A lire. « Marin Danse » de l’autrice nazairienne Béatrice Tourancheau

De gauche à droite : Marc Delavaud, fondateur des éditions EDICOP ; Béatrice Tourancheau, autrice de « Marin danse » ; Maëlle Delavaud, illustratrice. Photo : Christian Robert – Ville de Saint-Nazaire

Originaire de Saint-Nazaire, Béatrice Tourancheau publie un premier roman, « Marin danse », où elle nous livre, avec émotion, ses souvenirs de la naissance d’une passion chez son fils, son apprentissage à Paris et ces années d’éloignement familial.

Mère de ce danseur nazairien entré à onze ans à l’École de danse de l’Opéra national de Paris, Béatrice Tourancheau raconte les sentiments d’une famille face au destin hors norme de leur enfant. Entre fierté et inquiétude, elle dévoile ses bonheurs partagés, ses moments de doute, son tiraillement entre la passion de son fils et le désir de le garder à ses côtés.

Une aventure familiale

« Tout au long de l’enfance de Marin, je prenais des notes dans mes carnets, je gardais des dessins, des petits mots, en me promettant un jour de leur donner vie dans un récit. Puis, suite à une rupture professionnelle, j’ai décidé de me lancer dans l’aventure de l’écriture », confie Béatrice Tourancheau.

L’autrice nazairienne rassemble alors ses écrits dans un ouvrage où se mêlent anecdotes, poèmes et illustrations. Elle est aidée par sa nièce Maëlle Delavaud-Couëdel – artiste peintre, illustratrice et graphiste – qui met en image les émotions et les souvenirs de l’autrice avec justesse et sensibilité. Pour l’édition, elle frappe à la porte de Marc Delavaud, l’oncle de Marin et fondateur des Editions EDICOP, implantées à Blain.

Un récit à partager

A travers ce livre, Béatrice Tourancheau propose à tous les enfants ce conte à rêver de la vie d’un petit garçon ordinaire de province, mais qui n’est pas non plus un conte de fées. Elle propose aussi à tous les parents qui ont vécu, vivent ou vivront peut-être cette aventure familiale singulière, de leur partager sa vision, la vision d’une maman de danseur.

« Marin danse », aux éditions EDICOP – 48 pages, 12 euros.