Dans cette rubrique, retrouvez les expressions des groupes politiques du conseil municipal publiées chaque mois dans Saint-Nazaire Magazine.
Décembre 2023
Exposition H2O, soutenir toutes les étapes de la production artistique
Cet automne s’est tenue H2O, une exposition collective réunissant 13 artistes plasticien.nes de Saint-Nazaire dont 10 ayant reçu le soutien de la ville dans le cadre des bourses d’aide à la création.
Cette première édition, réalisée avec le partenaire local : la galerie HASY, gestionnaire des ateliers d’artistes Le Château d’Eau à Saint-Nazaire, est un signal du soutien à ce domaine artistique particulièrement précaire. En effet, les artistes des arts visuels ne bénéficient pas de dispositif comme l’intermittence du spectacle par exemple, les excluant d’un régime protecteur lors des périodes de non-production ou de recherche. H2O a permis de mettre en lumière la vitalité de la création comme l’atteste l’arrivée et l’installation de nouveaux et nouvelles artistes et acteurs.rices sur notre territoire. Cette exposition se caractérise également par la gratuité de la mise à disposition du lieu en contrepartie de la rémunération de la présentation au public, constitutive des droits artistiques souvent « oubliés » dans les budgets d’exposition. Enfin, il s’agissait d’offrir la possibilité de confrontation de l’œuvre au public, phase indispensable dans la construction du parcours artistique.
Après la mise en place des Bourses d’Aide à la Création permettant aux artistes de financer leur projet dès la phase de réflexion et de conception, l’organisation de H2O complète et renforce les orientations politiques en soutenant désormais toutes les étapes de la production en art visuel.
4 soirées plus une
Entre novembre et décembre se seront tenues 5 réunions publiques importantes et largement fréquentées pour favoriser les échanges avec les habitant.es, les partenaires associatifs et institutionnels qui concourent chacun à leur manière à l’enrichissement des politiques publiques nazairiennes. 4 soirées d’automne, inscrites comme un rendez-vous annuel, réunies sous une même bannière : « Saint-Nazaire agit avec vous » pour manifester le fait qu’une ville ne vit pas que des décisions publiques. Elle vit et se nourrit de toutes les réflexions, toutes les expérimentations, tous les projets, petits ou grands, portés par les initiatives locales. Ces soirées auront permis de faire ensemble une revue de projets et un tour d’actualité des grands enjeux liés à plusieurs grandes politiques publiques locales : solidarités, culture, vie associative et citoyenneté, sports et nautisme.
En plus de ces quatre soirées, le début du mois de décembre permettra la tenue d’une réunion, là aussi ouverte et partenariale, sur le Projet Educatif Global afin de travailler sur tout ce qui permet de « bien grandir à Saint Nazaire ». La majorité municipale a décidé d’engager la relecture de ses orientations éducatives, qui permettent à ses services de proposer des activités aux enfants et aux partenaires volontaires de s’y associer. Cette démarche concerne tous les enfants et les jeunes de 0 à 25 ans. Nous en sommes au lancement de la démarche qui aboutira à la formalisation d’engagements avant l’été pour une mise en œuvre à partir de la rentrée 2024. N’hésitez pas à rejoindre cette démarche notamment en participant à une des conférences qui seront données.
Services publics
La tempête Ciaran a balayé notre territoire dans la nuit de mercredi 1er novembre au jeudi 2 novembre entrainant la chute de nombreux arbres de notre ville. Les principaux sites touchés sont notamment la place de la mairie, le parc paysager, le bois Joalland, le parc de Sautron, certains des grands boulevards de la ville, certaines écoles, ainsi que les étangs de Guindreff et Québrais.
La principale des conséquences est la détérioration de mobiliers publics, de voitures particulières et la chute d’importantes branches qui ont obturé bon nombre de voies publiques.
Face à cette situation et comme d’habitude, les services de la mairie se sont mis au travail dès le jeudi matin ne comptant pas leurs heures. Les agent.es ont accompli un travail considérable sur le terrain mais aussi dans le domaine de la logistique.
Ainsi, les services nature et paysage en ville, voirie, éclairage public, propreté publique, communication, juridique, cycle de l’eau ont œuvré à titre préventif pour limiter la casse et sont intervenus ensuite pour protéger la population et permettre à toutes et tous et chacun.e de retrouver une vie normale.
Nombreux sont les témoignages parvenus en mairie pour remercier le personnel pour le travail effectué.
Cette tempête nous rappelle une nouvelle fois l’importance du rôle des services publiques….
Merci à tous les agent.es.
Vœu sur la situation au Proche-Orient
Réunis en Conseil municipal le lundi 20 novembre 2023, les élus ont proposé un vœu sur la situation au Proche-Orient.
En voici le texte : « Ce vœu vise à exprimer la solidarité du Conseil Municipal et de la Ville de Saint-Nazaire face à la situation préoccupante au Proche-Orient, aux fins de soutien à la sécurité, à la stabilité et à la paix.
Considérant, avec la plus grande préoccupation, les évènements tragiques du 7 octobre dernier avec l’attaque contre l’Etat d’Israël par le mouvement terroriste islamiste du Hamas ;
Constatant que cette attaque terroriste a ciblé délibérément les populations civiles et qu’aucune cause ne saurait légitimer ou justifier ces actes de barbarie ;
Exprimant sa compassion envers les familles endeuillées, profondément attristé par le nombre effroyable de pertes en vie humaine, femmes, hommes, enfants, tous civils, assassinés dans l’ignominie et la barbarie, pour la seule raison de leur identité religieuse réelle ou supposée, ainsi que les milliers de blessé.es en Israël ;
Exprimant également sa compassion pour les familles des proches des trop nombreux civils victimes de l’opération militaire à Gaza ;
Profondément préoccupé par la détention de centaines d’otages, dont plusieurs ressortissant.es Français.es, et demandant leur libération immédiate, ainsi que par le sort des populations civiles nécessitant un cessez-le-feu humanitaire dans les plus brefs délais ;
Reconnaissant le droit fondamental de tout Etat à se défendre contre les attaques terroristes et à prendre les dispositions proportionnées pour protéger la vie et la sécurité de ses citoyen.nes ;
Rappelant qu’une légitime riposte doit se mener dans le cadre du droit international et notamment du respect des règles humanitaires ;
Considérant, en vertu du droit international, que le siège total de Gaza n’est pas une riposte adaptée, puisque frappant très lourdement les populations civiles utilisées comme bouclier humain par les terroristes ;
Rappelant que toute riposte doit s’exercer dans le cadre de la convention de Genève sur la protection des personnes civiles en temps de guerre et avec la volonté d’épargner ces populations ;
Rappelant les aspirations du peuple Palestinien à la création d’un Etat indépendant et démocratique, reconnaissant pleinement l’intégrité et l’existence d’Israël ;
Considérant que le Hamas ne saurait incarner le peuple Palestinien ;
Affirmant qu’on ne peut cautionner la politique de colonisation dans des zones non prévues par les accords internationaux et qui constituent un frein à la paix ;
Prétendant, face à l’engrenage mortifère, que la solution durable ne peut être militaire mais au contraire diplomatique ;
Déplorant le crime contre l’Humanité que constituent toutes les pertes de vies humaines, chaque existence étant égale ;
Condamnant fermement les tentatives d’importation du conflit en France, ainsi que la multiplication des actes antisémites et racistes dans notre pays ;
Le Conseil Municipal de Saint-Nazaire, réunit en séance publique, le 20 novembre 2023, demande à la communauté internationale, à l’ONU, au Conseil de l’Europe et à la France de tout mettre en œuvre pour faire appliquer le droit humanitaire international et faire reprendre le plus rapidement possible les négociations dans un cadre adapté pour enfin progresser dans la recherche d’une solution respectant les droits de toutes et tous et permettant de retrouver un chemin vers la Paix. »
YARA
Confrontée à un site dangereux à force de reporter les investissements nécessaires, l’entreprise Yara a enfin dévoilé sa stratégie : fermer le site de production et en faire un simple lieu d’importation.
Le cynisme de cette décision, annoncée brutalement aux salarié.es qui auront à en subir les conséquences, est total. Pendant des années, la direction de Yara a garanti à l’Etat qu’elle voulait mettre le site aux normes. On ne compte plus les annonces de travaux, de projets novateurs, qui devaient permettre de reprendre le chemin d’une production sûre et conforme à la réglementation. En droit, on appelle cette attitude « manœuvres dilatoires », car tout le monde voit désormais que l’entreprise ne cherchait qu’à gagner du temps au mépris de la sécurité des personnels et du territoire.
La décision brutale de Yara est un défi pour les salarié.es. Les élu.es de Saint-Nazaire agglomération leur ont immédiatement signifiés leur soutien. Avec leurs organisations syndicales, il leur appartient de mener des négociations exigeantes, soit pour retrouver une vocation industrielle au site de Montoir, soit pour permettre à chaque salarié.e de trouver les conditions de départ les plus adaptées. Les élu.es de l’agglomération ont demandé à l’Etat d’être très vigilant sur le respect des prérogatives du Comité d’Entreprise.
Car la décision brutale de Yara est aussi un défi pour l’Etat. Face à un industriel qui ne remplissait pas ses obligations environnementales et sécuritaires, il n’a jamais pu obtenir un dialogue de vérité. Quand les Maires de l’agglomération ont mis en cause les manquements de l’entreprise, en dénonçant les conséquences en termes de santé publique, de sécurité des salarié.es et des habitant.es, comme en terme d’environnement, ils n’ont pas pu être entendu. Encore aujourd’hui, à l’heure du bouclage de ce magazine, la demande d’entretien de David Samzun au Ministre de l’Industrie sur cette question est restée sans retour.
Les 39 élu.es du groupe « Pour Saint-Nazaire »
Solidarité
A la mi-novembre, la fondation Abbé Pierre rendait son rapport sur la pauvreté, au même moment l’INSEE publiait des statistiques qui le confirmait.
En France la pauvreté touche de plus en plus de monde, L’érosion du pouvoir de vivre, souvent réduit au pouvoir d’achat, s’accélère dans notre pays.
En parallèle, les inégalités se creusent et les plus fortuné×es le sont encore plus.
Semaines après semaines, les associations qui organisent la solidarité au quotidien se battent pour répondre à l’augmentation du nombre de personnes sollicitant un soutien.
Pourtant les moyens des acteurs de la solidarité n’augmentent pas, au contraire :
- Le département annonce la baisse de sa contribution pour l’action sociale, car son budget est impacté par la réduction des transactions immobilière, seule source de financement autonome des départements via les droits de mutation (frais de notaire) ;
- la subvention exceptionnelle de 24000 € votée par le Conseil Municipal de Saint-Nazaire en octobre ne permet pas de couvrir les besoins d’urgence de certaines associations pour cette fin d’année 2023.
Les personnes sans toit sont de plus en plus nombreuses
Des solutions adaptées aux différents publics (familles, femmes seules, personnes avec animaux, addiction…) doivent être proposée pour répondre le mieux possible aux besoins : la solution unique pour toutes les situations n’existe pas.
Nous espérons que de beaux projets portés par les associations locales puissent émerger, comme le projet de Tiny Refuges pour les femmes en extrême précarité, souhaité par l’association ASC.
Nous soutenons la création d’un village solidaire pour proposer une solution aux personnes Sans Domicile Fixe accompagnées de leurs animaux de compagnie qui sont parfois le principal lien affectif de ces personnes, mais nous sommes plus que réservé sur la méthode employée par la majorité pour porter ce projet.
En vertu du code de l’action sociale et des familles, c’est l’État qui a la charge d’assurer à toute personne sans-abri et en situation de détresse médicale, psychique ou sociale un hébergement d’urgence.
Le numéro centralisateur le 115, dit « SAMU social », n’a pas la capacité de remplir correctement son rôle faute de ressource et de moyens humains. Il ne réponds pas aux besoins remontés par les partenaires de la Solidarité qui sont sur le terrain.
La récente loi sur le plein emploi modifie profondément les conditions d’accès au RSA. Elle est plus inspirée par l’expression « salaud de pauvre » que par une juste contribution collective à apaiser la détresse des plus précaires d’entre nous.
La solidarité n’est pas à l’évidence la priorité du gouvernement. Elle reste une préoccupation importante des collectivités locales. En cette fin d’année, elle doit rester une valeur partagée par nous toutes et tous.
Il nous manque peut-être des voix fortes, comme le furent celles de l’abbé Pierre ou de Coluche en leurs temps, pour nous ressaisir.
Les élu·es du groupe Ensemble, Solidaires et Écologistes
Novembre 2023
Samuel Paty et Dominique Bernard
Discours de David Samzun prononcé le 16 octobre, à l’occasion dudévoilement de la plaque « Samuel Paty » devant le bâtiment del’éducation qui porte son nom.
« Depuis plusieurs mois, avec Xavier Perrin, mon adjoint en chargede l’éducation, et l’ensemble des élus de la majorité municipale, nous préparons cet événement inaugural en hommage à Samuel Paty. Bien entendu, dans un coin de nos cœurs et de nos esprits, se nichait l’idée qu’un tel attentat pourrait un jour se renouveler.
Ce n’est pas parce que l’on s’y prépare, qu’un nouveau drame est plusfacile à affronter. À la fois individuellement et collectivement. Face à tout cela, il nous faut de profondes ressources personnelles, pour ne pas laisser la peur, le doute, la méfiance et la haine prendre le dessus. Il nous faut aussi de profondes ressources collectives pour continuer de bâtir une société démocratique et apaisée, face à toutes les formes d’extrémismes, en France et partout dans le monde.
La République n’a qu’une devise : liberté, égalité, fraternité. Elle reste d’une profonde actualité. Dans ce dramatique contexte national et international, ce rassemblement prend aujourd’hui une importance encore plus grandepour chacun d’entre nous et pour ce que nous représentons en tant que peuple français, héritier d’une histoire agitée et riche d’une profonde détermination collective. Prenons le temps d’y songer, et d’adresser nos pensées à tous les disparus et à leurs proches, autour d’une minute de silence. Le samedi 10 janvier 2015, nous étions des milliers, rassemblés pour dire notre émotion face à l’assassinat de 17 de nos compatriotes, tués au nom de leurs métiers de journaliste ou de policier, de leurs engagements, de leur religion, ou tout simplement parce qu’ils étaient là au pire des moments.
Le 16 octobre 2020, l’émotion fut tout aussi grande de voir tomber un enseignant, victime d’avoir fait son métier lors d’un cours d’enseignement moral et civique sur la liberté d’expression avec ses élèves de quatrième. Ce 13 octobre 2023, cette émotion nous a encore une fois saisi à la suite du meurtre de Dominique Bernard, professeur de lettres, frappé par un terroriste qui cherchait à tuer un professeur d’histoire et géographie. Sans doute parce que ces derniers ont tout particulièrement le rôle d’éclairer toutes les pages de l’histoire du monde, de faire comprendre sa complexité, de décrire la lente et difficile progression des idéaux démocratiques, de nous rendre humbles en nous faisant partager les grandes épopées comme les pages les plus sombres de l’Histoire des Nations.
À l’inverse, l’objet de cet assassinat était, comme tous les actes terroristes, d’imposer la terreur et le silence, de tuer l’intelligence, de réduire à néant le principe même du débat. Notre culture démocratique, tout imparfaite qu’elle soit, repose sur la conviction que la discussion, le respect des points de vue et des personnes qui les expriment permettront de faire naitre les compromis et les avancées utiles à l’intérêt général. Notre histoire nationale, notre manière de faire société sont issues d’un passé douloureux et conflictuel. La construction de notre pays ne s’est pas faite dans le calme et la négociation, mais bien dans le fracas des armes et des conflits. Et notamment autour des conflits liés aux religions, ou plutôt à l’usage politique des religions. Les récents débats sur l’Abaya en ont été encore une fois une dramatique révélation.
Face à ce lourd passé, qui parfois ne passe pas, la France a inventé la Laïcité. Cette admirable idée qui nous permet de vivre et de coexister paisiblement, quelles que soient nos convictions. La force de cette loi portée par Aristide Briand a été de faire de la Laïcité non pas une valeur, à laquelle pourraient être opposées d’autres valeurs, mais un régime politique. C’est-à-dire un choix et un principe d’organisation de la vie démocratique française et de ses institutions, dont l’École. Voilà ce dont Samuel Paty, comme nombre de professeurs, d’éducateurs, de responsables associatifs, souhaitait parler dans ses cours. Il s’est heurté à la bêtise crasse de personnes qui n’ont que la violence comme moyen d’expression.
N’oublions pas qu’avant son brutal assassinat, une campagne de dénigrement avait recueilli, ici ou là, comme lors des attentats contre Charlie Hebdo, bien des assentiments et des silences coupables. Il s’est heurté à l’intention et à la stratégie politique des intégristes islamiques qui, comme tous les intégristes, recherchent ostensiblement et obstinément une confrontation avec tout ce qui fonde notre République Française. C’est un défi difficile de vivre ensemble quand un grand nombre de forces politiques prospèrent sur les travers du genre humain : laméfiance, l’égoïsme, la haine, la violence.
C’est un défi difficile que celui des professeurs et des éducateursde faire coexister dans leurs classes, dans leurs établissements, dans leurs activités, des élèves avec toutes leurs différences. C’est le métier qu’avait choisi Samuel Paty pour apporter sa pierre à la construction d’une société plus apaisée. L’enquête a d’ailleurs montré combien il avait été précautionneux et respectueux de ses élèves pour introduire ce débat sur la liberté d’expression. Mais face à lui, se sont dressés l’obscurantisme, la manipulation et la barbarie. Ce sont des forces sombres qui traverseront toujours nos sociétés et avec lesquelles jouent malheureusement nombre d’apprentis sorciers. En France, comme ailleurs. La mort de Samuel Paty est un fait historique. Mais la mort de Samuel Paty n’est en rien un fait du passé, tant les ressorts du drame n’ont pas disparu. Nous en avons encore eu la preuve ce 13 octobre dernier.
Je salue donc sa mémoire. Je suis ému et fier, au nom de la Ville de Saint-Nazaire, de permettre que notre espace public et le bâtiment qui accueille l’ensemble des services de l’Éducation rendent durablement honneur à celle-ci ».
David Samzun – Maire de Saint-Nazaire
Mobilité : Vélyceo pour toutes et tous
Nous partîmes avec 200 vélos, nous arriverons à 5 000 à l’été 2024… C’est de cette manière que peut se résumer l’aventure Vélycéo lancée par Jean-Jacques Lumeau en 2017 et qui 5 ans plus tard, fait de cette offre de location longue durée de vélos à assistance électrique, musculaire, de vélos cargos, de vélos pliables,
une offre unique en France.
Ce résultat illustre l’ambition politique de cette majorité en faveur de la décarbonation des mobilités. Favoriser l’usage du vélo est une priorité au regard des bienfaits attendus notamment en matière de santé, de non pollution de l’air, d’ambiance urbaine plus apaisée, de lien social facilité. Cela passe par des aménagements et des services qui crédibilisent le vélo comme alternative à la voiture.
De fait, Vélyceo est une offre adaptée qui va pouvoir trouver un public élargi avec la mise en œuvre au premier janvier 2024 de la tarification solidaire, comme elle existe déjà pour le bus. Notre objectif vise à lever tous les freins possibles à la mise en selle, sans distinction de revenus.
À cet égard, Saint-Nazaire a accueilli le séminaire national du Club des Villes et Territoires Cyclables et Marchables pour le lancement du guide « À pied et à vélo dans les quartiers prioritaires ». Le diagnostic est sans appel dans ces quartiers où les familles cumulent les difficultés : la marche est un mode de déplacement contraint et la part du vélo est parfois deux fois plus faible qu’ailleurs. Le vélo est davantage associé à la notion de sport, plutôt qu’à un mode de transport à part entière. La question du stationnement est également un frein dans les ensembles collectifs, ce que Silène est en train d’analyser pour nous permettre d’apporter la bonne réponse.
Ici comme ailleurs, la garantie de retrouver son vélo intact quand il est stationné est une attente légitime des cyclistes, pas facile à garantir, malgré les précautions prises. À commencer par le marquage du vélo et l’usage d’un antivol en U.
La prochaine étape va se traduire par l’adoption d’une délibération en novembre, fléchant de nouveaux aménagements et des mesures pour la sécurité des cyclistes, notamment en matière de partage de l’espace et de vitesse. C’est pour cette majorité un enjeu majeur parce que nous voulons pouvoir un jour repartir de 5 000 pour arriver à 6,7, 8 000… Vélycéo.
Un village solidaire
L’hébergement d’urgence est une compétence de l’État et régulièrement nous l’interpellons pour obtenir le financement de places supplémentaires. Malheureusement comme dans la majorité des villes moyennes, les dispositifs d’accueil sont saturés et la crise actuelle du logement amplifie encore les besoins. C’est pourquoi, nous avons décidé d’expérimenter une nouvelle forme d’habitat pour les personnes en grande précarité.
Il s’agit de créer un petit village de 10 logements individuels, modulaires et de plain-pied, paysagé et clos afin de permettre l’accueil des personnes avec ou sans chien. Il se situera dans le quartier d’Herbins. Au-delà de mettre à l’abri ces hommes, ces femmes, seuls ou en couple, notre ambition est surtout un accompagnement social de qualité afin qu’ils et elles puissent s’insérer de nouveau dans la société. Ils et elles devront signer un contrat de séjour de trois mois renouvelables et s’engager à régler une participation financière adaptée à leur ressource.
C’est le bailleur social « Silène » qui a la charge de construire les logements. Ils feront chacun entre 18 et 20 m2 et respecteront toutes les normes en matière d’habitat. Côté fonctionnement du lieu, la ville le confie à l’association ANEF-FERRER. Il s’agit d’une équipe de moniteurs-éducateurs / monitrices-éducatrices qui sera complétée par un agent de surveillance du site, des personnels soignants et d’entretien. Un chenil accueillera les animaux, le temps pour les personnes, de participer à des temps collectifs dans une salle commune de 30 m2 ou individuels dans un espace où les professionnel·les pourront intervenir pour les soins, par exemple.
Par cette expérimentation, nous affirmons le caractère inclusif d’une ville solidaire, qui fait société, à l’image de nos politiques sociales à commencer par celle du logement. Chacun de nous peut avoir à vivre, pour lui-même ou pour un proche, une rupture dans son parcours. Avoir un toit est une question de sécurité et de dignité. Ces deux notions sont un préalable à la réinsertion et à l’épanouissement.
Les 39 élu.es du groupe « Pour Saint-Nazaire »
ARRÊTONS LA CAME !
Depuis plusieurs dizaines d’années, une mythologie monte dans le monde économique : la mondialisation obligerait les territoires à être compétitifs, seules quelques métropoles pouvant rivaliser pour attirer les talents et les leaders de demain. Des chercheurs résument ce projet politique par l’acronyme CAME pour Compétitivité, Attractivité, Métropolisation et Excellence. Cela relève plus d’une pensée des années 90, loin du contexte actuel de crise environnementale et de la montée de la paupérisation.
Notre Maire-Président serait-il addict à cette mythologie de la CAME ?
Car c’est bien ce mythe qui sous-tend sa politique d’attractivité de Saint Nazaire et devant lequel nous devrions, selon lui, nous prosterner. Le discours politique, technocratique et médiatique brasse ces mots jusqu’à l’écœurement.
Quatre mots pour justifier le développement économique non contrôlé avec ses conséquences sociales, ses conséquences sur le climat et la biodiversité.
Quatre mots donc, pour justifier ce qui frappe pourtant quiconque prend la peine d’observer : une densification infiniment triste de Saint-Nazaire ; un territoire avec un taux de cancer supérieur à la moyenne nationale ; des rejets, dans l’air, dans l’eau, dans le sol, de poisons, par les industries proches de la ville voire dans la ville ; une envolée des prix du logement qui endette lourdement les ménages et repousse sans fin les familles vers les périphéries de plus en plus lointaines ; un manque de logements sociaux, malgré une politique volontariste de construction.
Les élu·es du groupe Ensemble, Solidaires et Écologistes
Octobre 2023
Lutter contre « l’âgisme » en favorisant les rencontres intergénérationnelles
« Tu es trop jeune, tu es trop vieux, tu es trop vieille, tu n’es plus capable, ce n’est plus pour moi, je décide pour ton bien …… » ! L’âgisme peut être orienté envers soi-même quand on intériorise des stéréotypes sur les plus jeunes ou les plus âgé.es. Il peut être dirigé vers les autres ou être présent dans les institutions, sous la forme de règles, normes, politiques…
L’âgisme est omniprésent, il peut conduire à un comportement discriminatoire envers des personnes ou des groupes en raison de leur âge et a des conséquences graves sur la société dans son ensemble. Nous sommes tous et toutes concerné.es !
Alors, se rencontrer entre générations, c’est partager ses différences, ses points communs, ses projets et transmettre ses expériences. Se rencontrer entre générations permet de se découvrir, se connaître, se comprendre, se respecter, faire société.
Nous sommes très attaché.es aux rencontres intergénérationnelles :
- Marche intergénérationnelle de la « Semaine bleue » du mois d’octobre
- Jeunes d’Unis-Cité en service civique au domicile des personnes âgées isolées pour la remise de cadeaux de fin d’année
- Concert des « Escales au Jardin » qui réunit les personnes âgées des établissements d’accueil, les personnes âgées isolées à leur domicile et les enfants des centres de loisirs
- Hébergement des jeunes voisins solidaires à la résidence autonomie Paul Delmet
Ces quelques exemples rencontres en appellent bien d’autres de nos vœux !
Nous souhaitons vivement que ces rencontres intergénérationelles se développent et nous répondrons toujours présent.es soit pour les initier, soit pour les soutenir.
Ville Amie des Aîné.es : en route vers la labellisation !
Face aux enjeux du vieillissement, nous avons adhéré fin 2019, au réseau Francophone Ville Amie des Aîné.es, marquant ainsi notre volonté de ne plus seulement accompagner la perte d’autonomie des personnes vieillissantes mais de construire une ville où l’ensemble des politiques publiques sont parties prenantes. Très attaché.es à ce que chaque Nazairien.ne puisse prendre sa place dans la cité, nous avons créé le Conseil des Aîné.es, instance démocratique et consultative pour les habitant.es ägé.es de plus de 60 ans.
Depuis cette date, de nombreuses rencontres ont eu lieu avec nos partenaires institutionnels, les professionnel.es de la collectivité, les membres du conseil des aîné.es et les aîné.es dans leurs quartiers ou sur divers évènements portés par notre ville. Elles ont permis de penser un programme pour 2023/2025 dans lequel chaque action est le fruit de ces échanges et de cette concertation car seule une réponse collective permettra de répondre aux enjeux qui nous attendent : lien social, précarité, accès aux droits, aux soins, au logement et au numérique mais aussi l’espace public, les mobilités, les pratiques culturelles et sportives, la vie associative…
Obtenir le label Ville amie des aîné.es serait une belle reconnaissance de notre volonté de nous adapter aux mutations sociétales et du travail déjà engagé par nos services pour prendre en compte les besoins et les attentes de nos aîné.es dans toutes nos politiques publiques.
Cette labellisation est une étape importante dans la concrétisation de la ville inclusive.
Solidaires dans notre engagement auprès de nos aîné.es, ils peuvent compter sur nous pour relever, avec eux, les nouveaux défis qui sont devant nous.
Transition écologique
A l’initiative de son Président, David Samzun, la rentrée politique de Saint-Nazaire agglomération a été l’occasion d’une soirée de réflexion sur la transition écologique. En présence du directeur régional de l’ADEME, nous avons présenté les projets menés sur notre territoire et pris connaissance des scénarios nationaux de la transition.
En effet, l’ADEME a élaboré quatre scénarios tranchés pour fixer le récit d’une évolution sociale et économique permettant d’atteindre la neutralité carbone. C’est cette « neutralité carbone », qui doit contenir l’augmentation des températures générales de la planète.
Le 1er scénario est celui d’une « Génération frugale », où nos modes de vivre changent radicalement vers une sobriété importante, tant en déplacement, en chauffage, qu’en alimentation. Le 2ème scénario est celui des « Coopérations territoriales », où les décisions sont prises au plus près des territoires et où ceux-ci embarquent entreprises et citoyen.nes pour maîtriser les modes de vie et de production. Le 3ème scénario est celui des « Technologies vertes », qui voit la réglementation nationale et internationale agir fortement pour contraindre les productions et déployer des énergies renouvelables. Enfin, le 4ème scénario est dit du « Pari réparateur ». Dans ce scénario, nous assisterions au déploiement à grande échelle de technologies vertes encore inexistantes pour une part.
Il ne s’agit pas tant de choisir un scénario et de s’y enfermer, mais bien de s’en servir comme source de réflexion autour de questions centrales : Quelle place pour la démocratie ? Quelle justice sociale ? Quels efforts individuels et collectifs ? Quelle maîtrise des entreprises et des mécanismes de marché ?
Nous voyons bien que le territoire de Saint-Nazaire a un rôle singulier à jouer dans la transition. Il s’engage dans la sobriété, mais il peut aussi jouer un rôle important dans les coopérations territoriales, notamment en lien avec le Port, tout en déployant à grande échelle des technologies vertes de production d’énergies renouvelables. A ce titre, il prend un peu des trois premiers scénarios pour les combiner.
Pour conclure la soirée, la glaciologue Heïdi Sevestre est venue nous apporter un regard singulier, celui d’une observatrice du changement climatique. En effet, depuis son poste d’observation dans le grand Nord, elle assiste à la fonte des glaciers et observe leurs conséquences à la fois pour l’environnement et les populations. Malgré cette réalité difficile, dont elle est un des témoins majeurs sur la planète, elle ne se dépare jamais de son optimisme. En nous engageant, y compris au niveau local, nous pouvons tous jouer un rôle pour atténuer le changement climatique et chaque geste compte !
Saint-Nazaire terre de rugby
Saint-Nazaire, ville active et sportive, lauréate l’an passé de la plus haute reconnaissance avec 4 lauriers, veut prendre toute sa place dans cet évènement mondial qu’est la coupe du monde de rugby.
En effet, notre ville, très attachée aux valeurs du sport en général et celles du rugby en particulier, à savoir, l’intégrité, la passion, la solidarité, la discipline et le respect, souhaite permettre au plus grand nombre de profiter de ce grand moment.
Accueillir cette compétition en France, c’est aussi montrer nos maillages associatifs et à Saint-Nazaire, ce n’est, une fois de plus, pas un vain mot, puisque nous nous appuyons sur le club de rugby, créé en 1908, qui a une longue histoire et qui continue, au travers son projet sportif et associatif, à accompagner les enfants, les jeunes bien au-delà de la pratique sportive.
Notre 1ère action a été de convoyer un bus pour environ 50 enfants et jeunes, de différentes structures, au stade de la Beaujoire, pour assister au dernier match de préparation de l’équipe de France contre l’île Fidji ; quel moment ! Ecouter et largement participer à l’hymne français, respecter et découvrir le haka fidjien, autant de symboles de partage et d’union. Les enfants en parlent encore !!!
Et puis cette retransmission du match d’ouverture de la France contre cette équipe de légende des All Blacks, au Pré-Hembert, grand succès populaire, 1500 personnes présentes, enfants, familles, amateurs.rices, la chorale et les bâtons lumineux, quel spectacle, le stade a vibré jusqu’à la victoire des Français. C’est aussi ça la magie, c’est permettre à toutes et tous, de participer à cet évènement.
Suivant le parcours de la France dans la compétition, nous nous retrouverons pour les ½ finale et la finale, cette fois à l’Alvéole 12, pour continuer à partager ces grands moments populaires et qui forgent le vivre ensemble et le lien social.
L’engagement bénévole et citoyen
L’engagement bénévole ne cesse d’évoluer. Aujourd’hui, le bénévolat s’adapte et permet, notamment à nos jeunes citoyen.es de s’engager sur des missions de courte durée. Cette évolution de l’engagement pousse les associations à diversifier les missions qu’elles proposent pour répondre aux attentes et aux disponibilités des bénévoles. Les jeunes y sont d’ailleurs très sensibles. L’engagement citoyen et bénévole n’est pas la somme de toutes les actions que nous pouvons menées mais bien le sens que nous leur donnons. Cet été ce ne sont pas moins de 35 jeunes qui se sont engagé.es de manière libre et informelle pour des actions qui leur tenaient à cœur, principalement des missions d’éco-responsabilité et de sensibilisation du public au tri des déchets sur différents événements (des festivals, sur le Rugby Tour, dans le cadre de Place aux Associations…). Les jeunes ne sont pas seulement l’avenir, ils sont aussi et surtout le présent. Nous devons les aider à trouver leur place dans la cité.
Une alimentation de qualité et durable
La loi Egalim fixe des objectifs ambitieux à la restauration collective pour permettre la transition vers une alimentation de qualité et durable. Elle comporte des grandes mesures sur les approvisionnements, sur le gaspillage, sur la diversification des sources de protéines pour lesquelles la ville de Saint-Nazaire est déjà au rendez-vous.
Le travail doit se poursuivre puisque la loi met fin à l’utilisation de contenants et ustensiles plastiques dans la restauration.
Depuis la rentrée, une expérimentation grandeur nature a démarré. Elle est réalisée à l’UPAM avec la collaboration active de 3 offices des restaurants des groupes scolaires de Châteaubriand, Rébérioux et Gambetta, ce qui représente au total 900 repas par jour. Cette expérimentation va permettre de décliner de façon très pratique la transition entre le plastique et l’inox. Nous devons en effet travailler sur le matériel à acheter, les adaptations des locaux et éviter les troubles musculosquelettiques pour les agent.es. A noter qu’en cette rentrée de septembre 2023, l’UPAM prépare et livre 6 300 repas par jour, un chiffre jamais atteint jusqu’alors.
Les 39 élu.es du groupe « Pour Saint-Nazaire »
Nous avons rarement autant touché du doigt en France les conséquences du réchauffement climatique. L’eau, quand elle ne sort pas du robinet, nous apparaît enfin comme essentielle, vitale. C’est pourquoi il faut affirmer et ré-affirmer que l’eau est un bien commun, un bien public.
Au-delà du slogan, l’eau comme bien commun signifie que chacun⋅e doit avoir un accès à l’eau. Outre les premiers mètres cube gratuits que nous proposions pendant la campagne, nous devons aussi entamer une réflexion sur le coût de l’abonnement, souvent encore plus important que la consommation.
L’accès à l’eau, c’est aussi l’aménagement de l’espace public. Il est nécessaire de mettre des fontaines publiques réparties dans la ville, et en particulier dans les squares et près des équipements sportifs. Partout dans la ville, là où il y a des jeux pour enfants, des établissements scolaires, des espaces prisés par les séniors et aussi là où sont les personnes privées de domicile. C’est aussi principalement pour ces personnes qu’il faut rouvrir les bains douches : l’hygiène est la première étape pour garder sa dignité et espérer retrouver une vie sociale et professionnelle.
L’eau comme bien commun, c’est aussi partager cette ressource précieuse.
La raréfaction de l’eau doit urgemment nous poser la question de son partage. Les manifestations contre les méga-bassines nous l’ont rappelé : il est injuste que l’eau soit privatisée par certain⋅es grands exploitants agricoles ou industriels.
En cas de nécessité, l’eau du service public doit rester la priorité et nous devons en interdire sa captation par le privé autant que de besoin. Une nappe phréatique est un bien commun : elle doit être redistribuée équitablement, et non mise en bouteille par des entreprises.
Notre bassin nazairien comporte nombre d’industries, et certaines sont très consommatrices d’eau. Si TotalEnergie a récemment communiqué sur la réduction d’utilisation d’eau, plusieurs questions demeurent : pourquoi cela arrive si tard, alors que l’alerte avait été donnée depuis plusieurs années ? Pourquoi ne pas entièrement utiliser des eaux grises et continuer à utiliser de l’eau potable ? Et qu’en est-il des autres industries ?
Nous nous réjouissons également d’avoir conservé une régie publique de l’eau pour en assurer le contrôle et la qualité. Il est cependant essentiel de renforcer et étendre ces contrôles au regard des connaissances nouvelles : PFAS (polluants éternels), perturbateurs endocriniens, etc.
Enfin, en terme de politique publique, il est aussi possible de favoriser les comportements vertueux, comme la récupération d’eau. Nous souhaiterions que la collectivité accompagne activement les habitants dans cette démarche en proposant des bacs de récupération à tarif préférentiel et incite les promoteurs publics ou privés à intégrer des systèmes de récupération d’eau dans les collectifs.
Les élu·es du groupe Ensemble, Solidaires et Écologistes
Septembre 2023
Pratiques sportives libres sur toute la ville
Favoriser l’activité physique et sportive pour toutes et tous, quel que soit son âge, son genre, ses revenus, son niveau de pratique, son quartier… est un engagement fort de notre mandat, qui répond à plusieurs objectifs : santé, lien social et ville plaisir.
Face à l’évolution des pratiques, en complément de l’offre des 160 clubs nazairiens, nous proposons près de 70 équipements en accès libres et gratuits sur l’espace public. Vous pouvez les localiser sur le site internet de la Ville.
Grâce aux consultations des habitant.es dans les quartiers, l’année 2023 a été riche en nouvelles réalisations :
- Kerléde : un terrain de Basket 3X3 au niveau du Square du bout de monde + la rénovation du plateau sportif à l’école Jean Zay.
- Méan-Penhoët : un terrain de foot en herbe 5×5, qui complète le terrain de basket 3X3.
- Saint-Marc-sur-Mer- Les Rochelles : des buts de foot + une table de tennis de table + un baby-foot + un circuit ludique VTT à destination des enfants.
- Ville-Port / Petit-Maroc : un but de foot + remontage du terrain basket 3X3
- Reton : la réalisation d’un pumptrack (circuit avec bosses et virages pour BMX, VTT, skateboard, trottinette, roller). C’est l’un des plus grands de France et il sera complété à la rentrée par une piste de sprint et d’adresse pour faire de Reton un véritable « Pôle Vélo ».
Notre engagement constant à placer l’activité physique et sportive au cœur de la cité a été récompensé à de nombreuses reprises ces dernières années par l’obtention du Label « Ville Active et Sportive ». Il fait suite à ceux déjà reçus « Terre de jeu » et « Centre de préparation aux jeux ».
Aménagements du Petit-Maroc et « Les Escales »
Le festival « Les Escales » a connu un très beau succès de fréquentation fin juillet en enregistrant 5000 entrées supplémentaires par rapport à l’édition 2022. En plus de la programmation, son emplacement joue un rôle attracteur en lui donnant une connotation inédite. Quand les grands festivals vous accueillent au milieu des champs, Les Escales se jouent au milieu de la ville, sur son port, devant ses bassins, à proximité de la mer et du centre-ville, accessible en transport collectif, à pied, à vélo. Cette ambiance urbaine est inégalée et colore ce rendez-vous annuel du charme nazairien. Ce charme, c’est l’atout du Petit Maroc. La rencontre entre la Loire et l’Océan, entre la ville et l’activité portuaire, entre l’ouverture au monde et l’ambiance familiale du rocher.
Le Petit Maroc est un bien commun. Pour répondre aux enjeux d’une ville qui ne se referme jamais sur elle, le site va évoluer pour devenir un lieu de destination. Un vaste aménagement paysager va transformer les bords de Loire et l’ancien parking en parc urbain, où à l’ombre des pins parasols se déploiera une offre de détente. Le centre national de formation de la SNSM prendra ses quartiers dans un nouveau bâtiment accueillant une capitainerie, un bassin de formation aux risques de la mer, le chantier-école naval d’insertion Skol Armor, un restaurant et la coopérative maritime. En face, les étudiant.es des Beaux-Arts logeront dans une résidence de 60 logements construite par le bailleur social Silène. Demain, le Port prévoit d’y installer ses bureaux.
Ces projets répondent à l’enjeu d’accueillir des activités de formation et les étudiant.es au plus près du centre-ville, en protégeant les habitant.es de flux routiers incessants grâce au déport du stationnement en dehors du Petit Maroc. Ces projets sont portés par la puissance publique en cohérence avec la nature portuaire et nautique du site et permettra aux Escales de poursuivre sur place la belle aventure d’un festival en cœur de ville. C’est ainsi que le charme nazairien continuera de rendre l’endroit inégalé, bien loin d’un quartier offert aux voraces promoteurs comme mentent certain.es, pourtant bien informé.es des projets. Au contraire, avec des logements pour les étudiants, un chantier d’insertion, le centre de la SNSM…la majorité municipale déploie ses politiques de solidarité.
Une cité qui vit est une cité qui évolue et le quartier du Petit Maroc, à l’image de son histoire, s’inscrit dans cette logique…
Dans cet esprit, le festival réfléchit à la meilleure manière d’accompagner la nouvelle séquence. Dans les prochains mois, la Ville et l’association décideront ensemble du maintien sur site ou de la relocalisation provisoire du festival durant la période des travaux. Soulignons que l’ambitieuse opération de réaménagement intègre la volonté, partagée avec le Grand Port Nantes-Saint-Nazaire, de valoriser, sinon révéler, le quartier comme fondateur de la ville, grand témoin de l’épopée industrielle et de l’activité maritime.
Parce qu’il signe incontestablement la singularité des Escales, parce qu’il constitue un patrimoine commun essentiel, parce qu’il s’adapte aux usages contemporains de la Ville, la petite presqu’île, comme tant d’autres quartiers, s’adapte. Voilà les lignes de force qui ont guidées la conception du Petit Maroc de demain…
Développement durable et achats responsables
SPASER, ça vous fait penser à quoi ? Un gâteau alsacien ? Une nouvelle arme de poing ? Une navette spatiale pour milliardaires ? Beaucoup mieux que cela ! C’est le Schéma de Promotion des Achats Socialement et Ecologiquement Responsables.
Dans le cadre de la loi Climat et Résilience (2021) et au vu de ses dépenses annuelles, seule la CARENE est aujourd’hui concernée par l’élaboration d’un SPASER. Cependant, la ville de Saint-Nazaire, bien qu’elle soit en-dessous des seuils, a décidé elle-aussi de réaliser son SPASER.
Ce schéma comprend des objectifs et des engagements, et définit un plan d’actions ainsi que des indicateurs à évaluer. Il comprend le plus souvent les trois volets suivants : un volet social avec des actions liées à l’emploi et à l’insertion / Un volet économique avec des actions en faveur des TPE (très petites entreprises) et des PME / Un volet environnemental avec des actions liées au changement climatique, à la santé environnementale ou encore à l’alimentation. C’est à dire les trois piliers qui définissent le développement durable.
Pour l’élaboration de ce schéma et pour la définition d’outils de suivi et de sensibilisation, un cabinet réalisera un audit des pratiques déjà mises en place et formulera des propositions d’amélioration. Il sera choisi en septembre pour une restitution en 2024.
La Sécurité, une exigence du quotidien
Les enjeux de tranquillité publique et de sécurité sont une préoccupation majeure de la majorité municipale. A Saint-Nazaire comme dans de nombreuses autres villes, ces sujets abiment parfois le quotidien des habitant.es et des réponses doivent être apportées. Conformément aux orientations prises par notre majorité et en cohérence avec les services de l’Etat chacun doit se mobiliser en fonction de ses prérogatives et de ses obligations. C’est pourquoi nous dénonçons très régulièrement le manque d’effectifs dans la police nationale et au Tribunal Judiciaire, compte tenu de l’augmentation de notre population et des problèmes de trafic de stupéfiants à plusieurs endroits. Les réponses de l’Etat ne sont pas à la hauteur et nous continuerons fermement d’exiger des moyens pour notre Ville.
De son côté la majorité municipale avait pris l’engagement de doubler les effectifs de sa police municipale afin de renforcer la présence sur la voie publique, d’améliorer les réponses à apporter aux habitant.es et commerçant.es et de mieux prendre en compte l’ensemble des sollicitations en termes de sécurité, de tranquillité et de prévention.
En dépit d’un contexte de recrutement très difficile pour toutes les villes, nous sommes parvenus à atteindre cet objectif avec une Police Municipale portée à 21 membres. Une organisation nouvelle permettra d’augmenter leur amplitude de travail, et donc la présence sur la Ville tout au long de l’année (entre 8h00 et 23h00) et d’assurer une présence les dimanches (jour de marché) entre 9h00 et 14h00.
Ces dispositions nouvelles prendront effet dès novembre 2023 et permettront de renforcer davantage encore, notre action au service des citoyen.nes, auprès des commerçant.es et des lieux d’animation et de vie de notre Ville.
Par ailleurs, le nombre des caméras de vidéo protection a également été doublé et elles seront toutes opérationnelles à l’automne.
Il s’agit là d’une étape importante dans le développement de notre politique publique de tranquillité et de sécurité ; pour autant d’autres initiatives seront prises dans les mois prochains afin d’apporter des réponses supplémentaires à ces enjeux dont chacun.e de nous reconnait qu’ils doivent permettre d’assurer une meilleure cohésion et répondre à notre aspiration commune de mieux vivre ensemble.
Place aux Associations : voici venu le temps des inscriptions dans les associations
Pour faciliter la découverte de nouvelles activités, les échanges d’informations, et les adhésions, la Ville de Saint-Nazaire organise avec enthousiasme, comme chaque année, Place aux Associations, le 9 septembre, en soutien à notre précieux tissu associatif et à ses nombreux citoyen.nes bénévoles, qui contribuent fortement au dynamisme de notre ville.
Rencontrer, partager, adhérer sont les maîtres mots de ce temps fort.
Cette année, consciente de nos responsabilités individuelles et collectives, la majorité municipale a souhaité engager ses évènements dans une démarche «éco-engagée». Ce sera le cas pour Place aux Associations. Un effort important sera fait pour limiter les déchets, et encore mieux en gérer le tri sur le site. Les déplacements doux sont encouragés pour rejoindre le forum (à pied, à vélo ou en transport en commun). Nous allons également limiter la communication papier en imprimant moins de documents, qui dans certains cas peuvent se substituer par de l’information numérique, ou être apportée directement par le personnel de la ville de Saint-Nazaire présent en nombre toute la journée. D’autre part, nous portons une attention particulière au réemploi de la signalétique d’une année sur l’autre. Le service vie associative de la ville accompagnera petit à petit toutes les associations qui le souhaitent à faire évoluer leurs pratiques et être plus vertueuses. C’est tous ensemble, que nous avancerons et serons toujours plus responsables.
Les 39 élu.es du groupe « Pour Saint-Nazaire »
3 ans de mandat et toujours pas de « plan vélo » pour la ville de Saint Nazaire.
L’incohérence dans la structure des pistes cyclables saute aux yeux dès qu’on pratique le vélo : pas de pistes cyclables rapides et sécurisées qui traversent la ville de part en part, pas d’accès protégés à proximité des établissement scolaires, pas de signalétique au sol constante (rouge ou gris ou rien…), pas de feux dédiés, trop peu de parkings vélos, très peu de bornes de réparation.
On nous annonce une délibération sur les mobilités douces en octobre. Il serait temps… Espérons qu’elle permette d’instaurer le respect de l’ensemble des mobilités les unes envers les autres et qu’elle donne un accès prioritaire à l’espace public aux formes de mobilité qui sont les moins polluantes. Celles-ci diminuent le bruit en ville, apaisent les mobilités et contribuent à l’amélioration de la santé de celle et ceux qui pratiquent, ce qui est très sensible sur le budget de l’assurance maladie.
Nous espérons que la première mesure sera de passer la ville à 30km/h et que la majorité aura le courage politique de la prendre. Prenons l’exemple de Trignac, qui vient de prendre cette décision, de Nantes ou Grenoble !
Les vertus de cette mesure sont nombreuses :
– réduction des nuisances sonores
– réduction de la pollution atmosphérique
– meilleure insertion des mobilités douces dans le trafic sur les zones mixtes
– réduction des accidents et du stress
La démarche de ZFE (zone à faible émission) vient d’être abandonnée par le gouvernement pour Saint-Nazaire. Elle était profondément inégalitaire sans s’attaquer au problème global de la mobilité. Au contraire, la « ville 30 km/h » permet de réduire les émissions de polluants (notamment lors des phases d’accélérations qui émettent beaucoup de particules fines) pour tous les automobilistes quels qu’ils soient.
Saint-Nazaire ne doit plus rester la ville championne de l’utilisation de la voiture individuelle.
La ville 30km/h est la première mesure pour imaginer un partage apaisé de la voirie. Priorité aux piétons, puis aux vélos ou trottinettes, puis au bus et ensuite l’automobile. Bien entendu, les cyclistes et les trottinettes doivent être exemplaires dans le respect du code de la route et dans la priorité aux piétons, tout comme les voitures doivent apprendre à partager un espace urbain qui leur était jusqu’à présent réservé quasi-exclusivement.
Penser les mobilités douces doit aussi se permettre de réfléchir à un centre-ville sans voiture. L’impact économique négatif est un mythe qu’il faut déconstruire par la mise en place d’une structure de mobilité efficace : parking voitures aux différents axes, transports publics fréquents et gratuits, report modal aisé, axes de mobilité douce. Les citoyen·nes prendront le temps dans un centre-ville piétonnisé. Les exemples de réussite sont là aussi nombreux en France comme à l’étranger (Aubagne, Pontevedra,…).
Le lobby automobiliste se fera entendre, mais le changement climatique nous oblige à revoir nos modes de vie et de déplacements.
Les élu·es du groupe Ensemble, Solidaires et Écologistes
Eté 2023
Cadre de vie : l’espace public et le genre
En novembre 2017, nous avons signé la Charte Européenne pour l’égalité Femmes/Hommes dans la vie locale. Deux ans plus tard, le Conseil Municipal a adopté un plan d’action 2019/2024 pour l’égalité, qui s’appuie sur les fondamentaux de notre politique : l’égalité est une affaire de droit mais aussi de solidarité / Les actions à mener doivent être co-construites avec les associations / Elles doivent toutes viser la dignité pour toutes et tous.
Dans ce cadre et avec cette méthode, nous venons de lancer un guide qui s’adresse aux urbanistes et aux personnes en charge de l’aménagement, de la planification, de l’organisation, de l’animation et de la régulation de l’espace public. Il répond à un double objectif : accompagner les professionnel.es dans la mise en œuvre des choix urbains qui répondent à l’impératif d’égalité, en créant et en généralisant les initiatives destinées à favoriser la mixité de l’espace public et à rendre la ville plus adaptée à toutes et tous, plus agréable, plus vivante, plus conviviale.
Construite surtout par et pour des hommes, la ville n’est pas un espace neutre et son usage répond à des « codes sexués ». Ainsi, les femmes et les hommes ne pratiquent pas de la même manière les rues, les cafés, les espaces culturels et sportifs. L’histoire, la morale, l’éducation et l’organisation des villes influencent également les comportements dans l’espace public. Nous savons désormais que des actions peuvent favoriser un espace public inclusif en faisant des choix urbains pour rendre la ville plus agréable.
Pour mener notre travail nous avons voulu une approche très pragmatique : comment concrètement aider les femmes à se sentir mieux dans l’espace public. En tant que Ville, donc aménageur de l’espace, nous avons une responsabilité et nous avons fait appel au cabinet « Genre et Ville », reconnu nationalement sur ce sujet. Nous avons fait des marches exploratoires pour identifier les espaces à questionner sur Saint-Nazaire et donner la parole aux femmes de toutes générations. L’enjeu est de « faire la ville ensemble », une Ville respectueuse de ses habitant.es, une ville qui, parce qu’elle aura su tenir compte des attentes et des aspirations des femmes, deviendra plus attractive, plus égalitaire, plus mixte, plus inclusive, plus accessible et facile à vivre pour toutes et tous.
Notre guide sera bientôt entre les mains de toutes celles et ceux qui vont penser Saint-Nazaire à nos côtés aujourd’hui et demain.
Les colos apprenantes
Cette initiative est née des suites du confinement de 2020 avec pour belle ambition de lutter contre des inégalités scolaires renforcées du fait de la crise sanitaire. Ces inégalités, nous mesurons encore aujourd’hui leur impact, d’où l’importance de maintenir ces séjours. Nos 3 partenaires, Corto-Loisirs, les CEMEA et Escalado, partagent les valeurs que nous portons au quotidien dans nos actions et nos politiques publiques en faveur de l’Enfance et de l’Education, à savoir le respect, la tolérance, la solidarité, l’écoute, le partage, le faire et le vivre-ensemble. Depuis maintenant 4 ans, les enfants ont pu participer à des séjours dans lesquels ils auront pu à la fois s’épanouir personnellement, acquérir davantage d’autonomie, se faire confiance et faire confiance. Ils auront pu aussi apprendre les un.es des autres, le tout en s’amusant et en se créant des souvenirs inoubliables. Les élu.es de la Ville de Saint-Nazaire remercient les familles de la confiance accordée car il n’est pas toujours évident de laisser partir son enfant. Nous pouvons toujours compter sur les maisons de quartier et leur soutien logistique et humain quant à l’accompagnement des familles dans les différentes démarches. Les agent.es de la ville se mobilisent également pour coordonner les différents acteur.rices.
Cette année encore, ce sont 120 enfants qui pourront profiter de la qualité des séjours proposés par nos partenaires. Les enfants pourront rentrer la tête pleine de souvenirs et grandis de cette belle expérience humaine.
Précarité alimentaire
La forte inflation plonge un plus grand nombre de ménages et de jeunes dans la précarité. Les associations dont la principale mission concerne la distribution alimentaire voient affluer de plus en plus de personnes, en particulier des familles, dont des familles monoparentales avec de jeunes enfants.
En moins d’un an, ces associations ont constaté une hausse du nombre de leurs bénéficiaires de 30 % et le constat dure. En parallèle, malgré une générosité des Nazairien.ne.s toujours présente, les tonnes d’alimentation récupérées dans les supermarchés baissent.
En plus d’un soutien financier exceptionnel, nous faisons un appel permanent à la solidarité en direction des entreprises et des particuliers. Nous soutenons le Secours populaire français, la Croix-Rouge, la Banque alimentaire et les restos du cœur, toutes accueillies à titre gracieux au Carrefour des Solidarités. Enfin, notre Centre Communal d’Action Sociale aide les familles avec des bons alimentaires qui leur permettent de récupérer ce dont elles ont besoin pour se nourrir et se laver.
Et, pour améliorer le confort de toutes et de tous, bénévoles et bénéficiaires, nous avons lancé des travaux de rénovation de la salle de distribution alimentaire, qui vont générer une réorganisation pour toutes les associations pendant l’été. Ces travaux concernent le traitement thermique de la salle pour améliorer le confort d’été et d’hiver et le remplacement de l’éclairage par des luminaires Led ainsi que la rénovation du sol. Dans un second temps, la ville envisage l’installation d’ombrières photovoltaïques au-dessus d’une partie du parking.
Transport maritime
Le monde maritime est en pleine évolution et ce bouillonnement se passe ici. On le sait, les transports maritimes sont émetteurs de polluants, alors que 90% des marchandises échangées dans le monde le sont par bateaux. Le secteur est donc émetteur de 3% des émissions de gaz à effet de serre au monde.
L’objectif des institutions mondiales est de diminuer cet impact de moitié d’ici à 2050. Trois solutions sont sur la table : des carburants alternatifs (hydrogène, bio-méthanol, électricité verte…), la sobriété (diminution de la vitesse des navires) et la propulsion par le vent.
C’est le retour d’une marine à voile, avec des bateaux modernes ou en adaptant les navires anciens avec de nouvelles voiles. Les avantages ? L’indépendance énergétique, l’autonomie sur le trajet, la gratuité sur la durée de vie du navire, la disponibilité et le gain de place en soute. 10 000 navires sont à équiper à échéance 2030 et 40 000 d’ici 2050.
La France est très bien placée dans la mise en œuvre de cette nouvelle filière, notamment sur le territoire de Saint-Nazaire et de Nantes, qui accueille de nombreuses nouvelles entreprises ou de la recherche-développement comme celle des Chantiers de l’Atlantique avec Solid Sail.
Bonne nouvelle, le secteur va encore s’étoffer avec l’arrivée de la start-up parisienne CWS, qui a été annoncée fin mai. Elle va s’implanter à Saint-Nazaire, dans un bâtiment de 10.000 m2 situé sur l’emprise de l’ancien terminal fruitier. L’objectif est de produire, assembler et tester une nouvelle génération de voiles entièrement rigides, inversibles et asymétriques, destinées à décarboner le transport maritime. CWS prévoit de créer plus de 200 emplois directs à Saint-Nazaire d’ici à 2025.
Encore une preuve concrète qu’industrie et transition écologique gagnent à se conjuguer sur notre territoire !
Place aux associations
A la rentrée de septembre, rythmant la reprise des activités associatives, se tiendra l’événement “ Place aux associations”. Sur la place de l’Amérique latine, ce rassemblement convivial permettra le samedi 9 septembre 2023, de se faire rencontrer non seulement les associations et les bénévoles si caractéristiques du dynamisme de notre ville mais aussi les associations et leurs futurs adhérent.es. Cet événement sera placé sous le signe de l’éco engagement où chaque association pourra montrer le savoir-faire qu’elle met en place au quotidien pour répondre aux défis et aux enjeux écologiques : des petits gestes, non contraignants, frappés aux coins du bon sens. Ces ajustements à la marge permettent d’adapter le projet associatif porté par chacune des structures aux réalités de la période dans laquelle elles évoluent. Cela permet au passage de pointer le sens des responsabilités et l’importance du rôle du tissu associatif dans l’expression et l’engagement citoyen. Nos associations et nos corps intermédiaires sont les courroies de transmission de notre démocratie moderne. Encore un grand merci à celles et ceux qui rendent cela possible.
Lutte contre l’isolement des plus de 60 ans
Parce que les senior.es en sont les premier.es touché.es, nous avons fait de la lutte contre l’isolement social des plus de 60 ans un de nos axes prioritaires de nos politiques sociales.
Nous nous devons d’agir concrètement auprès des publics âgés et notamment auprès des publics accompagnés par notre Centre Communal d’Action Sociale.
Pour cette raison nous avons confié à notre CCAS l’animation de cette lutte contre l’isolement des sénior.es de notre ville, en lien étroit avec la démarche Ville Amie des ainé.es.
Repérer les fragilités et prévenir les situations d’isolement, encourager et soutenir l’engagement citoyen et les solidarités de proximité, faire émerger des initiatives locales qui luttent contre cet isolement, est essentiel.
Aussi, considérant que la lutte contre l’isolement est l’affaire de toutes et tous, nous avons signé le 16 mai 2023 une charte partenariale qui scelle notre engagement aux côtés de nos partenaires. Lutter contre l’isolement social est en effet un véritable défi qui impose de mobiliser un nombre important d’intervenant.es et de susciter des dynamiques collectives entre les professionnel.les, l’entourage, les bénévoles.
Cette charte, nous la voulons fondatrice du réseau des partenaires de notre ville investis dans la lutte contre l’isolement des sénior.es à domicile, afin qu’aucun.e de nos ainé.es du fait de relations durablement insuffisantes ne soit empêché.e d’accéder aux soins élémentaires et à la vie sociale, afin qu’aucun.e de nos ainé.es ne soit en situation de souffrance et de danger.
Les 39 élu.es du groupe « Pour Saint-Nazaire »
Les élu.es, la violence, et la petite musique des extrêmes
À la veille des vacances d’été le sujet que nous allons aborder n’est pas joyeux, mais nécessaire en ces temps où les violences se font de plus en plus courantes.
Non loin de chez nous, à Saint-Brévin, le maire de la ville Yannick Morez a été visé par une attaque terroriste perpétrée par l’extrême droite : sa famille a été menacée et ses voitures et sa maison ont été incendiées.
Ce fait dramatique est l’illustration de la haine anti-élus qui s’étend de plus en plus. Un article de Libération datant de janvier 2022 citait : « Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, 1 186 élus ont été pris pour cible dans les onze premiers mois de 2021, dont 162 parlementaires et 605 maires ou adjoints victimes d’agressions physiques, soit une hausse de 47% par rapport à 2020. 419 outrages ont aussi été recensés (+ 30%) ».
En effet les élu⋅es locaux sont les principaux interlocuteurs et interlocutrices des citoyen·nes et se voient souvent victimes du désarroi de leur concitoyen·nes. Rappelons que les élu.es locaux ont pour mission de défendre et d’œuvrer dans l’intérêt général et en cela l’État a un rôle de soutien et d’accompagnement. Il se doit d’assurer suffisamment de moyens aux services publics afin que chacun·e puisse être entendu·e, soigné·e, instruit·e, protégé·e.
Cette violence contre les élu·es qui augmente n’est que le reflet du dysfonctionnement de notre démocratie. À titre d’exemple nous pouvons citer les passages en force du 49.3 concernant la réforme des retraites, l’ignorance des taux d’abstention qui fragilisent la légitimité de la démocratie représentative, le refus du référendum, la non-écoute des citoyen.nes comme par exemple la convention citoyenne sur le climat, les passages en force sur des projets inutiles : tous ces éléments sont autant d’exemples qui font que la violence semble se déplacer.
Avant tout, il s’agit de la montée de l’extrême droite et de la menace qu’elle représente pour notre pays. En effet, selon un article de France 24 publié en avril 2023, la menace terroriste la plus sérieuse en France émane de l’extrême-droite.
Le jeu de diabolisation de la gauche auquel joue Emmanuel Macron et son gouvernement est dangereux. Rappelons les propos du ministre de l’intérieur Gérald Darmanin : » Le pays doit se réveiller et condamner l’extrême gauche et les factieux », affirme-t-il, vendredi 24 mars, sur CNews.
Le véritable ennemi n’est pas la gauche et ses revendications sociales, écologique et démocratiques mais l’extrême-droite, la haine qu’elle diffuse et la scission sociétale qu’elle souhaite opérer. Veillons à rester ensemble, solidaires et écologistes pour préparer, ensemble une société replaçant les citoyennes et citoyens au centre des préoccupations.
Les élu·es du groupe Ensemble, Solidaires et Écologistes
Juin 2023
Transition écologique : Saint-Nazaire engagée et reconnue
L’évènement « Côté Nature » a été un formidable moment de mobilisation pour toutes les personnes engagées dans la transition écologique. En Centre-Ville, comme au Parc Paysager, les habitant.es sont allé.es à la rencontre de la nature. Les projets de nos collectivités, Ville et Agglomération, participent à cette transition écologique, comme le montre l’emblématique projet « Ville jardin au bord de l’Océan ». Au-delà des projets et des politiques publiques que nous menons, nous voulons aussi être une commune exemplaire en faisant attention à nos consommations d’eau, d’énergie, etc. Pour nous aider, l’ADEME (L’Agence de transition écologique de l’Etat) a mis en place un label appelé : Territoire Engagé en Transition Ecologique. C’est le seul label national et donc le seul référentiel pour juger d’une action publique en faveur de l’environnement. Il repose sur un audit indépendant de près de 90 actions. Saint-Nazaire a été labellisée dès 2020 en étant classée 3ème des villes de sa strate. Cette année, c’est toute l’agglomération qui vient d’être labellisée après que l’ADEME ait jugé très positivement notre démarche. Autant de preuves concrètes de notre engagement. Le travail mis en œuvre continue, car nous pouvons toujours approfondir et améliorer nos actions, au service de la planète.
Inclusion
Nous faisons de l’émancipation et de l’épanouissement de tous les enfants une priorité. Accompagner un enfant avec des besoins particuliers nécessite une politique d’inclusion forte et c’est pourquoi nous adoptons une « stratégie handicap, inclusion et accessibilité universelle ». Nous y travaillons avec l’ensemble des agent.es de la Direction Enfance Education car, bien plus qu’une notion de « scolarisation inclusive », il nous faut évoluer vers « l’éducation inclusive » incluant tous les temps de l’enfant et de sa famille. Concrètement, cela se traduit par la création, en 2021, d’un poste de chargé de mission « inclusion » et le recrutement de personnels « ressources inclusion ». En septembre 2023, avec le retour des 4 jours d’école par semaine, chaque groupe scolaire de la ville de Saint-Nazaire sera doté de ces « personnes ressource ». Elles interviendront sur tous les temps de vie de l’enfant, ainsi que tous les mercredis dans chaque centre de loisirs. Tout ce travail ne peut se faire que grâce au partenariat avec les associations qui, comme nous, œuvrent au quotidien pour une société plus inclusive et pour que chaque enfant puisse être acteur de sa vie. Elu.es, familles, associations, agent.es de la ville de Saint-Nazaire…c’est ensemble que nous parviendrons à bâtir un cadre de vie favorisant des liens sociaux riches et nombreux. Nous sommes fier.es d’avoir signé, en 2022, la Charte « Ville Handicap », qui décline 18 actions fortes pour 3 objectifs essentiels : changer de regard, construire ensemble la ville inclusive et faire la ville accessible.
Un lieu de vie nocturne au Petit-Maroc ?
Lors de la campagne municipale 2020 nous avons acté qu’il était nécessaire de redynamiser la vie nocturne à Saint-Nazaire. S’il existe déjà des cafés, des lieux de restauration mais également nos kiosques du front de mer, nous partons du principe que la dynamique existante, ponctuée par la création de la place du Commando en 2018 mérite d’être poursuivie et amplifiée notamment plus tard dans la nuit. Si les initiatives privées se multiplient, et nous nous en réjouissons, des manques persistent. En effet, trop souvent encore, de l’aveu de jeunes et moins jeunes, nous pouvons entendre « à partir d’une certaine heure il ne se passe plus rien à Saint-Nazaire » ; « nous sommes obligé.es de prendre notre voiture pour aller à Nantes ou sur la Presqu’île pour nous amuser ». Résolu.es à répondre à ces attentes, nous avons mené un travail de réflexion afin d’identifier un lieu pouvant permettre aux nazairiennes et nazairiens de continuer leur soirée en toute tranquillité. Ce travail ayant abouti, nous pensons que le toit de l’écluse fortifiée (au-dessus du sous-marin « Espadon »), par sa position centrale et le point de vue exceptionnel qu’il offre, semble parfaitement approprié pour accueillir ce lieu de vie nocturne tant attendu par les noctambules. Aussi, nous avons lancé fin mai un appel à manifestation d’intérêt et nous reviendrons vers vous, dans l’année à venir, afin de vous tenir informé.es sur l’avenir de ce lieu, qui deviendra sans nul doute un incontournable des nuits nazairiennes.
Egalité des Droits
La Ville de Saint-Nazaire est historiquement engagée et active pour parvenir à l’égalité des Droits et de traitement pour toutes et tous. Les insultes, les discriminations et les violences subies par un grand nombre de personnes LGBT+ en raison de leurs amours ou de leurs sexualités, sont inacceptables et l’action doit se poursuivre pour que cela cesse. Afin de sensibiliser les agent.es à l’accueil des publics et à l’inclusion professionnelle des agent.es LGBT+, la Ville et l’Agglomération vont signer une Charte d’engagement portée par l’association « l’Autre Cercle ». Cette association prône au quotidien les valeurs de respect et d’humanisme.
Travail de mémoire
Le travail de mémoire, c’est le sens de nos cérémonies commémoratives. Il s’agit bien entendu d’honorer le sacrifice des femmes et des hommes qui se sont battu.es pour une certaine idée de la Liberté. Il s’agit également de nous aider à prendre conscience de qui nous sommes, à mieux comprendre notre identité, notre spécificité, l’origine de nos valeurs. Contre les idées nauséabondes de rejet de l’autre, contre la violence des extrêmes, nous voulons que ces commémorations servent à porter nos valeurs d’ouverture, de générosité, de respect. Nous souhaitons qu’elles soient l’occasion de les transmettre aux jeunes générations parce que se souvenir de l’horreur aide à construire un monde dans lequel la paix demeure. Ne laissons pas nos jeunes oublier ce que fut la guerre, apprenons-leur toujours le prix du rejet de l’autre, du repli sur soi. Chaque jour, nous devons ensemble cultiver un message de paix, qui correspond à l’étendard de la République : Liberté, Egalité, Fraternité, avec la Laïcité comme principe fondamental. Comme le disait la grande résistante Lucie Aubrac : « Le mot résister doit toujours se conjuguer au présent ».
Elections sénatoriales
Les élections sénatoriales se tiendront le 24 septembre afin de renouveler les 5 sièges attribués à notre département pour les 6 prochaines années. La particularité de cette élection est le mode de scrutin car ces parlementaires sont élu.es, non pas par l’ensemble de la population, mais au suffrage indirect par des « grand.es électeurs.rices ». Ce collège est en partie constitué des élu.es des collectivités locales, ainsi que des délégué.es supplémentaires pour les villes de plus de 30.000 habitant.es. Ainsi, la délégation du Conseil Municipal de Saint-Nazaire compte 101 personnes. Il s’agit des 49 élu.es du Conseil Municipal auxquel.les viennent s’ajouter 52 délégué.es, qui seront désigné.es par un vote le 9 juin prochain à l’Hôtel de Ville. Les rôles du Sénat sont d’examiner et voter les lois, et de contrôler l’action du gouvernement. Ces parlementaires sont un relais important pour les collectivités locales puisqu’il leur revient de s’assurer que les lois sont compatibles avec les spécificités des territoires. Pour toutes ces raisons, il est primordial que notre département soit bien représenté dans sa diversité et qu’aucun territoire ne soit laissé pour compte lors de la constitution des listes.
Santé
Comme nous l’observons toutes et tous dans notre quotidien, la situation du système de santé en France est considérablement dégradée. Des analyses avancent même l’idée d’une forme de destruction du système car 6,5 millions de personnes n’ont pas de médecins traitants et plus de 9 000 lits d’hôpitaux ont été fermés pour les seules années 2020 et 2021. En 2002, le numerus clausus, qui fixe le nombre d’étudiant.es qui pourront accéder aux études de médecine, a été réduit à un niveau inexplicablement bas par le ministre de la santé Bernard Kouchner. La situation exigeait tout le contraire et a continué de se dégrader au point d’installer en France des déserts médicaux. En 2022, la France perd 7 000 médecins par rapport à 2012. Les conséquences sont désastreuses et les collectivités locales sont interpellées chaque jour pour trouver des solutions alors que la compétence est bien celle de l’Etat. Pourtant, attentive au bien-être du territoire et consciente que l’accès aux soins pour toutes et tous est un enjeu de santé publique, nous concentrons notre soutien et notre accompagnement aux actions qui réduisent les inégalités sociales, y compris en matière de santé. L’égalité dans l’accès aux soins a beau être un pilier de notre système de santé, de nombreuses personnes tardent ou renoncent à être soignées. Garantir un accès aux soins pour toute personne, sans discrimination, est l’un des grands principes fondateurs de notre système d’assurance maladie. Parmi les personnes les plus susceptibles d’échapper au système de santé se trouvent notamment les personnes les plus précaires et il est observé que ce ne sont pas les seules. Les populations éloignées de l’accès aux soins retiennent toute notre attention dans nos politiques publiques et c’est la raison qui nous a conduit à écrire et signer une convention de partenariat triennale avec l’association « A vos soins » dont les missions prioritaires sont la prévention, le diagnostic, un parcours de soin pour toutes et tous, la lutte contre les discriminations, l’isolement et la solitude.
Croisière, une fabrique de souvenirs
A nouveau cette année, les élèves des classes de CM2 de toute la ville embarqueront pour une croisière qui vient saluer la fin de leur passage à l’école primaire. Faire vivre une même aventure, en même temps, à tous les enfants du même âge, les aide à prendre conscience d’eux-mêmes parmi les autres. C’est aussi l’occasion de monter sur un bateau, souvent pour la première fois, et de voir sa ville depuis la mer. Il s’agit aussi de les aider à percevoir toutes les nouvelles opportunités, au moment où leur autonomie commence à prendre de l’ampleur. Bon vent.
Les 39 élu.es du groupe « Pour Saint-Nazaire »
Quel projet pour Saint-Nazaire ?
Depuis maintenant trois ans, nous suivons attentivement les différents projets d’aménagements urbains que mène la majorité municipale.
Malheureusement, nous sommes régulièrement surpris par la mise en œuvre de projets qui sont plus ou moins dans le programme électoral, donc décidés sans concertation. Pourtant ils auraient besoin d’être associés à une réflexion globale sur Saint-Nazaire qui devra faire face à des enjeux climatiques (sécheresse, chaleur, sur-immersion), économiques (transitions écologiques des industries, inflation) et sociaux (paupérisation de plus en plus importante, immigration).
Nous citerons quelques exemples.
Si, sur le principe, nous partageons l’idée d’avoir des étudiant·es dans le centre ville, pour répondre à ce projet politique, il est nécessaire de répondre aux besoins, aux services inhérents à l’accueil des étudiant·es, tels que l’hébergement et la restauration. Mais rien n’a été prévu et ceux-ci sont, actuellement, devant des difficultés économique s pour se nourrir et se loger, alors que leur précarité est reconnue en France. Il y a bien une proposition d’une tour pour les étudiant·es de l’école des Beaux-Arts, sur le Petit Maroc, mais celle-ci est parachutée sur ce site emblématique sans une réflexion globale partagée avec les citoyennes et les citoyens et malheureusement sans discussion avec les associations riveraines.
Des travaux de réaménagement des écoles sont lancés sans prise en compte de l’évolution démographique avoisinante, comme à Jules-Simon ou Andrée-Chedid.
Un ambitieux investissement est lancé pour de nouvelles lignes de bus, mais nous attendons toujours de voir les études qui justifient ces tracés. Quelles réponses apportent notre réseau de bus aux trajets domicile travail par exemple ? Quelles études et réponses au développement de pistes cyclables sécurisées ? On citera l’exemple du boulevard Leferme, dont les pistes sont dangereuses, et dont on modifie déjà les tracés aux croisements des rues. Tout le bitume du parking de la place du Marché est refait pour nous annoncer quelques mois après la création d’un jardin… Une rénovation des Halles est lancée pour être aussitôt stoppée sous prétexte d’un problème de structure, alors que c’était une des premières raisons de ces travaux. Et ne parlons pas de la non-concertation des commerçant·es du marché, des commerçant·es environnant·es, et encore moins des riverain·es, voire des nazairiennes et des nazairiens ! Devons-nous rappeler l’état du marché de Méan-Penhoët ?
Bref, il est plus que temps de penser un projet pour la ville qui soit ambitieux, non pas au sens de la sacro-sainte attractivité si chère à notre Maire, mais au sens d’une cohérence de territoire au service des habitant·es et de leur bien-être.
Penser une école n’a d’intérêt que si on pense un quartier. Penser un quartier n’a de sens que si on pense les services. Penser les services n’a de sens que si on pense les déplacements.
Les élu·es du groupe Ensemble, Solidaires et Écologistes
Mai 2023
Protection et valorisation de nos espaces naturels et agricoles
Lors du Conseil Communautaire du 4 avril, les élu.es de l’Agglomération de Saint-Nazaire ont voté l’extension du périmètre de protection et de valorisation de nos espaces naturels et agricoles (PEAN). En multipliant presque par 7 la surface du premier PEAN, créé il y a 10 ans sur la commune de Saint-Nazaire, l’agglomération nazairienne et les 6 communes concernées affichent clairement leur ambition : les espaces naturels et agricoles doivent être massivement et durablement protégés pour préserver la biodiversité et maintenir l’activité agricole locale. Grâce à cette protection forte, pratiquement impossible à remettre en cause sauf par décret de trois ministres, ces espaces seront définitivement sanctuarisés.
Le périmètre de protection du « PEAN Estuaire et Brière, terre d’élevage et de nature », va ainsi passer de 880 hectares à près de 6 000 hectares. Cet outil essentiel au service de la transition écologique engagée à Saint-Nazaire et agglomération, va permettre de pérenniser l’activité agricole, notamment l’élevage de marais, faciliter l’installation d’agricultrices et d’agriculteurs, participer au maintien et au développement de la biodiversité dans nos espaces naturels et boisés et éviter toute mauvaise utilisation de nos espaces ruraux. Autre bonne nouvelle, les 4 communes de la CARENE ne disposant pas encore d’un PEAN ont exprimé le souhait d’engager la démarche dès l’année prochaine !
Saint-Nazaire, la ville plaisir
Continuer de faire de Saint-Nazaire une ville plaisir est une volonté affirmée et réaffirmée par les élu.es de la majorité municipale. Nous bénéficions d’un environnement exceptionnel entre mer et campagne. Nous pouvons compter sur des services publics de qualité et sur un tissu associatif incroyablement dense. Les conditions sont réunies pour organiser de beaux événements qui valorisent notre cadre de vie et tissent les liens de qualité entre tous les habitant.es. Parmi ces évènements, « Côté Nature » en mai et « Grande Marée » en juin, sont les parfaits exemples de notre ambition pour notre belle ville.
« Côté Nature », temps fort sur la thématique de la protection de la biodiversité, tiendra sa deuxième édition le samedi 13 mai au Parc Paysager. Cet incroyable poumon vert en cœur de ville est une chance. Nous souhaitons lui redonner sa pleine vocation « promenade » en le raccrochant encore mieux au front de mer, tout en préservant et renforçant sa qualité en termes de biodiversité. Déjà de nombreuses et nombreux Nazairien.nes participent à cette réflexion dans le cadre d’une commission aux côtés des équipes techniques.
« Grande Marée » aura lieu le samedi 3 juin. Ce pique-nique géant, qui rassemble des milliers d’habitant.es de tous nos quartiers, autour d’activités ludiques, culturelles, musicales et sportives met également en lumière les associations qui sont au rendez-vous pour notre plus grand plaisir.
Permettre des grands rassemblements populaires de qualité, festifs et gratuits, c’est l’histoire de Saint-Nazaire et les élu.es de « Pour Saint-Nazaire » comptent bien rester fidèles à cette idée du bien vivre ensemble.
Éducation Nationale
Ces dernières semaines nous constatons que de nombreuses et nombreux enseignant.es des écoles primaires restent sans remplaçant.es sur des temps relativement longs. Cette situation se produit aussi bien pour des absences soudaines que pour des absences prévues de longues dates. Bien entendu des remplacements s’opèrent mais trop souvent de façon incomplète et avec des changements d’enseignant.es en cours de période de remplacement.
De nombreux parents ont manifesté leurs inquiétudes en termes d’apprentissages pour leurs enfants et se questionnent quant à la scolarité obligatoire.
Ce problème s’ajoute aux difficultés rencontrées pour l’Ecole inclusive et l’accueil des enfants porteurs de handicaps puisque les personnels AESH (Accompagnant d’Elèves en Situation de Handicap) ne sont pas en nombre suffisant.
La Ville aussi rencontre des difficultés de recrutements et de remplacements pour ses personnels (ATSEM, animateurs, animatrices…), en lien avec l’attractivité des métiers.
Les élu.es de la majorité municipale ont interpellé la Rectrice Académique afin qu’elle porte notre demande de moyens pour l’Ecole et pour les collectivités. Il est urgent que nous puissions remplir correctement, chacun dans nos responsabilités, nos missions auprès des jeunes générations.
Dans ces temps compliqués où la démocratie est chahutée, la formation de citoyen.nes éclairé.es par une Ecole émancipatrice est essentielle.
Habitat et logement
Les élu.es de l’Agglomération Nazairienne viennent de voter le Programme Local de l’Habitat (PLH) avec comme priorité de faciliter l’accès de toutes et tous au logement. L’enjeu est important car la population de notre département augmente chaque année de 16000 habitant.es. Nous sommes 129000 aujourd’hui dans les 10 communes de la CARENE et 2/3 des habitant.es sont éligibles au logement social. Dans ce contexte, il devient de plus en plus difficile de louer ou d’acheter un logement malgré une volonté politique forte.
Notre Programme de l’Habitat prévoit de nombreuses actions. Elles concernent tous les publics dans le domaine des constructions nouvelles mais aussi de l’amélioration de logements existants.
Ainsi pour Saint-Nazaire nous avons l’objectif de construire 4500 logements nouveaux dans les 6 années à venir tout en accompagnant les propriétaires actuels afin de maintenir la qualité de leur habitation. Assurer la qualité des logements existants pour 2050, c’est éviter d’en construire de nouveaux pour les remplacer.
Parmi les nouveaux logements en construction, nous confortons la place des logements sociaux notamment avec le bailleur SILENE. Le taux du logement social est désormais de 29,1 % et il augmente. Dans ce contexte, cela démontre notre engagement en faveur de la Ville pour toutes et tous.
Enfin, pour des raisons écologiques et économiques, il n’est plus souhaitable de grignoter la campagne. Pour la biodiversité, pour l’imperméabilisation des sols, pour nos cultures, pour notre élevage…il n’est plus envisageable de « consommer » des terres naturelles et agricoles pour de l’urbanisation. Cela ne serait pas non plus responsable de « repousser » des personnes en-dehors des villes en les éloignant de leur travail et en les contraignant à l’usage intense de la voiture. Cela n’est bon ni pour la planète, ni pour le pouvoir d’achat. C’est pourquoi, désormais 85% des nouvelles constructions se font dans l’enveloppe urbaine existante. Nous savons que cette construction de la ville « sur elle-même » peut générer des inquiétudes lorsque des riverain.es voient leur environnement changer. Elle est nécessaire et elle s’accompagne d’investissements lourds pour améliorer tous les espaces publics afin de conserver notre qualité de vie et mettre en œuvre notre programme pour une ville jardin au bord de l’océan.
Retraites
A l’heure où il nous est demandé de rendre cette tribune, le texte sur la réforme des retraites est toujours d’actualité et nous ne connaissons pas les décisions du Conseil Constitutionnel. Néanmoins nous tenions à exprimer une nouvelle fois notre incompréhension devant l’attitude de ce Gouvernement alors que la majorité des Français.es et la totalité des syndicats s’opposent à cette réforme. Pire, le Chef de l’Etat affirme que les partenaires sociaux n’ont pas de propositions alternatives alors qu’ils ont prouvé le contraire à de nombreuses reprises.
L’utilisation du 49.3, non pas pour contourner une situation de blocage mais pour assurer le passage du texte alors que la majorité n’était pas acquise, laisse une plaie béante.
Nous, élu.es de la majorité municipale, sommes attaché.es au dialogue social et à la démocratie représentative. Elle est menacée et il devient vital désormais que le Président de la République et le Gouvernement prennent le chemin de l’apaisement en stoppant le parcours de ce texte et en proposant une issue politique au cœur de laquelle l’intersyndicale sera écoutée et entendue.
Nous profitons de cette expression pour condamner toutes les violences commises en marge des cortèges dont celles qui abiment notre Ville. Nous savons que ces violences n’ont rien à voir avec les manifestations puissantes et pacifiques organisées par l’intersyndicale. Nous saluons les agent.es de la Ville et de l’Agglomération qui ont su remettre notre centre-ville en ordre dans des temps records et dans des conditions difficiles.
Entreprise accueillante, quel engagement et quel objectif ?
Nous avons relancé en mars dernier le réseau des entreprises accueillantes, initié suite à la conférence pour l’emploi de 2016.
Dans un temps où sur notre territoire nous atteignons des taux d’emploi importants, l’accueil dans l’entreprise prend une place importante dans la réussite de l’accès à l’emploi pour le plus grand nombre.
L’accès dans l’entreprise est important pour les stages de 3ème, pour la découverte de métiers pour des demandeur.es d’emploi ou des salarié.es en reconversion professionnelle…Le temps d’immersion en entreprise peut prendre différentes formes mais il doit être de qualité pour apporter des effets positifs. Il doit contribuer à la fois à accompagner des orientations vers des filières professionnelles pour les plus jeunes mais également pour les personnes les plus éloignées de l’emploi.
Accueillir en entreprise c’est faciliter l’intégration, accompagner la formation mais c’est également valoriser des métiers, faire connaître des gestes professionnels.
Bien évidemment le territoire, par ce réseau et ce label, doit jouer un rôle facilitateur.
Pour répondre à la stratégie d’impliquer toujours plus les entreprises dans le parcours des publics vers l’emploi, notre objectif est de marquer en 2023 un tournant dans le dispositif « entreprise accueillante » en renforçant l’effet « réseau » entre entreprises et en élargissant le panel des entreprises accueillantes. Dorénavant seront valorisés, au-delà des actions d’accueil de stagiaires ou de participation à des événements emploi, le temps consacré aux personnes en recherche d’emploi pour des simulations d’entretiens par exemple ou encore la mise en place d’actions innovantes de recrutement.
Les 39 élu.es du groupe « Pour Saint-Nazaire »
Au vu du contexte national, de la banalisation des politiques d’extrême droite, des répressions de l’expression populaire, et des déclarations du ministre de l’intérieur, nous avons souhaité laisser la place de notre expression politique à l’Antenne locale de la Ligue des Droits de l’Homme. Nous lui apportons tout notre soutien dans les combats qu’elle porte.
Le groupe Ensemble Solidaires et Ecologistes.
La Ligue des droits de l’Homme, une vieille dame très alerte pour défendre la démocratie et les libertés de toutes et tous.
Gérald Darmanin, lors d’une audition récente devant l’Assemblée nationale, a remis en cause l’action de la LDH et notamment son rôle d’observateur lors de la manifestation anti-bassines de Sainte-Soline. Le rapport des observateurs de la LDH interroge sur l’utilisation disproportionnée de la force et l’entrave des forces de l’ordre à l’intervention des secours. Par son propos, le Ministre de l’Intérieur nous rend indirectement hommage pour notre sérieux et notre totale indépendance vis à vis des pouvoirs publics.
Il faut remonter à 1898 lors de la création de la Ligue des droits de l’Homme et du citoyen (LDH) pour comprendre notre ADN. Vigie des libertés publiques, nous agissons contre les dérives autoritaires et la raison d’Etat. Née pour la défense du capitaine Dreyfus contre la hiérarchie militaire, contre l’antisémitisme, la LDH consacre son action à toute personne dont la liberté ou les droits sont menacés.
125 ans après, notre association est toujours d’attaque pour défendre l’effectivité des droits humains, pour nous opposer à toutes les discriminations et tous les racismes. Nous sommes auprès des exilés pourchassés pour leurs opinions politiques ou leurs convictions religieuses. Nous défendons les principes de laïcité française souvent mise à mal par les tenants du grand remplacement. Nous refusons que notre modèle social soit grignoté par des choix idéologiques et une mainmise des puissances économiques et financières. Nous soutenons un renouveau démocratique qui donne toute sa place aux corps intermédiaires et aux citoyens. Nous refusons que les associations soient menacées dans leurs financements au travers du Contrat d’Engagement Républicain.
La LDH nazairienne a toujours été sensible à la justice sociale. Ainsi nous soutenons l’action des associations qui luttent pour les sans-abris, pour les droits des plus défavorisés, pour les droits des enfants, pour les droits des étrangers. Nous militons auprès des associations féministes qui réclament l’égalité et de vraies politiques de soutien aux femmes victimes de violences et avons interpellé le maire de Saint-Nazaire lorsqu’il traita de manière différente deux conseillers municipaux dans une affaire de cette nature.
La LDH élargit ses combats aux risques sanitaires liés aux pollutions atmosphériques et de l’eau. Le droit à un environnement sain est consacré dans la Constitution. C’est pourquoi nous participons aux travaux institutionnels pour déterminer les causes de la surmortalité sur le bassin de Saint-Nazaire.
Tous les ans, avec le monde enseignant, nous nous associons au concours des Ecrits pour la Fraternité.
Venez nous rejoindre. ldhsaintnazaire@gmail.com / 06 86 92 95 56
Avril 2023
Un Comité citoyen « Vélo et marche » !
Nous avons souhaité nous appuyer sur une démarche participative pour développer la pratique du vélo et de la marche. Pour cela, nous avons formé un comité afin d’aller questionner et échanger avec des citoyen.nes et des représentant.es d’associations sur cette thématique. Cette démarche exemplaire, avec plus de 90% de présence des participant.es durant les presque 6 mois, démontre l’intérêt d’associer la population à nos différentes politiques publiques. Les membres bénévoles ont remis leurs préconisations mardi 7 mars. Elles vont permettre d’alimenter notre politique publique sur les mobilités qui fera bientôt l’objet d’une importante délibération en Conseil Municipal. Cette « feuille de route » permettra de dresser notre ambition et notre méthode pour atteindre nos objectifs pour les prochaines années, avec une place prépondérante consacrée au développement de la marche et du vélo.
Notre méthode de concertation avec la population permet une agilité et une réponse au plus près du terrain. Nous l’utilisons et continuerons à la mettre en place aussi souvent que nécessaire, pour le bien de toutes et tous.
Enfance : nos centres de loisirs
En route pour le retour aux 4 jours d’école par semaine ! Aux termes d’une concertation et d’un vote des enseignant.es et des parents dans tous les Conseils d’Ecole, les enfants n’auront plus classe le mercredi matin dès septembre prochain.
Nous travaillons avec les services à la nouvelle organisation. C’est un travail très conséquent car il implique plus de 500 adultes au quotidien. Ils assurent leur sécurité et leur épanouissement.
Ce changement modifie également en profondeur vos organisations professionnelles et familiales. Cela peut générer des inquiétudes légitimes et notamment concernant le nombre de places disponibles le mercredi dans nos centres de loisirs. Une centaine de places supplémentaires est à l’étude dans les 8 centres de loisirs existants. Nous continuons d’observer vos besoins pour mieux nous adapter et déjà les nouvelles modalités de réservations en ligne donnent satisfaction. Elles permettent davantage de souplesse et d’autonomie pour les familles. Nous avons un enjeu commun : la meilleure adéquation possible entre les places proposées et vos besoins.
Nous avons une attention particulière pour les familles moins à l’aise avec l’outil numérique et nos modalités administratives. Elles seront accompagnées spécifiquement au bénéfice de tous les enfants.
La Brière : Une réserve de Biosphère
Le Parc Naturel Régional de Brière candidate pour obtenir le titre de « Réserve de biosphère » décerné par l’Unesco. Contrairement à ce que le mot « réserve » laisse souvent entendre, il ne s’agit pas de fermer, ni de contraindre notre territoire mais au contraire de mener des expérimentations de développement durable capable de conjuguer nos besoins économiques, urbains, sociaux, et la protection indispensable de notre environnement. A ce titre l’implication de toute la population est fondamentale et le Parc viendra à votre rencontre pour construire la candidature.
Naturellement, le Parc de Brière travaille déjà sur ces enjeux : approche intégrée entre biodiversité et urbanisme, changement climatique, transition agricole et alimentaire, économie circulaire, préservation des patrimoines culturels et immatériels, citoyenneté active…
Cette candidature est une suite logique et nous espérons une reconnaissance internationale dont nous pourrons être collectivement fier.es.
Notre ville où il fait bon vivre.
Un palmarès 2023 des villes de plus de 20.000 habitant.es où il fait bon vivre, place Saint-Nazaire en 38ème position et 1ère en Loire-Atlantique ! Soit une progression de 20 places par rapport au précédent classement.
C’est le résultat de l’implication de tous les habitant.es dans la vie de la Cité et nous y voyons aussi la reconnaissance de nos efforts pour construire une ville jardin au bord de l’océan. Nous tenions à remercier tous les acteurs locaux : associations, commerçant.es, artisan.es, entrepreneuses et entrepreneurs, et aussi les agent.es de la ville et de l’agglomération, qui agissent au quotidien pour mettre en œuvre notre vision pour Saint-Nazaire !
Que raconte la popularité des Javelots ?
A la pointe de Villès, la danse des Javelots au gré des vents nous manque depuis qu’une tempête en 2019 a mis à terre cette œuvre réalisée en 1992. Peter Logan l’artiste-concepteur est venu récemment à Saint-Nazaire afin de poser son diagnostic et lancer la restauration de l’installation.
L’art dans l’espace public est sans doute la forme la plus aboutie de démocratisation culturelle. Après tout n’offre-t-il pas le contexte le plus propice à la rencontre sans frein avec l’œuvre ? Investir la ville c’est donc rendre accessible à toutes et tous la création dans la diversité des formes : sculpture, peintures murales de street art, installation mobile… En plus de stimuler l’imaginaire, la présence d’œuvres, accompagne la transformation de la ville comme l’avait décidé Joël Batteux en invitant Peter Logan afin de célébrer la réconciliation de la ville avec son littoral. Récemment, le triptyque de Daniel Dewar et Grégory Gicquel souligne les aménagements de la place du Commando. Demain, les nouvelles lignes de bus hélYce+ intègreront une réflexion pour étudier la création d’œuvres d’art.
L’artiste livre aux habitant.es une interprétation sensible d’un quartier, d’un paysage urbain ou d’un bâtiment. L’œuvre interpelle et cherche à installer le dialogue avec l‘intime. A cette condition, elle forge l’opinion qui ne saurait se satisfaire de considérations strictement esthétiques. Le processus de création peut aussi associer les habitant.es ou usager.es. Dans ce cas, c’est l’expérience collective qui nourrit le point de vue artistique à l’image du projet conduit par Olive Martin et de Patrick Bernier pour la future école Brossolette.
Notre ambition pour amplifier la présence artistique dans la ville répond au désir d’émancipation individuelle autant qu’à la recherche de cohésion. Elle se traduit par un plan pluriannuel d’art public complété de commandes au titre du 1% artistique pour les bâtiments publics dont Saint-Nazaire entretient une tradition bien ancrée. Ainsi, la ville s’est constituée une « collection » qui s’enrichie au fil des projets urbains et qui signe l’identité du territoire.
Parce que leur absence s’est fait ressentir, les « Javelots » n’ont pas seulement confirmé leur popularité. Ils rappellent la fonction de l’œuvre dans l’espace public : être au bon endroit pour raconter le territoire.
Hébergements d’urgence
Après plusieurs mois de travaux les résidents du foyer François Blanchy ont réintégré le centre d’hébergement d’urgence rue Mme de Sévigné. Nous nous réjouissons que ces travaux conséquents de réhabilitation (réseau de chauffage, sanitaires, salles de bains), portés financièrement par notre ville, leur permettent à nouveau d’être accueillis dignement. Confié en gestion à l’association Anef-Ferrer, le foyer d’une capacité de 30 places, très récemment pérennisées sur l’année entière, propose une mise à l’abri des personnes en leur offrant un hébergement d’urgence par nuitées, une veille sanitaire et une évaluation sociale.
Même si l’hébergement d’urgence relève de la responsabilité de l’état, nous continuons à nous mobiliser fortement pour lutter contre la précarité.
Après l’obtention fin 2020 de 25 places supplémentaires d’hébergement d’urgence fléchées pour les femmes et enfants victimes de violence et les grands précaires, notre projet de création (2023/2024) de 10 places en hébergement haute tolérance pour répondre à un besoin d’accueil adapté aux personnes accompagnées d’un chien se concrétise.
Nous réaffirmons par les actes notre choix politique en matière de Solidarités, notamment pour la mise à l’abri des plus fragiles.
Le nouveau crématorium et les cérémonies civiles.
Construit en 2001, le crématorium de Saint-Nazaire va être réaménagé afin de répondre aux nouvelles exigences des familles endeuillées. Tout d’abord, nous voulions faciliter le travail de deuil des proches et familles des défunt.es dans un moment toujours douloureux où la collectivité a pour devoir d’accompagner au mieux les Nazairien.nes. En moyenne, 48% des défunt.es et familles nazairiennes ont privilégié la crémation à l’inhumation sur la période 2014 – 2020. Ce taux est supérieur à la moyenne nationale qui s’établissait à 40% en 2020. Ensuite, il s’agissait pour les élu.es de la majorité de tenir notre engagement de campagne pris lors des élections municipales par la création de salles pour des cérémonies civiles et une nouvelle salle de cérémonie avec une capacité d’accueil plus importante et modulable. Enfin, l’important était de réaliser ces investissements en maitrisant les tarifs pratiqués auprès des proches.
Le Crématorium de Saint-Nazaire s’étendra, à l’arrière du bâtiment actuel, et disposera de deux nouveaux salons de retrouvailles et d’une nouvelle salle de cérémonie de 300 m2, portant ainsi l’établissement à trois salles modulables (358, 83 et 50 places). L’intimité et le confort des familles seront respectés grâce à un auvent protégeant l’accès aux salles de cérémonie et de retrouvailles. Enfin, les capacités de stationnement actuelles seront revues à la hausse et des locaux seront prévus pour l’installation d’une troisième ligne de crémation.
Eolien en mer : Saint-Nazaire à nouveau mobilisée !
Depuis le 1er mars, tous les feux sont au vert pour la réalisation du 2ème parc éolien en mer au large des îles d’Yeu et de Noirmoutier (EMYN). Une bonne nouvelle pour la transition énergétique et pour notre industrie puisque le savoir-faire nazairien des Chantiers de l’Atlantique et du hub logistique seront à nouveau mobilisés tant pour la sous-station électrique, que pour l’installation des éoliennes en mer.
Nous adressons notre soutien aux collectivités qui s’engagent pour accueillir les réseaux et infrastructures électriques d’un parc éolien en mer. Les investissements humains et matériels sont colossaux mais la fierté de livrer une énergie propre aux habitant.es et de contribuer à la souveraineté énergétique de la Nation est au rendez-vous !
Les 39 élu.es du groupe « Pour Saint-Nazaire »
À propos du droit au logement
Le 2 décembre 2022, l’Assemblée Nationale a approuvé une loi proposée par Guillaume Kasbarian (député Renaissance), « visant à protéger les logements contre l’occupation illicite». Ce texte qui entend lutter contre les « squatteurs » fait entrer dans cette définition toutes les personnes occupant une propriété sans droit ni titre, y compris les bâtiments publics, mais aussi les locataires, qui, de bonne ou mauvaise foi, ont des impayés de loyer.
L’une des principales dispositions de la loi vise d’ailleurs à créer une sanction pénale pour les personnes qui resteraient dans leur logement, quand une procédure d’expulsion est enclenchée, alors même qu’elles n’ont nulle part où se reloger. Dans les faits, cela signifie qu’une mère avec ses enfants, en situation de pauvreté, devrait les emmener à la rue. Le député Kasbarian est formel : « le squatteur est un délinquant ».
Cette criminalisation de la pauvreté est absolument sans précédent et s’inscrit dans une série d’attaques menées par Emmanuel Macron contre le droit au logement. Une des toutes premières mesures prises, après l’élection de 2017, avait été de baisser de 5 € les APL (Aide Personnalisée au Logement). Puis le gouvernement a instauré un dispositif de réduction du loyer de sécurité (RLS) en 2018, ce qui a fortement réduit les APL que les organismes HLM perçoivent pour le compte de leurs locataires, entraînant une baisse de leur ressources. En outre, chaque année, plusieurs milliers de places d’hébergement d’urgence sont supprimées, alors que les demandes explosent.
Jamais en France, le droit au logement n’a été à ce point menacé. Cela n’a pourtant pas toujours été le cas. Depuis l’hiver 1954, où l’abbé Pierre a sonné l’alarme, le combat contre le mal-logement à toujours été un marqueur pour la gauche et l’écologie. De la grève des loyers des travailleurs immigrés à la constitution de squats dans les années 1970 et 1980, jusqu’à la structuration des luttes avec l’Association Droit au Logement (1990) ou le collectif jeudi noir (2006), dans les années 1990 et 2000, les mobilisations ont été nombreuses. Sous la pression des collectifs, le Président Jacques Chirac a accepté, en 2007, la mise en œuvre du Droit au Logement Opposable (DALO).
Tout cela ne peut pas rester sans réponse. Même si la crise que traverse le mouvement social ne favorise pas les actions et les luttes, le combat pour le droit au logement doit redevenir une priorité.
A Saint-Nazaire, serions-nous des apôtres de cette loi ? En septembre 2022, les 2 maisons d’hébergement solidaire, 2 Bd Jean de Neyman, ont été expulsées suite à la demande du Maire. Sous la pression des associations et des collectifs, les personnes hébergées ont fini par être relogées. Puis il a été annoncé un groupe de travail avec les différentes associations en lien avec les personnes à la rue. Ce groupe ne s’est réuni qu’une seule fois le 12 décembre et la prochaine réunion est programmée en mars, soit 3 mois après, malgré une situation critique et la période hivernale. La situation de l’hébergement d’urgence sur Saint-Nazaire est de plus en plus critique. Il y a donc lieu de construire, rapidement, des solutions avec l’ensemble des associations et des collectifs locaux.
La ville possède de nombreux logements vides, ainsi que des privés. Ils pourraient être mis à disposition au travers de baux précaires d’occupation, afin de répondre à cette urgence, en y associant un accompagnement social.
Les élu.es du groupe Ensemble, solidaires et écologistes
Mars 2023
Taxe sur les éoliennes : Une victoire politique !
La majorité municipale derrière David Samzun vient de récolter le fruit d’une mobilisation puissante contre un amendement au Projet de loi pour l’accélération des énergies renouvelables. Celui-ci prévoyait de modifier la répartition de la taxe sur l’énergie produite entre les communes concernées, en intégrant les résidences secondaires dans le calcul. Saint-Nazaire se trouvait fortement pénalisée alors que nous avons porté des investissements, accepté toutes les contraintes, financé une politique d’habitat qui permet de loger à l’année celles et ceux qui travaillent pour construire ces transitions.
Après avoir fait valoir notre idée de la justice et de l’intérêt général par tous les moyens dont nous disposions, la commission mixte paritaire a supprimé l’amendement et nous sommes revenus à la répartition telle que promise. Nous resterons vigilants car le Gouvernement pourrait décider de réintroduire le sujet.
Solidarité avec les peuples turcs et syriens
Le violent tremblement de terre survenu le 6 février a couté la vie a plusieurs dizaines de milliers de personnes. Saint-Nazaire est une ville solidaire et nous sommes adhérents de « Cités unies France ». Cette association permet de collecter les fonds des collectivités pour faire vivre les solidarités nationales et internationales entre les villes. Ainsi, David Samzun proposera au prochain Conseil Municipal d’accorder une subvention de 10.000 euros pour contribuer face à l’urgence mais aussi pour aider à la reconstruction. Une fois de plus nous saluons les associations locales qui se sont mobilisées. Elles appellent à la solidarité de toutes et tous pour financer leurs actions.
Réforme des retraites
Depuis plusieurs semaines des millions de personnes manifestent pour demander le retrait du projet de réforme des retraites. Cette mobilisation se fait à l’appel de toutes les organisations syndicales. La majorité municipale souhaite signifier son opposition à cette réforme et s’engager aux côtés de la population.
La mobilisation massive doit être entendue par le Président de la République et le Gouvernement.
Nous souhaitons qu’ils renoncent à ce projet injuste et mis en œuvre avec brutalité. Nous continuons d’affirmer que nous sommes contre le recul de l’âge légal de départ, que la question centrale est celle de l’emploi dans toutes ses dimensions : pénibilité, égalité, salaire, formation, emploi des jeunes et des seniors…et que le dialogue est la base d’une démocratie sociale.
Nombre d’habitants
La politique de construction de logements est réelle et nous savons qu’elle vous interroge parfois. Chacun.e de nous constate l’augmentation du coût pour se loger, que l’on devienne propriétaire ou que l’on soit locataire. Chacun.e de nous constate la rareté des biens. C’est parce que nous souhaitons que la ville reste accessible à toutes et tous que nous avons une politique volontariste en termes de logements, y compris sociaux. Et si la ville se densifie, c’est pour ne plus grignoter la campagne et protéger ainsi les terres naturelles et agricoles. C’est pour permettre à des personnes de vivre près de leur emploi sans se ruiner dans les trajets et en permettant le développement de nos entreprises.
La ville ne maitrise pas l’ensemble des éléments car la question du logement répond principalement à des contraintes ou à des choix individuels. En effet, les habitant·e·s fixent librement le prix de vente de leur bien et décident à qui vendre. Les séparations des familles sont nombreuses et elles génèrent un besoin de deux logements quand il n’en fallait qu’un jusqu’alors. Nous vieillissons et souvent nous continuons d’occuper, seul.e ou à deux, la maison qui auparavant accueillait toute une famille. Des nouvelles personnes décident de venir s’installer. Ils et elles en ont le droit et sont les bienvenu.e.s. Tous ces choix, souvent intimes, sont légitimes et respectables. Ils nous concernent tous et font partie de la vie. Face à cela notre responsabilité est de limiter les effets de l’inflation en construisant des logements pour ne pas être complices d’une rareté qui exclut les plus modestes.
Nous sommes aujourd’hui un peu plus de 70.000 à vivre à Saint-Nazaire. Notre ville a déjà compté autant d’habitant·e·s. C’était en 1975. La différence, c’est que dans les années 70, il y avait en moyenne 4 personnes par logement quand nous sommes 1,8 désormais. Il y a donc nécessité de plus de logements.
Papiers d’identité
Parmi les transferts de compétences que l’Etat impose aux communes, il y a l’enregistrement des demandes de titres sécurisés (cartes d’identité et passeport). Depuis 2017, la prise d’empreintes est obligatoire et nécessite que l’Etat nous dote d’un matériel spécifique. Seules 2300 communes sont éligibles au dispositif et seulement 77 en Loire-Atlantique. Ce dimensionnement n’est pas conforme à notre réalité. En effet, ces dernières années les besoins en nombre de créneaux ont explosé. Les raisons sont multiples : rattrapage des demandes et reprise des voyages à la sortie de la crise sanitaire, Brexit, engouement pour le nouveau format de la carte nationale d’identité, croissance forte de la population, spécificité de notre territoire tourné vers les échanges internationaux…Pour répondre à ces besoins, nous nous sommes inscrits dans le plan d’urgence de l’Etat et ouvert un centre d’accueil temporaire. En complément de notre activité classique, Il aura permis de délivrer 24000 titres en 2022 sachant que 40% des demandes proviennent de communes en dehors de l’agglomération. Pour 2023, le centre temporaire est fermé et nous sommes organisés pour délivrer 15000 titres. Augmenter encore ce chiffre est à l’étude en obtenant notamment de l’Etat un matériel de prise d’empreintes supplémentaire. Les transferts de compétences vers les communes sont nombreux et les moyens nécessaires à la mise en œuvre ne sont pas à la hauteur. Dans le cas présent, l’Etat nous verse une compensation de moins de 50.000 euros quand la mise en œuvre coute plus de 200.000 euros aux finances de la ville. La participation sera augmentée à partir de cette année sans pour autant atteindre notre niveau de dépenses.
Petite enfance
Face à l’augmentation rapide du nombre d’habitant.e.s et dans un contexte où l’emploi se porte assez bien, le besoin des familles pour garder leurs jeunes enfants est important. Force est de constater que le nombre de places disponibles en accueil collectif n’a pas progressé aussi vite que le besoin. De plus, le nombre d’assistantes maternelles privées est en baisse sur l’ensemble du département. Ce manque accentue l’inégalité persistante entre les femmes et les hommes dans l’articulation vie personnelle et vie professionnelle. Nous avons donc lancé un plan ambitieux d’augmentation du nombre de places publiques avec par exemple la construction d’un nouvel équipement de 40 places à côté de l’école Brossolette. Parallèlement, nous rénovons et regroupons nos crèches existantes et nous développons des partenariats associatifs et privés. L’une de ces nouvelles structures de 40 places est prévue dans la future résidence « Harmony off the Sky » dont la construction est ralentie par un recours juridique de quelques opposant.e.s. Dans les prochaines années, nous disposerons d’environ 170 places supplémentaires publiques et privées, pour l’accueil des 0-3 ans.
Stop aux violences, aux menaces et aux insultes !
Lors du dernier Conseil Municipal un homme a pénétré l’espace des élu.e.s pour vociférer des insultes. Depuis plusieurs années, ici comme ailleurs, les violences, les menaces, les insultes, les intimidations pèsent sur nos débats. Une société démocratique est nécessairement traversée par des courants de pensées, des idées, des intérêts parfois contradictoires qu’il faut transcender en essayant de déterminer un intérêt général. C’est le sens de la politique et l’honneur de celles et ceux qui s’engagent. Nous ne tolérons pas ces violences, ni les propos délictueux comme ceux racistes qui sont apparus récemment suite à une publication de la Ville. Les élu.e.s de la majorité saisiront la justice à chaque fois que nécessaire.
Plan grand froid
Le plan grand froid a été déclenché à deux reprises cet hiver. Il est activé par l’Etat dès lors qu’il juge que les conditions climatiques sont réunies. C’est le gymnase de l’école Carnot qui accueille les personnes pour leur mise à l’abri. Il est situé à proximité d’autres structures d’accompagnement des plus précaires comme les accueils de jour par exemple.
Nous nous tenons en permanence prêts pour mettre en œuvre cette décision qui appartient à l’Etat. Au-delà de la mise à disposition du lieu, nous finançons les maraudes organisées par les associations locales que nous soutenons par ailleurs sur l’ensemble de leurs actions en direction des plus démuni.e.s.
Nous saluons également l’état d’esprit solidaire qui prévaut chez les utilisateurs habituels du gymnase à commencer par les équipes scolaires et les clubs. Comme toujours, Saint-Nazaire Ville solidaire est au rendez-vous.
Parcours éducatif nautisme
Dans la délibération « sport et nautisme » votée en juin 2019, nous affirmions notre identité de « Ville d’eau » avec des objectifs éducatifs tels que le “savoir nager” et le “savoir naviguer”.
Cette dimension se construit par la mise en place de parcours éducatifs, du primaire jusqu’au secondaire, avec l’ensemble de nos partenaires de l’Education Nationale, des collèges et des lycées mais aussi en s’appuyant sur nos associations sportives. Notre objectif est bien de proposer des parcours « sans couture » afin de garantir pour nos jeunes une offre de qualité et durable.
Ainsi, le SNOS Aviron accompagne la section sportive du collège Pierre Norange pour encadrer un groupe mixte de 8 élèves, qui, pour la plupart, n’avaient jamais naviguer. Ces jeunes ont intégré la rigueur de la pratique et le sens du partage car cette discipline nécessite de faire un à huit.
Le SNOS Aviron travaille en collaboration avec l’équipe pédagogique du collège au plus près des élèves dont certains se révèlent et se découvrent à travers la pratique sportive.
Cette expérimentation est un axe fort de notre ambition éducative d’ouvrir des espaces d’activités qui valorisent des pratiques en tenant compte de notre environnement maritime.
Les 39 élu.es du groupe « Pour Saint-Nazaire »
Le 8 mars, nous soutiendrons les initiatives féministes organisées pour la défense des droits des femmes. Les violences systémiques et sociétales sont toujours d’actualité : 146 féminicides recensés en 2022, un rapport accablant du Haut Conseil à l’égalité avec aggravation du sexisme et de ses manifestations les plus violentes, une réforme des retraite qui propose de pénaliser l’ensemble des femmes en les faisant travailler plus longtemps, une entrée du droit à l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution entravée par des politiques réactionnaires…
Les années passent, mais les vies et les corps des femmes restent sous le joug d’une société patriarcale qui ne cesse de se réinventer pour éviter toute évolution significative.
Nous tenions à mettre des femmes nazairiennes qui ont lutté pour nos droits à l’honneur.
Madeleine Gallen, fut, en 1947, la première et la seule femme à être élue conseillère municipale à Saint-Nazaire. Pendant son mandat, elle défendit les actions de l’Union des Femmes de France et des amicales laïques sur les revendications des quartiers. Elle participa également aux manifestations de soutien aux grèves ouvrières, en revendiquant la solidarité des femmes et des travailleurs nazairiens. Avec Marthe Gallet, elles organisèrent, en novembre 1948, l’accueil dans les familles nazairiennes d’enfants des mineurs du nord en grève.
Suzanne Mahé, conseillère municipale communiste de 1950 à 1953, vécu pendant plusieurs années dans les bungalows de Kerlédé, et participa aux nombreuses activités de l’Amicale de quartier : lutte pour l’amélioration des conditions de vie quotidienne, accueil d’enfants du Secours populaire, d’enfants des mineurs en grève en 1948, sou du soldat, lutte contre la guerre du Vietnam, puis d’Algérie. Elle fut déportée à Ravensbrück pendant la Seconde Guerre Mondiale. Libérée en 1945, elle reprit son activité militante.
Marthe Gallet, institutrice, fut militante communiste et à l’Union des jeunes filles de France (UJFF) dont elle devint la secrétaire départementale. Au sein du comité d’aide à l’Espagne républicaine, l’UJFF nazairienne s’occupa d’actions de solidarité en faveur de réfugiés espagnols arrivés à Saint-Nazaire par bateaux. Elle milita au sein du groupe nazairien du Comité Mondial des femmes contre la guerre et le fascisme créé le 17 novembre 1935 et qui rassemblait une quarantaine de femmes.
Isabelle Brisset, Marthe Barbance, Augustine Bihan, Elvina Thomère, Raymonde Chateau… Ce ne sont que des exemples, il n’est pas nécessaire de chercher bien longtemps pour mettre en avant ces femmes qui ont permis les luttes militantes, politiques et syndicales, dans notre commune et aux alentours, nous ne pouvons que vous encourager à vous y intéresser!
Source : Le Maitron, Dictionnaire biographique, Mouvement ouvrier, mouvement social
Les élu.es du groupe Ensemble, solidaires et écologistes
Février 2023
Emplois : fier.es des innovations nazairiennes
Hier, aujourd’hui, demain. C’est toujours en ayant ce souci du temps long qu’il faut regarder un bassin d’emploi comme le nôtre.
Comment comprendre la fierté des équipes des Chantiers de l’Atlantique à avoir un carnet de commandes plein, si l’on ne se souvient pas des crises traversées par la navale ? Il faut avoir la mémoire de ces craintes pour l’emploi, pour mesurer le chemin parcouru.
Aujourd’hui, les Chantiers de l’Atlantique sont incontournables sur la construction de paquebots de croisière, avec des innovations majeures sur les carburants utilisés. Ils sont aussi leaders sur la construction des sous-stations électriques, qui sont des pièces essentielles de l’éolien maritime. Avec la commande de deux paquebots à voile Orient Express Silenseas, c’est le savoir-faire nazairien sur la propulsion à voile qui est mis à l’honneur. L’objectif de cette innovation ? Utiliser à nouveau la force du vent pour les paquebots de tourisme ou de commerce afin de diminuer le coût des traversées et réduire leurs impacts environnementaux.
Le premier gréement SolidSail à échelle 1 est en cours d’installation sur le site des Chantiers et va marquer notre paysage. SolidSail a déjà séduit la compagnie nantaise Neoline, qui veut développer un fret transatlantique moins polluant grâce à des cargos à voile.
Demain, des navires à voile équipés d’une technologie nazairienne vogueront sur les mers du monde, que ce soit pour le tourisme ou pour le fret, tout comme nous aurons des sous-stations électriques nazairiennes sur des champs éoliens offshore, éloignés des côtes, et produisant de l’hydrogène vert.
Hier, aujourd’hui, demain. Ces trois temps sont à penser ensemble, car rien ne peut germer sans un terreau fertile et sans que du temps lui soit offert. Bravo aux ingénieur.es, aux ouvrier.es et aux capitaines d’industrie qui ont investi de leur temps et de leur énergie pour que ces innovations voient le jour. Elles et ils font notre fierté.
Dans ce contexte, l’expression d’Europe Ecologie Les Verts indiquant que la commande d’un paquebot à voile aux Chantiers, « pour de riches clients, est une claque pour ceux qui luttent pour finir le mois et réduire nos impacts sur l’environnement » est scandaleuse et inappropriée. Elle tourne le dos à l’histoire nazairienne. Elle oppose innovation et écologie, quand l’enjeu est au contraire de les concilier. Elle continue à nier notre apport spécifique à la lutte contre le réchauffement climatique : celui d’un bassin leader.
Doublement de la police municipale et de la vidéo protection
La sécurité dans notre ville est une des priorités de la majorité municipale. Pour se traduire dans les actes nous nous sommes engagé.es lors des dernières élections à doubler les effectifs de la Police Municipale. Nous sommes à mi-mandat et cet objectif sera atteint dès la fin du premier semestre 2023. Nous passons de 10 policier.es à 20 policier.es. Cette hausse permettra plus de présence dans nos rues, sous forme de patrouilles pédestres ou d’interventions liées aux appels des habitant.es.
Concernant la vidéo protection, notre ville disposait de 40 caméras. Elles étaient situées principalement en centre-ville et au niveau de la gare. Nous passons dès à présent à 80 caméras avec un dispositif qui permet désormais de couvrir les principaux lieux de flux de population dans l’ensemble des quartiers.
En plus des nombreuses actions d’éducation et de prévention, la majorité municipale réaffirme sa volonté d’utiliser les outils à sa disposition pour participer à la lutte contre la délinquance et les incivilités. Nous continuons d’exiger de l’Etat une augmentation des effectifs de la Police Nationale et nous adressons notre soutien aux personnels de l’institution judiciaire, qui ne disposent pas des moyens suffisants pour assurer un traitement rapide et serein des situations.
L’Art dans notre espace public
Nous voulons développer l’art dans l’espace public afin de multiplier les rencontres entre les habitant.es et les œuvres sans aucune barrière. En apportant un « supplément émotionnel » à notre cadre du vie, l’art nous procure une expérience sensible. Notre travail a commencé par un recensement des œuvres existantes. Nous disposons de 59 œuvres dont plusieurs datent de la fin du 19ème siècle. A cela s’ajoute les fresques éphémères réalisées au moment des escales. Elles apparaissent et disparaissent de notre vue en fonction des besoins de la ville et c’est leur vocation. Récemment nous avons fait naitre des fresques sur des murs peints que vous pouvez admirer près du port, le long de la voie ferrée. Nous voulons aller plus loin pour garantir une présence des œuvres sur toute la ville afin de surprendre, de susciter des émotions, de stimuler nos imaginaires.
L’Art dans la ville c’est aussi restaurer les œuvres existantes à l’image des « Javelots » de Peter Logan sur la pointe de Villès dont nous envisageons la réimplantation au printemps 2023.
La Poste et le service public
La Poste a décidé de fermer ou de réduire les amplitudes d’accueil de ses bureaux de poste nazairiens. Nous nous opposons vivement à ces décisions comptables qui éloignent les citoyen·nes d’un certain nombre de services auxquels elles et ils sont attaché.es et dont elles et ils ont besoin. Les services publics sont un bien commun et nous défendons leur présence et leur qualité partout. Ils sont un outil de mise en œuvre de l’Egalité entre les citoyen.nes, quelle que soit leur situation financière ou géographique. Localement ils sont un levier puissant pour garantir des politiques publiques plus justes et plus protectrices. Par exemple, si nous sommes capables de maintenir les prix des repas dans les cantines et le prix de l’eau au robinet malgré l’inflation que nous connaissons tous, c’est parce que nous avons fait le choix de garder ses services en régie plutôt que de les confier à des entreprises privées qui doivent rémunérer des actionnaires. Les services publics sont le patrimoine de ceux qui n’en ont pas.
Taxe sur les éoliennes
A l’heure où nous écrivons ces lignes un amendement sur le partage entre les communes de la taxe sur la production d’électricité par le nouveau champ d’éoliennes au large de nos côtes a été voté. Il est particulièrement néfaste pour notre commune.
Depuis de nombreuses années, les élu.es de Saint-Nazaire se sont mobilisé.es pour qualifier la ville dans le vaste processus de transition écologique et énergétique. Nous avons toujours pensé que l’industrie n’était pas le problème mais au contraire la solution, face aux gigantismes des moyens techniques à mettre en œuvre. Nous avons toujours cru dans la capacité des salarié.es pour inventer l’avenir. Nous avons toujours eu confiance dans la population pour accepter les efforts qui étaient liés à cette ambition collective.
Ainsi, nous avons permis de doter la France de son premier champ éolien en mer. Il aura fallu établir des consensus entre tous les acteurs (Industriels, pêcheurs, riverains…), mettre en chantier toute une ville traversée par les câbles électriques, fermer une plage plusieurs mois…Tout cela nous l’avons fait avec conviction.
Nous pensions que les habitant.es seraient reconnu.es pour cela et bénéficieraient pleinement du produit d’une taxe sur l’exploitation des éoliennes. Le montant de cette taxe était connu et les conditions de sa répartition entre les différentes communes concernées devaient se faire selon plusieurs critères, dont celui du nombre d’habitant.es. Et pourtant, les député.es de la majorité ont introduit au débotté et sans aucune concertation un amendement qui vise à prendre en compte les résident.es secondaires dans le calcul de la répartition de la taxe. L’objectif est simple : apporter plus de bénéfices aux villes balnéaires dont les résident.es secondaires s’estiment lésé.es. Le symbole est terrible que de reconnaître un préjudice à des personnes privilégiées dont le quotidien ne change en rien et dont la seule crainte est la dévalorisation de leur gros patrimoine dans des villes où ils n’occupent leurs résidences que quelques semaines par an. Le symbole est tout aussi terrible pour les communes comme Saint-Nazaire qui logent celles et ceux qui travaillent pendant que les communes du littoral ne respectent pas leurs engagements en termes de logements sociaux. En pleine crise du logement, en pleine crise énergétique, le gouvernement nous explique que les personnes lésées sont les multipropriétaires de la côte.
Cette injustice nous la combattons en demandant à l’Etat de revenir à la répartition initiale sans quoi le budget de la ville perdra 250.000 euros chaque année pendant 15 ans soit près de 4 millions d’euros !
Eclairage public : bilan de l’extinction nocturne
Quand la ville a décidé de tester en 2018 l’extinction nocturne dans trois quartiers, l’ambition était déjà de protéger la biodiversité qui a besoin de connaitre des phases de jour et de nuit. L’étape suivante, franchie en 2020, a consisté à étendre l’extinction à toute la ville, à quelques lieux exceptés près (zones vidéosurveillées, parking en enclos, voies de transit…). Aujourd’hui, 70% de la ville est dans le noir de minuit à 5h. Cette décision est cohérente avec notre projet de Ville-Jardin au bord de l’Océan qui va augmenter le nombre d’arbres, la biodiversité… indispensable pour permettre à tous les habitant.es de disposer près de chez soi d’un espace de nature.
L’autre effet de l’extinction se lit en bas de notre facture d’énergie : les économies réalisées ont juste permis d’amortir la hausse du prix du kilowatt/heure. Quand sera-t-il demain si la tendance se poursuit dans ses proportions aussi folles ? Notre responsabilité est d’ouvrir de nouvelles pistes de réflexion pour ne pas devoir agir dans l’urgence : éteindre plus tôt, supprimer des points lumineux non essentiels, accélérer le passage à la technologie LED…
Il convient également de couper court aux idées reçues : nous ne constatons pas de relation entre l’extinction et une augmentation de la délinquance et des cambriolages. Ce constat a été partagé avec les forces de l’ordre et de secours. Rappelons aussi que la police dispose du moyen de rallumer tout endroit où leur intervention le justifierait.
Les 39 élu.es du groupe « Pour Saint-Nazaire »
Saint-Nazaire toujours à la pointe pour les politiques sociales ?
Des politiques sociales ont été mises en place sur la commune. Mais nous constatons depuis plusieurs années une dégradation de l’accès aux droits pour les habitant·es, associée à des alertes régulières sur les conditions de travail des fonctionnaires municipaux de ce service.
Alors que l’inflation a atteint le chiffre de 5.2% en moyenne en 2022 (source INSEE du 13/01/2023), et donc que le seuil de pauvreté va forcément augmenter et concerner de plus en plus d’entre nous. Il nous semble urgent de développer au plus vite une politique sociale au service du plus grand nombre. L’augmentation du coût de la vie entraine d’ores et déjà des situations dramatiques, il est nécessaire d’orienter l’ensemble des politiques sur un soutien et un accès aux soutiens financiers et matériels facilité.
Le non-recours aux droits reste une problématique de grande ampleur en France (30% des personnes qui pourraient bénéficier du RSA ne le touche pas actuellement, par exemple). De multiples solutions ont déjà été proposées, telles l’automatisation d’accès aux aides, la simplification administrative, l’association des personnes concernées dans l’organisation de l’attribution de ces aides.
La mise en œuvre d’un revenu minimum garanti, avec un accompagnement pour l’accès aux droits, permettrait de lutter activement contre la grande précarité.
Au lieu de cela, la majorité municipale s’engouffre dans une voie hasardeuse en se portant volontaire pour expérimenter le « « contrat d’engagement unifié » qui s’inscrit dans le projet global du gouvernement « France travail ».
Si nous convenons qu’il est urgent d’accompagner efficacement et activement les personnes les plus éloignées de l’emploi. Cela ne peut se faire que dans le cadre d’un progrès social. Faire inter-agir les acteurs de l’accompagnement plus efficacement est en soit sans doute une bonne chose mais, il y a toujours des mais avec les projets de la majorité présidentielle.
Car ce projet du gouvernement envisage la possibilité de conditionner cet accompagnement actif à 15 -20 heures hebdomadaires d’activité sous peine de sanctions pour les bénéficiaires. Ceci n’est pas acceptable et aurait du constituer une ligne rouge préalable à l’engagement de notre ville. Outre cette pression mise sur les plus précaires d’entre nous qui se montreraient volontaires, nous serons également très vigilants sur les conséquences nationales qui pourraient être répercutées sur les associations, comme le conditionnement de versement de subventions à l’accueil de personnes bénéficiant de ce dispositif.
En matière d’accompagnement social notre ville ne doit pas devenir un champ d’expérimentation de la régression.
Les élu.es du groupe Ensemble, solidaires et écologistes
Janvier 2023
Bonne année 2023 Saint-Nazaire
L’année écoulée aura à nouveau été marquée par des événements dramatiques et éprouvants. La guerre continue de sévir à nos portes et nous avons su, ensemble, être au rendez-vous des solidarités avec le peuple Ukrainien victime de l’agresseur Poutine.
La crise énergétique et l’inflation qui en découlent nécessitent des politiques de solidarités pour que toutes les familles puissent passer ces moments difficiles. Pour cela, nous pouvons compter sur un tissu associatif dense. En retour, ces associations très mobilisées savent qu’elles peuvent et pourront compter sur les élu.es majoritaires du groupe « Pour Saint-Nazaire ».
L’épidémie est toujours présente et l’engorgement régulier de nos hôpitaux nous invite à la prudence dans nos comportements pendant que la vaccination fait son œuvre. Elle montre aussi les limites d’un hôpital qui n’a pas les moyens suffisants pour assurer ses missions sereinement. Nous saluons l’engagement des personnels et les assurons de notre mobilisation pour redonner de l’air à notre établissement notamment en demandant la fin du bail emphytéotique qui plombe ses finances.
Saint-Nazaire est prête pour affronter ces difficultés. Notre histoire nous a toujours invités à construire des mécanismes de solidarité jusqu’à nous forger un état d’esprit de fraternité que les nouveaux arrivants ressentent immédiatement. La Ville de Saint-Nazaire peut aussi compter sur ses agent.es, qui mettent en œuvre les décisions.
Pour faire vivre cet état d’esprit, nous avons aussi besoin de nous retrouver, de faire la fête ensemble avec nos enfants, avec nos parents. Saint-Nazaire a le secret de ses grandes fêtes populaires gratuites, dont « Les féeries de Noël » sont un exemple. Cette année encore beaucoup d’évènements rythmeront nos vies pour notre plaisir à chacune, à chacun, et surtout : ensemble !
Egalité Femmes / Hommes
Travailler pour l’égalité des droits entre les femmes et les hommes est un engagement fort des élu.es de notre groupe majoritaire. Pour traduire cette volonté dans les actes, David Samzun avait créé une délégation d’adjoint.es pleine et entière sur ce thème dès 2014. Depuis beaucoup d’actions ont été menées : adhésion à la charte Européenne pour l’égalité dans la vie locale, signature du protocole départemental de lutte contre les violences, rédaction du contrat local contre les violences sexistes et sexuelles.
L’état des lieux des inégalités montre que les Nazairiennes demeurent victimes de discriminations à la fois dans leurs activités professionnelles (rémunérations et accès aux postes de direction moindres), dans leurs vies intimes (violences conjugales et inégalités dans les charges parentale et domestique), ainsi que dans leur accès à l’espace public, qu’elles occupent moins et dans lequel elles sont plus fréquemment victimes de situations de harcèlement ou d’insultes. Des problèmes que nous connaissions déjà, hélas, et qui montrent la nécessité de poursuivre nos actions dans tous ces secteurs avec l’éclairage et le soutien de nos partenaires associatifs.
Afin de mieux analyser l’impact de nos actions communes nous allons mettre en place des indicateurs spécifiques. Les femmes et les hommes ne pratiquent pas de la même manière les rues, les cafés, les espaces culturels et sportifs, dont l’usage répond à des « codes sexués ». Nous souhaitons reconquérir tous les espaces pour l’égalité et la mixité, notamment les rues et les transports en commun où le harcèlement réduit le sentiment de sécurité et donc la liberté des femmes. L’enjeu est de « faire la ville ensemble », une ville respectueuse de ses habitant·es, femmes et hommes, une ville qui, parce qu’elle aura su tenir compte des attentes et des aspirations des femmes, deviendra plus attractive, plus égalitaire, plus accessible et facile à vivre pour toutes et tous.
Vos élu.es s’engagent contre les violences faites aux femmes
Notre programme présenté en 2020 prévoit la création d’un lieu d’accueil et de ressources pour les femmes victimes de violences. La réflexion débutée en février 2022, associe les partenaires institutionnels, les associations mais également un groupe de femmes victimes de violences dans la co-construction de ce lieu. Des temps de rencontre ont été fixés tout au long de l’année. C’est un lieu qui répondra aux besoins du territoire, un lieu multi-partenarial. Au cours de l’année 2023 nous lancerons les études de programmation et nous débuterons nos échanges sur la création d’un protocole de mise à l’abri.
En 2022, 7 associations œuvrant dans la défense des droits des femmes ou menant des actions en faveur de l’égalité Femmes/Hommes ont été subventionnées par la Ville.
Un fond d’urgence pour l’aide alimentaire
L’inflation des prix et la hausse du coût de l’énergie, plongent beaucoup de familles dans la précarité. Les associations qui s’occupent de la distribution alimentaire constatent une augmentation très forte des besoins, dont celui des familles monoparentales avec de jeunes enfants. Parallèlement les collectes dans les supermarchés sont en baisse même si la générosité des Nazairien·nes est toujours au rendez-vous.
Face à cette urgence il fallait agir. Vos élu.es ont donc voté une subvention exceptionnelle de 20 000 euros pour alimenter un fond d’urgence piloté par notre Centre Communal d’Actions Sociales. Il s’appuiera sur nos associations rassemblées sur le site du Carrefour des Solidarités. Cette aide viendra s’ajouter aux subventions déjà attribuées chaque année aux associations concernées : Secours Populaire, Restos du Cœur, Croix Rouge, Banque Alimentaire.
Nous avons besoin de tout le monde et nous profitons de cette tribune pour relayer un appel aux dons des entreprises. Elles peuvent soit directement donner des produits, soit faire des dons financiers défiscalisés.
Budget 2023 : pas d’augmentation de la taxe foncière et mesures anti-inflation
Le budget pour l’année 2023 a été adopté. Malgré l’inflation qui pèse lourdement sur toutes les dépenses, nous avons décidé de ne pas augmenter la taxe foncière pour la partie Ville. Les foyers propriétaires (moins de la moitié des ménages nazairiens) verront néanmoins leur taxe augmenter puisque le gouvernement maitrise une partie du taux et qu’il a décidé de le relever par la loi de finances.
Côté services à la population nous ne prévoyons pas d’augmentation afin d’aider les familles à passer le cap de l’inflation. Par exemple, la pause du midi dans les écoles (incluant le coût du repas et l’encadrement des enfants sur toute la durée), est facturée selon le coefficient familial entre 0,65 centimes et 4,80 euros alors que le coût réel était chiffré à 14 euros avant l’épisode d’inflation et plus probablement autour de 17 euros aujourd’hui (Chiffrage en cour)
Côté énergie, la ville voit sa facture augmenter de 50% sur le gaz et l’électricité soit +1,6M€ sur l’année 2023. L’évolution du coût de l’énergie reste cependant limitée par rapport à ce que connaissent d’autres collectivités, en raison des contrats favorables négociés par le SYDELA, dans le cadre du groupement de commande auquel la Ville de Saint-Nazaire a adhéré.
Les nouveaux horaires de classe adoptés
Les Conseils d’Ecoles ont tranché et nous venons de demander l’autorisation à l’Education Nationale d’accepter les futurs horaires de classe pour l’année scolaire prochaine. Il était nécessaire de les changer puisque le retour aux 4 jours d’école par semaine a été décidé le jeudi 24 février 2022 par 75% des votants.
A partir de septembre prochain les enfants auront école lundi, mardi, jeudi et vendredi de 8h40 à 12h00 et de 13h50 à 16h30. Le mercredi sera donc libéré avec possibilité d’inscrire les enfants au centre de loisirs.
Cette décision vient clore un processus d’interrogation de nos rythmes scolaires débuté il y a plus d’un an. Les enseignant.es ont été les premier.es interrogé.es car les apprentissages devaient rester au cœur des réflexions. Les parents d’élèves ont également pu s’exprimer par leurs représentant.es dans les Conseils d’Ecoles.
Logement des jeunes
La population nazairienne ne cesse d’augmenter. Notre ville est attractive pour sa qualité de vie et pour les emplois qu’elle offre. Nous accueillons des jeunes actifs avec un rythme qui s’est encore accéléré depuis le Covid. Nous accueillons également des retraités qui cherchent le plaisir des villes littorales avec tous les services adaptés. Toutes et tous sont les bienvenus naturellement. Parallèlement nos enfants grandissent et nous vivons de plus en plus vieux. Tout cela conjugué provoque une tension sur des logements plus rares et plus chers.
Les jeunes de 15 à 29 ans représentent 18% de la population. Nous comptons 3800 étudiant.e.s et bientôt 5000 en 2025. Ils subissent eux aussi cette situation et nous devons les accompagner spécifiquement, qu’ils soient étudiant.es ou non. Notre programme de l’habitat prévoit plusieurs mesures pour cela. Ainsi, un dispositif d’hébergement temporaire chez l’habitant permet l’accueil d’un jeune pour quelques jours ou quelques mois chez un locataire de plus de 60 ans du parc social dont le logement dispose d’une chambre non utilisée et qui reçoit une indemnité par nuitée en contrepartie. Nous développons également les colocations étudiantes dans le parc social avec plus de 40places proposées en centre-ville, dans une quinzaine de T3/T4 gérés par Silène et CISN. Au-delà des étudiant.es, nous souhaitons renforcer l’accompagnement des jeunes avec la Communauté d’Agglomération avec le Service Accueil Info Logement de l’association Habitat jeunes de la région nazairienne dans le cadre de la future maison de l’habitat qui ouvrira fin 2024. Parallèlement, notre espace 15-25 ans « La Source », héberge le dispositif « La boussole des jeunes », qui facilite l’accès aux informations sur le logement pour nos jeunes qui veulent quitter le domicile familial. Enfin, les jeunes travailleurs saisonniers rencontrent les mêmes difficultés avec des conséquences sur le secteur touristique particulièrement. La Carène a d’ores et déjà initié les réflexions et les rencontres d’acteurs pour apporter des réponses.
Nous voulons aider les jeunes à réussir leur projet de vie et l’accès à l’autonomie par le logement est une condition essentielle tout comme l’accès à la formation, au travail, à la mobilité, à la santé…
Les 39 élu.es du groupe « Pour Saint-Nazaire »
Il y a 50 ans, le 3 mars 1972, parraissait le rapport Meadows, première publication du Club de
Rome. Ce rapport disait pour la première fois que notre croissance exponentielle et notre désir de
richesses matérielles insatiable pourraient conduire à notre perte.
Diffusé en France par le penseur André Gorz (1923-2007), cette idée se retrouve d’abord dans la
notion de « décroissance », à la fois pour l’écologie et contre le capitalisme. Le manque de sobriété,
depuis cette date, a largement gommé les efforts d’efficacité. De nombreux travaux scientifiques
affirment qu’il est aujourd’hui trop tard pour espérer limiter le dérèglement climatique en ne misant
que sur l’efficacité ou l’innovation technologique, sans rien changer aux pratiques et modes de vie
individuels et collectifs. Cela implique des changements de paradigme : il s’agit de repenser en
profondeur les manières de consommer, de se nourrir, de travailler, de se loger, de se déplacer.
Début mai, une étude publié dans la revue Nature affirmait que réduire 20 % notre consommation
de boeuf pourrait diviser par deux les émissions du système alimentaire mondiale ainsi que la
déforestation. Aujourd’hui chacun a le droit d’accéder à ce qui est considéré comme la norme du
confort, mais celle-ci, en partie dictée par l’omniprésence de la publicité, n’a cessé d’augmenter.
Alors qu’une maison à la fin du XIXème siècle comportait quelques centaines d’objets, il y en
aurait désormais près de 100 000 dans les maisons françaises.
La difficulté est accrue car au-delà de l’abandon des énergies fossiles, la biodiversité et les cycles de
l’azote et du phosphore sont les sujets à mettre en priorité sur la table : ce sont ces frontières
planétaires qui définissent l’espace de viabilité de l’humanité sur Terre et que nous avons dépassées
et de très loin.. Si l’énergie a un rôle transversal, ce sont l’agriculture et la chimie qui sont les
principaux leviers pour inverser la crise environnementale. Il serait simpliste de penser que de
nouvelles technologies énergétiques suffiraient à restaurer la biodiversité ou le stock de phosphate
pour notre agriculture.
Ce qui pose question c’est le décalage abyssal entre ceux qui voient la pénurie comme un problème
circonscrit et résorbable, alors même que les milieux économiques et écologiques se rejoignent
enfin sur le constat d’une pénurie globale et durable de toutes les ressources, non renouvelables
(granulat, acier, métaux rares) comme renouvelables (bois, blé, huiles, terres arables, eau). Nous
devons donc changer de logiciel en profondeur. Dans ce contexte de pénuries, les collaborations
s’imposent et le concept de concurrence libre et non faussée, qui est lié à l’opulence, devra
disparaître.
Les élu.es du groupe Ensemble, solidaires et écologistes