Xavier Perrin est le nouvel adjoint au maire chargé des finances. Il s’occupe également des secteurs de l’éducation et du numérique. 

Le nouveau conseil municipal de Saint-Nazaire a voté ce 18 décembre son premier budget. Les explications de Xavier Perrin, nouvel adjoint chargé des finances, de l’éducation et du numérique.

 

C’est le premier budget présenté par la nouvelle équipe municipale. Quelles en sont les grandes caractéristiques ? 

Nous héritons d’une situation saine qui est la conséquence directe d’une gestion sérieuse, particulièrement sur les coûts de fonctionnement ces dernières années. Nos marges de manœuvre sont préservées et c’est important quand on démarre un mandat. La nouvelle équipe muni- cipale prépare son projet stratégique pour les années à venir. 

Nous partons donc sur des bases solides avec une épargne suffisante et un endettement par habitant très inférieur à la moyenne de villes comparables à Saint-Nazaire. Et ce, malgré une hausse continue de la population, une baisse régulière des dotations de l’État (200000 euros en moins chaque année), et l’inflation. Tout cela, sans augmenter les taux d’imposition locaux ni les tarifs municipaux depuis dix ans. 

Au niveau national, le contexte financier se tend avec les dépenses liées à la crise, cela vous inquiète localement ? 

Pas en 2021 mais, pour les années qui suivent, oui. Nous serons très vigilants. L’État a engagé des dépenses très importantes pour faire face à la crise sanitaire. Le déficit se creuse et l’on peut craindre que cela ait des conséquences à terme sur les budgets des collectivités qui, je le rappelle, n’ont pas le droit de faire des déficits. 

Ceci dit, notre volonté est de maintenir notre haut niveau d’investissement tout au long du mandat qui démarre. Parce que nous avons des besoins importants comme la réhabilitation de notre patrimoine (gymnases par exemple) et des voiries. Mais aussi parce que cet investissement, c’est de l’emploi local. 

Nous ne nous interdisons pas d’emprunter un peu plus. Nous sommes aujourd’hui parmi les « très bons élèves » en matière d’endettement. Mais ce n’est pas un concours. Nous pourrions devenir simplement « bons élèves ». L’important, c’est de continuer à investir tout en assurant les services publics de qualité qu’attendent les habitants au quotidien. 

La crise sanitaire a eu un impact en 2020 sur le budget de la Ville, comment envisagez-vous l’année à venir ? 

En 2020, grâce à la solidité de nos finances, nous avons pu assumer les dépenses d’urgences liées à la crise (400 000 euros de subvention exceptionnelles pour les associations, 700 000 € pour les chèques cantine, exonération des taxes locales pour les commerçants, masques pour la population…). 

Nous continuerons naturellement à mobiliser des fonds pour prendre en compte les conséquences sociales et économiques nées de la crise, mais nous débloquerons ces fonds conseil après conseil, par décisions modificatives, afin d’être certain de dépenser le juste euro, au bon endroit et au bon moment pour qu’il produise les effets attendus. 

À noter

  • En 2021, le taux municipal de la taxe foncière n’augmentera pas. 

 

Les chiffres clés du budget 2021

A télécharger

La synthèse du budget 2021. (pdf – 712 Ko)

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