Hébergement d’urgence. La Ville réaffirme son soutien

Le foyer Blanchy compte trente places d’hébergement d’urgence

Chaque année, la Ville consacre 400 000€ à l’hébergement d’urgence et à la maraude. Vingt-cinq nouvelles places verront le jour à Saint-Nazaire en 2021 pour mieux répondre aux différents besoins.

 

La Ville a obtenu des services de l’Etat le financement de vingt-cinq places d’hébergement d’urgence supplémentaires. Ces places pren- dront des formes d’accueil variées. «Nous voulons offrir des solutions complémentaires aux mises à l’abri qui existent aujourd’hui», affirme l’adjointe au maire chargée des politiques sociales, des personnes âgées et du logement Dominique Trigodet. «Notre réflexion sur ces places doit permettre de répondre aux situations très différentes des personnes à la rue.»

 

Nouvelles formes de logements

Compléter les dispositifs actuels fait partie des engagements de la Fa- brique des politiques sociales, dé- marche de concertation lancée par la Ville qui avait réuni acteurs, parte- naires et usagers du champ social via le centre communal d’action so- ciale (CCAS) en 2017. La concertation avait abouti au vote d’une délibéra- tion cadre avec un plan d’actions qui prévoyait « d’expérimenter de nouvelles formes de logements pour des publics en grande précarité ».

Les besoins exprimés sont divers et les réponses ne conviennent pas à tous. Il existe aujourd’hui le foyer Blanchy avec trente places maximum et une maison-relais de dix-sept logements gérés par Anef-Ferrer, ainsi que seize logements temporaires et deux apparte- ments d’urgence gérés par Solidarité Estuaire. Certaines personnes à la rue désirent par exemple passer la nuit avec leur animal. Le foyer Blanchy est doté d’un chenil avec deux

Le foyer Blanchy compte trente places d’hébergement d’urgence boxes fréquemment utilisés. L’instal- lation du chien dans un box pour la nuit peut être vécu comme un éloi- gnement qui n’est pas toujours ac- cepté par le propriétaire de l’animal.

Plus de souplesse

A l’instar d’une place d’hébergement ouverte à l’hiver 2016-2017, pérennisée et fonctionnant maintenant toute l’année, il peut s’agir d’offrir un accueil souple et singulier plutôt que collectif à des personnes isolées, vieillissantes et en rupture avec la société, autant de solutions en cours d’étude pour pouvoir mettre à l’abri les personnes ou les familles mises en danger notamment par le froid. «Avec une pluralité de raisons d’être à la rue, il est important d’avoir une pluralité de réponses», souligne Valérie Gauthier, directrice générale de Solidarité Estuaire.

Sur le bassin nazairien, cent-quinze personnes sont hébergées à l’hôtel par le numéro d’appel le 115. «C’est un nombre de mises à l’abri assez conséquent », commente Franck Charreau, directeur d’établissement d’Anef-Ferrer. «Mais les chiffres sont stables depuis plusieurs années.»

Dominique Trigodet est adjointe au maire chargée des politiques sociales, des personnes âgées et du logement encadré

Un soutien financier important aux dispositifs d’urgence

  • Centre Blanchy : 225 000 € (hors frais d’entretien du bâtiment)
  • Maison-relais : 22 800 €
  • Maraude sociale : 35 000 €
  • Appartement d’urgence
  • et logements temporaires : 74 000 €
  • Subvention au restaurant social «Le trait d’union» (ASC) : 40 000 €
  • Subvention à la Fraternité : 5 000 €
  • Création de quatre nouvelles douches à la Fraternité en 2020 : 10 000 €
  •  Ainsi que 95000€ de subventions exceptionnelles aux acteurs de la solidarité (Banque alimentaire, Secours populaire français, ASC, Croix-Rouge, Totem, Protection civile, Fraternité, Espoir au cœur) depuis le début de la crise sanitaire.

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