Onja Papin, animatrice de la Maison de quartier d’Avalix et des quartiers Nord, à l’origine de l’action de solidarité de masques pour enfants.
La Maison de quartier d’Avalix et des quartiers Nord offre des masques aux enfants. Cette opération de soutien aux familles s’appuie sur l’engagement des bénévoles.
Pendant que les familles attendent la sortie des enfants devant l’école Victor Hugo, les animateurs de la Maison de quartier d’Avalix et des quartiers Nord engagent la conversation. Le sujet : le masque obligatoire pour les plus de six ans. Il est simplement proposé aux familles qui en ont besoin de se signaler pour obtenir trois masques gratuits par enfant.
L’initiative est née au sein de la Maison de quartier avec le soutien d’une vingtaine de bénévoles. « Avec l’école et les partenaires du territoire, nous avons constaté que des enfants revenaient souvent avec le même masque, dans un état sale, » explique l’animatrice Onja Papin. « Nous avons identifié un vrai besoin en masques et on s’est demandé comment nous pouvions y répondre. »
Si tous les ateliers de la Maison de quartier sont arrêtés en raison de la crise sanitaire, l’activité des animateurs ne cesse pas sur le terrain et les énergies se concentrent donc sur des besoins et des actions spécifiques. « Nous avons acheté du tissu, du fil et de l’élastique pour mettre au point des kits de couture avec une notice répondant aux normes Afnor, » détaille Onja Papin.
Des bénévoles en couture
Dès le début du nouveau confinement, un message est lancé sur la page Facebook de la Maison de quartier. Il est repris et partagé sur les réseaux. Le bouche à oreille fonctionne également. Très rapidement une vingtaine de bénévoles se fédère autour de l’action. « Des parents, des grands-parents et des professionnels du CIDFF* se sont portés volontaires pour confectionner des masques de petite taille et de taille moyenne », se réjouit l’animatrice.
Equipé d’une machine à coudre ou non, chacun participe à la mesure de ses moyens. En à peine trois semaines, six-cents masques sont remis à deux-cents enfants. L’école Albert Camus a pris en charge leur distribution. D’autres établissements font passer un mot aux parents. « On demande aux familles de s’inscrire afin d’adapter la production aux besoins réels, » précise Onja Papin.
Les familles déjà dotées de masques pour enfants relaient généralement le message à celles qui n’en ont pas suffisamment. Ces échanges solidaires permettent d’évaluer le nombre de fabrications au plus juste. Les besoins vont être recensés dans les quartiers Robespierre et Berthauderie.
*CIDFF : Centres d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles