Ivan Maciuca répète le 4e Caprice de Sivori qu’il a interprété au concours Vatelot Rampal à Paris. (©Ville de Saint-Nazaire – Christian Robert)
[VIDEO] Elève en violon au Conservatoire de Saint-Nazaire, Ivan Maciuca obtient un 3e prix au prestigieux concours Vatelot Rampal.
La quinzième année d’Ivan Maciuca est particulièrement riche sur le plan musical. Le jeune violoniste originaire de La Chapelle-des-Marais décroche le 3e prix du prestigieux concours Vatelot Rampal fin janvier à Paris. Il interprète la pièce imposée le 4e Caprice de Sivori, ainsi qu’une pièce de son choix, la 1e Polonaise de Wieniawski.
Interview d'Ivan Maciuca, 3e prix au concours Vatelot Rampal
Quelques mois plus tôt, il avait brillamment réussi le DEM ou Diplôme d’Etudes Musicales organisé régionalement et qui reconnaît un très haut niveau de pratique, permettant de poursuivre des études musicales.
« C’est un bon début », se félicite timidement le jeune homme quand on l’interroge sur le prix au concours Vatelot Rampal. « J’ai ressenti de la joie, mais j’ai noté tout ce qu’il y avait à améliorer, donc à la fois on est content et on veut toujours plus. » Une exigence à laquelle souscrivent son professeur au Conservatoire de Saint-Nazaire Gilles Henry et son père Iacob Maciuca.
Dans la musique depuis toujours
Ses parents sont violonistes professionnels et Ivan voudrait suivre leur chemin en donnant des concerts. « Quand on démarre ce parcours », commente Iacob Maciuca, « il y a beaucoup d’obstacles, dont le premier qui est d’être admis aux concours et aux examens. » Le père se rend bien compte à quel point son fils « est acharné » depuis tout petit. « Il aime bien ça, ce 3e prix est encourageant, on est contents », se réjouit-il.
Pour Gilles Henry qui ne cache pas son plaisir d’avoir un élève aussi brillant, « ce prix représente une indication importante dans la progression d’Ivan et la suite de ses études puisqu’il se confrontait à des candidats très forts qui, pour certains, intégreront le prestigieux Conservatoire de Paris. » Le concours Vatelot Rampal se veut en quelque sorte une répétition du programme que les musiciens présentent au concours d’entrée très sélectif du CNSM* de Paris.
*CNSM : Conservatoire National Supérieur de Musique
Devenir professionnel
Ivan se remémore ses premiers souvenirs musicaux autour de 3 ans « sur les genoux de mon papa avec son violon ou à jouer avec des couverts. » Chaque jour, avant et après le collège, il se consacre à la musique et pas seulement au violon. « Vers 6h30 je joue de l’orgue et le soir et les week-ends du violon. Je compose aussi sur mon ordinateur », confie Ivan qui voudrait intégrer un conservatoire et un lycée à horaires aménagés. « Je voudrais avoir plus de temps pour travailler la musique, c’est le plus important. »