Raphaëlle Labat, médaillée d’or du concours national de danse classique de Nogent-sur-Marne en 2019. (©Ville de Saint-Nazaire – Christian Robert)
[vidéo] A 16 ans, Raphaëlle Labat a remporté la médaille d’or du concours national de danse classique de Nogent-sur-Marne. Elle est aussi première de la catégorie passion. Une performance qui lui a valu d’être reconnue « coup de coeur jeunesse de la Ville de Saint-Nazaire » lors des vœux du maire et qui l’encourage pour un nouveau concours en mars.
Raphaëlle Labat prend des cours de danse classique depuis qu’elle a six ans. « Je m’intéressais déjà aux arts avec le dessin et la gymnastique, se souvient la jeune femme. Et c’est vraiment devenu une passion, je danse pour danser. »
La danse, un mode de vie
Cette passion, Raphaëlle Labat a réussi à la communiquer au jury du concours national de Nogent-sur-Marne en novembre 2019. Médaillée d’or avec les félicitations du jury, elle est aussi première de la catégorie passion, devant une centaine de danseuses. « Pour moi cela représente beaucoup, mes efforts ont payé et mon travail a été reconnu. »
Dans un costume confectionné par sa grand-mère, la jeune femme s’est sentie bien au moment de l’épreuve. « Ce concours était organisé par une de mes premières professeures de danse, Florence Letessier, se souvient Raphaëlle Labat. Cela me faisait plaisir d’y aller. Je suis arrivée détendue et j’avais vraiment hâte de danser sur scène. »
Folle journée et nouveau concours
Originaire de Bois-Colombes dans les Hauts-de-Seine, Raphaëlle Labat habite à Saint-Nazaire depuis deux ans. En arrivant, elle a postulé à Nantes pour pouvoir intégrer une classe à horaires aménagés (CHAD). Retenue au conservatoire de Nantes, elle avait alors une quinzaine d’heures de danse hebdomadaires au lieu de huit en région parisienne. « Au début c’était super intense, mais ça me plaisait énormément », confie-t-elle.
Au passage en 1e, Raphaëlle Labat a dû se résoudre à abandonner la CHAD. « La réforme du bac nous contraint à poursuivre les horaires aménagés uniquement en filière technologique, explique la danseuse. Et j’ai préféré rester en générale parce que la danse c’est un chemin très fermé. »
La lycéenne suit donc une 1e avec des options scientifiques et s’est inscrite au conservatoire de Saint-Nazaire où elle a cinq heures de danse par semaine. Comme dix-sept autres danseuses, avec les professeures Isabelle Cividino et Sabrina Gregnanin elle y prépare le concours de la Confédération nationale de danse dont l’épreuve régionale aura lieu en mars. « Il y a ensuite une épreuve nationale à Montpellier, explique Isabelle Cividino. Avec les danseuses de niveau supérieur on visite les grands ballets classiques, elles font beaucoup de scène. »
Samedi à 11h30 au Théâtre, le public pourra assister au spectacle des élèves du conservatoire pour la Folle journée. « J’ai hâte car il y a une super bonne ambiance dans mon groupe, se réjouit Raphaëlle Labat, et on a la chance d’être accompagnées de musiciens, c’est une première pour moi. »
La danse vous ouvre ses portes le 29 janvier
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