la table. Ce groupe de travail réunirait l’Etat, dont l’hébergement d’urgence est la compétence exclusive, les collectivités territoriales (Ville, agglomération et Département), les partenaires historiques et les représentant·e·s des associations qui œuvrent pour le sans-abrisme. Il sera animé par un binôme de personnes reconnues pour leur qualité d’animation, d’écoute et pour leur légitimité sur les questions sociales. Il s’agit de Marc Ménager et Adeline L’Honen. Mais il faut aussi que toutes les parties prenantes soient présentes pour que notre volonté de dialogue porte ses fruits.

Depuis plusieurs décennies, la Ville de Saint-Nazaire est engagée dans une politique de l’habitat qui prône la mixité sociale. Saint-Nazaire ville pour tou.tes n’est pas qu’un slogan et nous le prouvons avec plus de 28,5 % de son parc immobilier dédié aux logements sociaux. Le bassin d’emploi dense, la situation géographique à l’ouest de la France en bord d’océan, de Loire, des marais de Brière rend le territoire attractif tant par sa dynamique économique et sociale que par sa douceur de vivre. Aujourd’hui, malgré la politique volontariste, Saint-Nazaire est une zone tendue en termes de logements.

Pour que personne ne soit à la rue, la ville comme l’agglomération se mobilisent depuis plusieurs années et à plusieurs niveaux : leur rôle est de faciliter l’organisation de l’Etat sur le territoire, compétente en ce domaine.

Cette volonté se matérialise par la mise à disposition de plus de 380 logements (essentiellement propriétés de Silène et quelques-uns de la Ville et de l’Agglomération) auprès des associations et opérateurs d’Etat qui portent les dispositifs d’aide et d’accompagnement aux plus vulnérables. Au travers de conventions passées avec la Ville et/ou l’agglomération, ces logements sont dédiés à l’hébergement de jeunes, des personnes en situation de handicap, des personnes en grande précarité, des réfugiés, des femmes et des enfants victimes de violences, des personnes qui sortent de détention…

Et pour répondre à de nouveaux besoins identifiés, des projets portés par Silène pour la Ville vont bientôt voir le jour à Saint-Nazaire, notamment la construction d’un hébergement haute tolérance pour les grands précaires avec chiens et une pension de famille supplémentaire.

Ce soutien actif de la ville se traduit aussi au travers des missions quotidiennes du Centre Communal d’Action Sociale et des aides financières de la Ville aux associations qui œuvrent auprès des personnes à la rue dont le montant dépasse 400 000 euros par an, en plus de la mise aux normes de certains équipements indispensables, notamment les douches et sanitaires. La dernière rénovation/extension livrée en octobre et inaugurée ce mois, est l’ASC – Trait d’Union, dont le coût des travaux s’élèvent à plus de 1 million 300 000 euros.

Ecoles : vers le retour aux 4 jours

L’année dernière les conseils d’école ont voté à 75% pour le retour à la semaine de 4 jours à partir de la rentrée de septembre 2023. Il y aura école lundi, mardi, jeudi et vendredi et les horaires restent à déterminer.

Pour cela nous avons réuni les directeurs et directrices d’écoles. Deux hypothèses sont nées de nos échanges et elles seront proposées au vote lors d’un conseil d’école extraordinaire le 8 décembre 2022.

Première proposition : Maternelles : 8h40-11h50 / 13h40-16h30 – Élémentaires : 8h40-12h / 13h50-16h30.

Deuxième proposition : Maternelles et Elémentaires : 8h40-12h / 13h50-16h30.

Les parents d’élèves viennent d’élire leurs représentant.es dans les conseils d’Ecoles et ils participeront à ce vote. La décision sera prise à la majorité des conseils d’écoles, comme pour le retour à la semaine de 4 jours. Après ce vote, la proposition majoritaire sera adressée à la Directrice Académique qui donnera une réponse d’acceptation définitive au début de l’année 2023.

Des étudiant.es en centre-ville

Depuis septembre plus de 400 élèves de l’école d’ingénieur.es « CESI » fréquentent leurs nouveaux locaux de plus de 2000 m² en plein centre-ville.

L’accueil des étudiant.es dans le « Paquebot » répond à notre stratégie initiée en 2015 pour dynamiser notre centre. Elles et ils contribueront à le faire vivre par leur présence et par leurs nombreux besoins en termes de restauration, de mobilité, de sport, de culture…

Les étudiant.es dans le centre c’est aussi la nouvelle Ecole des Beaux-Arts avec ses 200 élèves !

Enfin, d’ici 2025 près de 2000 m2 situés au-dessus du magasin « Maxi Bazar » seront aménagés pour compléter l’offre de formation du CESI qui accueillera dès lors plus de 700 élèves qui contribueront, avec les entreprises, à faire vivre un véritable campus numérique !

Accueil des nouvelles et nouveaux arrivant.es

Depuis plusieurs années, une soirée à destination des nouvelles et nouveaux arrivant.es a été organisée par l’association « Accueil des Villes Françaises ».

Cette soirée du mercredi 12 octobre leur a permis d’échanger avec le Maire et les élu.es. Durant cette soirée festive, les nouvelles et nouveaux arrivant.es ont pu participer à une animation Photobooth. Ils ont pu repartir avec une ou plusieurs cartes postales à l’image de la ville de Saint Nazaire illustrées par leur portrait.

A toutes et à tous ces nouvelles et nouveaux habitant.es, l’ensemble de l’équipe municipale souhaite une belle installation dans notre ville et reste à leur disposition à l’hôtel de ville ou en mairies annexes.

Les 39 élu.es du groupe « Pour Saint-Nazaire »

Nous vivons, aux échelles locales et nationales, depuis plusieurs semaines des luttes sociales revendiquant des salaires à la hauteur du coût de la vie, des conditions de travail humaines, une protection de notre santé, des hébergements dignes, la prise en compte effective du changement climatique.
Si ces mouvements impactent notre vie quotidienne, nous ne pouvons que les soutenir car il s’agit bien d’un projet de société et de l’avenir de tou.tes les citoyen.nes. La radicalité vient du pouvoir en place qui cherche par tous les moyens à imposer sa politique libérale et ses atteintes au droit du travail.
Ces luttes, spontanées et suivies, illustrent la crise sociale en cours, qui se heurte à un pouvoir arcbouté. Celui-ci n’entend pas les revendications environnementales et salariales (notamment la hausse nécessaire du SMIC).

Il est indispensable d’agir politiquement à partir des collectivités pour :
– Exiger l’arrêt de l’hémorragie des finances publiques au profit des structures privées
– Se donner les moyens de maintenir les services publics sur les territoires au plus près des citoyen.nes, afin de lutter contre les inégalités

Des propositions concrètes peuvent être faites :

– Fédérer les collectivités pour obtenir de l’Etat des dotations à la hauteur des enjeux sociaux et environnementaux qui sont posés aujourd’hui
– Exiger collectivement le retour au tarif règlementé de l’énergie plutôt que d’acheter sur un marché complètement fou qui prévoit, pour la seule ville de Saint-Nazaire, une augmentation de 1 millions d’euros dès 2023 pour la fourniture d’électricité.
Notre groupe d’élu.es tente, malgré les difficultés, de poser ces débats dans les discussions au conseil municipal. Nous ne sommes malheureusement que peu entendus et nous constatons une absence de résistance au développement du secteur privé (enseignement supérieur, structures de gardes des jeunes enfants, France services, etc.)

Nous observons au fil des restructurations et mutualisations, la répercussion d’une telle politique sur le quotidien des agent.es, sur la reconnaissance de leurs métiers et savoirs, en témoignent les mobilisations récentes dans les services de la municipalité.

Nous savons les difficultés financières imposées aux collectivités locales, mais défendre et promouvoir les services publics relèvent d’une réelle volonté politique.
Il est toujours plus simple de faire des déclarations concernant les services d’état (logement d’urgence, services postaux et hospitaliers, etc.) quand, localement, on agit dans la défense du secteur privé en permanence.

Nous apportons tout notre soutien aux travailleur.euses qui luttent au quotidien pour un changement de société!

 

Les élu.es du groupe Ensemble, solidaires et écologistes

Octobre 2022

Notre Port, un haut lieu stratégique pour la France

La guerre en Ukraine s’installe dans un face à face entre les régimes autoritaires et les régimes démocratiques. Les premières victimes sont les Ukrainien.nes et notre soutien ne doit pas faillir, car il en va d’une certaine vision de l’Humanité et de l’avenir de l’Europe.

Mais cela n’est pas sans conséquences sur notre vie quotidienne, par le coût de l’énergie par exemple, et sur notre organisation industrielle. Ainsi la vocation de notre Port, qui était sorti des radars parisiens en tant qu’outil stratégique majeur pour la Nation, est remise en lumière par la crise énergétique.

Pourtant, depuis la sortie du Covid19 et le début de la guerre en Ukraine, nous avons fait le job (pétrole, gaz, charbon, éolien maritime). Il ne s’agit pas de s’en réjouir, mais de le constater. Toutes les populations de l’estuaire de la Loire contribuent à cet effort pour sécuriser notre approvisionnement pour nous chauffer, mais aussi pour permettre aux entreprises de maintenir leurs activités. Ce que nous faisons ici n’est pas un « mal nécessaire », mais une contribution décisive au pacte social français.

Cette intense activité n’est pas sans poser question sur la transition écologique. C’est pour cela que nous construisons avec le Port et les industriels, un projet de territoire pour la mutation de notre système énergétique carboné vers un système décarboné (méthanisation, production massive d’hydrogène, etc.). C’est aussi tout l’enjeu du projet EOLE proposé par le Grand Port, pour que nous soyons la plateforme atlantique de déploiement des éoliennes offshore.

Notre intuition, c’est que nous pouvons faire de l’Estuaire de la Loire un lieu de production et d’import-export dédié aux énergies décarbonées, au service de l’ensemble de la France.

L’Art et la Culture pour nos enfants et nos jeunes

La récente rentrée scolaire est l’occasion de rappeler notre priorité en matière d’accès à la culture pour la jeunesse. De la petite enfance jusqu’à l’entrée dans la vie active, nous visons deux ambitions : favoriser l’émancipation et l’autonomie individuelle d’une part et faire de la jeunesse un catalyseur de vitalité pour la ville.

Nous inscrivons notre action selon une approche globale intégrant tous les temps de vie de l’enfant, à l’école et en dehors. Et puis, il s’agit de prendre en compte l’évolution des aptitudes en fonction de l’âge, de la prime enfance jusqu’à l’entrée dans l’âge adulte. L’ensemble de nos politiques publiques intègre l’enjeu culturel : l’éducation, la jeunesse, l’action sociale, le patrimoine…avec un principe général : « Permettre que la jeunesse puisse s’emparer de l’offre culturelle dans la ville dans la diversité des formes et des pratiques ».

Parce que la jeunesse est l’expression d’une citoyenneté à part entière, son accompagnement sur le champ culturel fait l’objet d’une mobilisation large de tous les partenaires éducatifs, socioculturels, culturels de la ville, etc. Chacun décline des projets qui offrent autant d’opportunité pour chaque jeune de vivre une expérience d’éducation artistique et culturelle (EAC), selon le triptyque : développer les connaissances, la pratique artistique et la fréquentation des œuvres et des artistes.

Concrètement, l’EAC se traduit par un parcours proposé dans les 20 groupes scolaires de la ville. Lors de l’année scolaire 2021-22, on recensait 35 médiateurs et médiatrices intervenant dans les écoles, une vingtaine d’artistes pour 50 projets dans 134 classes. Les partenaires institutionnels (théâtre Simone Veil, Athénor, Grand Café, Conservatoire musique et danse, VIP, Ecomusée, médiathèque) sont partie prenante en développant des actions en rapport avec leur programme. On se souvient par exemple des « Entremets Sonores », rencontre orchestrée par le Théâtre de deux musiciens avec les apprenti.es cuisinier.es et serveurs/serveuses en BP 2ème année à la Maison de l’Apprentissage, l’Ecomusée qui confie sa visite à des élèves de primaire lors de la Nuit des Musées, Les Bébés Lecteurs animé par la médiathèque à l’attention des Relais des Assistantes Maternelles, l’exposition L’acceptation de soi réalisée par une jeune photographe à La Source ou encore le festival des cultures urbaines Bouge concocté chaque année par les jeunes de la maison de quartier de Méan-Penhoët.

Autant d’invitations à des aventures qui éveillent l’émotion et les sens pour la vie, avec l’aspiration collective que la culture est un droit pour toutes et tous.

Saint-Nazaire remporte le Label « Ville Active et Sportive »

Nous avons choisi de candidater cette année au label national Ville Active et Sportive. Il s’agissait pour nous de valoriser la grande concertation des habitant·e·s et du monde sportif de 2018 et 2019 sur laquelle est fondée notre politique sportive, les initiatives en cours et les projets à venir.

Après l’obtention des labels « terre de jeu » et « centre de préparation aux jeux », cette nouvelle reconnaissance nationale reconnait la place du sport dans le quotidien des Nazairien·e·s (84% ont une pratique régulière) mais aussi l’engagement municipal et associatif pour offrir à tou·te·s les habitant·e·s un choix varié de disciplines et des conditions de pratiques optimales.

L’important programme d’investissement en matière d’équipements sportifs, notamment de pratique libre et nautiques (29 M€ d’ici à 2029), le développement des événements sportifs locaux, nationaux ou internationaux et le développement des animations sportives en faveur des publics dits « éloignés » sont autant d’exemples développés dans le dossier de candidature que la ville a remis aux membres du jury national en janvier 2022.

Et nous avons eu la très grande joie et fierté de recevoir une réponse début août qui nous confirmait notre obtention du label, ce qui est déjà une très belle réussite mais surtout au maximum du label soit 4 lauriers, la consécration !! Aux dires du jury, ce n’était jamais arrivé !

La cérémonie de remise des récompenses, organisée cette année à Limoges, a permis la mise en lumière de notre ville, sportive, associative, maritime et nautique et éducative.

Traduction de cette dynamique en quelques chiffres :

  • Près de 200 équipements sportifs
  • Plus de 5 000 compétitions et animations sportives par an
  • 62 000 pratiquant·es de tout âge
  • Plus de 80 disciplines pratiquées
  • Près de 100 médaillé·es au niveau national par an

Cette réussite est aussi celle d’un maillage associatif fort, porteur de valeurs et capable d’ancrer les politiques publiques sur toute la ville et pour tous les publics. Ensemble, nous savons construire des actions éducatives comme par exemple le « savoir rouler » et le « savoir nager » et sans y opposer le sport de haut niveau, vecteur de rayonnement et d’attractivité au-delà de notre territoire.

A nous de faire vivre ce label à travers nos projets, le déploiement de nos axes éducatifs pour le plus grand nombre, la rénovation et l’entretien de notre patrimoine sportif, l’innovation, l’accompagnement et le développement de nouvelles pratiques, pour répondre aux enjeux sociétaux, de santé et de lutte contre toute forme de discrimination.

2022 : un bel été touristique

Après deux années lourdement impactées par les contraintes sanitaires, nous nous réjouissons de la fréquentation très positive sur Saint-Nazaire et la Brière pendant la période des vacances estivales. La clientèle française a confirmé son attrait pour notre territoire, et les touristes européen.nes sont de retour pour découvrir notre joli coin de France, comme avant la crise COVID.

Saint-Nazaire Renversante est une destination bien appréciée dorénavant par les touristes et les habitant.es profitant de leurs moments libres, grâce à ses atouts multiples qui en font une ville littorale, urbaine et culturelle, industrielle et verte, mais aussi grâce à la diversité de ces propositions. Il est à noter, que la question du pouvoir d’achat préoccupe particulièrement les ménages, plus que les années précédentes. L’office du tourisme a enregistré des demandes nombreuses pour des offres de tourisme économiques voire gratuites.

La programmation de Saint-Nazaire Côté Plages avec ses multiples activités et ses spectacles, la Saison Patrimoine, les expositions (celles sur le paquebot France, Cargo, du LIFE, l’opération Chariot, 1939-1945 les Nazairien-nes dans la tourmente), l’art dans la rue, les visites guidées, celles d’équipements touristiques (l’Espadon, Escal’Atlantic, EOL, et l’Ecomusée), les croisières découvertes, et les randonnées proposées à pied ou à vélo, répondent parfaitement à cette préoccupation, étant adaptées à tous les budgets (gratuité, pass tarifs réduits), à tous les publics, et à la diversité des aspirations des touristes.

L’innovation 2022, c’est la possibilité de visiter les Chantiers de l’Atlantique en 8 langues étrangères. Dès cet été, ce nouveau dispositif a été très apprécié par nos visiteurs et visiteuses étranger.es.

Aperit et nemo claudit (elle ouvre, et personne ne ferme), devise de notre ville, inspire comme une évidence, notre ouverture aux autres, et nous invite naturellement à l’accueil de visiteurs et visiteuses. Voyager, prendre des vacances, visiter, découvrir, rencontrer, s’essayer à de nouvelles activités, permet d’élargir son horizon et de s’enrichir. Saint-Nazaire se veut une destination accueillante, afin de faire découvrir, à toutes celles et ceux qui y viennent pour un court séjour ou pour y habiter, les atouts de notre précieux territoire. Nous souhaitons que la politique touristique que nous mettons en place bénéficie en premier lieu aux « visiteurs et visiteuses d’ici », aux habitant.es de notre ville. Toutes nos offres touristiques sont réfléchies en ce sens. Le tourisme est un levier de développement économique et social (cela représente de très nombreux emplois non-délocalisables) non-négligeables. En dialogue régulier avec les actrices et acteurs du tourisme, nous soutenons ce domaine d’activité grâce à notre politique de développement territorial. Mais, loin de nous l’idée de souhaiter un tourisme de masse. Saint-Nazaire Agglomération tourisme, la ville de Saint-Nazaire et la CARENE œuvrent pour un tourisme durable et soutenable, respectueux de son environnement et de ses habitant.es. C’est un équilibre à ne jamais perdre de vue.

Les 39 élu.es du groupe « Pour Saint-Nazaire »

Alors que l’automne est là, revenons sur la canicule qui a frappé Saint-Nazaire, la France, et toute l’Europe. Si ce phénomène est exceptionnel, il faut reconnaître qu’il l’est de moins en moins, et nous devons nous attendre à une augmentation du nombre d’événements climatiques extrêmes : canicules, sécheresse, orages et tempêtes. Il est impératif de limiter à +1.5°C l’augmentation de la température

Nous ne sommes pas inutilement alarmistes, mais il faut ouvrir les yeux : les mesures à prendre sont indispensables. Elles doivent changer notre société, et ne pas reposer sur les épaules de celles et ceux qui sont déjà exsangues. Au contraire, ce sont les plus riches qui sont les plus émetteurs de gaz à effet de serre et qui doivent changer de mode de consommation.

Les solutions existent, à l’échelle individuelle et à l’échelle collective. Ce qui manque aujourd’hui, c’est la volonté politique d’affronter le problème à bras le corps.

Le manque d’eau potable, par exemple, peut être pallié en tarifant plus fortement les gros consommateurs et en interdisant son utilisation pour des usages industriels. Aujourd’hui, les industries de notre agglomération utilisent de l’eau potable pour refroidir leurs installations, et la Carene, n’a jamais essayé de les en dissuader car cela fait des recettes au budget !

Voilà une mesure qui serait autrement plus efficace que de fermer les fontaines d’eau potable de la ville, comme cela a été fait cet été !

De même, la végétalisation de la ville n’est pas une mesure d’embellissement paysager. C’est une nécessité pour refroidir les rues, comme l’a démontré l’agence d’urbanisme de Nantes avec sa cartographie interactive des îlots de chaleur : plus il y a de végétation, moins la température est élevée.

L’annonce de création de parcs dans la ville, paraît donc bien en-deçà des besoins de la ville. C’est dans chaque quartier, chaque rue, qu’il faut végétaliser la ville.

L’accès libre aux transports en commun, ainsi que l’augmentation de la fréquence des bus, est également une mesure essentielle, mais que nous ne voyons jamais mis en avant, ni même discuté, si ce n’est par les nouvelles lignes Hélyce, mais qui ne permettent pas un maillage suffisant de la ville, ni même de la ville avec les autres communes de la Carene.

Dans cette lutte contre le réchauffement climatique, chacun·e doit prendre sa part, et les collectivités doivent être exemplaires : Construction avec des matériaux écologiques, bâtiments publics et logements sociaux complètement isolés, fin de la publicité-pollution lumineuse, sobriété dans les consommations publiques.

Alors, qu’attendons-nous ?

Les élu.es du groupe Ensemble, solidaires et écologistes

Gwenolé Peronno, Gaëlle Bénize Thual, Cédric Turcas, Hanane Rebiha, Philippe Caillaud, Capucine Hauray, Olivier Blécon, Sarah Trichet-Allaire, François Billet, Magali Fenech

Septembre 2022

Saint-Nazaire accueille le congrès national des parcs naturels régionaux

Du 19 au 21 octobre, la Ville de Saint-Nazaire accueillera le congrès national des Parcs naturels régionaux de France. Organisé par le Parc naturel régional de Brière, il aura pour thème « l’urgence des convergences face à la crise écologique et climatique ».

Au travers des 15 circuits de visite proposés et des nombreux ateliers de travail, nous aurons le plaisir de faire découvrir les richesses et les atouts de notre territoire aux représentant.es élu.es et salarié.es des 58 parcs régionaux français.

Mais ce sera aussi une très belle opportunité de présenter les actions engagées, les défis que nous voulons relever pour faire face à cette urgence climatique, et notamment pour préserver et valoriser cette zone humide d’intérêt international que constitue notre Brière.

Il y a en effet urgence à faire converger les actions permettant de préserver la biodiversité, de protéger la ressource en eau, d’adopter des modes de vie et de consommation plus sobres et respectueux des grands équilibres nécessaires à l’Homme et la nature.

Comme les 22 autres communes du Parc de Brière, la Ville de Saint-Nazaire est pleinement engagée dans cette démarche d’innovation et d’adaptation. Notre territoire est certes très peuplé, il abrite de nombreuses activités industrielles et touristiques, il offre un cadre de vie très attractif mais nous avons fait la démonstration, et nous devons la prolonger, que tout cela n’allait pas à l’encontre de politiques environnementales ambitieuses.

Les modes de gouvernance partagés que nous proposons pour construire nos politiques publiques, pour encourager l’innovation dans tous les domaines y compris industriel, pour faire interagir positivement nos éco-systèmes seront demain des atouts majeurs qui nous permettront de réussir. Les exemples concrets sont déjà nombreux :

  1. Sur l’eau, des moyens financiers très importants, plus de 15 millions d’euros sur 6 ans, sont engagés pour restaurer sa qualité et préserver la ressource à l’échelle du bassin versant. Cet effort sera prolongé dans la durée et sera complété pour rechercher de nouvelles solutions afin d’économiser la ressource et de mieux réutiliser les eaux retraitées.
  2. En matière de biodiversité, la Ville de Saint-Nazaire s’est engagée, comme les autres communes, dans la réalisation d’un atlas de la biodiversité communale (ABC). Cette parfaite connaissance viendra compléter les inventaires déjà réalisés notamment sur le patrimoine boisé et la nature en ville, et constituera le socle indispensable à « la ville jardin » que sera Saint-Nazaire demain.
  3. Sur le thème de la transition agricole et alimentaire, Saint-Nazaire est bien sûr un partenaire actif du Projet Alimentaire Territorial (PAT Presqu’ile Brière Estuaire). Le maintien d’une agriculture extensive de proximité, notamment l’élevage de marais, est indispensable à la préservation des milieux. Les actions du PAT conjuguées à l’extension duPEAN (périmètre de protection des espaces naturels et agricoles) permettront de sauvegarder durablement les terres agricoles, d’accompagner la transmission des exploitations et de garantir à tous les habitant.es, l’accès à des produits locaux sains et de qualité.
  4. En matière de transition énergétique, Saint-Nazaire et laCARENE sont pleinement investis auprès des acteurs économiques et institutionnels pour accompagner la mutation du modèle énergétique. Les énergies marines renouvelables sont désormais une réalité avec l’ouverture du premier champ éolien français au large de Saint-Nazaire et les innovations industrielles se multiplient qu’il s’agisse de la propulsion vélique pour les navires ou de l’avion à hydrogène, ou encore du recours aux matériaux biosourcés.
  5. Sur les politiques d’aménagement, Saint-Nazaire s’est mobilisée de longue date pour la sobriété foncière alors même que la demande de logements, notamment sociaux, est en croissance permanente. La lutte contre l’étalement urbain pour préserver les terres naturelles et agricoles, tout comme la limitation de l’imperméabilisation des sols, nécessitent de reconstruire la ville sur elle-même et de privilégier l’innovation dans les modes constructifs.

Oui à Saint-Nazaire, la transition écologique et énergétique est engagée, elle se fait dans le consensus, sans pression ni opposition entre les un.es et les autres, elle s’appuie sur une gouvernance et des objectifs partagés entre les élu.es, les citoyen.nes, les acteurs et actrices économiques et sociaux. Elle démontre qu’il faut faire le pari de territorialiser cette transition en faisant confiance au local et en lui donnant le pouvoir d’agir.

Notre fonction publique territoriale

La loi dite de Transformation de la Fonction Publique en 2019 a fait couler beaucoup d’encre. Entre autresmesures, elle oblige les collectivités locales à revenir sur les négociations qu’elles avaient pu mener sur le temps de travail, pour imposer partout une durée annuelle de 1607 heures.

Face à cette obligation légale, nous avons décidé d’agir avec les organisations syndicales pour définir une solution locale comme la loi nous le permettait. L’histoire nous donne raison, car toutes les collectivités qui ont essayé de ne pas appliquer cette loi ont été rattrapées par le juge administratif et mises en demeure de la respecter.

Pour notre part, nous avons choisi de faire les choix les plus judicieux pour nos agent.es, pour nos politiques publiques et, au final, pour nos concitoyen.nes. C’est dans cet état d’esprit d’innovation, que nous avons commencé il y a plusieurs mois à travailler le sujet, avec trois postulats : qualité du service rendu à l’usager, respect de la durée légale de travail et fin des régimes dérogatoires.

Sur le temps de travail, l’écart entre les fonctionnements passés et la durée légale imposée par la loi à 1607 heures était de 14 heures, soit deux jours de travail ou 4 minutes supplémentaires par jour. Nous avons immédiatement considéré, avec les organisations syndicales, que nous ne pouvions pas supprimer deux jours de repos aux agent.es. Ce serait ne pas reconnaître leur investissement personnel, qui va parfois au-delà de ces fameuses 4 minutes par jour. Ce serait aussi passer à côté de l’opportunité de revoir les fonctionnements des collectifs de travail, en apportant plus de souplesse et d’égalité, en harmonisant les pratiques entre Ville et CARENE.

C’est dans cet état d’esprit que se sont ouvertes les discussions avec les représentant.es du personnel et les directeurs et directrices. Ces échanges nous ont permis de trouver un point d’équilibre afin de proposer plusieurs possibilités aux agent.es d’aménager leur temps de travail.

Le second travail a été effectué notamment par le service Prévention Sécurité au Travail. En diagnostiquant, métiers par métiers, les différents critères de pénibilités physiques. Il a également pris en compte les Document Uniques d’évaluation des Risques Professionnels. Cet état des lieux exhaustif a permis de proposer 1 ou 2 jours de pénibilité à plus de la moitié des agent.es de la Ville sur des critères objectifs et connus de tous.

Nous aboutissons au final à un système plus transparent, plus dynamique, plus favorable pour les agent.es. Nous arrivons enfin à une architecture qui respecte l’investissement important des agent.es vis-à-vis des politiques publiques que nous leur confions au service des Nazairiens et des Nazairiennes. Ce n’est pas rien de le constater et de le dire, alors que nous avons tous vu l’investissement et le sérieux qui est le leur pour faire face à la crise sanitaire sans précédent que nous traversons. Il faut saluer cet engagement et cette place essentielle qu’a tenue la Fonction Publique en général et la Fonction Publique Territoriale en particulier.

C’est aussi pour ces raisons que nous avons souhaité augmenter les salaires, même modestement, afin de montrer notre volonté politique d’agir sur la question du pouvoir d’achat. Cela représente une enveloppe de plus de 1,5 million par an pour notre collectivité, auxquels il convient désormais d’ajouter les mesures nationales de revalorisation du point d’indice.

Education : retour à la semaine de 4 jours et renouvellement du Projet Educatif Local

Suite au vote de tous les Conseils d’Ecole de Saint-Nazaire, le retour à la semaine de 4 jours a été décidé. Il convient désormais de proposer à l’Académie les nouveaux horaires des écoles à partir de la rentrée 2023-2024. Pour cela nous réunirons fin septembre les directions scolaires afin d’élaborer collectivement une ou deux propositions à soumettre à l’avis des conseils d’écoles du 1er trimestre. Des grands principes sont d’ores et déjà posés : maintien des bornes horaires du matin et du soir (créneau du TPE inclus) au plus près de l’organisation actuelle, léger élargissement du temps du midi pour faciliter et apaiser le passage des enfants au restaurant scolaire, ouverture des centres de loisirs à la journée le mercredi.

A la suite des conseils d’écoles du 1er trimestre, le Maire communiquera la proposition d’organisation à la Directrice Académique et nous aurons une validation au 1er trimestre de l’année 2023.

L’année qui commence sera également l’occasion de redéfinir nos contenus éducatifs hors temps scolaires. Un vaste travail va s’engager avec l’ensemble des partenaires éducatifs pour écrire notre nouveau PEL (Projet Educatif Local). Il concerne les enfants et les jeunes de 0 à 25 ans, sur l’ensemble de leurs temps de vie, et vise à définir un « bagage éducatif » dont tout jeune Nazairien.ne devrait pouvoir bénéficier.

L’ensemble des acteurs éducatifs qui concourent d’une manière ou d’une autre à l’éducation des enfants et des jeunes seront associés à la réflexion : parents, enseignant∙es, professionnel∙les des services municipaux et des institutions éducatives (CAF, DDCS, …), associations d’éducation populaire, associations socio-culturelles, sportives, culturelles, des structures de prévention, etc.

Notre premier PEL a été rédigé en 2002 et sa dernière révision date de 2010. Le temps est venu de croiser nos intentions éducatives avec les évolutions d’une société toujours en mouvement. C’est un grand rendez-vous pour Saint-Nazaire ville éducative et émancipatrice. L’Education : c’est l’affaire de tous !

Les 39 élu.es du groupe « Pour Saint-Nazaire »

Ce mois-ci, nous avons souhaité laisser la parole au collectif UCIJ sur le sujet des Assises locales de la solidarité qui a été organisée en mars dernier.

Cette tribune étant un espace d’expression politique, nous pensons que la politique ne se fait pas seulement au conseil municipal c’est pourquoi nous souhaitons valoriser ces actions et les soutenir.

Les élu.es du groupe Ensemble, solidaires et écologistes

Gwenolé Peronno, Gaëlle Bénize Thual, Cédric Turcas, Hanane Rebiha, Philippe Caillaud,
Capucine Hauray, Olivier Blécon, Sarah Trichet-Allaire, François Billet, Magali Fenech

 

Des assises locales à la solidarité internationale.

En mars 2022, des « Assises locales de solidarité avec les Migrantes et Migrants », mobilisaient une trentaine d’organisations de l’Estuaire et la Presqu’île, impliquées dans le soutien aux migrant·es,,à l’initiative du Collectif Uni⋅es Contre l’Immigration Jetable (UCIJ). L’ambition était de changer les regards sur les personnes migrantes, faire respecter leurs droits, peser sur les politiques publiques. Plus de 300 personnes ont participé aux soirées cinéma, ateliers thématiques, émissions de radio, interventions théâtrales, photographiques, musicales et culinaires ! 7 ateliers ont examiné différents aspects de la vie des migrant·es (travail, langue, hébergement-subsistance-mobilité–santé, droits des femmes et des mineur·es migrant·es). Ils ont mis en évidence la grande richesse et le dynamisme du tissu associatif, syndical, politique pour un accueil digne des migrant·es. Pourtant, année après année, leurs droits sont déniés par des lois toujours plus discriminantes. L’accueil des réfugié·es ukrainien·nes a montré qu’il est possible d’accueillir dignement des personnes contraintes de fuir leur pays, mais aussi la différence de traitement des populations en fonction de leurs origines. Alors que ce ne sont que des êtres humains en détresse ! La solidarité reste l’urgence à construire individuellement et collectivement. La délivrance d’OQTF ne saurait faire obstacle au soutien aux personnes fuyant leur pays. Le développement de lieux de vie et d’accueil est indispensable. Les collectivités doivent y contribuer par des conventions d’occupations temporaires dès que des logements sont gelés comme ceux Rue de la Ville Halluard, plutôt que d’expulser Les Maisons d’Hébergement Solidaire. Les frontières de l’Europe tuent ! Les personnes qui les franchissent, restent des années sans papiers, sans droits, contraintes à la clandestinité. Pourtant leurs demandes de régularisation expriment bien leur volonté d’intégration et de contribuer au développement de la société. Les Assises ont affirmé que la régularisation, l’accès au logement, au travail sont des exigences premières pour en finir avec l’illégalité, la pauvreté, l’angoisse d’expulsion… Dès cette rentrée, alors qu’une énième loi est en préparation pour restreindre encore les droits des étranger·es, rejoignez-nous pour construire une autre politique migratoire, une société solidaire ici, nationalement, internationalement…

Eté 2022

HélYce, le prolongement

Dès sa mise en service en 2012, la première ligne HélYce a rencontré un vif succès, permettant au réseau de transport de la STRAN de gagner des voyageurs tous les ans pour dépasser la barre des 10 millions de voyages en 2019, progression freinée par la crise du COVID. Aussi, lors de l’élaboration du Plan de Déplacements Urbains de la Carène, approuvé en 2020, est apparue la nécessité d’étoffer l’offre de Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) pour répondre aux enjeux de desserte de plus de zones de vie et d’emplois dans le but d’offrir une alternative crédible à la voiture.

Pourquoi une alternative à la voiture ? Saint-Nazaire agglomération est un territoire exposé aux nuisances environnementales, notamment à celles liées aux transports. Fret routier, destination touristique, mobilité quotidienne liée aux emplois sont autant de facteurs de pollution : nuisances sonores, consommation de carburant des véhicules, émissions de gaz à effet de serre, saturation des voies… Les enjeux climatiques nous imposent de changer notre approche des mobilités et de décarboner nos déplacements pour atteindre les objectifs que la France s’est fixés de réduction de gaz à effet de serre et d’émission de CO². Il ne s’agit pas de chasser la voiture, car il y aura toujours des habitant.e.s qui ne pourront pas s’en passer. L’étalement urbain a éloigné beaucoup de personnes de leurs lieux de travail et la voiture reste un mode de transport approprié. Pour autant, elle est trop représentée dans les courtes distances, (70% des déplacements entre 1 et 3 km), là où la marche et le vélo sont pourtant pertinents. Par ailleurs, l’autosolisme est plus accentué encore pour les déplacements vers les lieux de travail et d’études, au détriment du covoiturage par exemple. Est-ce raisonnable d’avoir 20, 30 voitures à se suivre venant du même endroit et allant dans la même entreprise avec une seule personne à bord, chacune s’agaçant des « bouchons » ? Gardons à l’esprit que le nombre d’automobiles augmente avec la population sans que nous puissions construire de nouvelles routes. Sans modification des pratiques, la situation de saturation de certaines voies ne va pas s’améliorer. Pour accompagner et faciliter ce changement, un bouquet d’options doit être proposé: vélo, marche à pied, covoiturage, autopartage, intermodalité facile, transport collectif…

Le projet HélYce+ vise à créer 2 nouvelles lignes, permettant de passer la fréquence de 20 à 10 minutes sur les branches de Montoir de Bretagne et de Trignac, et de 10 à 5 minutes sur le tronc commun de Saint-Nazaire entre la gare et Plaisance. C’est un projet qui vise à répondre à trois enjeux politiques essentiels.

L’enjeu social : en desservant les zones d’emplois, d’habitat, d’équipements et de commerces, des foyers pourront baisser leur facture de carburant en laissant leur voiture chez eux pour monter dans un bus rapide, fiable et peu cher. Le bus, c’est du pouvoir d’achat immédiat. À la mise en service des deux nouvelles lignes, hélyce desservira la moitié de la population de la Carène et la moitié des emplois. Le BHNS n’étant pas la solution partout, il est prévu d’adapter le reste du réseau de la STRAN pour mieux répondre aux attentes, par exemple de l’Immaculée et de la zone de Brais.

L’enjeu urbain : refonte complète et végétalisation de la route de la Côte d’amour, paysagement des boulevards reliant Kerlédé à la gare, mise en valeur de projets comme Moulin du Pé… hélYce+ n’est pas seulement un projet de transport, c’est un projet d’amélioration du cadre de vie et d’embellissement, une illustration de notre ambition maritime et littorale pour révéler « une ville à la mer ». 4 terminus desserviront le bord de mer pour le rendre accessible à toutes et tous dans un souci d’égalité territoriale.

L’enjeu climatique : pour limiter les nuisances sonores et la pollution de l’air, les nouveaux bus seront électriques et des projets de fermes photovoltaïques viseront à produire l’équivalent de notre consommation électrique. Partout où cela est possible, hélYce+ va permettre le développement d’un réseau de voies cyclables le plus sécurisé possible le long des tracés des trois lignes et la création de circulations piétonnes confortables afin d’offrir une autre alternative à la voiture et de favoriser l’intermodalité. Ce sera l’occasion d’améliorer la qualité des rues et des trottoirs, de planter des arbres et de la végétation pour capter le CO², et de créer de nouveaux cheminements vers des stations 100% accessibles aux personnes à mobilité réduite.

hélYce+ c’est + de services, + de fréquences, + de destinations, + de paysage, + de vélos et une adaptation du réseau, au bénéfice d’une agglomération plus durable pour permettre à chacun.e de repenser ses déplacements. Saisissez-vous de la concertation en cours pour exprimer vos attentes.

10 mai 2022, commémorer pour ne pas oublier

Mardi 10 mai, nous étions réunis pour la journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions.

Cette journée vient commémorer l’anniversaire de la loi « Taubira » de 2001, qualifiant l’esclavage de crime contre l’Humanité, faisant de la France, le premier pays à reconnaître une telle qualification.

À Saint-Nazaire et sur les bords de Loire, cette journée prend une dimension particulière au regard de notre passé colonial. A ce titre, chaque année nous formons la volonté que ce passé ne soit pas oublié mais bel et bien expliqué, enseigné et compris par toutes et tous et notamment les plus jeunes.

Nous fûmes d’ailleurs les premiers à accueillir un monument commémoratif en France métropolitaine en 1989.

Ce monument, que l’on doit à l’artiste réunionnais et malgache Jean-Claude Mayo surplombe la Loire et fait notre fierté.

Cette année encore, nous avons pu assister au spectacle « Massa Massa » de Mamadou Sall et de sa troupe nous invitant à un travail de mémoire, à l’amitié entre les peuples et nous rappelant également que beaucoup de Nazairien.ne.s sont à la fois d’ici et d’ailleurs.

Cet appel à la fraternité ne doit pas nous faire oublier qu’encore aujourd’hui des milliers de femmes, d’hommes et d’enfants sont toujours victimes de l’esclavage et qu’il nous faut rester mobilisé.e.s pour permettre l’émancipation de chacun.e.

Vous l’aurez compris, toutes les mémoires ont leur place à Saint-Nazaire.

La politique sociale de la ville

La politique sociale de la ville de Saint-Nazaire est transversale et s’exprime au travers de toutes les politiques publiques. Pour y parvenir, la commune mobilise une enveloppe budgétaire annuelle dédiée. Son principal outil est le service aux usagères et aux usagers avec le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) dont la principale mission est d’être le premier accueil social de proximité, notamment en matière d’urgence sociale et humanitaire :

· Accueil et orientation de toute personne qui rencontre des difficultés ou exprime une demande d’ordre social afin de lui apporter un service adapté.

· Hébergement, accompagnement et soutien aux associations de distribution alimentaire qui agissent au sein du Carrefour des Solidarités, un équipement original financé par la ville de Saint-Nazaire.

Révélé par l’étude d’impact de la crise sanitaire, le Centre Communal d’Action Social a, par ailleurs, décidé de placer la lutte contre l’isolement social, la grande précarité, le mal-logement et l’accompagnement du vieillissement de la population au cœur de ses priorités qu’il a décliné en plusieurs axes :

• Mieux repérer pour mieux accompagner les situations d’isolement, déployer une politique « d’aller vers » en développant des actions de proximité.

• Poursuivre le lien étroit avec les acteurs de la maraude sociale, de l’accueil de jour et de l’hébergement d’urgence puisque compte tenu de ses compétences légales en matière de domiciliation, le CCAS est un interlocuteur légitime pour les personnes sans domicile fixe.

• Elargir le périmètre des acteurs locaux du logement (bailleurs sociaux, CARENE, État, associations) et mieux coordonner les actions pour lutter contre le mal-logement et éviter des situations dramatiques de sans-abrisme, d’habitats indignes, de précarité énergétique, …

• Accompagner le vieillissement de nos aînés : cela passe par l’amélioration de leur qualité de vie et la rénovation et l’adaptation des logements des résidences autonomie « Les Jardins » et « Paul Delmet », mais aussi par la démarche « Ville amie des aînés » et l’animation de l’instance participative du « Conseil des aînés », très impliqué dans la ville, et du travail collectif autour du projet de refonte du site du pôle Prévention Solidarités Séniors. L’accompagnement de la création d’un Centre Intercommunal d’Action SociaIe aura pour but de renforcer la présence du Centre Local d’Information et de Coordination, le CLIC Pilot’âge, sur l’ensemble du territoire de Saint-Nazaire Agglomération.

Ensuite, la politique sociale a aussi la mission de favoriser les émancipations et cela se traduit par son implication dans les différentes politiques de la ville avec des actions citoyennes et solidaires, des actions culturelles, éducatives, sportives, … Transversale, elle repose sur le choix politique ancien de déléguer de nombreuses actions aux actrices et acteurs associatifs afin de favoriser leur autonomie. Elle contribue activement aux réflexions sur les tarifs municipaux et développe de nouvelles opérations et outils de communication pour améliorer l’accès aux droits et lutter contre le non-recours… En somme, elle s’implique dans toute nouvelle mission afin de s’assurer de l’égal accès pour toutes et tous.

Enfin, la ville de Saint-Nazaire a fait le choix politique de soutenir deux missions relevant en premier lieu de la compétence de l’Etat : 1. Financièrement et matériellement pour l’hébergement d’urgence afin d’améliorer les conditions et participer à l’augmentation de l’accueil des personnes sans-abri à travers plusieurs dispositifs : foyer Blanchy, maison-relai, projet de mise à l’abri individuel des grands précaires en cours de réalisation, projet « Un chez soi d’abord ». 35 places supplémentaires d’hébergement d’urgence ont d’ailleurs été obtenues depuis 2021. 2. Financièrement et par la mise à disposition de biens immobiliers pour l’accueil, l’hébergement et l’accompagnement des demandeurs d’asile.

Les 39 élu.es du groupe « Pour Saint-Nazaire »

Urbanisme et concertation : le choix d’une vision unique pour la ville

Les choix d’urbanisme et leurs modalités de mise en oeuvre nous inquiètent depuis de nombreuses années. Les derniers retours sur les projets de la majorité ne peuvent que nous conforter dans ces inquiétudes.

Nous avons ainsi appris l’arrêt du projet de rénovation des halles centrales avec le cabinet d’architecture choisi par la majorité depuis 2018.

Ce projet, initié depuis 2014, n’aura donc laissé que huit ans de travail, de réflexion, mais aussi de tensions avec les commerçant.es pour pas grand-chose.

Notre groupe politique avait alerté sur ce projet et refusé de voter l’augmentation du budget en novembre 2020, car nous avions été interpellés sur le manque d’écoute et de prise en considération des principaux/ales intéressé.es : les commerçant.es et usager.ères du marché de Saint-Nazaire.

L’ensemble des retours sur ce projet nous semblent aujourd’hui extrêmement parlant sur la manière dont les projets sont menés : descendants, sans concertation mais avec une petite marge de négociation pour étouffer les volontés de participation des citoyen·nes dans les politiques de leur ville.

Ce choix est politique : soit pour gagner du temps sur les constructions, soit pour imposer une vision des élu.es de la majorité, le tout au détriment d’une réflexion collective garante d’acceptabilité et de pertinence d’usage.

Ainsi, tous les projets d’urbanismes, prévus ou non dans le programme de la municipalité souffrent d’une opposition systématique des citoyen.nes, usager.es, non par contestation de principe mais par manque de prise en compte des besoins et attendus de la population.

Il est illusoire aujourd’hui de se prévaloir d’une expertise politique supérieure, les habitant.es ont plus que jamais besoins de se réapproprier leur environnement de proximité, cet espace qui fait encore société au quotidien, leur retirer ce droit est non seulement inefficace mais surtout de nature à exacerber des conflits plus profondément ancrés dans la population.

Ceci est vrai dans le domaine de l’urbanisme mais il l’est tout autant dans les domaines de la culture, de l’éducation ou du social.

Des député·es de gauche à l’Assemblée Nationale !

Nous ne pouvions finir cette tribune écrite entre les deux tours des législatives, sans remercier l’ensemble des électeurs et électrices qui ont voté pour le rassemblement de la gauche à Saint-Nazaire. Ces valeurs, nous les portons au sein de notre collectif depuis des années et nous espérons qu’à l’heure où vous lisez ces lignes, un maximum de député.es Nupes auront pu franchir les portes de l’Assemblée Nationale !

Les élu.es du groupe Ensemble, solidaires et écologistes

Gwenolé Peronno, Gaëlle Bénize Thual, Cédric Turcas, Hanane Rebiha, Philippe Caillaud,
Capucine Hauray, Olivier Blécon, Sarah Trichet-Allaire, François Billet, Magali Fenech

Juin 2022

Retour sur l’élection présidentielle

L’élection présidentielle a été un puissant révélateur des tensions qui traversent notre pays et notre société. Une très large partie des électrices et des électeurs ont manifesté leurs inquiétudes autant face au présent qu’à l’avenir. Celles-ci sont alimentées par les tensions sur le pouvoir d’achat, par le sentiment d’une dégradation continue des services publics tant en qualité qu’en proximité, par la conviction que la justice sociale et la juste répartition des efforts ne sont plus au rendez-vous. Bref, par le sentiment que le pacte social et républicain n’arrive pas à se refonder. La République est une promesse. Il est absolument nécessaire d’en prendre soin.

Ces résultats sont une réponse politique claire à des préoccupations de fond. Ils le sont tout autant à des questions de forme. Ils constituent une demande toute simple de respect des personnes ainsi que des acteurs et actrices de la vie sociale qui, pendant ce quinquennat, ont eu le sentiment de n’être ni considérés, ni entendus. Une société ne peut pas vivre en permanence en tensions. Le mépris et la violence, d’où qu’ils viennent, ne peuvent pas être les socles d’une société apaisée. De nombreux défis sociaux sont devant nous : santé, éducation, formation professionnelle, retraite, grand âge… Ils devront tous faire l’objet de compromis entre des visions et des intérêts divergents. Ils nécessiteront tous un dialogue social riche et apaisé.

Le sujet n’est donc pas de voir un président en bras de chemises discuter pendant des heures au cœur d’une assemblée acquise ou enflammée. Le sujet est de revenir à un dialogue réel et respectueux avec les organisations syndicales, les élu.es locaux.ales, les associations, bref toutes celles et ceux qui font au quotidien de la France un pays debout et solidaire.

Ces préoccupations sont bien entendu accrues par une tension internationale extrêmement importante qui a une double conséquence. En premier lieu, elle nous rappelle que la guerre n’est jamais loin, en dépit des perceptions de nos démocraties occidentales qui connaissent depuis des décennies un précieux espace de paix et de développement notamment permis par la construction européenne. En second lieu, elle nous rappelle que nous vivons dans un monde interconnecté et interdépendant. La guerre en Ukraine vient brutalement nous rappeler que les questions internationales ne sont pas un théâtre lointain objet de nos émotions passagères mais qu’elles ont des impacts immédiats et concrets sur notre vie quotidienne.

On peut sans aucun doute le regretter, mais les relations internationales ne sont pas qu’un monde de bienveillance et de coopération. Elles sont aussi un monde de confrontations et de rapports de forces avec des régimes brutaux et dictatoriaux. En ce domaine, il est donc essentiel que toutes les organisations politiques soient claires dans leurs engagements et leurs amitiés. Là aussi, l’élection présidentielle a été un puissant révélateur des convictions des un.es et des ambiguïtés des autres.

Notre politique jeunesse

Nous avons souhaité poursuivre notre démarche en direction de la jeunesse par l’évaluation de nos actions en collaboration avec l’ensemble de nos partenaires. L’objectif est de toujours chercher à mieux répondre aux attentes et besoins des jeunes nazairien·nes. Il nous fallait un regard extérieur et pour cela un bureau d’études a été désigné. Il s’agira de développer et d’enrichir les actions que nous menons en direction des 11-25 ans, mais aussi de soutenir l’ensemble de nos partenaires. Pour ce faire, l’évaluation doit prendre en compte le nouveau projet stratégique, le cadre budgétaire contraint de la collectivité et les impacts considérables de la crise sanitaire.

A l’automne prochain, nous aboutirons sur un nouveau schéma directeur qui consolidera les réussites et nous permettra d’établir de nouvelles orientations et un nouveau plan d’actions tenant compte des préconisations du cabinet dont le champ d’expertise est justement l’éducation et la jeunesse.

L’évaluation porte sur trois critères. Le premier de ces critères est l’efficacité, mesurée au travers des actions prévues et réalisées dans le programme et qui sont de nature à contribuer à l’expression et à la participation des jeunes à la vie locale.

La pertinence est le deuxième critère qui nous permet de mesurer l’adéquation entre les besoins des jeunes et les enjeux de la collectivité.

Le troisième critère est la cohérence, pour évaluer si la mise en œuvre du programme s’appuie bien sur des collaborations efficaces, innovantes et cohérentes avec l’ensemble des partenaires du champ de la jeunesse en interne et externe.

Nous avons souhaité que les jeunes soient largement impliqué.es dans ce travail, à la fois par la constitution d’un groupe de participant.es pour suivre la démarche mais également au travers d’une co-production des outils de collecte et des résultats. Pour ce faire, ce sont 1400 jeunes qui ont été interrogé.es, dont 250 rencontré.es lors des enquêtes de terrain directement sur les lieux de vie et de regroupement, afin de couvrir l’ensemble des territoires de notre collectivité.

Cette évaluation, au travers de ce questionnaire a permis de mettre en lumière une appréciation très positive de la ville pour 74% d’entre elles et eux.

Il s’agit là d’un point d’étape, le cabinet d’évaluation va maintenant se pencher sur un travail de préconisations entre mai et juin pour une présentation et une restitution publique à la rentrée 2022.

Un été à St Nazaire pour toutes et tous et avec tous

La période estivale c’est avant tout un moment de pause pour tous et toutes, une pause pour se ressourcer, pour découvrir, pour se rencontrer et déconnecter de son quotidien,

C’est aussi un temps de vivre ensemble, de convivialité, de recherche de nouvelles sensations ou activités.

Pour rappel, depuis l’avènement des congés payés en 1936, l’alternance du temps de travail et de périodes de vacances rythme notre vie. Marqueur des distinctions sociales, les vacances fédèrent. Elles seraient une parenthèse bénéfique pour s’extraire du quotidien.

Pour découvrir ou redécouvrir- sa ville durant l’été, il y a deux possibilités :

  • Tout juste débarqué à Saint-Nazaire pour une nouvelle vie, étudiante, professionnelle, de jeune retraité.e ?
  • Déjà bien installé à Saint-Nazaire, depuis plusieurs mois ?

Dans tous les cas, rares sont les personnes qui connaissent réellement tous les secrets dont regorge la ville où ils vivent toute l’année. Pourquoi alors ne pas se transformer en touriste dans sa propre ville, le temps d’un été ? Et mieux explorer les alentours de la routine quotidienne jusqu’à dessiner une nouvelle manière de voyager « locale ».

C’est peut-être l’occasion de la découvrir de fond en comble… Il y a forcément un petit restaurant cosy à découvrir, un petit bar sympa où se poser en terrasse, c’est le bon moment pour profiter de cet espace-temps des vacances pour tenter l’aventure de sa propre ville.

Notre commune est une ville riche d’histoire mais également dotée d’un environnement exceptionnel, bordée d’eaux, la Loire, l’Océan et le marais de Brière. Ces eaux, notre bien commun, sont autant d’appels à la pause, à la promenade mais également à la pratique d’activités sportives.

Découvrir ces espaces c’est également s’inscrire dans une démarche nouvelle, plus ancrée dans son territoire, à la découverte des autres et de soi tout en expérimentant de nouvelles expériences et sensations.

Vous êtes prêt.es ? Embarquez avec nous pour un été vivant, enthousiasmant et riche de belles découvertes !

Notre programmation, Saint-Nazaire Côté Plages, qui est une vraie identité pour notre ville, vous accompagne tout l’été en vous proposant de nombreuses animations ludiques, sportives, culturelles et bien sûr des spectacles, il y en aura pour tous les goûts, pour tous les âges et surtout sur différents sites afin d’être au plus près de chacun.

En effet, 6 destinations d’animation sont retenues :

  • Plage de Mr Hulot à ST Marc : plus de 30 rendez-vous et 8 spectacles,
  • Plage de Villès Martin : plus de 30 rendez-vous,
  • Skate Park : plus de 50 rendez-vous,
  • Grande Plage : plus de 120 rendez-vous et 7 spectacles dont 2 grand format,
  • Petit Maroc : 4 rendez-vous dont un bal populaire et un spectacle pyrotechnique,
  • Dans les autres lieux, 8 spectacles dans 8 quartiers différents, afin de venir à la rencontre de toutes et tous,

Soit au total 250 rendez-vous et 21 spectacles,

Alors toujours indécis.e ?

Nous mettons également en place des activités tous les jours, comme la base nautique, la bibliothèque de plage, la ludothèque de plage. Ces rendez-vous quotidiens permettent de rythmer les journées : pratique nautique, notamment une nouvelle très spectaculaire qu’est le Wing foil proposée cette année pour la première fois, à retrouver à la base nautique du Skate Park, de la lecture sur la Grande Plage, pour partager un moment de calme, des jeux, en famille, entre copains, copines ….

Envie d’une nouvelle activité sportive ?

Notre proposition est riche et originale, des initiations aux sports de combat au Street Golf, en passant par le basket, le volley, la danse, l’embarras du choix, impossible de ne pas trouver un une pratique qui réponde aux attentes du plus grand nombre, petit.es et grand.es, sportifs / sportives ou non, vous allez être étonné.es, surpris.es !

Notre volonté politique est bien de permettre à tous et toutes de passer un été inoubliable, magique et porteur de nouvelles envies et découvertes, particulièrement après 2 années difficiles.

Nous nous croiserons, sur ces différents spots, pour partager le meilleur et vivre pleinement ces doux instants. Très bel été à tous, profitez à fond.

Coté Nature

Les vendredi 13 et samedi 14 mai s’ouvrait le premier rendez-vous sur le thème de la nature au parc paysager, lieu on ne peut plus emblématique de notre ville. Saint-Nazaire Côté nature s’adressait à toutes et tous, petit.es et grand.es, en proposant une journée ludique et pédagogique, pour en apprendre plus sur la faune et la flore nazairienne et arpenter le Parc paysager sous un autre angle, poétique et sensoriel. Gageons que ce rendez-vous aura permis à chacune et chacun de prendre conscience du rôle essentiel de la nature en milieu urbain.

 

Les 39 élu.es du groupe « Pour Saint-Nazaire »

Les élections présidentielles nous ont laissé un goût amer.

Heureusement, les principales forces politiques de gauche, LFI, EELV, PCF et PS ont réussi à s’entendre autour d’un accord national historique.
Notre groupe politique local, Ensemble Solidaire et Ecologiste, s’inscrit pleinement dans cette dynamique. Depuis plus de 2 ans, les forces de la gauche écologiste nazairienne travaillent ensemble, dans l’opposition, pour porter à l’échelon local cette vision politique de la gauche française réunie sous un programme commun.

Ce n’est pas en faisant une politique purement gestionnaire que l’on pourra s’opposer aux forces destructrices d’un ordre social et économique établi qui ravagent le vivant, le lien social et la dignité des plus pauvres d’entre nous.

C’est bien en portant une politique radicale, et non pas extrême comme la caricaturent nos opposants centristes, de droite et d’extrême droite, que nous sommes à même d’expérimenter un autre chemin émancipateur et soutenable.

Cela passe par des choix forts nationaux, déclinés localement :
– la gratuité des premiers m3 d’eau, bien de première nécessité
– des services publics pérennes qui ne peuvent s’inscrire dans le temps court des contrats de projets (embauche des fonctionnaires) comme l’utilise en bon élève du Macronisme la majorité actuelle,
– une agriculture locale forte, soutenue par un Plan Alimentaire de Territoire, indépendante de l’agro-buissness, des pesticides, et des engrais chimiques issus du pétrole,
– une sécurité du quotidien assurée par l’humain et non pas déléguée à la technologie de la vidéo surveillance et de la surveillance de masse.
– la lutte contre le mal logement et le sans abrisme et non pas envoyer au tribunal les collectifs d’hébergement solidaire,
– Penser la sobriété dans chaque décision et soutenir les filières des énergies renouvelables et réduire notre dette écologique autant que faire se peut, contrairement aux propositions du Rassemblement National,
– Des acteurs économiques qui assument leurs externalités négatives pour ne pas laisser les riverains supporter les conséquences nocives de leurs activités, notamment pour ce qui concerne les impacts sur la santé et le climat,
– Une émancipation par l’éducation, les arts et la culture, aussi par un accès gratuit au service public des médiathèques.
– La sortie de notre industrie de la gestion de l’emploi par la précarité, l’intérim et le travail détaché en pointant la responsabilité sociale territoriale des grands industriels du bassin.
– De ne pas faire de notre territoire un produit, et donc stopper tout marketing territorial

Que ce soit dans notre ville ou pour notre pays un autre chemin, une autre politique est possible. Avec d’autres, nous y travaillons.

Les élu.es du groupe Ensemble, solidaires et écologistes

Gwenolé Peronno, Gaëlle Bénize Thual, Cédric Turcas, Hanane Rebiha, Philippe Caillaud,
Capucine Hauray, Olivier Blécon, Sarah Trichet-Allaire, François Billet, Magali Fenech

Mai 2022

Eolien en mer             

Le parc éolien en mer de Saint-Nazaire est le premier projet d’éolien offshore à voir le jour en France. D’ici la fin de l’année, 80 éoliennes, situées à 12 kilomètres au large, produiront une puissance de 480 mégawatts, soit 20 % de la consommation de notre département. Cette nouvelle énergie verte participe à sécuriser notre fourniture électrique, chose essentielle dans le contexte géopolitique actuel. Pour notre ville, c’est une nouvelle dynamique qui va permettre une offre d’emplois non délocalisables. Ce projet mené à bien est le fruit de mises en commun des savoirs-faire de notre territoire ainsi que de volontés politiques fortes de notre Ville, du Département, de l’Etat et de la Région. Ces énergies marines participent à la transition écologique mais aussi à notre développement industriel. Saint-Nazaire, ville industrielle, a amorcé avec succès le virage de la transformation écologique essentielle à l’avenir de notre planète.

Agrandissement du crématorium de la Fontaine-Tuaud    

Mis en service le 1er juillet 1999, le Crématorium de Saint-Nazaire est à ce jour en deçà de la capacité nécessaire, au regard des nouvelles pratiques funéraires, avec une demande croissante de crémations sur le territoire national et plus particulièrement sur l’agglomération de Saint-Nazaire (de 3% en 1980 à 43% aujourd’hui). Le contrat de délégation de service public passé avec l’actuel opérateur arrive à échéance le 8 juillet 2022. Le choix d’un nouveau délégataire, la Société des Crématoriums de France, a été adopté à l’unanimité, lors du Conseil Municipal du 25 Mars 2022. Afin de répondre à nos engagements politiques, nous avons voulu améliorer substantiellement la qualité du service rendu aux proches des personnes défuntes, afin de mieux leur rendre hommage. C’est le sens des missions intégrées au nouveau contrat, avec la création de trois salles modulables de 50 places, 83 places et 358 places d’une surface totale de 300 m2, qui s’adapteront suivant le type de cérémonies voulues par les familles et qui pourront être utilisées de façon simultanée sans que les familles ne se croisent. Conformément à notre engagement de campagne, des cérémonies civiles sans crémation seront désormais possibles. Un service de petite restauration pourra également être proposé. Cependant les familles ne désirant pas bénéficier de cette prestation auront la possibilité d’utiliser la salle en apportant elles-mêmes ce qu’elles souhaitent.

Une nouvelle grande salle de cérémonie ainsi que l’extension des capacités de stationnement et des emplacements minutes dédiés aux personnes âgées et/ou en situation de handicap, sont prévues sur le site. Le délégataire devra également intégrer, dans ce nouvel équipement, un local supplémentaire destiné à permettre l’installation d’une 3ème ligne de crémation. Cette option sera activée à la demande de la municipalité, si un accroissement significatif des demandes de crémations par les familles est constaté à l’avenir. Enfin, le nouveau délégataire assumera les opérations d’exhumations administrative.

Avec ce service public renforcé, nous nous engageons pour l’accompagnement des nazairiennes et nazairiens dans ce travail de deuil, avec une volonté de maintenir des tarifs maitrisés.

Ce nouvel équipement sera livré à l’été 2024.

Les beaux jours arrivent, Saint-Nazaire s’anime !    

L’été se profile, et si l’épidémie n’est pas complètement derrière nous, nous retrouvons peu à peu une vie normale. Dans cette période particulière, beaucoup ont pris conscience de la nécessité de se retrouver et de partager des moments de convivialité. Cette conviction nous la partageons avec vous.

À ce titre, nous sommes à l’initiative d’une vaste programmation estivale à travers le dispositif « Saint-Nazaire Côté Plages » que vous connaissez et qui proposera, à partir de début juillet, et pour toute la saison, des concerts, des spectacles de rue ainsi que des animations sportives et ludiques.

Cette année aura également vu le renouvellement de la concession des 3 kiosques du Front de Mer auxquels nous vous savons particulièrement attachés. Ils seront accompagnés par un nouveau restaurant de plage à Villès-Martin. Vous découvrirez donc cet été une offre étoffée qui ravira petits et grands.

Point d’orgue de la saison estivale, le retour du festival « Les Escales » qui fêtera cet été sa 30ème édition, avec une programmation riche et variée, nous proposant un tour du monde musical entre pop, électro et cumbia ! Nous sommes particulièrement heureux et fiers de soutenir cet événement et remercions l’ensemble de l’équipe pour le travail accompli depuis ces nombreuses années.

L’animation d’une ville, c’est enfin un tissu de commerçant.es, d’établissements de nuit, de restaurants et de bars qui malgré une période difficile, des restrictions sanitaires, a maintenu une activité conviviale et nocturne pour les nazairiennes et les nazairiens.

Si nous disposons actuellement d’une large palette pour permettre à chacune et chacun de se détendre, de se divertir, nous sommes conscients que pour certains, notamment les plus jeunes, ce n’est parfois pas suffisant. Nous y travaillons. À ce titre, la démarche de concertation « Ambition Maritime et Littorale » lancée en septembre permettra de révéler les lieux encore inexploités (Îlot STEF, Parc Paysager, Petit-Maroc) de cette ville pour y créer avec vous et pour vous la ville-plaisir de demain !

Sécurité et tranquillité publique

La sécurité et la tranquillité publique sont une priorité de notre équipe municipale. Chacun.e d’entre nous, quel que soit son lieu de résidence, quel que soit son âge, quelle que soit son activité, a le droit de vivre, de se déplacer et de réaliser ses activités en sécurité et dans un espace public apaisé.

Les forces de police, pour lesquelles nous réclamons des effectifs ajustés à la réalité de notre ville au regard de sa population, de son attractivité et de la réalité de la délinquance en lien notamment avec le trafic de stupéfiants, ont la responsabilité d’assurer notre protection au quotidien. La police Nationale s’engage mais les moyens sont aujourd’hui clairement insuffisants.

Sur ces questions la ville de Saint-Nazaire prend sa part. Ainsi la police municipale a porté son effectif de 10 à 15 depuis le début du mandat, avec un objectif de 20 le plus rapidement possible. La tranquillité publique c’est également 7 ASVP (agent.es de Surveillance de Voie Publique), 4 médiateurs et médiatrices et un dispositif de vidéo-protection dans le centre-ville et dans le secteur de la Gare qui sera doublé et étendu dans l’ensemble de nos centralités commerciales des quartiers de Saint-Nazaire. Ce sont aussi des actions de prévention de la délinquance en lien avec l’ensemble des partenaires associatifs et institutionnels.

Depuis 2016, la ville de Saint-Nazaire préside le CLSPD (Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance), qui permet de porter à la connaissance des différents acteurs (Police Nationale, Police Municipale, Sous-Préfet, Procureur, Pompiers, Protection Judiciaire de la Jeunesse, Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation, Agence départementale de la prévention de la délinquance, Stran, Silène…), l’ensemble des problématiques en lien avec la sécurité et la tranquillité publique. Trois cellules opérationnelles permettent ensuite de travailler sur des situations concrètes en matière de prévention sociale, de luttes contre les violences sexistes et sexuelles et de tranquillité publique.

Lors du dernier conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance, qui s’est déroulé le 1er décembre 2021, la ville de Saint-Nazaire et le bailleur social Silène ont présenté des axes d’amélioration pour la prise en compte des problématiques dans le parc social.

Ainsi, une convention va être signée entre la Ville de Saint-Nazaire, le bailleur social Silène, la procureure de la République et le sous-préfet de Saint-Nazaire afin de mieux prendre en compte les troubles et les nuisances provoqué.es aux abords et à proximité des habitations et sur l’espace public. Cette convention répond d’abord à la demande des locataires au regard de l’accroissement des phénomènes d’incivilités, de nuisances de voisinage et de délinquance. Elle permettra de renforcer le partenariat existant et l’échange d’information entre la Police, la Justice et Silène et l’expérimentation de la vidéo protection dans certaines parties communes. Il s’agira également de faciliter l’expulsion des locataires qui contribuent aux troubles de voisinage et/ou qui seraient identifiés et condamnés pour des dégradations ou des actes de délinquance.

La terrasse du Bois Joalland, initiative citoyenne  

La terrasse du Bois Joalland vient d’ouvrir ses portes pour la deuxième année consécutive. Pure création du conseil de quartier de l’immaculée, sa finalité est d’offrir une animation sociale et culturelle autour d’un lieu intergénérationnel pour favoriser le lien entre habitant.es.

Les objectifs du conseil de quartier sont atteints puisque ce lieu propose aux client.es des produits essentiellement locaux, côté terre ou côté mer, mais organise également des événements culturels effectués par des artistes locaux. Les sportifs et sportives locaux participent également à l’aventure.

Les animations sont en grande partie co-organisées par les responsables de la Terrasse du Bois Joalland et un collectif issu de l’ancien conseil de quartier qui a tenu à garder un lien avec le lieu créé, le considérant un peu comme leur « bébé ».

Cette création a été entièrement réalisée sous la responsabilité des membres du conseil de quartier, a été financée par le budget dédié aux conseils de quartier. Le choix des prestataires a été fait par un jury composé à égalité de membres du conseil de quartier et d’élu.es de la ville.

Ce projet issu de débats et de réflexions sur la vie de ce quartier est un magnifique exemple d’aménagement et d’amélioration de cadre de vie des habitant.es du quartier mais qui sert évidemment à l’ensemble de la population de la ville.

Les 39 élu.es du groupe « Pour Saint-Nazaire »

La colonne vertébrale de notre République est menacée plus que jamais.

La casse des services publics est un projet politique mis en place aux niveaux national et local. Les projets présidentiels des candidat.es de droite et du centre ont tous été présentés par ce prisme : les fonctionnaires coûtent cher, les services publics sont inefficaces, la privatisation serait une avancée pour les citoyen·nes. Prime au mérite, embauche sous contrat précaire…. Nos dirigeants nationaux et locaux n’ont de cesse de développer des politiques faisant la part belle au secteur privé, en ayant recours à toutes les stratégies possibles.

Nationalement, c’est l’éducation nationale qui devrait en faire les frais prochainement : embauche directe par la hiérarchie, salaire en fonction des motivations. C’est toute l’équité au travail et du service rendu qui est remise en cause. L’accès à l’éducation ne sera plus le même dans tous les établissements.
Ces constats peuvent se faire dans tous les domaines : accompagnement pour l’emploi, santé, social…

S’ajoute à cela, la dématérialisation qui tente d’éloigner l’usager du service et créer des inégalités criantes à l’égard des publics bénéficiaires et génère des tensions parmi les agent.es, dans le peu de lieux d’accueils restants, le mal être au travail est saisissant.

Les politiques aussi et notamment les lieux de décisions s’éloignent des citoyen·nes et deviennent des chambres d’enregistrement de projets dessinées par les cabinets.
Localement, les mêmes stratégies sont en cours de déploiement : contrats à durée déterminés ou « contrats de projets » permettant de précariser toujours plus les postes et les missions au sein de la ville, non remplacement de postes, mutualisation des services.

Toutes ces nouvelles techniques dites « de management » n’amènent aucun avantage, ni pour les agent·es, ni pour les citoyen·nes. Nous ne pouvons que constater l’allongement des délais de réponses, ainsi que l’augmentation de la souffrance dans les différents services.

Nous restons déterminé·es à défendre le service public avec un accès pour toutes et tous, ainsi que des conditions de travail dignes et décentes. Ces précarisation et détérioration permanentes n’ont qu’un objectif, que ce soit localement ou nationalement : rendre le service public inopérant pour le remplacer par toujours plus de secteurs privés.

Gwenolé Peronno, Gaëlle Bénize Thual, Cédric Turcas, Hanane Rebiha, Philippe Caillaud,
Capucine Hauray, Olivier Blécon, Sarah Trichet-Allaire, François Billet, Magali Fenech

Avril 2022

Ukraine

Le vendredi 4 mars, sur le parvis de l’hôtel de ville, nous étions des centaines, réunis dans un souci d’humanisme et de fraternité, pour témoigner de notre solidarité, en pensées et en actes, à l’égard du peuple ukrainien attaqué par Vladimir Poutine.

Notre histoire finalement bien récente de dernière ville libérée de France, rasée par les bombes, renforce probablement nos émotions et notre empathie face aux horreurs de la guerre. Nos consciences sont nourries de ce qu’est Saint-Nazaire : une ville ouverte au monde. Ici sont installés de nombreux travailleurs ukrainiens et russes, sans compter ceux des pays proches. Ici arrivent et séjournent des marins de ces mêmes nationalités. Nous leur devons bienveillance et solidarité car, encore plus que nous, ces dramatiques événements internationaux viennent les bouleverser. Il nous revient de veiller à ce que jamais ne s’installent ici les germes de la défiance et de la haine.

Face au fracas des bombes et donc à la plus profonde inquiétude, la solidarité est en marche, dans le prolongement de l’action déployée depuis toujours auprès de toutes les personnes démunies. Les collectivités locales et les associations travaillent de concert, comme toujours, pour être au plus près de toutes celles et ceux qui en ont besoin.

Enfin, restons attachés à promouvoir le dialogue et la paix. Les mots façonnent le monde. Que ce soient des mots de paix et de partage, ou des mots de défiance et de guerre. Ce sont les mots qui agitent ou qui apaisent.

Face au discours de haine de Vladimir Poutine, nous devons opposer d’autres mots : le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, l’humanisme face à la brutalité des régimes autoritaires et policiers, la construction européenne et ses bénéfices pour la paix sur notre continent.

Dans ces moments difficiles et inquiétants, il faut laisser de la place aux mots, aux symboles, à la culture, aux forces de l’esprit, à tout ce qui aide à l’apaisement des âmes et des conflits et nous permet de vivre ensemble dans le respect des différences.

Inclusion par le sport : le projet tandem du Vélo Club Nazairien

La stratégie nationale sport et handicap a pour objectif de faciliter l’accès à une pratique physique et sportive pour toutes et tous, quels que soient les niveaux. Depuis de nombreuses années, l’accès à la pratique sportive pour les personnes en situation de handicap est soutenu par la majorité municipale. Notre mission est de participer à la construction d’une société inclusive. Cette volonté est actée par les délibérations du Conseil Municipal sur la stratégie handicap, inclusion et accessibilité universelle et sur la politique sportive de 2019.

Pour mettre en œuvre cette politique sportive inclusive, nous nous appuyons sur des actrices et acteurs engagé.e.s : fédérations, associations, bénévoles et entreprises. Elles et ils proposent de plus en plus d’activités adaptées. Plusieurs clubs sportifs sont affiliés aux fédérations Handisport ou Sport adapté et certains ont participé à une formation qualifiante proposée par le comité Sport Adapté en octobre 2020 financée par la ville de Saint-Nazaire. L’accompagnement des clubs dans l’épanouissement de projets et d’initiatives partenariales demeure bien une priorité pour la commune.

C’est dans cet état d’esprit que l’association Vélo Club Nazairien (VCN) a développé un projet d’activité sportive adaptée en tandem en direction des personnes ayant une déficience visuelle. En septembre 2021, plusieurs volontaires ont bénéficié d’une formation de pilotage de tandem organisée par le Comité Départemental Cyclo. L’engouement suscité par ce temps d’apprentissage a permis aux bénévoles de confirmer leur envie de mettre en œuvre cette activité. Accompagné par la Direction des Sports et du Nautisme, le club a entamé des recherches de partenariats avec différentes structures. L’établissement d’accueil non médicalisé « Les Amarres » a répondu positivement à la proposition. Aujourd’hui, les premières sorties en tandem sont organisées et l’objectif est de pérenniser cette section à l’année. La détermination et la volonté de l’ensemble des participant.es ont permis l’émergence d’un projet peu développé dans le département. Ceci est un bon exemple du champ des possibles quant à l’inclusion par la rencontre et la pratique sportive.

Dans la perspective des Jeux Paralympiques de Paris en 2024, il est nécessaire de poursuivre nos efforts en faveur du développement de la pratique sportive. Et c’est bien là l’esprit de nos politiques du sport et de l’inclusion : accompagner les associations sportives au plus près des besoins de la population, favoriser les coopérations, soutenir les projets et les aider à déployer progressivement les moyens nécessaires à leur pérennité.

Pour l’assiette de nos enfants, plus de bio, plus de local.

Saint-Nazaire ainsi que trois autres communes de la CARENE, la Chapelle-des-Marais, Saint-Joachim et Donges ont fait le choix d’effectuer en régie directe un service public de restauration. C’est un modèle de restauration au plus près des enfants et des familles et ancré dans le territoire. Il participe à la valorisation de l’agriculture locale et biologique en s’appuyant sur les circuits courts.

Le service en régie nous permet de maitriser les éléments essentiels de la fabrication des repas : la politique d’achat des denrées, une cuisine traditionnelle confectionnée par des cuisinier.e.s de métier et l’équilibre nutritionnel garanti par une diététicienne.

A noter que le service produit 5500 repas par jour pour les 4 communes dont un peu plus de 4500 pour Saint-Nazaire livrés sur 26 restaurants scolaires dont 20 nazairiens. Le nombre de repas servis est en constante augmentation.

Par notre politique d’achat, nous contribuons à aider toute une filière à se déployer. C’est un partenariat profitable à toutes et tous : au monde agricole, aux enfants et aux adultes qui bénéficient des repas, et à la Planète.

Notre tarification en fonction du coefficient familial et par la solidarité de l’impôt, permet un accès à tous. La pause méridienne, c’est-à-dire le repas plus le temps d’encadrement des enfants entre 12h00 et 13h30, représente un coût unitaire de 14,30 euros alors que la tarification pour les familles va de 0,65 centimes à 4,80 euros.

La loi Egalim impose 50% de produits durables ou sous signe de qualité, dont 20% de bio. Nous y sommes et nous continuerons à progresser en allant à la rencontre des éleveurs et des agriculteurs de notre région.

Une boussole sociale 

Lorsqu’on parle de politiques sociales, on pense immédiatement à trois actions essentielles : protéger, soutenir et accompagner.

Fortement impliquée dans la lutte contre l’isolement de nos ainé.e.s, la ville a prévu un budget conséquent dédié au site du Pôle Prévention Solidarités Séniors du Centre Communal d’Action Sociale. Bâtiment de 270 m2 situé à proximité des deux résidences autonomie, sa refonte globale permettra d’optimiser et d’accroître son utilisation. Son agencement actuel réduit fortement les potentialités, alors qu’il se situe dans un lieu stratégique en cœur de ville.

Chaque année, nous continuerons à intervenir pour l’aide alimentaire, améliorer les conditions des accueils de jour, en accompagnement des opérateurs gestionnaires des maisons-relais, du foyer Blanchy et des bénévoles impliqué.e.s dans les associations partenaires. Ils viennent en aide à toutes celles et ceux qui en ont besoin, sans discrimination ou autres conditions que la recherche du mieux-être et d’un retour à une vie digne et décente.

Nous interpellerons sans relâche le gouvernement pour que la déclinaison des politiques publiques en matière d’hébergement d’urgence ou d’accueil des demandeurs d’asile soit en adéquation avec le territoire et soit dotée des moyens humains, financiers et matériels suffisants. Grace à notre mobilisation nous avons obtenu 25 places supplémentaires d’hébergement d’urgence en 2021 et 10 places en 2022.

Un projet de mise à l’abri individuel verra le jour à l’automne 2022.

La majorité municipale est empreinte d’une forte ambition sociale. Son fil rouge est d’accompagner sans relâche le présent et de préparer un avenir meilleur pour toutes et tous en mettant aussi en place des politiques publiques qui permettent de réduire les inégalités. Tous les secteurs sont concernés : de la petite enfance, avec le doublement des places en crèches ou le soutien aux assistances maternelles, en passant par l’accès à toutes et à tous au sport ou à la culture pour favoriser le bien vivre ensemble et l’émancipation. L’accueil des plus fragiles comme les femmes et les enfants victimes de violences ainsi que l’accès inconditionnel aux soins sont également une de nos priorités.

Toutes ces décisions politiques traduites par des actes sur le terrain soulignent la tradition de solidarité de notre ville, ce dont nous pouvons être fiers.

Aux urnes

A l’instant où vous lirez ce texte nous serons à quelques jours des élections présidentielles.

La conquête du droit de vote est l’un des grands combats du XIXe siècle en France. D’abord réservé à une élite, le suffrage universel masculin est adopté en 1848. Pendant longtemps, le droit de vote a été refusé aux femmes. Il a fallu attendre l’ordonnance du 21 avril 1944 du Gouvernement provisoire de la République Française, qui permet aux femmes de voter pour les élections municipales de 1945.

Ce combat fut long mais ce droit de vote est un marqueur essentiel de notre démocratie.

L’actualité nous rappelle de façon dramatique chaque jour l’importance de l’action de voter qui est une des conditions de la démocratie.

La société française est une société démocratique. Il nous faut l’entretenir, la chérir. Elle veille à la libre circulation de l’information, favorise la concurrence des médias, exige des journalistes qu’ils vérifient leurs sources, qu’ils exposent divers points de vue. Elle organise l’accès à l’instruction et enseigne à discerner le vrai du faux…

Nous vous appelons donc à voter les 10 et 24 avril !

Les 39 élu.es du groupe « Pour Saint-Nazaire »

Depuis plusieurs semaines, nous assistons avec effroi à la guerre en Ukraine. À l’heure où nous écrivons ces lignes, nous ne savons pas où en sera ce conflit lorsque paraîtra le magazine municipal.

Alors que les Assises de la solidarité se sont déroulées le 19 mars dernier, nous souhaitons rappeler l’importance d’accueillir toutes les personnes, qu’elles soient appelé.e migrant.e, exilé.e, réfugié.e, quelles que soient leur couleur de peau, leur religion, leur pays d’origine. Toute personne fuyant son pays pour des raisons de guerre, de répression, de survie ou de changement climatique a droit à la même solidarité et au même accueil. Il est inacceptable, comme nous l’avons vu dans certaines paroles médiatisées, de faire une différence entre les différent·es chercheur·ses de refuge.

Mais la guerre en ukrainienne a aussi des impacts économiques sur notre vie de tous les jours, avec le renchérissement du coût de biens de première nécessité : blé, huile, essence,… et en juillet peutêtre le dégel des prix du gaz et de l’électricité. Comme la pandémie qui a mis en évidence notre
dépendance envers des produits de l’étranger, cette guerre met en évidence notre dépendance aux énergies fossiles venant de Russie. Un plan d’indépendance énergétique doit donc être construit au niveau européen. Les mesures prévues actuellement sont insuffisantes et nous n’avons que trop
tardé. Nous devons identifier les industries essentielles dont l’approvisionnement sera prioritaire, réquisitionner la filière BTP pour conduire en toute priorité des travaux de rénovation dans les bâtiments chauffés au gaz. Des soutiens au remplacement des vieilles chaudières et à l’isolation des
bâtiments doivent être relevés. Ces travaux doivent être pris en charge à 100% pour les ménages modestes. Chaque toit d’école, de parking, de bâtiments collectifs doit être équipé de panneauxphotovoltaïques. La commune de Saint-Joachim peut se réjouir d’avoir installé de tels panneaux sur
des bâtiments communaux… il y a 10 ans !

Cette guerre économique mets en évidence notre dépendance aux énergies fossiles, notamment importées de Russie: l’économie même du Port Nantes Saint-Nazaire en dépend. La collectivité doit accélérer mais aussi améliorer son plan Air Climat Énergie notamment pour ce qui concerne la
production d’énergie renouvelable : imposons que toute nouvelle construction intègre des panneaux et des chauffe-eaux solaires, que les toits des bâtiments publics, les parkings soient couverts d’ombrières solaires.

Ce sont les plus précaires qui sont et seront les premiers impactés: la solidarité doit s’exercer à plein et nous demandons à la municipalité de revenir sur sa décision de geler les admissions au CCAS sur ce premier trimestre.

Gwenolé Peronno, Gaëlle Bénize Thual, Cédric Turcas, Hanane Rebiha, Philippe Caillaud,
Capucine Hauray, Olivier Blécon, Sarah Trichet-Allaire, François Billet, Magali Fenech

Mars 2022

8 Mars, Journée internationale des droits des femmes

Signataire de la Charte Européenne pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans la vie locale, Saint-Nazaire s’engage depuis de nombreuses années, aux côtés des associations, dans la promotion de la Journée internationale des droits des femmes. Si les acteurs et actrices du territoire s’engagent toute l’année pour faire évoluer les mentalités, le 8 mars reste un moment clé pour sensibiliser et remobiliser toute la population.

Ainsi, plusieurs spectacles et des expositions vous serons proposés à l’Alvéole 12. Ce 8 mars verra aussi le lancement d’une formation pour les 15/25 ans intitulée : « agir contre le sexisme dans le milieu festif » portée par « La Source » et animée par le collectif « Régalons-nous ».

Dans chaque politique publique, notre mobilisation collective pour l’égalité femmes-hommes est intégrée aux réflexions pour fabriquer différemment le territoire de demain. Un territoire que nous voulons toujours plus inclusif et plus égalitaire.

Vie associative

Comme tous les ans, le premier Conseil Municipal de l’année est l’occasion de voter l’attribution des subventions aux associations, pour leur fonctionnement courant et leurs projets associatifs annuels. En leur donnant cette visibilité tôt dans l’année, notre majorité montre sa confiance, son intérêt et son soutien à la vie associative locale.

Ainsi, plus de 7 millions d’euros ont été attribués auxquels viendront s’ajouter des subventions dites « exceptionnelles » pour des projets, des besoins ponctuels (liés au contexte sanitaire par exemple), ou pour l’achat d’équipements. Les subventions ne résument pas à elles seules les moyens consacrés aux associations. Nos nombreux équipements municipaux, nos soutiens matériels et logistiques contribuent aussi fortement au déploiement de leurs initiatives.

La crise Covid impacte toujours notre tissu associatif dans son quotidien et ses évènements. Nous le savons, les associations, leurs bénévoles, et leurs salarié.es pour certaines, ont fait preuve d’une grande capacité de mobilisation, d’adaptation, d’inventivité, avec un enthousiasme à toute épreuve pour maintenir leurs activités.

Les associations sont au plus près du terrain et sont souvent les premières à répondre aux défis auxquels nous sommes confrontés. La ville leur reconnaît ce rôle incontestable au service des solidarités et de la cohésion sociale et territoriale.

Déterminé.es, nous poursuivons notre accompagnement et notre soutien pour leurs actions d’utilité citoyenne, et pour permettre à chacune de trouver son cadre d’expression correspondant au mieux à ses besoins.

Près de 5 ans après la délibération cadre définissant les grandes orientations de Saint-Nazaire en matière de soutien aux associations, nous avons confié la réalisation de l’évaluation de notre politique à un prestataire extérieur. Celle-ci est actuellement en cours. L’objectif de cette évaluation est de mesurer si les modalités de soutien proposées ont été utiles, et si des ajustements doivent être opérés pour répondre au mieux aux différents besoins. Ainsi, l’éclairage que nous apportera cette évaluation permettra à la majorité municipale en responsabilité, de définir les futures orientations de la politique de soutien dans le souci constant de mieux faire.

L’Education artistique et culturelle : permettre la rencontre avec l’art dès le plus jeune âge

Le mois dernier, le Fort de Villès accueillait « L’Expédition photographique », une présentation des réalisations issues d’ateliers photographiques menés avec des nazairien.nes et les enfants du centre de loisirs Jean Zay en écho à la récente exposition de Noémie Goudal « Post Atlantica » au Grand Café.

Saint-Nazaire fait de l’accès à l’art et à la culture un puissant levier d’émancipation et d’intégration sociale. A travers l’Education Artistique et Culturelle, toutes les structures ou services culturels conçoivent des projets aux croisements de plusieurs champs artistiques à l’attention des enfants des écoles primaires publiques de la Ville. L’école reste le moyen le plus sûr de capter tous les enfants quelque-soit le milieu social, et notre politique d’éducation artistique et culturelle, associant l’Etat, permet à chaque élève durant sa scolarité, de suivre un parcours pouvant se prolonger sur les temps de loisirs. Il est ainsi proposé la rencontre avec l’œuvre mais aussi l’appropriation de la démarche de création ou mieux encore de vivre l’expérience artistique pour que chacun.e développe ses propres capacités sensibles et créatives. L’enjeu est fondamental ce qui explique d’ailleurs, durant les longs mois de crise sanitaire, que l’école fut un des rares espaces ouverts aux artistes…

Demain, ces parcours devront s’articuler avec l’offre développée dans les collèges et les lycées de la ville. Parce que l’art façonne le respect de la diversité, parce qu’il stimule le partage culturel et lutte contre les inégalités, nous avons la volonté qu’il vienne à notre rencontre dès le plus jeune âge.

Contrôler la vitesse pour notre sécurité

La police municipale contrôle désormais les vitesses des automobilistes et des conducteurs de 2 roues dans les rues de Saint-Nazaire. C’était un de nos engagements de campagne et depuis début février, les agent.es de la police municipale procèdent à des contrôles de vitesse à raison de deux fois par semaine dans les différents quartiers de Saint-Nazaire. Il ne s’agit bien évidemment pas de « faire du chiffre » mais de sensibiliser les automobilistes et les conducteurs de deux-roues aux dangers liés aux vitesses excessives !

Rendre l’espace public plus apaisé est une demande récurrente et légitime de la part des nazairien.nes qui nous contactent régulièrement pour nous faire part des incivilités. Les 15 agent.es de notre police municipale disposent désormais d’un radar portatif qui permet de contrôler la vitesse instantanément jusqu’à plus de 500 m dans les 2 sens de circulation. Sans trépied et pesant moins de 500 g, il est d’une mise en œuvre simple et rapide. Un équipage de 3 agent.es est nécessaire pour chaque contrôle : 1 agent.e à la mesure et 2 en interception qui restent visibles car ces contrôles doivent avant tout participer à la prise de conscience des conducteurs et conductrices quant à la vitesse de leur véhicule par rapport aux vitesses à respecter.

La police municipale, en lien avec la police nationale, procédera à des contrôles de vitesse dans les lieux identifiés comme prioritaires suite à des demandes exprimées par les habitant.es : aux abords des écoles, des commerces, des descentes de bus à forte fréquentation…Les lieux ciblés ont été identifiés après un partage et une analyse des constats établis par la police municipale, les agent·es de la surveillance de la voie publique (ASVP) ainsi que les remontées des habitant·es et des élu·es de quartier.

Chacun.e, à Saint-Nazaire doit pouvoir circuler, quel que soit son mode de déplacement, en toute sécurité.

Jeunesse

Dans des temps difficiles qui rendent la lutte contre les inégalités et contre l’isolement encore plus nécessaire, il est essentiel pour notre jeunesse de pouvoir se réunir autour de projets afin qu’ils puissent s’investir, découvrir et pratiquer leur ville le plus librement possible.

Nous souhaitons que toutes les générations trouvent leur place et qu’elles sachent que nous leur portons toute notre considération. Au titre de l’enfance et de la jeunesse, et parce que les enfants et les jeunes de notre collectivité doivent pouvoir s’épanouir, devenir autonomes, accéder à leurs droits avec une égalité de traitement et de chance, nous leur devons de les aider à se construire aujourd’hui pour demain.

Notre priorité : le présent et l’avenir des nazairien.nes, de nos enfants et jeunes parce qu’ils doivent prendre leur place, toute leur place et leur juste place dans notre cité.

L’évaluation de notre politique éducative des 12/25 ans, réalisée en ce moment même, nous permettra de nous renouveler, de nous adapter toujours davantage pour répondre aux enjeux qui sont devant nous et en n’oubliant pas les conséquences et les impacts sur nos jeunes d’une crise sanitaire sans précédent. Il s’agira de développer et d’enrichir les actions que nous menons et également de soutenir l’ensemble de nos partenaires.

Le sport en pratique libre

En concertation avec les usager.es et les associations, le skate-park peut, depuis quelques semaines, être utilisé sur des plages en nocturne, grâce à la mise en route de l’éclairage du site. En effet, une réflexion sur cet éclairage a été lancée début 2021, avec l’objectif de renforcer la sécurité du public et de répondre aux nombreuses sollicitations reçues pour faciliter l’utilisation de l’équipement en période automnale et hivernale. Ce lieu, très fréquenté (estimation ville annuelle : 35000 sportifs et sportives en pratique libre) et emblématique de la glisse, répond parfaitement aux évolutions sociétales de la pratique sportive libre par :

  • une recherche de liberté
  • une évolution des motivations individuelles (bien-être, santé…)
  • un retour à la nature
  • une diversification des pratiques et de l’offre sportive
  • un développement de la pratique sportive féminine

Saint-Nazaire n’échappe pas à cette évolution, qui y est même plus importante que dans beaucoup d’autres territoires au regard de son histoire sportive et du fait d’un « terrain de jeux » idéal : parc, bois, plages, sentiers…

Répondre à cette évolution c’est engager une démarche sportive innovante et éducative, c’est prendre en compte les disciplines émergentes comme la glisse urbaine, l’escalade, le basket 3X3, en prenant appui sur des opérations urbaines mais aussi sur l’existant, c’est créer de vrais « spots », des lieux de rencontre (exemple : la plaine des sports) mais également des « parcours » de pratique libre qui relient les quartiers entre eux pour favoriser les échanges, le lien social, la mixité.

Cet engagement va se matérialiser par un schéma communal de pratique libre, très transversal et associant plusieurs de nos politiques publiques : sport et nautisme, aménagement urbain, jeunesse, politique dans nos quartiers, égalité femmes/hommes… pour répondre aux enjeux et inscrire cette démarche dans notre environnement.

AUX URNES CITOYEN·NE·S !

2022 est une grande année pour notre République et la démocratie. En effet, l’élection présidentielle en avril et les législatives en juin sont deux moments importants de la démocratie représentative pour définir la politique que nous voulons pour notre pays.

La politique n’est pas un gros mot. En son sens le plus large, cela désigne ce qui est relatif à l’organisation d’un État. Il s’agit bien d’agir dans l’intérêt collectif de toutes et tous.

Nous ne pouvons nous satisfaire qu’une grande majorité ne se rende plus dans les bureaux de vote : à Saint-Nazaire, plus de 2 électeurs sur 3 n’ont pas voté aux dernières élections régionales, départementales et municipales laissant donc d’autres décider pour elles et eux des futures politiques des collectivités. Près de 80% des abstentionnistes sont les plus jeunes électeurs et électrices.

Alors pour désigner les orientations politiques que nous voulons pour notre pays, nous devons être nombreux·ses à voter.

Chaque vote compte. Aujourd’hui, le taux d’abstention des classes populaires est 20 % plus élevée que celui des plus riches : les intérêts des plus précaires sont donc sous-représentés. On ne peut tou·tes être d’accord, mais l’important n’est-il pas de se saisir de ces échéances électorales pour s’exprimer et ainsi faire valoir sa voix, son opinion, ses idées ? Ne nous laissons pas désabuser par ceux qui décrédibilisent la parole des citoyen·nes qui se battent pour la justice sociale, climatique et démocratique.

Les candidat·e·s à l’élection présidentielle seront assez nombreux avec des visions différentes. Quand certain·es assument la haine de l’« autre », le soutien à une société du capitalisme débridé, d’autres affichent des visions plus écologistes et solidaires. De quoi pouvoir exprimer son choix au plus près de ses aspirations, et si c’est insuffisant, le vote blanc doit être une possibilité permettant d’assurer son acte civique, et être mieux considéré dans l’analyse des résultats électoraux.

L’abstention est une tentation séduisante lorsque la classe politique donne le sentiment d’être horssol, déconnectée des réalités, aveugle aux aspirations populaires et non représentative des
citoyennes et citoyens dans leur diversité. Malheureusement l’abstention n’est aujourd’hui qu’une non-voix. Elle ne fait qu’aggraver les maux de notre démocratie représentative en plaçant au
pouvoir des personnes désignées par une minorité.

Les élections présidentielles sont, en principe, les élections où le plus grand nombre d’électrices et électeurs se déplacent. Alors nous espérons vraiment un sursaut citoyen !

« Une démocratie doit être une fraternité, sinon, c’est une imposture.» Antoine de Saint-Exupéry

 

Gwenolé Peronno, Gaëlle Bénize Thual, Cédric Turcas, Hanane Rebiha, Philippe Caillaud,
Capucine Hauray, Olivier Blécon, Sarah Trichet-Allaire, François Billet, Magali Fenech

Février 2022

Jean-Jacques Lumeau

Le 23 décembre dernier, Jean-Jacques Lumeau nous quittait. En premier lieu, la Majorité Municipale adresse à sa famille toute sa fraternelle affection dans ce drame qui l’a atteint si brutalement. Nous pleurons aussi Jean-Jacques comme ami, camarade, compagnon. Il méritait tous ces qualificatifs dans l’ensemble de ses engagements politiques, sociaux et amicaux.

Très tôt, Jean-Jacques devint un militant investi au sein du Parti Socialiste. Il adorait la politique certes, mais aussi la musique, le jazz, les belles voitures, les voyages, Cuba, New-York et par-dessus tout sa famille.

Devenu élu en 2001 dans l’équipe de Joël Batteux, tout le monde appréciait son engagement, sa franchise, son côté bosseur et son sens des responsabilités. Il était un homme politique déterminé, courageux, authentique. Nous nous remémorons les débats parfois houleux, les affrontements, preuve de ses fortes convictions mais toujours dans le respect des autres et la loyauté envers la Majorité.

En 2014, quand il s’est agi de préparer la succession politique de Joël Batteux, Jean-Jacques s’est engagé auprès de David Samzun dès les premiers instants, dans toutes les étapes, puis dans la campagne électorale qui a mené toute l’équipe à la victoire.

Après le développement urbain habitat, la Culture. A force de présence sur le terrain, de travail, d’écoute, d’observations, d’échanges, il a été un excellent adjoint à la Culture apprécié par tous les acteurs et actrices culturel.es et capable de porter des décisions difficiles.

On lui doit par exemple, l’école des beaux-arts, le label Ville d’arts et d’histoire et bientôt un conservatoire de musique et danse refait à neuf.

En 2020, David Samzun lui a renouvelé sa confiance en tant que 1er vice-président de la Carène, en lui confiant un portefeuille très étoffé : service au public et cadre de vie, développement économique et emploi.

Président de la STRAN, Jean-Jacques a mis en place vélYcéo et a mené un travail sur les deux prochaines lignes hélYce ainsi que sur les modes de propulsion des bus.

Jean-Jacques, au fil des années, était devenu un pilier de la Majorité Municipale et un homme de confiance pour le Maire.

Il était un homme de gauche, un militant, un élu qui savait d’où il venait, sans complexe, déterminé, avec des convictions chevillées au corps mais sans dogmatisme, un amoureux de notre Ville.

La Majorité Municipale pleure un collègue, un camarade et un ami.

Petit Maroc : le sens d’un projet

Nous voulons écrire une nouvelle page de l’histoire du Petit-Maroc qui permette de révéler une de ses richesses : l’ouverture sur un panorama exceptionnel où se découvre à la fois la façade ligérienne de la ville et sa façade maritime dans un environnement d’exception. Cette démarche s’inscrit dans le projet urbain de Saint-Nazaire « Ambition Maritime et Littorale » qui vise à dévoiler les atouts de notre positionnement en bord de Loire et d’Océan, à travers la « fabrique » d’une ville où chacun.e se sente vivre au bord de la mer, où qu’il habite, car elle façonne depuis l’origine l’identité de la ville : un port, des chantiers navals, vingt plages, un sentier côtier, un paysage, des ambiances… C’est un bien commun à vivre et à partager avec tou.tes les nazairien.es. Il justifie l’ambition urbaine depuis les années 1980 quand Joël Batteux décida de retourner la ville vers son port. Ce mouvement urbain n’est pas achevé, amenant notamment la reconquête de la base sous-marine, de ses abords, et l’aménagement du front de mer. Ce mouvement s’est arrêté aux limites du Petit Maroc. Aujourd’hui, cette pièce maitresse du puzzle urbain mérite d’être traitée à la hauteur de son potentiel, forte de sa richesse d’espace public, à l’aune du succès du front de mer, confiant dans l’esprit d’accueil de ses habitant.es.

Lieu historique de naissance de Saint-Nazaire, nous voulons magnifier son identité authentique et mettre en valeur son histoire de lieu de métissage des cultures. Cette identité et cette histoire se traduisent dans son nom, comme lieu historique du festival les Escales, par le brassage des populations entre habitant.es, salarié.es, touristes, visiteurs et visiteuses et usager.es du port et des entreprises, par ses formes urbaines qui ne sont pas comparables à celles du front de mer, lieu de vie fourmillante, espace ouvert sur le large et point de convergence des quatre coins du monde avec le port et ses marins de toutes nationalités. Un quartier par endroit intimiste, toujours ouvert, au caractère ilien et international.

Notre politique d’amélioration du cadre de vie se traduira dans la poursuite de l’aménagement du front de mer jusqu’à l’écluse de l’Espadon, en tenant compte de l’ambiance différente générée par le bord de Loire, valorisant les monuments commémoratifs et la place de la Rampe. Quelle ambiance, quelle végétalisation, quels équipements de loisirs, sportifs ? Rien n’est écrit et ce projet fera l’objet d’une concertation avec tou.tes les nazairien.es en s’assurant de permettre aux Escales de toujours réaliser le festival sur place. La commission extra-municipale aura elle aussi à traiter ce vaste sujet en le liant à l’Îlot Steff.

Notre politique Habitat se traduira par la construction d’une résidence pour l’Ecole des Beaux-Arts Nantes Saint-Nazaire afin de loger 70 étudiant.es internationaux en classe préparatoire. Nous avons choisi une architecture toute en rondeur pour marquer le paysage de manière plus douce et aérienne. Sa hauteur permettra de faire écho aux grands objets présents sur le port tout en restant plus bas que la tour du Building. Nous sommes très loin du projet de petit Manhattan des années 90 qui ne prévoyait pas moins de 400 logements. Il ne s’agit pas d’un projet de promoteur privé, mais d’un projet social porté par Silène qui s’inscrit dans l’Adn de ce quartier marqué par un habitat populaire. L’animation du rez-de-chaussée par un commerce à déterminer viendra renforcer l’atmosphère si singulière créée par les commerçant.es déjà présent.es.

Notre politique de soutien à la formation permettra la création d’un îlot nautique pour rassembler sur un même lieu le centre national de formation de la SNSM, le chantier-école de construction de bateaux en bois Skol Ar Mor, la coopérative maritime déjà sur site, une offre de services autour du nautisme. D’ici la fin 2022, cette programmation s’enrichira suite à l’appel à projet en cours et accompagnera l’installation de pontons à bateaux dans le bassin prévu par le Port.

Ces trois projets ont été rendus publics dans une délibération du 9 juillet 2021 relative à la question du stationnement car c’est un enjeu que nous ne négligeons pas. Le PLUI oblige tout permis de construire nécessitant du stationnement à présenter une solution hors du Petit Maroc dans un rayon d’1 km pour éviter l’engorgement du quartier. Un terminus hélYce positionné avant le pont levant offrira une alternative performante à la voiture.

La révélation de l’identité du Petit Maroc se traduit par des objectifs : renforcer la dimension publique et festive de l’esplanade, faciliter les itinéraires de liaison et les mobilités douces pour mieux connecter le quartier à la ville, et valoriser le patrimoine, urbain, portuaire et paysager. Ils sont des invariants de la concertation qui va se poursuivre, fidèles à nos principes de transparence et de pragmatisme.

Handicap, Inclusion et Accessibilité Universelle

La crise sanitaire frappe durement les personnes en situation de handicap. Les confinements successifs et les risques accrus pour les personnes les plus fragiles ont généré un important isolement et mis à mal leur autonomie.

Nous tenons à saluer la mobilisation de tous et toutes pour maintenir le lien et continuer à assurer les missions. Merci aux bénévoles, aux salarié.es des associations, aux services de la Ville pour leur engagement.

Nos actions prennent leur origine dans les obligations réglementaires de la loi du 11 février 2005, mais surtout dans les engagements de la Ville de Saint-Nazaire en faveur des personnes en situation de handicap.

Engagements qui s’inscrivent dans les 3 grands axes du schéma directeur « Handicap, Inclusion et Accessibilité Universelle » :

  • Changer le regard sur le Handicap.
  • Construire ensemble la Ville Inclusive.
  • Faire la Ville Accessible.

Construire ensemble la Ville Inclusive, c’est garantir une place à part entière à chaque citoyen.ne en situation de handicap, c’est aussi rendre l’enfant handicapé acteur de son enfance. C’est un des enjeux majeurs du Projet Educatif Local et le tout premier objectif du projet éducatif de territoire.

Il s’agit de prendre en compte tous les temps de l’enfant et de sa famille et ainsi déployer des moyens adaptés là où ils sont nécessaires pour l’accueil des enfants à besoins éducatifs spécifiques.

Pour répondre à ces enjeux, la Ville mène plusieurs actions en faveur de l’inclusion :

  • Accompagner les équipes des crèches, les ATSEM et les animateurs et les animatrices pour favoriser l’accueil des enfants à besoins spécifiques, non plus en les intégrant dans un groupe, mais en développant une démarche qui part des besoins concrets de chaque enfant afin de favoriser son développement et son épanouissement.
  • Favoriser les échanges avec les familles, afin de donner aux équipes une bonne compréhension de la situation de l’enfant, dans le respect de sa personne et une bonne compréhension de ses difficultés. Il s’agira de s’appuyer sur les compétences propres de l’enfant, les valoriser afin de l’accompagner dans des apprentissages indispensables à son épanouissement.

Pour l’année scolaire 2020/2021, ce sont 209 enfants en situation de handicap qui ont été accueillis dans les 19 groupes scolaires publics nazairiens :

  • 86 enfants sont accueillis dans les 7 dispositifs ULIS intégrés dans les établissements scolaires de la Ville.
  • 140 enfants en situation de handicap déjeunent à la restauration scolaire et sont présents sur la pause méridienne. Ils peuvent être pris en charge par des professionnel.les spécialisé.es.
  • 30 enfants ont été accueillis dans les 8 centres de loisirs durant l’été. Durant les petites vacances, entre 20 et 25 enfants à besoins spécifiques sont accueillis accompagnés par 3 animateurs et animatrices Personnes Ressources Inclusion.

Bien que le chemin soit encore long pour parvenir à une inclusion totale du public visé par ces actions, la qualité de ce travail est importante à souligner.

Les 39 élu.es du groupe « Pour Saint-Nazaire »

C’est encore par voix de presse que nous avons appris l’installation de caméras dans des bâtiments SILÈNE et que des personnes condamnées pour trafic pourront être expulsées de leur logement.

Nous alertons sur le déficit démocratique de cette décision.

En effet, elle n’est pas passée par le conseil municipal, et nous n’avons donc pu nous exprimer sur ce point, comme pour chacune des décisions prises par la Mairie dans le cadre des Conseils locaux de sécurité (CLSPD).

Le traitement de données d’infraction par le bailleur social est encadré par la loi « informatique et liberté ». SILENE devra s’assurer de la confidentialité des informations et de la préservation de la vie privée des habitant·es.

Augmentation des caméras de surveillance, une police municipale et un bailleur social qui secondent la police nationale…

Régulièrement, notre groupe pointe en conseil municipal ce qui nous semble être une dérive sécuritaire de la ville de Saint-Nazaire, comme sur le manque d’efficacité de la vidéo-surveillance, solution qui est pourtant mise en place et régulièrement développée sur l’espace public.

Ce n’est plus seulement notre groupe qui le dit, mais une enquête commandée par la gendarmerie nationale qui révèle que seulement 1,13% des enquêtes ont été résolues grâce aux caméras.

Alors, pourquoi continuer dans cette voie-là, si ce n’est pour aller toujours plus vers le populisme sécuritaire ?

Est-ce à dire que nous souhaitons laisser perdurer les situations d’insécurité, que ce soit pour les habitant·es ou pour les agent·es ?

Non !

Nous souhaitons tout d’abord réhabiliter les postes d’agents de proximité, avec des gardien·nes d’immeuble à demeure. Une présence quotidienne et humaine qui permet de créer un réel lien social entre habitant·es, plutôt que la mise en place de digicodes qui peuvent être détériorés et qui laissent possible de nombreux contournements.

Pour les agent·es Silene ou de la mairie, il est certes nécessaire de les accompagner à porter plainte à chaque agression, mais la ville elle-même peut et doit porter plainte directement.

La sécurité passe aussi par le maintien des services publics, des services au public, dans tous les quartiers.

À Saint-Nazaire, cela signifie entre autre le maintien des marchés dans tous les quartiers plutôt que de favoriser un marché quasi permanent dans le centre-ville, ainsi que des mobilités développées et maintenues : lignes de bus, accès au vélo.

L’accès à l’éducation, à l’art, à la culture dans son propre quartier est le premier des leviers contre la délinquance, tout en gardant une ouverture sur la ville.

Enfin, l’urbanisme doit prendre en compte toutes les discriminations y compris les problèmes d’accès aux espaces publics pour les femmes. Des études montrent qu’un aménagement plus accueillant pour toutes et tous évite son accaparement par des bandes.

Du lien plutôt que de la surveillance !

Gwenolé Peronno, Gaëlle Bénize Thual, Cédric Turcas, Hanane Rebiha, Philippe Caillaud,
Capucine Hauray, Olivier Blécon, Sarah Trichet-Allaire, François Billet, Magali Fenech

Janvier 2022

Bonne année Saint-Nazaire

L’année écoulée aura à nouveau été marquée par l’épidémie. La vaccination du plus grand nombre contribue efficacement à la lutte notamment contre les formes graves et contribue à la maitrise de l’engorgement de nos hôpitaux. Une fois de plus Saint-Nazaire, ville solidaire, a pu compter sur ses services publics, sur les bénévoles dans les associations et sur les ressources de son territoire pour affronter les difficultés sanitaires, sociales et économiques.

Notre commune saura, à n’en pas douter, trouver les moyens d’accompagner ses habitant.es jusqu’à la fin de cette période si particulière en espérant pouvoir revivre, ensemble et rapidement, les grands moments de rassemblement populaire dont nous avons le secret.

Nous vous adressons nos pensées les plus chaleureuses et vous souhaitons une belle année 2022.

Ville d’art et d’histoire

En janvier 2020, le Ministre de la Culture attribuait à Saint-Nazaire le label « Villes et Pays d’art et d’histoire ». Une reconnaissance pour notre patrimoine exceptionnel et pour les soixante partenaires mobilisés autour de ce projet. Leur travail a abouti à la signature d’une convention dont les objectifs sont particulièrement ambitieux : développer la connaissance, la reconnaissance et l’appropriation du patrimoine par toutes et tous, assurer la protection et la valorisation du patrimoine en s’appuyant sur les dispositifs de gestion et de planification raisonnés du territoire, enfin, développer et structurer la création, les interventions culturelles et artistiques dans l’espace public.

Trois autres engagements majeurs ont été pris : la constitution d’une équipe « d’agent.es du patrimoine », l’ouverture d’un Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine pour mieux comprendre notamment les patrimoines architecturaux, ainsi que la mise en place d’une Aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine (AVAP) pour valoriser le « patrimoine bâti et des espaces ».

Le patrimoine est inscrit au cœur du projet global du territoire, que ce soit dans le cadre de sa reconquête urbaine, du développement de la citoyenneté, de l’attractivité touristique, ou encore de la co-écriture de son récit territorial avec les habitant·es. 

Nous menons par ailleurs une politique cohérente de protection du patrimoine à travers ses dispositifs tels que le Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) ou le Plan climat air énergie territorial (PCAET). Notre ville instaure une politique de sauvegarde et sauvetage des patrimoines, tout en réhabilitant des patrimoines bâtis (projet des Halles, bains-douches…). Elle accompagne les projets de l’État sur la mise en place d’une protection renforcée telle que l’inscription aux monuments historiques.

Saint-Nazaire est une ville moderne autant qu’une ville de patrimoine. Voilà toute son originalité. Longtemps méprisée, son architecture est devenue tendance. Longtemps résumée à une ville grise et de peu d’intérêt, elle se révèle comme une commune aux multiples patrimoines architecturaux, historiques, sociaux et naturels. Rejoindre ce club très fermé est un honneur et une opportunité de redire combien Saint-Nazaire est belle et mérite les regards autant que les promenades. Voilà l’histoire collective dans laquelle il s’agit d’emmener toutes les nazairiennes et les nazairiens, et celles et ceux qui nous rejoindront demain.

Contre les Violences Intrafamiliales

Le 24 novembre dernier, nous avons co-organisé avec les associations locales la 4ème édition du Colloque Contre les Violences Intrafamiliales sur le thème « Comment appréhender les violences post-séparation ».

C’est un rendez-vous important pour partager les expériences, mesurer les actions et faire évoluer à tous les niveaux les actrices et acteurs de la société confrontée à la violence sous toutes ses formes.

Il est toujours important de rappeler que les victimes de violences sexuelles ou sexistes ne passent pas naturellement la porte des commissariats et des gendarmeries.

Souvent les victimes renoncent non seulement à aller en justice, mais même à parler de ce qu’elles ont vécu. Parce que leur agresseur est souvent un proche, parfois son partenaire et qu’au traumatisme de la violence sexuelle ou sexiste, s’ajoute la peur que sa parole soit décrédibilisée. Parce qu’elles éprouvent souvent un sentiment de honte. Eh bien, ce que nous voulons, c’est que la honte puisse changer de camp !

Et nos voix s’élèvent et insistent régulièrement sur l’importance de l’accueil réservé à toute femme qui, pour la première fois, va se livrer sur les violences qu’elle a subies ou qu’elle subit encore. Nous rappelons aussi le long et douloureux parcours de sortie des violences et de leurs causes multiples dont l’accès aux places d’hébergement d’urgence et au logement. C’est la raison pour laquelle, en partenariat avec les acteurs, actrices, institutions et associations qui interviennent auprès des victimes, nous avons décidé de créer un lieu d’accueil et de ressources pour les femmes victimes de violences, afin d’accompagner au mieux les associations d’accueil et de soutien et de soutenir les campagnes de prévention auprès des services municipaux comme des habitantes et des habitants.

Ce lieu constitue un engagement fort etla réflexion partenariale, qui débute cette année, permettra d’apporter les réponses les mieux adaptées aux besoins du territoire. Sans attendre sa création, nous avons appuyé l’augmentation des places d’hébergement d’urgence pour les femmes victimes de violences. De plus, nous animons une cellule opérationnelle sur les violences sexuelles et sexistes qui réunit les partenaires associatifs et institutionnels, dont le commissariat, pour améliorer la prise en charge des situations.

1607 heures dans la fonction publique territoriale

La Ville et la Carène doivent concilier deux dimensions : d’un côté, le service public rendu à l’usager et de l’autre, le fait d’être un employeur majeur du bassin de vie. Loin d’opposer ces deux dimensions, nous cherchons à les concilier en faisant de la qualité de nos services publics, un atout pour la population et les agent.es.

Notre souhait, notamment à l’occasion de la programmation des investissements pour les prochaines années, c’est d’améliorer nos bâtiments, nos conditions d’accueil et donc les conditions de travail.

Votée en août 2019 par le Parlement, la loi de transformation de la fonction publique impose à la fonction publique territoriale d’organiser le travail sur la base de 1 607 heures annuelles. Toutes les collectivités locales sont confrontées à cette obligation.

Respectueux du cadre républicain, les élu•es et la direction de la ville et de l’agglomération, ont décidé d’engager, à cette occasion, un dialogue social de qualité avec l’ensemble des syndicats pour la mise en œuvre de cette obligation légale. Cela s’est traduit concrètement par quelques minutes de travail supplémentaires par jour, permettant de conserver le même nombre de jours de repos.

En parallèle, les élues ont souhaité revaloriser le régime indemnitaire des agent.es des deux collectivités. Le régime indemnitaire est la partie du traitement des fonctionnaires, qui peut être modifiée par son employeur local. Cette revalorisation vient reconnaître leur engagement pour un service public de qualité. Elle est aussi l’occasion de prendre acte de la mutualisation en cours entre la ville de Saint-Nazaire et la Carène et de procéder à une harmonisation des deux régimes indemnitaires. Issue d’une volonté politique locale, ne répondant à aucune obligation législative, cette mesure représente une somme annuelle supplémentaire de 1,7 million d’euros pour la Ville et la Carène.

A l’issue de ces deux mesures, certains syndicats ont souhaité enrichir ces dispositifs, notamment par une prise en compte plus rapide de la pénibilité au travail. Cette demande a pu être entendue. Parallèlement, un travail sera engagé pour réduire les facteurs de pénibilité.

Les élu.es de quartier

Depuis le début de son mandat, le Maire a souligné toute l’importance de la proximité et du rôle des adjoint.es de quartier. Par leur présence régulière et assidue dans leur permanence malgré la pandémie et grâce aux rendez-vous fixés parfois à domicile, ils prennent le temps de recevoir l’expression des difficultés, des attentes mais aussi des satisfactions de vivre à Saint-Nazaire, de la part des nazairiennes et des nazairiens.

Chaque rencontre permet un échange où l’écoute est primordiale en répondant partiellement ou totalement aux demandes. Cela se fait forcément grâce à l’aide des services de la ville avec les limites de ces derniers qu’elles soient financières, administratives ou juridiques.

Mieux vivre dans la ville c’est ce que les élu.es de quartier doivent permettre en s’assurant que les moyens disponibles sont mis en œuvre pour que chacune et chacun trouve sa juste place.

La satisfaction s’est retrouvée ces dernières semaines dans le nombre conséquent de candidatures déposées pour faire vivre les futurs conseils citoyens de quartier où nous espérons que chaque personne tirée au sort œuvrera pour bien vivre dans son quartier.

Centre de vaccination

Depuis l’arrivée des vaccins, toutes les communes de notre agglomération se sont mobilisées pour accueillir un centre dimensionné pour le territoire et au-delà. 130 000 injections ont pu être réalisées de mi-avril à fin septembre. A cette date nous constations que l’activité du centre était réduite de plus de la moitié. Les annonces gouvernementales étaient rassurantes, la 3ème dose était en discussion uniquement pour les personnes vulnérables et les personnes de plus de 65 ans et la médecine de ville devait prendre le relais.

Dans ce contexte les échanges avec l’Agence Régionale de Santé ont abouti à l’ouverture d’un second centre plus petit sous un chapiteau chauffé.

Et puis en décembre, le gouvernement a revu totalement sa stratégie face à l’accélération de la circulation du virus. C’est pourquoi nous devons retrouver un centre de pleine capacité et utiliser à nouveau LE LIFE pour une durée illimitée.

Cette utilisation provoque des annulations de salons et de temps associatifs et culturels importants. Nous en sommes profondément désolés et nous remercions toutes les personnes impliquées pour leur travail et leur compréhension.

Les 39 élu.es du groupe « Pour Saint-Nazaire »

En France, les inégalités de revenus sont plus fortes qu’il y a 30 ans. Durant la crise sanitaire, les
milliardaires français se sont enrichis de 40%. Malgré cela, les décisions continuent à être prises de
façon descendante, sans prise en compte des conditions de vie des citoyen·nes. L’écologie ne semble
pas être une priorité de ce gouvernement malgré l’accélération du dérèglement climatique et
l’effondrement de la biodiversité.

Ainsi le système perdure et continue à faire des profits et accumuler du capital y compris grâce à ses
propres outils marketing : la croissance verte notamment.

Ce marketing est aujourd’hui devenu une propagande politique visant à faire semblant d’agir sur
l’environnement devant les citoyen.nes, tout en laissant perdurer les rapports de domination
structurels de notre société, que ce soit sur les pauvres, sur les femmes, ou sur la nature. L’écologie
sociale nécessite des luttes syndicales, associatives, collectives et des réponses politiques.
Mais cette aventure collective ne peut réussir que si les citoyen.nes et les salarié.es sont impliqués
dans les décisions à prendre sur le vivre ensemble mais aussi sur la finalité des activités
économiques.

Il est urgent de proposer des politiques inclusives et participatives préservant un cadre de vie tout en
réinterrogeant nos habitudes : habitation, transport, alimentation, tourisme, consommation, …
Les travailleur.euses des industries aéronautique, bancaire, pétrolière, navale, etc. ont également
leur part à jouer, comme dans la région de Toulouse où un collectif nommé Icare a été fondé et
regroupe des salariés d’Airbus, de Safran, de Thales et de sous-traitants de ces industriels de
l’aviation. Leur objectif est de se pencher sur la nécessité de faire « décroître le trafic aérien tout en
pensant à la diversification de cette industrie et à nos emplois ».

Le bassin d’emploi nazairien n’est pas exempt de ces initiatives comme à Cordemais, où les
salarié·es proposent des pistes et des solutions. Elles sont balayées au nom du profit, sacrifiant
emploi, auto-organisation et cadre de vie. C’est également une conception aberrante de la
production énergétique, privilégiant de grands centres de production plutôt que de multiples sources
électriques réparties sur le territoire.

Urbanisme, transports, industrie… Nous défendons une écologie qui réduit les inégalités
économiques et sociales, pas qui les accroît.
Des transformations sont nécessaires à l’échelle des individus, en commençant par les plus riches,
mais c’est bien à la dimension collective, et donc politique qu’il faut s’attaquer.

Gwenolé Peronno, Gaëlle Bénize Thual, Cédric Turcas, Hanane Rebiha, Philippe Caillaud,
Capucine Hauray, Olivier Blécon, Sarah Trichet-Allaire, François Billet, Magali Fenech

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