Des stages, organisés pendant les vacances de la Toussaint, proposent une initiations aux arts du cirque.
La volière, située au 60 rue de la Ville-Halluard, ouvre ses portes. Fred Deb’, fondatrice de la compagnie Drapés aériens, souhaite faire de ce lieu un véritable centre culturel des arts du cirque pour les amateurs comme pour les professionnels.
Dans cet espace de 400 m², où les agrès aériens côtoient les accessoires de jonglage, Fred Deb nous accueille chaleureusement. « La volière est une école de cirque mais pas que ! » lance-t-elle. « C’est un lieu expérimental dédié à la culture circassienne sous ses multiples formes. »
Créer des vocations
La Volière s’adresse à tous les publics : enfants, adultes, professionnels. Répartis par tranches d’âge, les cours loisirs sont proposés du lundi au mercredi. Les deux jours suivants sont consacrés à la pratique professionnelle. « Les cours permettront dans un premier temps une découverte des différentes disciplines que regroupent les arts du cirque : acrobatie, portés, monocycle, fil, agrès aériens, jonglage… » précise Fred Deb’.
« Les circassiens sont des passionnés ! » s’exclame Fred Deb’. Et pour cause, la chorégraphe aérienne s’adonne à sa passion depuis 30 ans. « Je vais pouvoir exercer une activité qui me tient à cœur : former les jeunes, leur transmettre les valeurs intrinsèques aux arts du cirque – solidarité, entraide, esprit collectif, et pourquoi pas les accompagner jusqu’à leur professionnalisation. »
Un projet de territoire
En 2015, la Compagnie Drapés aériens s’installe dans les locaux du Garage, pôle de création qui accueille artistes et artisans locaux. « Ce projet s’inscrit dans la continuité du Garage » explique Fred Deb’. « Face à l’expansion de nos activités, nous avons fait face à une crise de croissance. On avait besoin d’un espace pour évoluer et se développer. »
Dans le même temps, une réflexion s’engage avec la Ville et la CARENE, notamment avec la mise en place du PCT – projet culturel de territoire. « La compagnie s’est inscrite dans cette démarche de territoire. Nous avons mené des actions culturelles et travaillé avec les théâtres de l’agglomération ».
Donner de la visibilité aux arts du cirque
L’ouverture de la Volière marque le début d’une phase expérimentale. « Nous allons fonctionner comme un laboratoire de la culture circassienne et des arts voisins émergents tels que le parkour. Notre objectif est de faire de la Volière un lieu de vie consacré à la formation, à la création et à la diffusion artistique et culturelle. »
Outre sa mission pédagogique, le lieu proposera à terme une programmation culturelle – apéro-cirque, ateliers de création, restitutions – ainsi qu’un espace-ressources dédié aux arts du cirque et au travail du corps du circassien.
La Ville de Saint-Nazaire et la Région Pays de la Loire ont cofinancé l’étude de faisabilité de la Chambre Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire (CRESS) qui permet la mise en œuvre de ce projet et ses différentes phases. Le local a été mis à disposition par la CARENE.