Expressions politiques

Dans cette rubrique, retrouvez les expressions des groupes politiques du conseil municipal publiées chaque mois dans Saint-Nazaire magazine

Novembre Décembre 2025

Reconnaissance de l’État Palestinien : Intervention de la majorité municipale au conseil du vendredi 3 octobre 2025

Le lundi 22 septembre, la France a officiellement reconnu l’État de Palestine. Cet acte symbolique, majeur et attendu, contribue politiquement au seul chemin permettant d’envisager une paix durable au Proche-Orient : la coexistence de deux États démocratiques, vivant en paix et en sécurité l’un à côté de l’autre.

Face au conflit israélo-palestinien, les élus de la majorité nazairienne ont toujours soutenu cette perspective de coexistence pacifique, dans le respect des frontières posées par l’Organisation des Nations Unies. Bien sûr, la dramatique addition des victimes depuis des décennies, les massacres en cours à Gaza, la colonisation incessante des terres palestiniennes et les déplacements forcés de populations interdits par le droit international éloignent chaque jour un peu plus cet idéal. Il faut pourtant le garder vivant, au nom de l’Humanité et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Nous nous sommes prononcés à de multiples reprises, ici même, pour condamner sans réserve autant les attaques terroristes du Hamas, qui ne résument pas la société palestinienne, que la guerre à outrance et la colonisation menées par le gouvernement d’extrême droite de Netanyahou, qui ne résument pas la société israélienne.

Au détriment de toutes les populations civiles, les fanatismes politiques et religieux de tous bords portent des projets, des discours et des actes visant finalement à l’anéantissement de leurs voisins. C’est une voie sans issue.

Ce conflit ancien est tragique : pour toutes les victimes civiles et les otages, pour tous les risques qu’il fait courir à cette région d’une grande instabilité politique, pour tous les usages politiciens qui en sont faits dans le monde. La reconnaissance aujourd’hui est un espoir pour une coexistence demain.

 

Transition écologique : un projet collectif concret

À Saint-Nazaire, la transition écologique se vit au quotidien, dans chaque quartier, grâce à l’énergie et à la créativité de ses habitants. Elle ne se limite pas à un concept : elle s’exprime dans les gestes simples, la solidarité et la sobriété partagée.

En privilégiant de plus en plus les déplacements à pied, à vélo ou en transports en commun, les habitants réduisent naturellement leur empreinte carbone. Ateliers de réparation, bourses d’échanges, jardinage partagé…nous inventons collectivement des solutions concrètes et locales. Ces pratiques, souvent issues du bon sens et de la vie collective, illustrent une écologie du quotidien, proche des valeurs de justice et de partage.

La Ville de Saint-Nazaire souhaite reconnaître et accompagner ces engagements. En soutenant les projets de végétalisation, les jardins partagés, les ateliers de réparation ou les initiatives d’économie circulaire, nous affirmons que la transition écologique se construit avec toutes et tous. Car à Saint-Nazaire, l’écologie n’est pas seulement un défi environnemental : c’est un projet collectif, solidaire et profondément humain, à l’image de notre ville et de ses habitants.

 

Hommage à Robert Badinter

Le 9 octobre dernier, Robert Badinter entrait au Panthéon. Alors même que la République lui témoignait sa reconnaissance suprême, sa sépulture à Bayeux était honteusement profanée, acte indigne de la mémoire d’un homme qui, toute sa vie, s’est battu pour la condition humaine.

La majorité municipale souhaite que le prochain Conseil Municipal rende hommage à cette conscience républicaine exceptionnelle, à cet avocat et homme d’État qui a incarné les valeurs les plus hautes de notre démocratie. Robert Badinter a aboli la peine de mort, défendu sans relâche les libertés fondamentales, combattu l’antisémitisme et l’homophobie, et ouvert la voie à une société plus juste et fraternelle.

La majorité municipale proposera que les nouveaux espaces publics reliant l’usine élévatoire, les Rives d’Estuaire, leur parc et le théâtre de verdure jusqu’à l’œuvre célébrant l’abolition de l’esclavage de Mayo, soient baptisés « Promenade Robert Badinter ». Son nom doit continuer d’inspirer toutes celles et tous ceux qui, comme lui, se battent avec courage pour faire triompher l’humanité sur la haine.

 

Saint-Nazaire avance vers la mobilité électrique

Le centre de recharge pour nos futurs bus électriques a été inauguré le mois dernier et marque une étape majeure dans la transformation des mobilités à Saint-Nazaire et dans son agglomération. Il précède l’arrivée, début 2026, des bus électriques qui remplaceront progressivement l’actuelle flotte de la STRAN.

Pour la majorité municipale, ce moment symbolise l’aboutissement d’une conviction ancienne : notre politique publique de mobilités devait se moderniser pour répondre aux défis écologiques, sociaux et économiques de notre temps. Nous pensons avec émotion à Jean-Jacques Lumeau, qui partageait cette intuition et a contribué à ouvrir la voie.

Avec cette évolution, nous souhaitons proposer un service de transport collectif plus propre, plus silencieux et plus performant. Les nouveaux bus électriques permettront de réduire le bruit, les émissions polluantes et d’améliorer le confort de toutes et tous. Leur fréquence accrue facilitera les déplacements du quotidien et accompagnera le dynamisme économique et social du territoire.

Au-delà de la dimension technologique, cette évolution incarne un véritable changement de culture : la transition électrique n’est pas une simple modernisation du parc, mais une nouvelle façon de penser la mobilité, plus fluide, plus respectueuse des habitants et mieux intégrée à la ville.

Avec ce projet, Saint-Nazaire réaffirme son identité singulière : ville industrielle tournée vers la transition énergétique, ville du travail et du quotidien, mais aussi ville du plaisir de vivre ensemble. La majorité municipale salue le travail des équipes de la STRAN, des partenaires techniques et des services communautaires qui ont rendu cette transformation possible. L’arrivée des bus électriques n’est pas seulement une innovation technique : c’est un choix politique fort, fidèle à notre vision d’une agglomération durable, solidaire et exemplaire.

 

Nos grandes fêtes populaires gratuites

Après le succès de Grande Tablée le mois dernier, place très bientôt aux Féeries de décembre ! Décorations et lumières illuminent le centre-ville et les quartiers. La patinoire et la piste de luge gratuites transforment la Place de la Mairie en grand terrain de jeux pour toutes les familles.

Avec « Saint-Nazaire côté Nature », « Grande Marée », « Saint-Nazaire côté Plage », « Grande Tablée » et les « Féeries de Noël », nous réaffirmons notre volonté d’offrir des moments festifs et conviviaux à toutes et tous, en toutes saisons. C’est aussi l’idée que nous nous faisons du rôle d’une Ville : créer du lien, malgré les temps parfois tendus.

Une grande préoccupation des Nazairiens : le logement.

Les élus du groupe Ensemble, Solidaires et Écologistes entendent les difficultés que nous expriment les Nazairiens pour se loger à un prix raisonnable et formulent des propositions concrètes.

Depuis 2017, la politique nationale du logement a fragilisé le logement social par la baisse des aides à la construction et des APL, favorisant la spéculation. La ligne politique de la majorité municipale a malheureusement renforcé cette tendance.

Attractivité et confiance aveugle aux vertus des « lois du marché » ont eu pour résultat un bond de 49% des prix au m2 en 5 ans.

À la CARENE, un plan local prévoyait 1 200 logements neufs par an, il aura du mal à être atteint : 9 000 personnes attendent un logement social (+20 % en quatre ans), le délai moyen est de 20 mois. 

Est-ce une fatalité ?

L’encadrement des loyers est un levier qui permet de réguler les prix et protéger les locataires. En cas de dépassement du plafond, le préfet peut mettre en demeure le bailleur de régulariser et de rembourser le trop-perçu. Aujourd’hui à l’instar de Paris, pionnière du dispositif, 72 villes en zone dites tendues ont décidé d’expérimenter l’encadrement des loyers. Les effets sur la limitation de la hausse des loyers ont été rapidement constatés.

L’encadrement des loyers expérimental doit prendre fin en novembre 2026. Ce dispositif doit faire l’objet d’une loi plus ambitieuse et être pérennisé et étendu.

Nous proposions dès 2026 de faire entrer la ville de Saint-Nazaire et les communes de l’Agglomération dans ce dispositif pour couvrir un territoire cohérent avec le bassin d’emploi. 

Nous aurons évidemment besoin de nous appuyer sur les habitants, sur les collectifs, les associations pour faire émerger ce projet et remporter cette bataille au cœur des préoccupations des Nazairiens.

Nous versons au débat une proposition concrète pour faire de Saint-Nazaire une ville soutenable, une ville solidaire, une ville d’accueil pour toutes et tous.

 

Octobre 2025 – Mission sur la politique de tranquillité publique

Le Conseil municipal de décembre 2024 a validé la mise en place d’une «Mission d’information et d’évaluation sur la politique de tranquillité publique et de prévention de la délinquance ». S’agissant de l’examen d’une politique publique de la Collectivité, il était normal de donner suite à cette demande du groupe d’Opposition, dans le respect du Code général des collectivités territoriales.

D’abord, les conditions courtoises et respectueuses dans lesquelles se sont tenus les échanges sont à saluer. Ces derniers auront permis d’évoquer l’ensemble des actions menées, de partager des indicateurs d’activités en lien avec l’action des services de la Ville, dès lors que les informations communiquées n’étaient pas couvertes par l’exigence de confidentialité, et de préciser les évolutions constatées depuis la mise en œuvre de cette politique. Par ailleurs, des rencontres avec des partenaires se sont déroulées afin que chacun puisse bien expliquer son rôle, le fonctionnement des instances de coopération et la façon dont tous les acteurs concernés travaillent ensemble au quotidien. Nous remercions toutes celles et ceux qui ont consacré du temps à cette Mission et contribué aux échanges ainsi qu’aux demandes d’explications.

Ensuite, les profondes divergences de vues qui existent entre la Majorité municipale et le groupe d’Opposition sur ce sujet sont à souligner. La Majorité a une position très claire. Elle a été exprimée et formalisée dès 2016, dans le cadre d’une délibération cadre présentée en Conseil municipal. Elle pose une vision équilibrée en matière de tranquillité publique associant toutes les actions historiquement menées, tout particulièrement grâce à l’immense tissu associatif nazairien qui contribue directement et indirectement à de nombreuses formes d’éducation et de prévention, avec la mise en place d’une police municipale et d’un dispositif de vidéo protection. Tout au long des travaux, le Groupe d’opposition a rappelé son hostilité de principe tant à la Police municipale qu’à la vidéo-protection.

Enfin, la Majorité a confirmé sa détermination en lien avec les attentes de la très grande majorité des Nazairiennes et des Nazairiens. Les questions de sécurité sont une de leurs grandes préoccupations, dans un contexte national qui suscite une exigence forte d’action de la part des élus qu’il serait dangereux de négliger. Notre engagement politique est donc une réponse responsable face au regrettable sous-effectif du Commissariat, notamment en matière de Police de proximité, et au durcissement des comportements dans l’espace public. Une Ville est garante de la qualité du cadre de vie, du respect du bien commun et de la tranquillité au quotidien.

Nous revendiquons d’apporter des réponses concrètes et pragmatiques à ces exigences, sans démagogie mais avec fermeté et lucidité. Les trafics de stupéfiants gangrènent nos villes, nos quartiers et nos campagnes. Ces trafics alimentent souvent les violences faites aux femmes et aux enfants. Tout cela abîme profondément la société. Nous sommes confrontés à un système mafieux que seule la mobilisation générale de l’Etat et des collectivités locales permettra de contrecarrer. Oui, le coût de cette politique publique est important, mais les enjeux le sont tout autant.

Oui, nous constatons des évolutions : des améliorations sur certains secteurs et des dégradations sur d’autres. Oui, nous pourrions renvoyer l’Etat à ses seules responsabilités en ces domaines, mais la situation financière du pays souligne jour après jour à quel point cette expression serait purement démagogique. Nous assumons donc de venir, aux côtés de l’Etat, compléter les actions utiles à la sécurité des Nazairiennes et des Nazairiens.

Nous maintenons pour autant nos exigences : les Ministres de l’Intérieur et garde des sceaux successifs sont régulièrement interpellés afin que Saint-Nazaire soit mieux dotée en personnels de la Police Nationale et de Justice. Inlassablement, nous rappelons que Saint-Nazaire est un bassin d’emploi dans une situation exceptionnelle en raison de son dynamisme industriel, de sa place portuaire, au service de la souveraineté nationale. L’Etat doit considérer ses spécificités à leur juste niveau. Les résultats de nos choix politiques sont à rappeler :

  • Création et doublement des effectifs pour porter le nombre de postes à 23 agents de Police municipale
  • Ajustement et extension des horaires de service en soirée et le dimanche
  • Demande d’autorisation d’armer les agents de police municipale au Préfet
  • Près de 100 caméras de vidéo-protection réparties sur la Ville
  • Extension des locaux de la police municipale pour améliorer les conditions d’accueil des usagers et s’adapter au développement de l’effectif
  • Renforcement des actions de médiation et de prévention en direction de tous les publics y compris les jeunes et les plus vulnérables
  • Soutien à de nombreuses associations qui agissent en faveur de l’éducation et de la prévention ou en direction des personnes victimes
  • 100% des actions de Lutte contre les violences faites aux femmes prévues au plan d’égalité, ont été réalisées dont la création d’un lieu pour les femmes et leurs enfants victimes de violences
  • Développement d’actions pour limiter la récidive (travaux d’intérêt général par exemple)
  • Soutien au transfert de la brigade cynophile de la Police nationale sur la Ville de Saint-Nazaire avec l’engagement de la compléter avec un chien spécialisé dans la recherche de produits stupéfiants
  • Lutte contre les incivilités du quotidien avec des moyens dédiés, dont des caméras mobiles
  • Dispositifs de participation avec les habitants « Les rendez-vous de la tranquillité publique » et le « Comité citoyens » notamment.

Toutes les communes sont confrontées à ces questions difficiles. Personne n’a de recette miracle pour endiguer ces phénomènes de violences et de délinquance. En revanche, une chose est sûre, comme pour toute politique publique il faut de la persévérance, de la constance, des moyens humains et financiers. Cela suppose de la volonté politique. Depuis 2016, nous inscrivons notre action dans cet état d’esprit, pour nous permettre de mieux vivre ensemble, et nous ne cèderons ni à la facilité ni à la démagogie.

Les 39 élu·es du groupe « Pour Saint-Nazaire »

A l’initiative de notre groupe politique Ensemble, Solidaires et Écologistes, une Mission d’Information et d’Evaluation des politiques municipales portant sur la tranquillité publique a été engagée sur ce premier semestre. Malgré l’absence de moyens dédiés, cette mission d’information a permis d´analyser l’organisation et les moyens des services municipaux : accueil (2 agent.e.s – 14 600 appels par an), ASVP (7 agent.e.s – budget 280 000 € /an), Médiation (6,5 agent.e.s – 200 000 €), Police Municipale (23 policiers – 1 million €) et le service de prévention de la délinquance (1,5 personne – 80 000 €) ; 85 caméras (1 578 000 €).

En outre, le Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la délinquance (CLSPD) et 3 cellules opérationnelles permettent des échanges entre les parties institutionnelles ou associatives en contact avec les faits de délinquance et de violences.

Mais il manque une évaluation sur la base d’indicateurs fiables et mis à jour régulièrement. Les annonces démagogiques, les réponses floues et l’absence de méthodologie rigoureuse laissent l’impression que la municipalité n’a pas pensé jusque-là de réelle évaluation de sa politique publique.

Si les chiffres montrent un relatif abaissement des cambriolages et incivilités dans Saint-Nazaire, deux secteurs restent préoccupants : le narcotrafic et ses conséquences dans la vie des habitant·e·s, et les violences faites aux femmes. Information et implication devraient être favorisés, et les citoyens devraient être parties prenantes de cette politique publique, ce qui n’est pas le cas actuellement.

Les politiques communales de la tranquillité publique ont été largement modifiées lors de la suppression, à partir de 2003, par la droite et M. Sarkozy, de la Police de proximité appelée « d’îlotage ». Cette action a laissé un vide pour la sécurité de nos villes que la police municipale est obligée de combler, avec des moyens variables dans chaque municipalité.

Ce qui nous inquiète, c’est la volonté de la mairie d’outrepasser ses compétences pour prendre en charge des responsabilités régaliennes. La réflexion sur les compétences respectives des polices municipale, dont la principale responsabilité est la sécurité routière, et nationale, qui doit s’occuper de la criminalité, devrait être travaillée de façon plus précise, localement comme nationalement.

Notre municipalité a fait le choix de travailler sur les conséquences de la délinquance plutôt que sur ses causes. Comment agir auprès de celles et ceux qui entrent dans des parcours de délinquance et comment empêcher qu’il y entrent ? Imaginer qu’armer une police municipale, faire appel à un centre de surveillance, voire à la reconnaissance faciale, résoudrait les questions de tranquillité et de bien-être général dans la ville est un leurre. En matière de trafic de drogue comme dans le cadre des violences faites aux femmes nous savons que ce qui importe c’est l’éducation. Si des moyens doivent être mis en œuvre à l’échelon local, c’est pour la prévention.

Les élues et élus du Groupe Ensemble, solidaires et écologistes

Octobre 2025

Les clauses sociales d’insertion : un outil pour un emploi durable pour toutes et tous

Les élu.es de la majorité sont résolument engagé.es en faveur d’une commande publique responsable, qui intègre des objectifs à la fois économiques, environnementaux et sociaux.

Parmi ces leviers, les clauses sociales d’insertion constituent un outil concret et efficace pour favoriser l’accès à l’emploi des personnes les plus éloignées du marché du travail. Elles permettent d’inscrire la solidarité et l’inclusion dans la réalisation même de nos projets.

Nous pouvons d’ores et déjà, au regard du bilan 2024, affirmer que notre engagement contribue à créer les conditions d’un écosystème qui intègre l’ensemble des partenaires, maitres d’ouvrages, entreprises facilitatrices des clauses, structures d’insertion.

En 2024, 253 personnes éloignées de l’emploi ont été positionnées sur les clauses sociales, ce qui représente 348 contrats de travail pour un total d’heures effectué de 136 936 heures, c’est aussi 154 entreprises qui ont été accompagnées dans leurs démarches de recrutement.

Mais, la clause sociale ce n’est pas simplement une mise en situation de travail auprès des entreprises attributaires des marchés. C’est aussi permettre aux personnes bénéficiaires de sortir d’une forme d’invisibilité administrative et personnelle, voir sociale / de s’engager dans le cadre d’un accompagnement socio-professionnel / de mettre en place des actions concrètes pour lever les freins périphériques à l’emploi qui peuvent être la maîtrise de la langue française, l’accès au logement, la régularisation des situations administratives… / de définir un projet professionnel en se confrontant avec la réalité de l’environnement professionnel et des exigences des métiers / de monter en compétences et en employabilité.

Les clauses sociales font partie des outils que nous mettons en œuvre afin de traduire notre ambition politique de faciliter l’accès à l’emploi pour le plus grand nombre via la commande publique. Nous savons qu’il nous faut garantir les conditions de réussite de ce dispositif et identifier les pistes d’amélioration pour les années à venir, notamment au travers notre engagement dans le cadre de notre Schéma de Promotion des Achats Socialement et Economiquement Responsables.

 

Courrier de David Samzun à Bruno Retailleau

L’État a demandé aux familles déboutées du droit d’asile de quitter leur logement sans leur proposer systématiquement une solution d’hébergement d’urgence. Face à cette situation le Maire a interpellé le Ministre de l’Intérieur.

« Monsieur le Ministre,

Plusieurs familles déboutées de leur demande d’asile sont en cours d’expulsion de leur hébergement d’urgence (CADA ou HUDA) dans le Département de Loire-Atlantique sans solution de relogement et notamment à Saint-Nazaire.

Ainsi des enfants se retrouvent à la rue, sans abri ni ressources et leurs parents ne sont plus autorisés à travailler après plusieurs années en France. Ces familles sont impliquées dans la vie locale et démontrent au quotidien leur souhait d’une intégration pérenne : apprentissage du français, participation à la vie associative, formation voire intégration professionnelle, scolarité assidue pour les enfants…

Elles pourraient d’ailleurs relever d’autres voies de régularisation. Mais comment faire pour poursuivre de telles démarches quand la famille est à la rue ?

Les élus de la Ville de Saint-Nazaire prennent acte de cette démarche de l’État, bien conscients qu’elle permet de libérer des places dans les centres d’accueil pour que de nouvelles familles puissent préparer dans de bonnes conditions leurs propres dossiers de demandes d’asile. Néanmoins, ils et elles considèrent que la continuité de l’hébergement d’urgence doit être gérée indépendamment de l’expulsion d’un hébergement en CADA/HUDA, en particulier dans l’intérêt supérieur de l’enfant.

Comme les réseaux de solidarité qui se mobilisent pour les accompagner, les élu·es de la ville de Saint-Nazaire ne comprennent pas pourquoi des familles en voie d’intégration sont inquiétées quand des délinquants notoires qui squattent l’espace public et perturbent la vie des quartiers semblent pouvoir échapper à toute responsabilité.

Aussi, face à la complexité du Droit français et à ses contradictions, les élus de la ville de Saint-Nazaire appellent l’État et les parlementaires à prendre toutes leurs responsabilités pour faire évoluer le droit, y compris son application. Ces textes réglementaires devraient avoir pour finalité, d’une part, de simplifier, d’harmoniser les démarches de demande d’asile et de faciliter l’accès au travail, un des vecteurs d’intégration les plus puissants ; et d’autre part, de rendre effective l’expulsion des étrangers en situation de délinquance, notamment ceux liés au trafic de drogues, à l’exploitation sexuelle de majeurs et de mineurs et ceux qui réfutent les fondements de notre République.

Les élus de la Ville de Saint-Nazaire s’opposent à la haine de l’étranger par principe que véhicule l’extrême droite et une partie grandissante de la droite qui cède à cette idéologie dangereuse et nauséabonde. Et ils continueront à faire valoir, au cas par cas, les situations familiales qui méritent toute l’attention et la bienveillance des services de l’État au vu de leurs efforts d’intégration.

Par respect de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, tout comme par pragmatisme économique, et le bassin nazairien est bien placé pour en parler, il est inconcevable de prétendre fermer les frontières. Pour autant, nous devons à toutes les Françaises et les Français, comme aux étrangers qui manifestent le souhait de s’installer dans notre pays, un discours clair sur les fondements d’une politique migratoire. C’est l’un des enjeux de notre souveraineté nationale et de notre pacte républicain.

Monsieur le Ministre, j’en appelle donc à votre responsabilité, celle du Gouvernement et de la France afin que tous les enfants puissent être mis à l’abri, s’alimenter et suivre leur scolarité le plus sereinement possible. » – David Samzun

 

Jeunesse

La deuxième édition du YouthDay, grand rendez-vous consacré à la jeunesse nazairienne, se tiendra le samedi 4 octobre. Ce temps fort vient valoriser l’énergie et l’engagement des jeunes, qui participent pleinement au dynamisme et à l’avenir de notre territoire. Conçu avec les jeunes eux-mêmes, le YouthDay reflète leur capacité à s’impliquer, à proposer et à construire des projets collectivement. Cette journée est le fruit d’un travail mené conjointement avec les services de la Ville de Saint-Nazaire et l’ensemble des partenaires jeunesse, toujours mobilisés pour accompagner et soutenir leurs initiatives. En donnant une visibilité à leurs actions et à leurs engagements, le YouthDay réaffirme la place centrale des jeunes dans la vie de la collectivité. Acteurs de projets, porteurs d’initiatives et citoyens à part entière, ils démontrent que la jeunesse n’est pas seulement l’avenir de la ville mais bien une force vive de son présent. Cet événement illustre la volonté commune de la Ville et de ses partenaires de construire avec et pour la jeunesse.

 

Hébergement d’urgence : l’État doit assumer ses responsabilités, Saint-Nazaire doit rester une ville solidaire !

Depuis la fin août, la préfecture de Loire-Atlantique mène une véritable chasse aux familles déboutées du droit d’asile, en procédant à des expulsions sans proposer d’alternative digne. Ces décisions frappent enfants, parents, femmes enceintes. L’hébergement d’urgence est un droit fondamental, il ne peut être conditionné au statut administratif : la dignité humaine n’est pas négociable.

À Saint-Nazaire, plusieurs élèves ont repris l’école dans la détresse, privés de stabilité et parfois même de soins. D’autres vivent dans l’angoisse permanente d’être expulsés à tout moment. Selon l’UNICEF, 2159 enfants ont dormi à la rue en France avant la rentrée 2025, et 31 y sont morts en 2024. Ces chiffres insoutenables rappellent une réalité intolérable : aucun enfant ne doit dormir dehors, aucun élève ne doit être privé de son droit à l’éducation.

Nous refusons que notre ville solidaire devienne le théâtre de politiques qui heurtent nos valeurs d’humanité. L’État doit prendre ses responsabilités et donner aux collectivités, associations et structures sociales les moyens d’agir, au lieu de se retrancher derrière des logiques comptables.

Nous exigeons l’arrêt des expulsions sans solution de relogement et la garantie d’un hébergement digne pour toutes les familles. Nous défendons l’inconditionnalité de l’hébergement d’urgence, le droit universel à l’éducation et la protection de chaque enfant contre la violence et l’exclusion.

De nombreux nazairiens ont répondu présent aux appels à la mobilisation lancés par les associations travaillant auprès des demandeurs d’asile, des réfugiés, des sans papiers pour mettre les familles menacées d’expulsion sous protection citoyenne. Nous saluons l’engagement de toutes et tous !

Le groupe Ensemble Solidaires et Écologistes appelle toutes les forces progressistes, associations, syndicats et citoyens solidaires à s’unir. C’est une bataille humaine, sociale et politique que nous mènerons, avec et pour les Nazairiennes et les Nazairiens, pour que Saint-Nazaire reste une ville fraternelle où chaque famille a droit à un toit et une vie digne.

Les élues et les élus du Groupe Ensemble, Solidaires et Écologistes

Septembre 2025

Protéger nos terres naturelles et agricoles

Nos espaces naturels et agricoles sont de véritables poumons verts pour notre territoire. Plus de 50 % de notre commune est composée d’espaces végétalisés, agricoles et naturels, avec un bocage préservé souvent méconnu.

Pour protéger ces espaces, nous nous sommes dotés, il y a vingt ans, d’un PEAN (Périmètre de Protection d’Espaces Agricoles et Naturels). Par décision politique, ce périmètre, initialement limité à 880 hectares, s’étend aujourd’hui à 1 573 hectares sur Saint-Nazaire et 5 709 hectares sur l’agglomération, soit plus de 57 millions de m².

Pour le volet agricole de ce périmètre, nous disposons d’un plan d’action piloté avec le monde agricole local. Il vise à maintenir la vocation agricole et naturelle des terres, à faciliter l’installation des jeunes agriculteur·rices et à accompagner les adaptations nécessaires face au changement climatique, notamment la diversification des cultures et la sécurisation de l’autonomie fourragère.

Du point de vue alimentaire, nos choix politiques favorisent les circuits courts et la proximité avec les consommateur·rices. Notre majorité est pleinement mobilisée en faveur des enjeux environnementaux, sociétaux et climatiques, essentiels pour l’avenir de Saint-Nazaire.

 Promouvoir l’apprentissage

L’apprentissage dans la fonction publique territoriale est bien plus qu’un outil de formation : c’est un vecteur essentiel de transmission des savoir-faire, de renouvellement des compétences et d’insertion professionnelle pour nos jeunes. Il contribue à préparer l’avenir en anticipant les départs à la retraite et en assurant la continuité de nos politiques publiques.

Aujourd’hui, l’apprentissage est confronté à une baisse structurelle des financements publics. L’État impose désormais une priorisation stricte : seuls 37 métiers dits « en tension » sont éligibles ; les financements sont limités aux diplômes de niveaux 3 à 5 (CAP, Bac, BTS) et un système de pondération par taille de collectivité restreint encore les possibilités. Les niveaux de formation supérieurs, pourtant porteurs de compétences stratégiques, sont exclus.

Nous regrettons ces choix nationaux qui fragilisent un modèle d’excellence et de renouvellement des compétences dans les collectivités. Mais nous faisons le choix politique de maintenir notre engagement fort en faveur de l’apprentissage, malgré la diminution du nombre de contrats que nous pourrons accueillir et la nécessité de sélectionner les formations en fonction de leur coût ou de leur prise en charge.

 École et inclusion

Le traitement réservé par l’État aux Accompagnants d’Élèves en Situation de Handicap (AESH) est préoccupant pour les enfants, leurs familles et les collectivités. Depuis mai 2024, la loi prévoit que l’Éducation nationale recrute et rémunère les AESH également sur le temps du midi. Pourtant, des débats d’interprétation persistent au plus haut niveau de l’État, créant incertitudes et inquiétudes.

Alors que l’inclusion est proclamée « grande cause nationale », les AESH ne disposent toujours pas des garanties essentielles d’un métier : formation, stabilité, lutte contre la précarité. À Saint-Nazaire, fidèles à nos valeurs, nous avons choisi d’aller au-delà de nos obligations : présence de référents inclusion sur tous nos sites, prise en charge des AESH pour accompagner les enfants sur les temps périscolaires et à la cantine.

Cependant, nous ne pouvons indéfiniment pallier les manquements de l’État, surtout dans un contexte de baisse de nos moyens. Nous affirmons que l’État doit respecter ses engagements en faveur des enfants, des familles et de l’égalité républicaine.

À Saint-Nazaire, nous continuerons à défendre une inclusion réelle sur tous les temps, car les enfants ne peuvent pas être résumés à leur qualité d’élève. Leurs besoins, ainsi que ceux de leur famille, existent de la même manière avant et après la classe.

 Le sport pour toutes et tous

Le 24 juin, le gouvernement a annoncé en fanfare la reconduction et la revalorisation du Pass’Sport. Mais derrière le titre flatteur se cache une suppression pure et simple pour les enfants de 6 à 13 ans. L’argument avancé — un moindre risque de décrochage avant 14 ans — nie l’évidence : c’est dès le plus jeune âge que se créent l’envie, l’habitude et l’accès au sport pour toutes et tous. Priver les enfants et leurs familles de ce soutien, c’est prendre le risque de laisser sur le bord de la route celles et ceux que nous voulons accrocher.

À titre d’exemple, plus de 40 familles suivies dans le cadre du Programme de Réussite Éducative sont directement touchées. Les inscriptions sportives sont déjà validées grâce à un important travail des services municipaux et des bénévoles des clubs. L’aide disparaissant, nous allons devoir trouver des solutions sur le budget municipal pour compenser ces pertes.

Au-delà de ce dispositif spécifique, beaucoup de familles risquent de renoncer à inscrire leurs enfants cette année, ce qui aura pour effet de fragiliser les clubs sportivement et financièrement.

Cette décision, annoncée en toute fin d’année scolaire et applicable dès la rentrée 2025, est un très mauvais signal. Elle fragilise la jeunesse et renforce les inégalités d’accès aux pratiques sportives. Le groupe majoritaire dénonce ce double discours et réaffirme sa conviction : l’État doit investir dans la jeunesse dès les premières années.

 Israël et Palestine

Notre majorité a plusieurs fois exprimé sa solidarité et sa compassion envers toutes les victimes civiles de ce nouvel épisode tragique, né de la folie terroriste du Hamas et de la réponse dramatiquement disproportionnée du gouvernement israélien. Fidèles à la position historique de la diplomatie française, nous réaffirmons que la seule issue durable repose sur la création d’un État palestinien indépendant et démocratique, pleinement reconnu par Israël, et sur la reconnaissance de l’intégrité d’Israël dans les frontières définies par les résolutions de l’ONU de 1967 et les accords d’Oslo de 1993, sans les colonisations contraires au droit international.

La situation humanitaire à Gaza est dramatique. L’urgence est d’acheminer l’aide, de libérer les otages et d’instaurer un cessez-le-feu immédiat. Mais au-delà de l’urgence, il faut préparer le temps long : celui d’une paix durable, qui ne pourra se construire ni avec un Hamas dont la charte appelle à la disparition d’Israël, ni avec une extrême droite israélienne poursuivant une politique de colonisation et d’annexion.

L’issue dépend avant tout des peuples concernés. Toutefois, la reconnaissance par la France d’un État palestinien constituera un acte fort pour soutenir celles et ceux qui, des deux côtés, aspirent à la paix et à la sécurité.

 

Les marchés, des lieux de vie essentiels dans une ville ! Un municipe manqué !

Notre ville, ses habitants ont la chance de bénéficier de plusieurs marchés dans les quartiers et le Centre-ville. Ce sont des lieux de vie pour y trouver les produits indispensables pour notre quotidien mais aussi des endroits d’animation pour s’y retrouver, discuter, découvrir, écouter…

Les marchés sont une alternative au modèle de la grande distribution avec des gens, des producteurs locaux, des produits bio, des structures coopératives qu’il est indispensable de soutenir.

Nos Halles centrales sont une prouesse architecturale exceptionnelle, labélisées « Architecture contemporaine remarquable ». Elles méritent depuis de nombreuses années une profonde rénovation. Rénovation qui ne doit se faire sans relancer une réelle concertation de tous les acteurs : commerçants du et hors marché, usagers, clients, touristes…

Des travaux d’entretien ont été réalisés, ils étaient urgents. L’installation de « supports d’orientation » devant rendre le lieu plus fonctionnel et convivial relève plus du gadget pour de nombreux commerçants et usagers.

Au-delà de 2026, la rénovation sera-t-elle possible, tant les différents aménagements autour de l’édifice compliquent des travaux d’ampleurs futurs.

Les halles centrales auront-elles le même sort que celles de Penhoët ? Un projet de privatisation pour supporter le coût d’une rénovation et d’un réaménagement, puis un abandon de l’opérateur pour finir par un vide d’idées de la majorité pour redonner vie à ce lieu ?

Les marchés sont bien des lieux que certains jugent indispensables de fréquenter le temps d’une campagne électorale pour disparaître ensuite jusqu’à l’élection suivante. D’autres y sont présents régulièrement, à l’écoute de la vie de la ville, de son actualité sociale, économique, du cours du Monde. Une autre façon de participer à la vie de la cité !

Les élues et les élus du Groupe Ensemble, Solidaires et Écologistes

Juin Juillet Août 2025

L’année du 80ème anniversaire de la libération de la poche

Le 11 mai dernier, à l’occasion des cérémonies officielles de la libération de la poche, le Maire, David Samzun, a prononcé un discours que vous trouverez ci-dessous :

« 8 mai 1945, l’Allemagne nazie capitule. La France est libérée du joug de l’occupant. Les villes françaises, peu à peu libérées par les Alliés depuis le 6 juin 44, exultent…mais Saint-Nazaire n’en fait pas partie. Les soldats allemands en déroute affluent et dressent une ligne de démarcation. La population se retrouve piégée dans la poche, qui s’étend de Cordemais à La Vilaine et au Sud de la Loire. Dernier territoire européen libéré le 11 mai 1945, la ville se réveille meurtrie au terme de ces 6 années de conflit.

Après des mois de souffrances et de privations très dures, la population avait peu à peu abandonné tout espoir de libération quand les dernières forces allemandes retranchées déposent enfin les armes face aux troupes alliées. Peu seront à le célébrer, tant la ville est vidée de ses habitants.

Aujourd’hui, 80 ans nous séparent de la fin de ce terrible conflit, et pourtant le contexte politique et économique international nous rappelle douloureusement les années 30. La politique protectionniste engagée par les Etats-Unis n’a jamais trouvé d’égal depuis la fin du XIXème siècle. Le monde voit un par un s’abattre les remparts diplomatiques et économiques érigés en 45 pour maintenir une paix durable à l’issue de la Seconde Guerre mondiale. La guerre qui se poursuit en Ukraine face à l’agresseur russe, menace de s’étendre en Europe tant les velléités de Vladimir Poutine sont grandes et les concessions qui lui sont faites importantes.

L’allier américain qui perdit en juin 44, des dizaines de milliers d’hommes au nom d’un idéal de liberté et de démocratie, se détourne de ses partenaires européens et crée de nouvelles alliances avec des démocraties que nous pourrions qualifiées d’illibérales.

A l’aube d’un nouvel ordre mondial, l’Europe doit rester forte et unie face à cette nouvelle internationale des régimes autoritaires et réactionnaires. Offrant au reste du monde de la cohérence et de la stabilité, elle doit prendre sa place de leader en terme de démocratie et d’économie.

Ne cédons pas aux sirènes de celles et ceux qui nous promettent l’ordre au détriment de la démocratie et qui piétinent les valeurs fondamentales de notre Etat de droit. Plus que jamais, rappelons-nous de ces millions de femmes et d’hommes qui ont péri, de ces femmes et ces hommes qui ont résisté face à la barbarie nazie, de ces victimes civiles et militaires, emportées par la folie des régimes totalitaires. De ces atrocités, naîtra pourtant une solide amitié franco-allemande, aux fondements de notre Union européenne.

Plus que jamais, saluons l’action de nos alliés britanniques et américains, avec qui notre amitié forte de plusieurs siècles survivra sans aucun doute aux turpitudes de ces derniers mois.

Plus que jamais, Liberté j’écris toujours ton nom ». David Samzun

Un été à Saint-Nazaire

Le soleil revient et avec lui, l’envie de se retrouver, de sortir, de vibrer ensemble au rythme d’un été riche en événements gratuits et accessibles à toutes et tous. À Saint-Nazaire, on aime les moments qui rassemblent, qui font du bien, qui créent du lien.

La Ville s’engage pour que chaque Nazairien.ne, chaque visiteur.euse, puisse vivre un été plein de découvertes, de joie, de culture, de sport, de fêtes et de rencontres. Parce que nous croyons profondément que la convivialité, le partage, et l’accès à la culture et aux loisirs sont essentiels à une ville vivante et solidaire.

L’été, c’est aussi l’occasion de redécouvrir nos trésors : faire visiter ses coins préférés à sa famille ou à ses ami.es, flâner dans les quartiers, profiter des plages, pousser la porte d’un musée ou d’une expo et s’émerveiller du quotidien.

Saint-Nazaire, ville ouverte, créative, tournée vers l’océan et vers l’avenir, vous invite à vivre pleinement cet été. Laissez-vous surprendre, laissez-vous porter… et surtout, profitez-en !

Pour des achats publics encore plus responsables

Le SPASER (Schéma de Promotion des Achats Socialement et Ecologiquement Responsables) a été adopté lors du dernier conseil municipal. Ce document concerne la stratégie d’achat de la Ville de Saint-Nazaire et de Saint-Nazaire Agglo avec comme objectif de renforcer encore nos engagements responsables, tant d’un point de vue social que d’un point de vue écologique.

Réaliser ce schéma est apparu comme une évidence, puisque nous portons l’ambition d’un projet politique rassembleur, guidé par une boussole sociale, un cap écologique et une méthode démocratique. Ces trois idées-phare de notre projet stratégique de mandat sont aussi les trois piliers du Développement durable.

Les aspects sociaux et environnementaux étaient déjà largement présents dans nos politiques d’achat. Avec ce schéma nous renforçons la cohérence d’ensemble en demandant aux entreprises à qui nous achetons, davantage d’engagements à nos côtés. Parallèlement nous poursuivons la constitution de lots réservés aux entreprises d’insertion.

Avec 70 M€ d’achats pour la Ville de Saint-Nazaire et 170 M€ pour Saint-Nazaire Agglo, nous avons fait le choix ambitieux de rédiger un schéma mutualisé Ville-Agglo. Ainsi, nous sommes dans le TOP 10 des collectivités réalisant un SPASER mutualisé.

Solidarité avec Kherson, ville d’Ukraine

Depuis février 2022, l’Ukraine est confrontée à une guerre d’agression de la Russie. Ce conflit a entraîné des pertes humaines considérables, des destructions massives d’infrastructures et une crise humanitaire sans précédent. Des millions de personnes ont été déplacés, et de nombreuses villes ont été gravement endommagées. Kherson, ville du sud de l’Ukraine, a été l’une des premières grandes villes à être occupée.

Depuis le début de la guerre, Saint-Nazaire s’est engagée, sans hésitation, aux côtés du peuple ukrainien. Notre ville a su exprimer sa solidarité, à travers des prises de positions claires et des actions concrètes. Les Nazairien.nes ont su se mobiliser pour apporter une aide matérielle, accueillir, soutenir…

Nantes Métropole et Saint-Nazaire ont souhaité traduire leur soutien par la signature d’un pacte d’amitié avec la ville Kherson. Ici, de nombreux Ukrainiens travaillent pour les Chantiers de l’Atlantique et donc, de nombreuses familles se sont mises à l’abri dans notre ville lors de la reprise de l’offensive russe en 2022.

Saint-Nazaire Agglomération, Nantes Métropole et Kherson ont en commun d’être des villes d’estuaire, ouvertes sur le monde, façonnées par l’eau et le travail portuaire. Ce partenariat est un geste politique, bien sûr, mais aussi profondément humain. Il est un vœu de paix. Une paix juste, non imposée par l’agresseur, la Russie. Nous ne signons pas seulement une coopération entre villes, mais une espérance partagée, en une Ukraine libre, en une Europe de solidarité.

Les 39 élu·es du groupe « Pour Saint-Nazaire »

Démocratie participative locale, passons aux actes !

Partout dans le monde le « bruit des bottes » se fait entendre.
En France, l’exercice du pouvoir particulièrement depuis 8 ans a un parfum « d’ascenseur pour l’extrême droite ». Faire vivre la démocratie est pourtant l’un des remparts à ce danger. Gouverner à force de 49.3, être en état d’urgence permanent, ne pas entendre les cris d’alarme de nos concitoyens mais avoir une complaisance maladive envers les puissants… avoir la condamnation très sélective des différentes horreurs des guerres abime l’idée même de démocratie.
Dans moins d’un an, les élections municipales seront notre actualité. Le scrutin municipal pour les villes de plus 1000 habitants est majoritaire à deux tours avec prime à la liste arrivée en tête. Ainsi à Saint-Nazaire, notre groupe Ensemble Solidaires et Écologistes (ESE) est composé de 10 élus celui de la majorité de 39 élus. Ceci est l’application des règles électorales de ce scrutin.
La participation exprimée avait à peine dépassé les 30%. A l’issue du second tour la liste arrivée en tête n’avait obtenu qu’à peine plus de 17% du corps électoral. Cela aurait dû interroger l’exercice du pouvoir de cette majorité très relative.
Gagner le pouvoir et en user sans retenue a abîmé notre démocratie locale.
La démocratie ne peut pas se limiter au temps des élections tous les 6 ans. Elle est trop fragile. La montée de l’abstention en est l’illustration.
Il y a urgence à aller au-delà du cadre minimum de la loi et d’être innovant en la matière : commissions de travail ouvertes aux citoyens, pourquoi pas tirés au sort et indemnisés pour le temps passé, groupes citoyens de quartiers redimensionnés à l’échelle de l’école de quartier, et autonomisés, cahiers de doléance remis à disposition, Interpellations citoyennes prenant place dans un temps dédié au conseil municipal…
Les idées ne manquent pas pour remettre, au centre de la vie municipale, la démocratie locale.

Les élu·es Ensemble, Solidaires et Écologistes

Permanence les mercredis de 14h à 17h et rencontre avec les élu·es sur rendez-vous. 02 40 00 42 10. Bureau situé rez-de-Chaussée bas de la mairie, en face du square Germaine Lardon.

Mai 2025

Saint-Nazaire, un port stratégique.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, la géopolitique frappe à notre porte. D’abord par l’afflux de réfugié.es Ukrainien.nes, ayant déjà des attaches sur notre territoire. Mais au-delà, notre place portuaire, par sa position et ses infrastructures est un maillon essentiel pour la France. Souveraineté énergétique, approvisionnement en gaz et en pétrole, refit de véhicules de combat, construction de navires militaires… Demain, nous accueillerons la construction du futur Porte-Avions Nouvelle Génération.

Finalement, c’est l’ensemble de notre tissu industriel et de nos savoir-faire, qui est ou sera mis à contribution pour que notre pays s’adapte à la nouvelle donne géopolitique. L’abandon dramatique de l’Ukraine par les Etats-Unis d’Amérique, s’il se confirme, ne ferait qu’amplifier cette situation.

Alors que notre ville fête, en ce mois de mai, les 80 ans de la Libération de la Poche de Saint-Nazaire, dernier territoire libéré d’Europe. Alors que nous avons connu à la fois le joug des Nazis et payé le prix fort pour notre liberté. Nous ne pouvons qu’être solidaires du peuple Ukrainien agressé par la Russie de Poutine. Mais être solidaires, c’est donner à ce peuple agressé les moyens de se défendre.

Celles et ceux qui ont de la mémoire se souviendrons qu’au début de l’agression Russe, il y a plus de 10 ans, nous avons assisté ici, à Saint-Nazaire, à des manifestations pro-russes. Un collectif, « Mistral gagnons », manifestait pour la livraison de frégates à la Russie. Parmi eux, des élu.es du Front National, devenu depuis le Rassemblement National. Aujourd’hui encore, ce parti politique ne cache pas son admiration pour Poutine, comme pour Trump. A l’écouter, il faudrait laisser les Ukrainien.nes à leur sort.

Ce n’est pas notre vision du monde et nous sommes heureux que de nombreux.ses citoyen.nes organisent ici la solidarité.

Sécurité : une décision de responsabilité

Saint-Nazaire n’échappe pas aux tensions qui traversent notre pays. L’essor du narcotrafic, la banalisation de la violence, les trafics en pieds d’immeubles, les violences intra-familiales, nous imposent de regarder la réalité en face. C’est avec responsabilité et lucidité que le maire, David Samzun, a demandé l’armement de la police municipale.

Cette décision n’a rien d’un coup de communication. Elle est le fruit d’un long travail de réflexion et d’écoute. D’écoute des policier.es eux-mêmes. Ils sont des agent.es de la collectivité qui se trouvent de plus en plus souvent en première ligne sur des interventions sensibles, dangereuses, parfois avant même l’arrivée de la police nationale. D’écoute des habitant.es, pour qui la tranquillité publique n’est pas une abstraction mais un besoin légitime. D’écoute, enfin, des élu.es qui, dans un très grand nombre de communes, ont déjà franchi ce cap.

Les faits sont clairs : les horaires de nos policier.es ont été élargis, notamment en soirée. Leur présence est renforcée dans l’espace public. Pour la plupart, ils et elles ont déjà porté une arme dans leurs fonctions précédentes (police Nationale, Gendarmerie, Police Municipale…). Et surtout, leur doctrine d’intervention ne change pas : l’objectif reste la prévention, le dialogue, la médiation. L’arme est une protection, pas un outil de coercition. Dit autrement, ce qui change, c’est leur capacité à se défendre en cas de nécessité.

Aujourd’hui, plus de 70 % des polices municipales sont armées. C’est une réalité nationale, un choix de sécurité pragmatique, partagé par des maires de toutes sensibilités, y compris écologistes et de gauche. Le maire de Bordeaux, par exemple, a fait le même choix. Quant au député LFI, nous lui conseillons, avec ses collègues de Loire-Atlantique, d’ouvrir les yeux sur la violence qu’engendre le narcotrafic, qui empoisonne la vie quotidienne des habitant.es.

Face aux critiques, nous répondons par le terrain. Pourquoi cette décision serait-elle acceptable à Montoir, Donges ou Pornichet, mais pas à Saint-Nazaire ? Le double discours ne tient pas. La sécurité ne peut pas être une ligne de fracture idéologique. Elle est une exigence républicaine.

Nous assumons pleinement cette position. Nous la portons au nom d’une gauche de responsabilité, attachée à la justice sociale comme à la protection de toutes et tous. Ce n’est pas céder à la peur que de vouloir protéger nos agent.es et nos habitant.es. C’est agir en cohérence avec nos valeurs : celles d’un service public fort, respecté, au service de la population.

Nos aîné.es sont une richesse

Les 11 et 12 mars derniers s’est tenu à l’Alvéole 12 le premier Forum Seniors dédié aux aîné·es et à leurs proches.

Des tables rondes et des ateliers pratiques se sont succédés pour aborder entre autres la prévention santé, la mobilité, les enjeux de l’habitat, l’accès aux droits, le lien social…

Des nombreux stands d’information ont permis de répondre aux questionnements les plus divers et d’apporter de multiples conseils. Nous remercions la mobilisation enthousiaste et de qualité de toutes et tous pour ce temps fort.

Sur les murs de la base sous-marine, l’exposition « Changer de regard sur les personnes âgées » s’est fait fort d’interpeller les passant.es sur les enjeux de l’âgisme et de déconstruire les idées préconçues liées au vieillissement.

Portées par notre ville et son Centre Communal d’Action Social, organisées avec le concours du Conseil des Ainé·es et de nos partenaires institutionnels et associatifs, ces deux journées ont permis de riches échanges et de généreux moments de partage. Chacun et chacune a pu faire entendre sa voix et contribuer à enrichir la réflexion sur les besoins et les attentes des seniors.

Cet évènement s’est par conséquent pleinement inscrit dans la continuité de notre engagement à faire de notre commune une « Ville amie des Aîné·es », où chaque senior trouve sa place et où l’ensemble de nos politiques publiques visent à améliorer la qualité de vie des plus âgé·es.

Logement

Suite à la forte mobilisation du Maire, nous avons reçu la ministre Mme Valérie Létard, ministre du Logement. Face à la crise du logement et dans un territoire où le dynamisme de l’économie locale nous rend attractif, elle a confirmé que l’État accompagnerait les maires-bâtisseurs. Au nom du gouvernement, elle a pris des engagements forts pour que nous puissions accélérer nos projets innovants, en lien avec nos partenaires, notamment les industriels. Aujourd’hui, il faut plus de six ans pour faire sortir de terre un programme, y compris de logements sociaux. Il est urgent d’aller plus vite : les besoins sont immenses sur notre territoire et nous voulons que Saint-Nazaire reste une ville pour toutes et tous !

La ministre a également pris l’engagement d’un meilleur soutien financier en reconnaissance de notre mobilisation pour le logement social (nous comptons 29% de logements sociaux à Saint-Nazaire, ce qui est bien au-delà des exigences de la loi). Enfin, notre capacité à construire tout en limitant la consommation des terres naturelles et agricoles est reconnue et encouragée.

Les 39 élu·es du groupe « Pour Saint-Nazaire »

La fausse bonne idée d’équiper la police municipale d’armes létales !

Les nazairiennes et nazairiens ont appris le 04 avril 2025, par voie de presse, la décision brutale et unilatérale du Maire de Saint-Nazaire d’équiper les policiers municipaux d’armes létales.

Les propos tenus en Conseil municipal par M. le Maire envers notre groupe en déclarant « je ne vais pas vous attendre pour savoir ce que j’ai à faire » ne sont pas dignes d’un débat démocratique apaisé qu’il aurait été indispensable d’organiser sur le sujet. Ce transfert des missions régaliennes de la police nationale vers des agents municipaux sans aucune réflexion collective ni mandat électif est inacceptable.

En cohérence avec les 50% des nazairiens déclarant se sentir très fortement jusqu’à un peu exposés à des problèmes d’insécurité dans notre ville (Enquête sept 2024), notre groupe Ensemble Solidaire et Écologistes avait réclamé et obtenu une mission d’information et d’évaluation sur la tranquillité publique en décembre 2024. M. le Maire foule au pied le travail engagé depuis trois mois sans attendre une quelconque conclusion de cette mission d’évaluation.

Les missions respectives d’une police municipale et de la police nationale sont parfaitement définies, et conçues pour être complémentaires. La police municipale n’a pas à pallier ni aujourd’hui, ni demain le désengagement de l’Etat envers la police nationale.

La sécurité des agents publics de la police municipale est bien évidemment une préoccupation légitime mais ne peut justifier une surenchère en matière d’armement, qui peut conduire à une escalade nocive.

Il est indispensable que chacun (police nationale, ville, police municipale, justice) mette les moyens et joue son rôle.

Si la paix et la tranquillité publique n’ont pas de prix, le coût de cette décision aurait mérité que les nazairien·nes en connaissent le montant.

Les élu·es Ensemble, Solidaires et Écologistes

Permanence les mercredis de 14h à 17h et rencontre avec les élu·es sur rendez-vous. 02 40 00 42 10. Bureau situé rez-de-Chaussée bas de la mairie, en face du square Germaine Lardon.

Avril 2025

Arbres : Non aux coupes sauvages !

Couper des arbres sur l’espace public pour son confort personnel est inacceptable. La ville a déposé plainte suite à la coupe sauvage constatée sur le chemin côtier. Nous le faisons à chaque fois dans ce genre de situation.

Le chemin côtier est le bien commun de tout.es les habitant.es de Saint-Nazaire et des visiteurs et visiteuses qui veulent y découvrir le point de vue magnifique qu’il offre sur l’océan. Il appartient à tout le monde, pas seulement à celles et ceux qui habitent à côté. Il est arpenté par des centaines de milliers de promeneurs et promeneuses qui aiment l’ambiance bucolique créée par la nature, les panoramas, les falaises, les plages et les arbres. Plusieurs variétés lui donnent son caractère inimitable et nous offrent leurs frondaisons agréables lors de fortes chaleurs.

Pour faire face au dérèglement climatique, les arbres sont un allié indispensable déjà aujourd’hui, alors dans 10, 20,30 ans, ils seront essentiels pour continuer de se promener sur le chemin côtier vu les chaleurs annoncées. Les arbres permettent également l’infiltration de l’eau dans le sol pour éviter le ruissellement, leurs racines retiennent la falaise et ils sont supports à une grande biodiversité.

Sans arbres, les grands comme les petits, ceux qui gênent et ceux qui nous plaisent, le chemin côtier ne sera pas ce qu’il est. Le protéger est un devoir. Celui de toutes et tous.

Ukraine

Voilà déjà trois ans que la Russie a déclaré la guerre à l’Ukraine. Trois ans que les Ukrainiennes et les Ukrainiens résistent, combattent sans relâche pour défendre leur pays et leur démocratie. Trois ans que des Nazairiennes et des Nazairiens, solidaires, s’engagent pour accompagner l’accueil d’hommes, de femmes et d’enfants ukrainiens dans notre Ville. Elles et ils s’installent, se forment, travaillent pour vivre en attendant de pouvoir retourner chez eux. Les enfants poursuivent leur scolarité. Tout cela est possible grâce à une mobilisation collective exceptionnelle, à l’image de ce que Saint-Nazaire, engagée et solidaire, sait faire.

A ce titre nous saluons l’action des bénévoles de l’Association « Droujba amitié Saint-Nazaire-Ukraine », qui agit sans relâche pour accompagner celles et ceux qui ont dû fuir la guerre.

La guerre en Europe est une réalité et son extension est une menace. L’épisode récent entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky dans le Bureau oval nous rappelle brutalement l’incertitude qui pèse sur le soutien américain. Il est donc plus que jamais essentiel que l’Europe prenne ses responsabilités pour assurer sa propre défense. Ne plus dépendre des revirements d’alliés extérieurs est un impératif pour garantir la paix sur notre continent.

En défendant leur territoire, les Ukrainien.nes luttent pour la démocratie et la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes. Nous sommes toutes et tous concerné.es.

Saint-Nazaire s’engage pour une transition écologique, sociale et collective

Face aux défis environnementaux nous développons notre stratégie pour rendre notre ville capable de s’adapter le mieux possible au changement climatique. Cette stratégie claire et ambitieuse pour une transition écologique et énergétique durable est formalisée désormais dans notre délibération votée en conseil municipal. Réduire notre impact sur le climat, maîtriser notre consommation d’énergie, préserver nos ressources naturelles, encourager les mobilités douces et collectives, veiller à des achats publics raisonnés et responsables, éduquer à l’environnement…voici quelques exemples des objectifs que nous mettons d’ores et déjà en œuvre et qui transforment chaque jour notre ville.

La transition écologique que nous portons est indissociable de l’amélioration de la qualité de vie et de la santé des habitant.es. Préserver notre environnement, c’est aussi protéger la santé physique et mentale de chacun.e. En développant des espaces verts accessibles à toutes et tous, en facilitant la mobilité active et durable, ou encore en proposant dans nos cantines scolaires une alimentation saine, locale et abordable, nous construisons un cadre de vie plus équilibré et plus solidaire. Chaque action engagée aujourd’hui prépare un avenir où chacun.e pourra vivre mieux, dans une ville plus apaisée et plus résiliente face aux crises écologiques.

Mais cette transition est avant tout un projet collectif qui doit traduire une ambition commune. Nous savons que la transition ne peut réussir qu’en mobilisant l’ensemble des acteurs et actrices du territoire. C’est pourquoi nous renforçons les coopérations avec les industriels du bassin économique pour développer des solutions de décarbonations, tout en plaçant les citoyen.nes au cœur de notre démarche. Chaque initiative, chaque projet est pensé avec et pour les Nazairiennes et les Nazairiens, afin que chacun puisse prendre part aux décisions qui façonnent l’avenir de notre territoire.

En rassemblant toutes les parties prenantes – habitant.es, associations, entreprises et institutions – nous faisons de l’écologie un levier d’inclusion et d’innovation. La Ville s’engage à faciliter la participation citoyenne et à garantir que la transition écologique ne se fasse jamais au détriment du pacte social. Ensemble, nous voulons construire un avenir durable et solidaire où chacun trouve sa place et où les générations futures hériteront d’un territoire préservé et dynamique. Nous voulons faire de notre ville un exemple d’engagement écologique et social, à la fois ambitieux et concret.

Il fait bon y vivre

Selon le classement des villes et villages de France, Saint-Nazaire occupe la 29ᵉ place parmi les villes où il fait bon vivre. Ce classement se fonde sur l’analyse de près de 200 points qui sont jugés importants par les habitant.es des communes : logements, qualité de vie, sécurité, accès aux soins, activités culturelles et sportives, éducation, transports, environnement…

Ce positionnement est le résultat d’un travail de fond mené pour transformer la ville : l’ouvrir davantage sur l’océan, anticiper les conséquences du changement climatique, et accélérer la transition énergétique pour les habitant.es ainsi que pour les entreprises du secteur industrialo-portuaire. Bien sûr, tout n’est pas parfait. Les travaux actuels peuvent perturber le quotidien, mais ils préparent un avenir plus agréable. Demain, la ville sera encore plus accessible et conviviale grâce aux bus électriques à haut niveau de service avec des passages plus fréquents, grâce également au développement d’un réseau de chaleur, et à un centre-ville embelli et animé. La ville nous la faisons ensemble.

Citoyenneté – 18 ans à Saint-Nazaire

Cette année encore, les jeunes Nazairien.nes âgés de 18 ans se sont vu remettre leur première carte électorale lors d’une cérémonie officielle en mairie. Le vote est un droit autant qu’une responsabilité. C’est un engagement citoyen qui permet de construire un vivre ensemble respectueux des libertés de chacun.e. C’est aussi l’occasion d’échanger sur les valeurs républicaines et de renforcer le lien entre la jeunesse et les institutions démocratiques. Nos jeunes étaient plus d’une centaine et souvent accompagnés de leur famille pour un temps convivial et émouvant en présence du Maire.

Les 39 élu·es du groupe « Pour Saint-Nazaire »

Austérité pour les communes mais pas pour l’armement ?

Le mois dernier, nous dénoncions la cure d’austérité infligée aux communes avec un budget de l’État diminuant les dotations de 5 milliards d’euros.
Un mois après, fini la règle « intangible » des 3% de déficit des États membres de l’Union européenne ; retour du « quoi qu’il en coûte » pour l’armement. Annonces de 800 Mds de crédits pour « réarmer l’Europe » et augmentation pour la France de 40 Mds d’euros annuels supplémentaires aux 50 Mds déjà prévus dans la loi de programmation militaire (413 Mds sur 2024-2030).
Mesurons bien l’énormité du budget qui nous est demandé !
Où seront prises ces sommes ? Sur les 210 Mds d’avoir bloqués des russes ? En taxant les riches ? Celles-ci seront nécessairement prises au détriment des budgets pour la culture, la santé, l’éducation, la pauvreté, l’environnement.
La situation militaire de l’Ukraine nécessite des moyens tout de suite et la réalité est que nous ne pouvons pas produire du jour au lendemain plus que ce que nous produisons aujourd’hui. L’Europe est bien incapable de fournir maintenant ce que les États-Unis fournissaient. Un porte avion construit à Saint-Nazaire ? Ce sont bien sûr des millions d’heures de travail mais cet équipement sera utilisé pour projeter la guerre loin d’ici, avec qui et pour quoi ? Le savoir-faire nazairien devrait être mis au service des peuples et de la planète par la construction de navires hôpitaux par exemple, face aux catastrophes naturelles et aux guerres. Ce type de navire aurait pu être bien utile à Gaza pour l’aide d’urgence à apporter.
Et pendant que tout le monde a la guerre au bout des lèvres, on oublie la situation catastrophique du climat et de la biodiversité, créatrice des conflits présents et à venir. Au lieu de prévenir les catastrophes, nous préférons mettre en œuvre des armes destructrices. Est-ce de cette réindustrialisation dont nous avons besoin ?
Anatole France pourtant nous prévenait : « On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour des industriels. »

Les élu·es Ensemble, Solidaires et Écologistes

Permanence les mercredis de 14h à 17h et rencontre avec les élu·es sur rendez-vous. 02 40 00 42 10. Bureau situé rez-de-Chaussée bas de la mairie, en face du square Germaine Lardon.

Mars 2025

Vivre ici, vivre ensemble

Dans ce territoire si singulier, entouré d’eau, presque une île, c’est quoi le vivre ensemble, qu’est-ce qu’il signifie, où prend -il ses origines ?
Le concept du « vivre ensemble » trouve toute sa signification dans la diversité des cultures et des origines. L’histoire, la guerre, la reconstruction ont façonné un esprit très particulier, basé sur un maillage d’associations de toute sorte, solidarités, sportives, culturelles… porteuses de lien social et de solidarité. Et puis, Saint-Nazaire est une ville portuaire, au cœur de l’histoire industrielle et maritime, qui incarne une ouverture sur le monde. Fierté, admiration mais aussi travail et innovation sont autant de marqueurs de l’appartenance à notre ville, à son territoire, à son industrie proche, faisant partie de l’environnement, des vues. Vivre dans une ville portuaire c’est un mélange de travail, de détente et de connexion à l’environnement maritime, où la mer devient un élément central du mode de vie.
Dans une société, « vivre ensemble » ne se limite pas seulement à la simple coexistence, mais appelle à une réelle interaction et à des actions concrètes pour favoriser l’inclusion de toutes et tous, y compris des minorités. Cela passe par la création de lieux communs, comme des espaces publics, des écoles, des associations, où les individus peuvent se rencontrer, partager des expériences et développer des projets collectifs. Cela peut également inclure l’engagement dans des démarches de lutte contre les discriminations et de promotion de l’égalité. Depuis le début de cette mandature, que ce soit au travers nos projets urbains, l’attention particulière que nous avons pour notre patrimoine, écoles, gymnases, patrimoine remarquable, nos politiques publiques, du logement, de solidarité, de la vie associative, nous avons toujours pris en compte cette idée du « vivre ensemble », comme une trame, un fil rouge, qui nous oblige à réfléchir avec l’autre, en prenant en compte les enjeux collectifs.
En somme, « vivre ensemble » est un idéal qui cherche à créer une atmosphère de confiance et de compréhension, où chacun trouve sa place et participe activement au bien-être collectif. C’est un processus dynamique, nécessitant une attention constante aux besoins des autres et à l’importance de la coopération pour relever ensemble les défis. Au travers l’ensemble de ses politiques publiques, la ville de Saint- Nazaire, fière de cet héritage, continue d’inscrire comme enjeu de société ce « vivre-ensemble », comme contributif d’une ville apaisée, où il fait bon vivre.

Service public

Par courrier en date du 20 janvier le groupe La Poste a annoncé sa volonté de stopper son activité courrier et colis dans les bureaux de Saint-Marc et l’Immaculée. Quelques jours auparavant, David Samzun avait contesté les chiffres, la méthode et la décision du groupe alors que des représentant.es venaient exprimer leurs intentions dans son bureau.
La majorité municipale réaffirme son attachement à la présence postale dans nos quartiers et les élu.es continueront de protester aux côtés des habitant.es contre les mesures de fermeture.
Plus largement nous souhaitons maintenir la présence des services publics dans les quartiers de Saint-Nazaire : Mairies annexes, écoles, équipements sportifs, entretien des espaces…il s’agit pour nous du respect du pacte républicain qui seul permet de faire tenir une société.

Construction navale

Pour l’année 2025, nos Chantiers de l’Atlantique continuent sur une belle trajectoire avec des nouvelles commandes comme par exemple la construction du deuxième paquebot de la série Xcel et la découpe de la première tôle du plus grand voilier du monde !
C’est une reconnaissance méritée de l’excellence et du savoir-faire des salarié·es. C’est également la preuve que les choix stratégiques en matière de recherches, d’innovations et de diversification étaient les bons. La construction navale est une part de nous-même et la capacité de nos chantiers à répondre aux enjeux de la transition énergétique est une condition impérieuse pour assurer une ambition maritime durable.
Le dynamisme en termes d’emplois et de retombées économiques diverses sont autant de financement de nos politiques publiques en faveur de l’éducation, des solidarités, de l’amélioration de notre cadre de vie…
Demain, l’excellence de nos chantiers sera employée pour contribuer à la Défense Nationale avec la construction d’un nouveau porte-avions. Notre territoire saura se mobiliser pour accompagner cette construction stratégique.

Un lieu d’accueil pour les femmes victimes de violences conjugales

Pour agir contre les violences faites aux femmes et évaluer l’efficacité des réponses apportées, il est nécessaire d’avoir une connaissance précise de leur ampleur et de leur nature. C’est le rôle de l’Observatoire départemental qui travaille à collecter, harmoniser et diffuser les données existantes. Ainsi nous savons que les violences augmentent en 2023 en Loire-Atlantique avec environ 6.000 victimes de violences physiques ou sexuelles commises par un partenaire ou ex-partenaire et 3.500 victimes de violences sexuelles par un non-partenaire.
C’est une lutte de longue haleine et notre majorité se fait un devoir d’accompagner les femmes dans leur reconstruction et de les épauler dans leur rapport à leurs enfants. Ces derniers ont vu et vécu les violences. Pour cela, nous créons un lieu d’Accueil et de Ressources qui portera le nom de Christiane Cabalé.
Ce lieu a été imaginé et co-construit par et avec les acteurs et actrices du territoire. Nous avons également fait le choix de dialoguer avec des femmes en situation de victimes de violence ou tout juste sortie pour vérifier que les dispositifs qui se construisent seront efficaces. L’objectif ? écouter la parole des victimes, prendre soin des femmes et des enfants en urgence, orienter, accompagner vers les organisations et institutions partenaires, proposer un parcours de sortie des violences pour faciliter leur reconstruction.
Ce lieu a également vocation à devenir un espace multi-partenarial, accessible à tous les professionnel.les concerné.es. Le choix a été de confier sa gestion à un opérateur indépendant avec l’association : Solidarité femmes Loire-Atlantique (SFLA). Elle a été créée pour accueillir, écouter et accompagner les femmes victimes de violences conjugales, de violences de couple, de violences intra-familiales et leurs enfants. Elle dispose de compétences reconnues par les différents services de l’État et les collectivités territoriales qui suivent ce travail depuis de nombreuses années. Cette association est en pointe dans ce combat parce qu’il s’agit bien d’un combat. Grâce à des salarié.es professionnel.les et ses bénévoles engagé·es. L’association gère le 3919 au niveau national.
Ce lieu d’accueil trouve sa place dans un engagement large de notre majorité en faveur de l’égalité. Ainsi, nous avons créé une délégation spécifique, signé le protocole départemental de lutte contre les violences faites aux femmes et la charte européenne pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans la vie locale.

Les 39 élu·es du groupe « Pour Saint-Nazaire »

Budget 2025 – une grande inquiétude

Le contexte de préparation budgétaire 2025 est inédit. La situation politique, économique et sociale de notre pays, ainsi que la situation internationale, ont des incidences sur la préparation du budget de la ville. Le budget 2025 de l’ETAT est un budget d’austérité avec des secteurs fortement attaqués : Habitat, Écologie, Éducation, Travail…
C’est aussi une nouvelle attaque contre les collectivités. La baisse de 2,2 milliards d’euros pour les collectivités s’ajoute à toutes les baisses successives depuis plus de 10 ans.
Autant en moins pour l’économie et l’investissement public que les collectivités assument à plus de 70 %.
Ces choix viendront infléchir fortement la trajectoire financière de la Ville. La recherche d’un haut niveau d’épargne brute est une nécessité mais un budget de fonctionnement que l’on cherche à comprimer par tous les moyens et tout le temps peut conduire à des déconvenues qui peuvent se payent chères par la suite : perte de savoir-faire des agents, vie associative sans moyens d’intervention dans les quartiers, pour les publics défavorisés, les personnes âgées ou l’enfance…
Nous pensons qu’il faut intensifier les actions pour renforcer encore davantage les services publics locaux, la justice sociale, la culture et la transition écologique pour améliorer la qualité de vie des habitants et protéger le territoire.

Missions locales – quelle politique régionale de la jeunesse ?

Notre groupe souhaite réaffirmer son soutien à la mission locale de notre territoire. La présidente de la Région a décidé de supprimer les financements régionaux aux missions locales. L’accompagnement global dans ces associations est une chance pour les jeunes : logement, permis, découverte de métiers, formations, emploi – cet accompagnement est primordial pour des jeunes sortis du système scolaire.
La jeunesse est multiple (lycéens, étudiants, alternants, salariés, demandeurs d’emploi…) et nous sommes très inquiets des choix politiques de cette majorité régionale pour l’ensemble de cette jeunesse…

Les élu·es Ensemble, Solidaires et Écologistes

Permanence les mercredis de 14h à 17h et rencontre avec les élu·es sur rendez-vous. 02 40 00 42 10. Bureau situé rez-de-Chaussée bas de la mairie, en face du square Germaine Lardon.

Février 2025

Bien grandir à Saint-Nazaire : notre Projet Educatif pour les 0-25 ans

Eduquer, pour notre majorité municipale, c’est aider les enfants et les jeunes à développer leurs capacités intellectuelles, morales et physiques pour les aider à s’épanouir dans leur vie personnelle et sociale de la façon la plus heureuse possible.
Etre heureux sous la contrainte est inconcevable, voilà pourquoi nous voulons leur émancipation, voilà pourquoi les promesses de la République nous conviennent, voilà pourquoi la laïcité est le cadre absolu de nos actions. Ce cadre est parfaitement défini dans la loi sur la séparation des Eglises et de l’Etat, dont le Nazairien Aristide Briand fut le rapporteur.
Il est également impossible de vivre heureux dans un océan d’injustices et de discriminations. Voilà pourquoi notre travail pour l’émancipation est indissociable de notre action sociale et sociétale en faveur du bien vivre ensemble et donc de la construction de nos liens.
Si notre Majorité, dans les moments d’instabilité que nous traversons, a parfaitement conscience de son rôle, elle a aussi l’humilité de celles et ceux qui ont conscience de leur héritage. Par nécessité, autant que par conviction, ces questions de vivre-ensemble, de solidarité et d’émancipation se sont imposés à notre ville depuis son essor industriel fulgurant et celui de sa composante ouvrière. On venait de partout pour travailler à Saint-Nazaire, on parlait toutes les langues, on pratiquait toutes les religions. Il fallait bien réussir à vire ensemble. La vie était rude pour les ouvrier.es et les employé.es. Ici il a fallu se battre, conquérir des droits, dépasser sa condition, vaincre les déterminismes. Ici il a fallu se hisser par l’Education et notamment l’Education Populaire. Il nous revient donc en héritage, l’inspiration de femmes et d’hommes engagé.es, il nous revient aussi des exigences nourries à l’égard de nos partenaires, il nous revient enfin la jouissance d’un tissu associatif puissant et pour tout dire, hors-norme.
L’heure était venue de réinterroger tout ce qui peut permettre de bien grandir aujourd’hui à Saint-Nazaire. Nous remercions les 300 membres de la communauté éducative qui se sont mobilisés pendant plusieurs mois pour construire les défis. Elles et ils resteront associé.es dans un comité de pilotage en cours de construction. Naturellement la participation des enfants et des jeunes sera au rendez-vous.

General Electric

Pourquoi la France souhaite produire des énergies renouvelables ? Pour assurer, aux côtés du nucléaire, une production d’énergie décarbonée. Ces énergies sont une solution pour limiter le réchauffement et gagner en souveraineté, plutôt que d’importer du pétrole ou de gaz. Elles sont aussi une formidable opportunité de développer une filière d’emploi.
Très tôt, Saint-Nazaire, son Agglomération et son port, se sont engagés. Nous avons réussi à implanter la première ferme d’éolien maritime en France.
Aujourd’hui, les Chantiers de l’Atlantique se sont diversifiés et sont devenus un acteur majeur de la construction des sous-stations électriques, nécessaires à ces parcs éoliens.
Pourtant, GE suit une trajectoire inverse. Les annonces de la direction de cette entreprise américaine ne laissent planer que peu de doute… Après son actuel plan social, elle pourrait fermer ses implantations de Nantes et de Saint-Nazaire. Nous n’en connaissons pas l’échéance.
C’est faire peu de cas de l’engagement des ouvrier.es et des ingénieur.es. C’est aussi faire peu de cas du territoire, qui a facilité leur implantation. C’est enfin un pied-de-nez à l’Etat français auprès duquel l’entreprise GE avait pris des engagements forts de développement industriel lors de la reprise d’Alstom.
Depuis des années, nous disons que l’Etat ne permet pas l’ancrage de cette filière. En mettant trop de temps à annoncer, planifier et réaliser les projets. En ne mettant pas suffisamment l’accent sur le « contenu local » lors des commandes, pour privilégier les industriels locaux. Nous continuerons nos interpellations pour offrir un avenir à la filière.

Le procès de Mazan

Le procès de Mazan marque un tournant historique à l’instar de celui d’Aix mené par Gisèle Halimi, qui a permis de reconnaître le viol comme un crime. Il est temps d’agir maintenant pour que ce retentissement immense entraîne une politique nationale déterminée contre les violences faites aux femmes, y compris des procédés souvent tus comme la soumission chimique, et pour une égalité réelle entre les femmes et les hommes.
Le courage de Gisèle Pélicot, la violence des actes, l’attitude des accusés, nous convoquent à mobiliser toutes les ressources possibles pour faire avancer la cause des femmes et faire cesser les crimes dont elles sont victimes. Les droits des femmes font progresser toute l’humanité.
A ce sujet, notre majorité municipale exprime sa colère et son inquiétude quant aux orientations politiques prises par la Présidente de la région concernant le Planning Familial. La baisse brutale de leur subvention représente l’annulation d’une quarantaine d’actions de prévention dans le cadre du programme Evars (Plan de formation et de prévention en santé affective, relationnelle et sexuelle). Ce programme se décline dans les écoles, les collèges et les lycées. Il permet 225 permanences menées par le CIDFF (Centre d’Information sur les Droits des Femmes et es Familles) sur tout le territoire. Il comprend 250 heures au numéro d’écoute, avec des professionnel.les pour les femmes victimes de violences conjugales par Solidarité Femmes 44.

La Région et la culture

« Je ne savais pas qu’un tel mépris envers le monde culturel et associatif pouvait s’assumer avec cet aplomb ». Ce sont les mots de Philippe Torreton à l’encontre de la Région Pays de La Loire, concernant ses choix culturels brutaux, stigmatisants et qui fragilisent de nombreux.ses acteurs et actrices.
La Ville de Saint-Nazaire et l’Agglomération ne seront pas en capacité financière de compenser les pertes occasionnées par les décisions politiques du Conseil régional. En effet, L’Etat nous convoque à participer au redressement des comptes de la Nation. Contrairement à la Région, nous avons choisi de repousser le vote du budget, de prendre le temps de faire nos arbitrages et d’en échanger avec nos partenaires. L’ensemble des politiques publiques est bien entendu interrogé, mais nous le feront sans dogmatisme.
Par ailleurs, nous avons pris la décision de nous retirer de la programmation Ma région Virtuose (ex-Folle Journée en Région) car nous refusons d’accompagner ce qui relève dorénavant d’une opération de communication de Christelle Morançais. Avec l’évènement « Saint-Nazaire classiques » fin janvier, nous avons proposé une autre manière de faire vivre la musique de répertoire grâce à la mobilisation des acteurs locaux.
La culture est un facteur d’émancipation individuelle et collective ainsi que de cohésion des territoires. Au service de l’intérêt général, elle ne peut être soumise intégralement aux lois du marché. Voilà notre conception de la culture – un service public à part entière – qui marque notre différence avec la Région.

Les 39 élu·es du groupe « Pour Saint-Nazaire »

Bricoler, un geste politique

À rebours de la course effrénée au nouveau produit et au tout-jetable, il existe une écologie populaire, faite de réparation, de rapiéçage, de débrouille, de récup, voire d’éco-construction. Les Françaises et les Français ont conscience de la quantité de travail nécessaire pour réaliser des objets et de fait ils n’aiment pas jeter. Nombreux sont celles et ceux qui s’adonnent au quotidien au bricolage et font avec les moyens du bord, parfois mus par la contrainte économique, mais surtout mus par le bon sens. Ils sont nombreux : bricoleurs, garagistes de rue dans les quartiers, réparateurs amateurs, en plomberie, électricité, informatique, smartphones. Il y a de grandes compétences manuelles ancrées dans la culture ouvrière et populaire. Tous prolongent la durée de vie des objets et n’ont pas attendu les appels aux éco-gestes pour mettre la main à la pâte. C’est de cette écologie populaire, incarnée et conviviale au sens d’Ivan Illich, dont il faudrait s’inspirer pour accompagner des changements politiques plus profonds.
Déjà, ici et là, sur notre territoire fleurissent des initiatives de réparation, des réseaux d’entraides, des ateliers solidaires, des recycleries, des ressourceries. Ces démarches apportent en plus du lien social, de la solidarité. Saint-Nazaire a été le berceau de l’Association des Castors après la Seconde Guerre Mondiale. Nombre de logements ont été construits dans l’entraide et la solidarité. Des projets isolés d’éco-construction avec l’aide des copines et des copains existent. L’action politique locale devrait davantage inciter, soutenir, aider, développer toutes ces initiatives, afin de dessiner un horizon souhaitable pour une société de la réparation et de la maintenance des objets. Développons des réseaux entre ces archipels d’initiatives.

Les élu·es du Groupe Ensemble, solidaires et écologistes
Permanence des élu·es de l’opposition les mercredis de 14h à 17h et rencontre sur rendez-vous.
02 40 00 42 10. Bureau situé rez-de-Chaussée bas de la mairie, en face du square Germaine Lardon.

Janvier 2025

Unis-Cité : une dynamique au service des jeunes

À Saint-Nazaire, Unis-Cité incarne une vision prometteuse pour la jeunesse. En proposant aux jeunes de s’engager dans le service civique, cette structure leur offre une opportunité précieuse : celle de donner du sens à leur parcours tout en contribuant à l’intérêt général.

Pour ces jeunes, le service civique est bien plus qu’une simple étape : c’est une véritable aventure humaine. Pendant plusieurs mois, toutes et tous se consacrent à des projets solidaires variés qui répondent à des besoins concrets de notre société. En s’impliquant dans des actions touchant à l’éducation, à l’environnement, à la solidarité intergénérationnelle ou encore à la cohésion sociale, elles et ils découvrent l’importance et la satisfaction d’agir pour les autres. Cette expérience leur permet également de prendre conscience de leurs propres capacités, de développer de nouvelles compétences et de se projeter plus sereinement dans l’avenir. En ce sens, Unis-Cité joue un rôle de tremplin : ses volontaires acquièrent de la confiance et une ouverture sur le monde qui les accompagneront tout au long de leur vie.

Pour la ville de Saint-Nazaire, l’impact d’Unis-Cité est tout aussi significatif. En mobilisant ces jeunes autour de projets d’utilité publique, elle renforce notre tissu social et crée une dynamique de solidarité. Les initiatives portées par les volontaires contribuent à répondre aux défis de notre territoire, qu’il s’agisse d’accompagner les personnes vulnérables, de promouvoir le développement durable ou de lutter contre l’isolement. Ces actions favorisent le vivre-ensemble et illustrent la force de l’engagement citoyen des jeunes.

En soutenant Unis-Cité, la majorité municipale investit dans une jeunesse porteuse d’espoir, prête à relever les défis d’aujourd’hui et à construire une société plus juste et solidaire. L’engagement des volontaires d’aujourd’hui doit être source d’inspiration pour d’autres jeunes demain.

Inclusion des enfants en situation de handicap dans les centres de loisirs

L’inclusion des personnes en situation de handicap est au cœur de toutes nos politiques publiques. Notre volonté est de construire une société plus juste. Pour cela nous multiplions les initiatives pour renforcer l’accessibilité des infrastructures, améliorer l’insertion sociale et professionnelle, et garantir l’égalité des droits.

En matière de loisirs, l’inclusion des enfants et des jeunes en situation de handicap se poursuit avec le renforcement de nos capacités d’accueil dans les centres de loisirs.

Ils sont désormais labellisés centres de loisirs inclusifs. Ce label vise à reconnaître l’investissement de ces centres dans la mise en place d’actions concrètes pour garantir un accueil de qualité et des activités pour répondre aux besoins de chaque enfant, quel que soit leur handicap.

Les politiques en matière de handicap s’appuient également sur la formation des équipes éducatives pour une meilleure prise en charge et compréhension des besoins spécifiques des enfants. Cette formation permet d’améliorer les compétences du personnel afin d’assurer un accueil personnalisé et d’éviter les situations d’exclusion ou de discrimination. En outre, des partenariats sont souvent établis avec des associations spécialisées qui apportent leur expertise et leurs ressources.

En définitive, la labellisation des centres de loisirs inclusifs et les politiques d’accompagnement des enfants en situation de handicap témoignent d’une volonté politique de construire une société où chaque individu a sa place.

Le combat pour les droits des femmes et contre les violences

Le combat pour les droits des femmes dépasse les frontières : d’Iran à l’Afghanistan, en Europe et jusqu’aux États Unis où la victoire de Donald Trump menace leurs droits, leur place, leur santé !

Le décès de Mahsa Amini en 2022 des mains de la police des mœurs pour un voile mal porté, a déclenché une vague de protestations sans précédent en Iran. Cet événement est devenu le symbole d’un puissant mouvement révolutionnaire. Le mouvement « Femme, Vie, Liberté » aspire à une transformation profonde de la société iranienne : la fin du régime théocratique et l’instauration d’une démocratie laïque et sociale, respectueuse de l’égalité des droits pour les femmes, les minorités sexuelles et de genre.

Même en France Marzieh Hamidi, championne de taekwondo réfugiée ici depuis 3 ans, vit sous la menace des talibans car elle dénonce leur théocratie. Le statut de réfugié est une protection, notre République ne doit pas faillir à ses engagements !

En France, en 2022, 321 000 femmes déclarent subir des violences physiques, sexuelles et/ou psychologiques ou verbales de la part de leur (ex-) conjoint.

L’actualité autour de Madame Gisèle Pelicot nous rappelle la puissance et la dignité des femmes qui brisent le silence. Elle nous rappelle que les auteurs de ces violences peuvent être des personnes ordinaires : un membre de notre famille, un voisin, un ami… Elle nous rappelle également que la honte doit changer de camp.

Bienvenue à Saint-Nazaire : une ville d’opportunités pour les étudiant.e.s étranger.e.s

Saint-Nazaire, port de l’innovation et de l’ouverture, est fière d’accueillir chaque année de nombreux étudiants et étudiantes internationaux.ales. Leur nombre : 424, ce qui représente 10% de la population étudiante. D’Asie, d’Afrique, d’Europe et d’ailleurs, elles et ils viennent ici pour construire un parcours étudiant mais aussi pour vivre une expérience.

Nous nous engageons pour les accompagner dans leur installation. Nous souhaitons leur donner la possibilité de vivre ici un parcours de vie riche en découverte culturelle, sportive tout en profitant d’un environnement au bord de l’océan.

En outre, la dynamique économique de notre territoire, ses opportunités professionnelles sont autant d’atout pour la réussite de leurs parcours d’enseignement supérieur et nous souhaitons leur garantir des possibilités, en fonction de leurs choix et envies, d’être nos talents de demain.

C’est aussi pour aller à leur rencontre et montrer notre fierté de les accueillir que nous avons souhaité organiser une soirée conviviale et chaleureuse avec de nombreux partenaires. Ce moment de connaissance et d’échanges a eu lieu le 13 novembre avec en prime une visite privée d’Escal’Atlantic. Encore une fois, nous leur souhaitons la bienvenue.

Belle année 2025

Nous vivons dans une société tendue et dans un contexte instable. Plus que jamais nous devons veiller à préserver nos liens. Ils sont la base pour affronter les difficultés actuelles et surtout pour permettre de penser un destin commun de progrès pour nous même et pour nos enfants. A notre échelle municipale, nous souhaitons encourager ces liens et poursuivant les temps de rassemblements festifs et culturels gratuits. Les fééries de Noël en sont un parfait exemple. Saint-Nazaire est une ville puissante et solidaire grâce aux agent.es qui œuvrent quotidiennement pour nos services publics. Grace aussi aux bénévoles dans nos associations. La majorité municipale vous souhaite une belle année 2025 et nous vous donnons rendez-vous avec le Maire pour la présentation de nos vœux dans les quartiers.

Les 39 élu·es du groupe « Pour Saint-Nazaire »

La culture est un droit pour toutes et tous et sur tout le territoire !

Lors du Conseil municipal de novembre, le groupe Ensemble, Solidaires et Ecologistes a proposé à l’ensemble du Conseil municipal l’adoption d’un vœu en réaction à la décision scandaleuse et brutale de la Présidente de Région de supprimer 100 M€ dans le budget régional.
Nous partageons dans cette tribune des extraits de ce vœu adopté à l’unanimité.
Dans les Pays de la Loire, la culture est bien plus qu’un patrimoine à admirer ou un divertissement occasionnel. Elle est une véritable force économique et un moteur d’emplois. De Nantes, Angers, Laval, Le Mans ou Saint-Nazaire, nos artistes, artisans, techniciens et professionnels de la culture façonnent un tissu vivant et dynamique qui contribue à l’identité unique de notre territoire.
Chaque concert ou festival, chaque spectacle, chaque exposition repose sur une chaîne de compétences variées, mobilisant non seulement des artistes, mais aussi des techniciens du son et de la lumière, des responsables de production, des agents d’accueil, des professionnels de la communication et des commerçants locaux. L’ensemble de ce réseau dynamise les commerces, attire les touristes, et participe à l’essor des petites et grandes communes.
Malgré son poids économique, la culture reste fragile, et notre Présidente de Région a décidé de la fragiliser davantage et prévoit 100 M€ d’économies annuelles dès 2025.
Outre le périmètre de la Culture, c’est également le sport, la vie associative, le bénévolat, les solidarités, le civisme, l’égalité femme-homme… qui vont pâtir. Tous doivent déjà composer avec des budgets serrés, une précarité grandissante, et des crises qui mettent en péril des années de travail.
Notre groupe ne peut que dénoncer ces coupes budgétaires dogmatiques et apporte soutien à l’ensemble des femmes et hommes, associations et syndicats, entreprises et aventures humaines atteintes par ces décisions arbitraires.

Les élu·es du groupe Ensemble, Solidaires et Écologistes

 

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