Le Parc paysager de Saint-Nazaire, poumon vert de la ville de 25 ha, se transforme pour mieux répondre aux attentes des habitants et aux enjeux de biodiversité. Les opérations de renaturation progressive ont commencé.
Pour le maire David Samzun, « le parc paysager est un poumon vert exceptionnel de la Ville, avec un rôle environnemental et social important. » Aménagé sur l’ancien grand marais après la Seconde Guerre mondiale, il est aussi vieillissant. « De nombreux peupliers arrivent en fin de vie et présentent un risque de chute lors de vents importants ». D’où les opérations d’abattage de 26 arbres le long de l’avenue Suzanne Lenglen ces derniers jours, mais aussi un soin particulier d’enrichissement du sol depuis deux ans.
« C’est un crève-coeur, mais comme tout organisme vivant au bout de 70 ans, le parc est à bout de souffle, explique l’adjoint au maire Christophe Cotta. C’est une nécessité de couper ces arbres. En mars, puis en novembre, nous planterons 300 végétaux à la place, d’une quarantaine d’espèces différentes. Nous densifierons la masse végétale tout en laissant des fenêtres ouvertes sur le parc. »
L’objectif consiste à révéler les fonctions du parc, en augmenter les usages pour chacun. « Ce parc a un potentiel important », affirme David Samzun. Le mobilier (tables de pique-nique et bancs) y a été changé pour davantage d’harmonie et de confort et les allées seront réaménagées. « Quelques accès en enrobés seront conservés, précise le directeur du service Nature et paysage en ville Ludovic Le Goff. Les allées périphériques seront reprises en sablé et bombées pour évacuer l’eau. La piste d’éducation routière sera végétalisée. »
Deux équipements contribueront à développer les activités des habitants avec la livraison d’un skatepark pour débutants dans les mois qui viennent, ainsi qu’une structure en bois couverte pour les boulistes.
Que devient le bois coupé ?
Une partie du bois sert à fabriquer un serpent autour de l’étang du parc paysager. Cela permet de réduire les évacuations de bois.
Les branchages sont broyés sur place et réutilisés en paillage par le service Nature et paysage en ville. Les grumes ou troncs deviennent des planches et permettent de fabriquer divers aménagements ou décorations comme une pêcherie ou un écureuil au jardin des plantes.