De gauche à droite : Laure Lamendin, des éditions de La Martinière, Bernard Biger, auteur des photographies, Véronique Couzinou, journaliste et co-auteure de l’ouvrage « Chantiers de l’Atlantique, un voyage photographique ». © Gwendal Sculo

Embarquez pour un voyage inédit au cœur des Chantiers de l’Atlantique à travers l’objectif de Bernard Biger et les mots de Véronique Couzinou dans l’ouvrage « Chantiers de l’Atlantique – Un voyage photographique ».

Derrière les grilles des Chantiers de l’Atlantique, des milliers de femmes et d’hommes œuvrent chaque jour pour donner vie à des navires d’exception. De l’assemblage des premières pièces d’acier à la mise à l’eau, chaque étape est immortalisée avec un regard à la fois technique et poétique.

Pendant des années, Bernard Biger, ancien salarié des Chantiers, a arpenté les ateliers, son objectif en main. De jour comme de nuit et sous tous les angles, il met en lumière non seulement l’ingénierie complexe de ces géants des mers, mais aussi le savoir-faire unique des hommes et des femmes qui les construisent.

C’est au côté de Véronique Couzinou, journaliste spécialisée en économie maritime pour Le Marin, et autrice du Dictionnaire insolite des paquebots, que Bernard Biger a donné naissance à cet ouvrage.

Page 4-5 – ©Bernard Biger – Légende : Véronique Couzinou. Le chantier naval est une ville qui bruisse dans la ville, rythmée par des sons métalliques. Son relief anguleux fait corps avec le paysage géométrique des bassins et de la zone industrialo-portuaire de Saint-Nazaire.

Naissance d’un projet

Au fil de ses nombreuses années passées à documenter les coulisses des Chantiers de l’Atlantique, Bernard Biger a constitué un véritable trésor photographique. C’est face à ces multitudes d’images, il y a deux ans et demi, qu’il a eu l’idée de créer cet ouvrage. Comme il l’explique, «Je me suis dit à un moment, j’ai beaucoup de photos, qu’est-ce que je peux en faire ? Donc, j’ai commencé chez moi à faire des compilations par thème et climat de mes photos. »

Au terme de sa première ébauche. Il constate l’absence de textes pour accompagner ces images. « J’ai appelé Véronique Couzinou pour lui présenter le projet de livre. Et elle m’a confié qu’elle comptait m’appeler pour écrire sur mes productions photographiques. »

Page 110 – ©Bernard Biger – Légende : Véronique Couzinou. Extérieur nuit. Les projecteurs sont en place, créant des ombres grandioses sur les coques. L’aube est à peine naissante dans ce décor presque hollywoodien, et personne ne semble inquiet après des jours et des heures de préparation d’une opération de levage: en fond de cale ou dans les airs, chacun connaît son rôle. Et il vaut mieux car il n’y aura pas plusieurs prises.

Un regard plus poétique sur l’industrie navale

Bien plus qu’un simple recueil de photos, cet ouvrage est un hommage à l’ingéniosité humaine, à la maîtrise technique et à la passion qui animent les équipes des Chantiers de l’Atlantique. Loin d’être un livre promotionnel ou technique, pour Véronique Couzinou « ce livre s’adresse aussi bien au grand public qu’aux salariés et aux sous-traitants qui travaillent au chantier. Cela va sûrement les surprendre parce qu’il y a tellement de métiers et de secteurs différents. Ils vont aussi découvrir des choses et peut-être, à travers les textes, voir l’industrie sous un angle un petit peu décalé, un petit peu différent, un peu plus poétique. Montrer que derrière la machine, il y a des hommes et des femmes. »

Page 118-119 – ©Bernard Biger – Légende : Véronique Couzinou. Dernières inspections avant la mise à flot. Les humains minuscules font le tour de la coque, contrôlent sa propreté et celle des hélices des pods orientables aux allures de mini-sous-marins de science-fiction qui vont être immergés pour la première fois. À bord, on vérifie que toutes les brèches sont fermées, puis ce sera l’heure d’ouvrir les vannes.

Informations pratiques :

« Chantiers de l’Atlantique – Un voyage photographique » aux Éditions de La Martinière
Un ouvrage de 224 pages, au prix de 35€

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