Saint-Nazaire. Un camping-car numérique dans les quartiers Nord

L’équipe du camping-car numérique à Saint-Nazaire (©Ville de Saint-Nazaire – Christian Robert)

Le camping-car numérique est un nouvel outil au service de la population. Il sert à aller au plus près des personnes qui ont besoin d’aide pour effectuer des démarches dites « d’urgence numérique ».

Bénévoles, animateurs et responsables des Maisons de quartier de la Bouletterie et d’Avalix proposent un café à celles et ceux qui souhaitent s’arrêter devant le camping-car numérique. Ce jeudi 5 mars sur le parking du Carrefour des solidarités, le véhicule est officiellement présenté à la presse. Il sera présent un jeudi sur trois à cette place, un jeudi sur trois à la sortie de l’école du Petit Caporal et un mercredi sur trois place Nadia Boulanger pendant le marché.

« Avec la dématérialisation de services comme la CAF ou Polemploi, les travailleurs sociaux ont identifié un besoin des publics pour les démarches en ligne », explique Touati Merniz, directeur de la Maison de quartier de la Bouletterie. « L’idée est venue d’aller au plus près des habitants pour leur offrir une aide numérique. »

Le projet a naturellement rapproché la Maison de quartier de la Bouletterie et celle d’Avalix qui utilisait déjà le camping-car pour des aides administratives au pied des immeubles ou des animations de rue.

Une connexion et des outils informatiques

« Numérique » depuis fin 2019, le camping-car propose permet d’ores et déjà un accompagnement gratuit sur tablette ou ordinateur avec un accès WiFi pendant une vingtaine de minutes pour des petites recherches, des démarches en ligne et des impressions rapides.

« Il s’agit de toucher des publics qui ne nous connaissent pas ou n’osent pas venir dans les maisons de quartier, notamment pour ce type d’aide », complète Touati Merniz. « Si besoin, nos échanges permettent de les réorienter vers des espaces numériques à Saint-Nazaire pour des démarches plus longues ou des formations et vers des partenaires sociaux. »

Le camping-car numérique a vu le jour grâce à un appel à projet du Contrat de Ville et un financement des collectivités locales, de l’État et des partenaires à hauteur de 8000 €.