Informations annexes au site

Expressions politiques

Dans cette rubrique, retrouvez les expressions des groupes politiques du conseil municipal publiées chaque mois dans Saint-Nazaire Magazine

Mai 2023

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

Protection et valorisation de nos espaces naturels et agricoles

Lors du Conseil Communautaire du 4 avril, les élu.es de l’Agglomération de Saint-Nazaire ont voté l’extension du périmètre de protection et de valorisation de nos espaces naturels et agricoles (PEAN). En multipliant presque par 7 la surface du premier PEAN, créé il y a 10 ans sur la commune de Saint-Nazaire, l’agglomération nazairienne et les 6 communes concernées affichent clairement leur ambition : les espaces naturels et agricoles doivent être massivement et durablement protégés pour préserver la biodiversité et maintenir l’activité agricole locale. Grâce à cette protection forte, pratiquement impossible à remettre en cause sauf par décret de trois ministres, ces espaces seront définitivement sanctuarisés.

Le périmètre de protection du « PEAN Estuaire et Brière, terre d’élevage et de nature », va ainsi passer de 880 hectares à près de 6 000 hectares. Cet outil essentiel au service de la transition écologique engagée à Saint-Nazaire et agglomération, va permettre de pérenniser l’activité agricole, notamment l’élevage de marais, faciliter l’installation d’agricultrices et d’agriculteurs, participer au maintien et au développement de la biodiversité dans nos espaces naturels et boisés et éviter toute mauvaise utilisation de nos espaces ruraux. Autre bonne nouvelle, les 4 communes de la CARENE ne disposant pas encore d’un PEAN ont exprimé le souhait d’engager la démarche dès l’année prochaine !

Saint-Nazaire, la ville plaisir

Continuer de faire de Saint-Nazaire une ville plaisir est une volonté affirmée et réaffirmée par les élu.es de la majorité municipale. Nous bénéficions d’un environnement exceptionnel entre mer et campagne. Nous pouvons compter sur des services publics de qualité et sur un tissu associatif incroyablement dense. Les conditions sont réunies pour organiser de beaux événements qui valorisent notre cadre de vie et tissent les liens de qualité entre tous les habitant.es. Parmi ces évènements, « Côté Nature » en mai et « Grande Marée » en juin, sont les parfaits exemples de notre ambition pour notre belle ville.

« Côté Nature », temps fort sur la thématique de la protection de la biodiversité, tiendra sa deuxième édition le samedi 13 mai au Parc Paysager. Cet incroyable poumon vert en cœur de ville est une chance. Nous souhaitons lui redonner sa pleine vocation « promenade » en le raccrochant encore mieux au front de mer, tout en préservant et renforçant sa qualité en termes de biodiversité. Déjà de nombreuses et nombreux Nazairien.nes participent à cette réflexion dans le cadre d’une commission aux côtés des équipes techniques.

« Grande Marée » aura lieu le samedi 3 juin. Ce pique-nique géant, qui rassemble des milliers d’habitant.es de tous nos quartiers, autour d’activités ludiques, culturelles, musicales et sportives met également en lumière les associations qui sont au rendez-vous pour notre plus grand plaisir.

Permettre des grands rassemblements populaires de qualité, festifs et gratuits, c’est l’histoire de Saint-Nazaire et les élu.es de « Pour Saint-Nazaire » comptent bien rester fidèles à cette idée du bien vivre ensemble.

Éducation Nationale

Ces dernières semaines nous constatons que de nombreuses et nombreux enseignant.es des écoles primaires restent sans remplaçant.es sur des temps relativement longs. Cette situation se produit aussi bien pour des absences soudaines que pour des absences prévues de longues dates. Bien entendu des remplacements s’opèrent mais trop souvent de façon incomplète et avec des changements d’enseignant.es en cours de période de remplacement. 

De nombreux parents ont manifesté leurs inquiétudes en termes d’apprentissages pour leurs enfants et se questionnent quant à la scolarité obligatoire.  

Ce problème s’ajoute aux difficultés rencontrées pour l’Ecole inclusive et l’accueil des enfants porteurs de handicaps puisque les personnels AESH (Accompagnant d’Elèves en Situation de Handicap) ne sont pas en nombre suffisant.

La Ville aussi rencontre des difficultés de recrutements et de remplacements pour ses personnels (ATSEM, animateurs, animatrices…), en lien avec l’attractivité des métiers.

Les élu.es de la majorité municipale ont interpellé la Rectrice Académique afin qu’elle porte notre demande de moyens pour l’Ecole et pour les collectivités. Il est urgent que nous puissions remplir correctement, chacun dans nos responsabilités, nos missions auprès des jeunes générations. 

Dans ces temps compliqués où la démocratie est chahutée, la formation de citoyen.nes éclairé.es par une Ecole émancipatrice est essentielle.

Habitat et logement

Les élu.es de l’Agglomération Nazairienne viennent de voter le Programme Local de l’Habitat (PLH) avec comme priorité de faciliter l’accès de toutes et tous au logement. L’enjeu est important car la population de notre département augmente chaque année de 16000 habitant.es. Nous sommes 129000 aujourd’hui dans les 10 communes de la CARENE et 2/3 des habitant.es sont éligibles au logement social. Dans ce contexte, il devient de plus en plus difficile de louer ou d’acheter un logement malgré une volonté politique forte.

Notre Programme de l’Habitat prévoit de nombreuses actions. Elles concernent tous les publics dans le domaine des constructions nouvelles mais aussi de l’amélioration de logements existants.

Ainsi pour Saint-Nazaire nous avons l’objectif de construire 4500 logements nouveaux dans les 6 années à venir tout en accompagnant les propriétaires actuels afin de maintenir la qualité de leur habitation. Assurer la qualité des logements existants pour 2050, c’est éviter d’en construire de nouveaux pour les remplacer. 

Parmi les nouveaux logements en construction, nous confortons la place des logements sociaux notamment avec le bailleur SILENE. Le taux du logement social est désormais de 29,1 % et il augmente. Dans ce contexte, cela démontre notre engagement en faveur de la Ville pour toutes et tous.

Enfin, pour des raisons écologiques et économiques, il n’est plus souhaitable de grignoter la campagne. Pour la biodiversité, pour l’imperméabilisation des sols, pour nos cultures, pour notre élevage…il n’est plus envisageable de « consommer » des terres naturelles et agricoles pour de l’urbanisation. Cela ne serait pas non plus responsable de « repousser » des personnes en-dehors des villes en les éloignant de leur travail et en les contraignant à l’usage intense de la voiture. Cela n’est bon ni pour la planète, ni pour le pouvoir d’achat. C’est pourquoi, désormais 85% des nouvelles constructions se font dans l’enveloppe urbaine existante. Nous savons que cette construction de la ville « sur elle-même » peut générer des inquiétudes lorsque des riverain.es voient leur environnement changer. Elle est nécessaire et elle s’accompagne d’investissements lourds pour améliorer tous les espaces publics afin de conserver notre qualité de vie et mettre en œuvre notre programme pour une ville jardin au bord de l’océan.

Retraites

A l’heure où il nous est demandé de rendre cette tribune, le texte sur la réforme des retraites est toujours d’actualité et nous ne connaissons pas les décisions du Conseil Constitutionnel. Néanmoins nous tenions à exprimer une nouvelle fois notre incompréhension devant l’attitude de ce Gouvernement alors que la majorité des Français.es et la totalité des syndicats s’opposent à cette réforme. Pire, le Chef de l’Etat affirme que les partenaires sociaux n’ont pas de propositions alternatives alors qu’ils ont prouvé le contraire à de nombreuses reprises.

L’utilisation du 49.3, non pas pour contourner une situation de blocage mais pour assurer le passage du texte alors que la majorité n’était pas acquise, laisse une plaie béante.

Nous, élu.es de la majorité municipale, sommes attaché.es au dialogue social et à la démocratie représentative. Elle est menacée et il devient vital désormais que le Président de la République et le Gouvernement prennent le chemin de l’apaisement en stoppant le parcours de ce texte et en proposant une issue politique au cœur de laquelle l’intersyndicale sera écoutée et entendue.

Nous profitons de cette expression pour condamner toutes les violences commises en marge des cortèges dont celles qui abiment notre Ville. Nous savons que ces violences n’ont rien à voir avec les manifestations puissantes et pacifiques organisées par l’intersyndicale. Nous saluons les agent.es de la Ville et de l’Agglomération qui ont su remettre notre centre-ville en ordre dans des temps records et dans des conditions difficiles.

Entreprise accueillante, quel engagement et quel objectif ?

Nous avons relancé en mars dernier le réseau des entreprises accueillantes, initié suite à la conférence pour l’emploi de 2016.

Dans un temps où sur notre territoire nous atteignons des taux d’emploi importants, l’accueil dans l’entreprise prend une place importante dans la réussite de l’accès à l’emploi pour le plus grand nombre.

L’accès dans l’entreprise est important pour les stages de 3ème, pour la découverte de métiers pour des demandeur.es d’emploi ou des salarié.es en reconversion professionnelle…Le temps d’immersion en entreprise peut prendre différentes formes mais il doit être de qualité pour apporter des effets positifs. Il doit contribuer à la fois à accompagner des orientations vers des filières professionnelles pour les plus jeunes mais également pour les personnes les plus éloignées de l’emploi.

Accueillir en entreprise c’est faciliter l’intégration, accompagner la formation mais c’est également valoriser des métiers, faire connaître des gestes professionnels.

Bien évidemment le territoire, par ce réseau et ce label, doit jouer un rôle facilitateur.

Pour répondre à la stratégie d’impliquer toujours plus les entreprises dans le parcours des publics vers l’emploi, notre objectif est de marquer en 2023 un tournant dans le dispositif « entreprise accueillante » en renforçant l’effet « réseau » entre entreprises et en élargissant le panel des entreprises accueillantes. Dorénavant seront valorisés, au-delà des actions d’accueil de stagiaires ou de participation à des événements emploi, le temps consacré aux personnes en recherche d’emploi pour des simulations d’entretiens par exemple ou encore la mise en place d’actions innovantes de recrutement.

Les 39 élu.es du groupe "Pour Saint-Nazaire"

Groupe Ensemble, solidaires et écologistes - Opposition

Au vu du contexte national, de la banalisation des politiques d’extrême droite, des répressions de l’expression populaire, et des déclarations du ministre de l'intérieur, nous avons souhaité laisser la place de notre expression politique à l’Antenne locale de la Ligue des Droits de l’Homme. Nous lui apportons tout notre soutien dans les combats qu’elle porte. 

Le groupe Ensemble Solidaires et Ecologistes.

La Ligue des droits de l’Homme, une vieille dame très alerte pour défendre la démocratie et les libertés de toutes et tous.

Gérald Darmanin, lors d’une audition récente devant l’Assemblée nationale,  a remis en cause l’action de la LDH et notamment son rôle d’observateur lors de la manifestation anti-bassines de Sainte-Soline. Le rapport des observateurs de la LDH interroge sur l’utilisation disproportionnée  de la force et l’entrave des forces de l’ordre à l’intervention des secours. Par son propos, le Ministre de l’Intérieur nous rend indirectement hommage pour notre sérieux et notre totale indépendance vis à vis des pouvoirs publics.

Il faut remonter à 1898 lors de la création de la Ligue des droits de l’Homme et du citoyen (LDH) pour comprendre notre ADN. Vigie des libertés publiques, nous agissons contre les dérives autoritaires et la raison d’Etat. Née pour la défense du capitaine Dreyfus contre la hiérarchie militaire, contre l’antisémitisme, la LDH consacre son action à toute personne dont la liberté ou les droits sont menacés.

125 ans après, notre association est toujours d’attaque pour défendre l’effectivité des droits humains, pour nous opposer à toutes les discriminations et tous les racismes. Nous sommes auprès des exilés pourchassés pour leurs opinions politiques ou leurs convictions religieuses. Nous défendons les principes de laïcité française souvent mise à mal par les tenants du grand remplacement. Nous refusons que notre modèle social soit grignoté par des choix idéologiques et une mainmise des puissances économiques et financières. Nous soutenons un renouveau démocratique qui donne toute sa place aux corps intermédiaires et aux citoyens. Nous refusons que les associations soient menacées dans leurs financements au travers du Contrat d’Engagement Républicain.

La LDH nazairienne a toujours été sensible à la justice sociale. Ainsi nous soutenons l’action des associations qui luttent pour les sans-abris, pour les droits des plus défavorisés, pour les droits des enfants, pour les droits des étrangers. Nous militons auprès des associations féministes qui réclament l’égalité et de vraies politiques de soutien aux femmes victimes de violences et avons interpellé le maire de Saint-Nazaire lorsqu’il traita de manière différente deux conseillers municipaux dans une affaire de cette nature.

La LDH élargit ses combats aux risques sanitaires liés aux pollutions atmosphériques et de l’eau. Le droit à un environnement sain est consacré dans la Constitution. C’est pourquoi nous participons aux travaux institutionnels  pour déterminer les causes de la surmortalité sur le bassin de Saint-Nazaire. 

Tous les ans, avec le monde enseignant, nous nous associons au concours des Ecrits pour la Fraternité. 

Venez nous rejoindre. ldhsaintnazaire@gmail.com   / 06 86 92 95 56

 

Avril 2023

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

Un Comité citoyen « Vélo et marche » !

Nous avons souhaité nous appuyer sur une démarche participative pour développer la pratique du vélo et de la marche. Pour cela, nous avons formé un comité afin d’aller questionner et échanger avec des citoyen.nes et des représentant.es d’associations sur cette thématique. Cette démarche exemplaire, avec plus de 90% de présence des participant.es durant les presque 6 mois, démontre l’intérêt d’associer la population à nos différentes politiques publiques. Les membres bénévoles ont remis leurs préconisations mardi 7 mars. Elles vont permettre d’alimenter notre politique publique sur les mobilités qui fera bientôt l’objet d’une importante délibération en Conseil Municipal. Cette « feuille de route » permettra de dresser notre ambition et notre méthode pour atteindre nos objectifs pour les prochaines années, avec une place prépondérante consacrée au développement de la marche et du vélo.

Notre méthode de concertation avec la population permet une agilité et une réponse au plus près du terrain. Nous l’utilisons et continuerons à la mettre en place aussi souvent que nécessaire, pour le bien de toutes et tous.

Enfance : nos centres de loisirs

En route pour le retour aux 4 jours d’école par semaine ! Aux termes d’une concertation et d’un vote des enseignant.es et des parents dans tous les Conseils d’Ecole, les enfants n’auront plus classe le mercredi matin dès septembre prochain.

Nous travaillons avec les services à la nouvelle organisation. C’est un travail très conséquent car il implique plus de 500 adultes au quotidien. Ils assurent leur sécurité et leur épanouissement.

Ce changement modifie également en profondeur vos organisations professionnelles et familiales. Cela peut générer des inquiétudes légitimes et notamment concernant le nombre de places disponibles le mercredi dans nos centres de loisirs. Une centaine de places supplémentaires est à l’étude dans les 8 centres de loisirs existants. Nous continuons d’observer vos besoins pour mieux nous adapter et déjà les nouvelles modalités de réservations en ligne donnent satisfaction. Elles permettent davantage de souplesse et d’autonomie pour les familles. Nous avons un enjeu commun : la meilleure adéquation possible entre les places proposées et vos besoins.

Nous avons une attention particulière pour les familles moins à l’aise avec l’outil numérique et nos modalités administratives. Elles seront accompagnées spécifiquement au bénéfice de tous les enfants.

La Brière : Une réserve de Biosphère

Le Parc Naturel Régional de Brière candidate pour obtenir le titre de « Réserve de biosphère » décerné par l’Unesco. Contrairement à ce que le mot « réserve » laisse souvent entendre, il ne s’agit pas de fermer, ni de contraindre notre territoire mais au contraire de mener des expérimentations de développement durable capable de conjuguer nos besoins économiques, urbains, sociaux, et la protection indispensable de notre environnement. A ce titre l’implication de toute la population est fondamentale et le Parc viendra à votre rencontre pour construire la candidature.

Naturellement, le Parc de Brière travaille déjà sur ces enjeux : approche intégrée entre biodiversité et urbanisme, changement climatique, transition agricole et alimentaire, économie circulaire, préservation des patrimoines culturels et immatériels, citoyenneté active…

Cette candidature est une suite logique et nous espérons une reconnaissance internationale dont nous pourrons être collectivement fier.es.

Notre ville où il fait bon vivre.

Un palmarès 2023 des villes de plus de 20.000 habitant.es où il fait bon vivre, place Saint-Nazaire en 38ème position et 1ère en Loire-Atlantique ! Soit une progression de 20 places par rapport au précédent classement.

C'est le résultat de l'implication de tous les habitant.es dans la vie de la Cité et nous y voyons aussi la reconnaissance de nos efforts pour construire une ville jardin au bord de l'océan. Nous tenions à remercier tous les acteurs locaux : associations, commerçant.es, artisan.es, entrepreneuses et entrepreneurs, et aussi les agent.es de la ville et de l’agglomération, qui agissent au quotidien pour mettre en œuvre notre vision pour Saint-Nazaire !

Que raconte la popularité des Javelots ?

A la pointe de Villès, la danse des Javelots au gré des vents nous manque depuis qu’une tempête en 2019 a mis à terre cette œuvre réalisée en 1992. Peter Logan l’artiste-concepteur est venu récemment à Saint-Nazaire afin de poser son diagnostic et lancer la restauration de l’installation.

L'art dans l'espace public est sans doute la forme la plus aboutie de démocratisation culturelle. Après tout n’offre-t-il pas le contexte le plus propice à la rencontre sans frein avec l’œuvre ? Investir la ville c’est donc rendre accessible à toutes et tous la création dans la diversité des formes : sculpture, peintures murales de street art, installation mobile… En plus de stimuler l'imaginaire, la présence d’œuvres, accompagne la transformation de la ville comme l’avait décidé Joël Batteux en invitant Peter Logan afin de célébrer la réconciliation de la ville avec son littoral. Récemment, le triptyque de Daniel Dewar et Grégory Gicquel souligne les aménagements de la place du Commando. Demain, les nouvelles lignes de bus hélYce+ intègreront une réflexion pour étudier la création d’œuvres d’art.

L’artiste livre aux habitant.es une interprétation sensible d’un quartier, d’un paysage urbain ou d’un bâtiment. L’œuvre interpelle et cherche à installer le dialogue avec l‘intime. A cette condition, elle forge l’opinion qui ne saurait se satisfaire de considérations strictement esthétiques. Le processus de création peut aussi associer les habitant.es ou usager.es. Dans ce cas, c’est l’expérience collective qui nourrit le point de vue artistique à l’image du projet conduit par Olive Martin et de Patrick Bernier pour la future école Brossolette.

Notre ambition pour amplifier la présence artistique dans la ville répond au désir d’émancipation individuelle autant qu’à la recherche de cohésion. Elle se traduit par un plan pluriannuel d’art public complété de commandes au titre du 1% artistique pour les bâtiments publics dont Saint-Nazaire entretient une tradition bien ancrée. Ainsi, la ville s’est constituée une « collection » qui s’enrichie au fil des projets urbains et qui signe l’identité du territoire.

Parce que leur absence s’est fait ressentir, les "Javelots" n’ont pas seulement confirmé leur popularité. Ils rappellent la fonction de l’œuvre dans l’espace public : être au bon endroit pour raconter le territoire.

Hébergements d’urgence

Après plusieurs mois de travaux les résidents du foyer François Blanchy ont réintégré le centre d’hébergement d’urgence rue Mme de Sévigné. Nous nous réjouissons que ces travaux conséquents de réhabilitation (réseau de chauffage, sanitaires, salles de bains), portés financièrement par notre ville, leur permettent à nouveau d’être accueillis dignement. Confié en gestion à l’association Anef-Ferrer, le foyer d’une capacité de 30 places, très récemment pérennisées sur l’année entière, propose une mise à l’abri des personnes en leur offrant un hébergement d’urgence par nuitées, une veille sanitaire et une évaluation sociale.

Même si l’hébergement d’urgence relève de la responsabilité de l’état, nous continuons à nous mobiliser fortement pour lutter contre la précarité.

Après l’obtention fin 2020 de 25 places supplémentaires d’hébergement d’urgence fléchées pour les femmes et enfants victimes de violence et les grands précaires, notre projet de création (2023/2024) de 10 places en hébergement haute tolérance pour répondre à un besoin d’accueil adapté aux personnes accompagnées d’un chien se concrétise.

Nous réaffirmons par les actes notre choix politique en matière de Solidarités, notamment pour la mise à l’abri des plus fragiles.

Le nouveau crématorium et les cérémonies civiles.

Construit en 2001, le crématorium de Saint-Nazaire va être réaménagé afin de répondre aux nouvelles exigences des familles endeuillées. Tout d’abord, nous voulions faciliter le travail de deuil des proches et familles des défunt.es dans un moment toujours douloureux où la collectivité a pour devoir d’accompagner au mieux les Nazairien.nes. En moyenne, 48% des défunt.es et familles nazairiennes ont privilégié la crémation à l’inhumation sur la période 2014 – 2020. Ce taux est supérieur à la moyenne nationale qui s’établissait à 40% en 2020. Ensuite, il s’agissait pour les élu.es de la majorité de tenir notre engagement de campagne pris lors des élections municipales par la création de salles pour des cérémonies civiles et une nouvelle salle de cérémonie avec une capacité d’accueil plus importante et modulable. Enfin, l’important était de réaliser ces investissements en maitrisant les tarifs pratiqués auprès des proches.

Le Crématorium de Saint-Nazaire s’étendra, à l’arrière du bâtiment actuel, et disposera de deux nouveaux salons de retrouvailles et d’une nouvelle salle de cérémonie de 300 m2, portant ainsi l’établissement à trois salles modulables (358, 83 et 50 places). L’intimité et le confort des familles seront respectés grâce à un auvent protégeant l’accès aux salles de cérémonie et de retrouvailles. Enfin, les capacités de stationnement actuelles seront revues à la hausse et des locaux seront prévus pour l’installation d’une troisième ligne de crémation.

Eolien en mer : Saint-Nazaire à nouveau mobilisée !

Depuis le 1er mars, tous les feux sont au vert pour la réalisation du 2ème parc éolien en mer au large des îles d’Yeu et de Noirmoutier (EMYN). Une bonne nouvelle pour la transition énergétique et pour notre industrie puisque le savoir-faire nazairien des Chantiers de l'Atlantique et du hub logistique seront à nouveau mobilisés tant pour la sous-station électrique, que pour l'installation des éoliennes en mer.  

Nous adressons notre soutien aux collectivités qui s’engagent pour accueillir les réseaux et infrastructures électriques d'un parc éolien en mer. Les investissements humains et matériels sont colossaux mais la fierté de livrer une énergie propre aux habitant.es et de contribuer à la souveraineté énergétique de la Nation est au rendez-vous ! 

Les 39 élu.es du groupe "Pour Saint-Nazaire"

Groupe Ensemble, solidaires et écologistes - Opposition

À propos du droit au logement

Le 2 décembre 2022, l’Assemblée Nationale a approuvé une loi proposée par Guillaume Kasbarian (député Renaissance), « visant à protéger les logements contre l’occupation illicite». Ce texte qui entend lutter contre les « squatteurs » fait entrer dans cette définition toutes les personnes occupant une propriété sans droit ni titre, y compris les bâtiments publics, mais aussi les locataires, qui, de bonne ou mauvaise foi, ont des impayés de loyer.

L’une des principales dispositions de la loi vise d’ailleurs à créer une sanction pénale pour les personnes qui resteraient dans leur logement, quand une procédure d’expulsion est enclenchée, alors même qu’elles n’ont nulle part où se reloger. Dans les faits, cela signifie qu’une mère avec ses enfants, en situation de pauvreté, devrait les emmener à la rue. Le député Kasbarian est formel : « le squatteur est un délinquant ».

Cette criminalisation de la pauvreté est absolument sans précédent et s’inscrit dans une série d’attaques menées par Emmanuel Macron contre le droit au logement. Une des toutes premières mesures prises, après l’élection de 2017, avait été de baisser de 5 € les APL (Aide Personnalisée au Logement). Puis le gouvernement a instauré un dispositif de réduction du loyer de sécurité (RLS) en 2018, ce qui a fortement réduit les APL que les organismes HLM perçoivent pour le compte de leurs locataires, entraînant une baisse de leur ressources. En outre, chaque année, plusieurs milliers de places d’hébergement d’urgence sont supprimées, alors que les demandes explosent. 

Jamais en France, le droit au logement n’a été à ce point menacé. Cela n’a pourtant pas toujours été le cas. Depuis l’hiver 1954, où l’abbé Pierre a sonné l’alarme, le combat contre le mal-logement à toujours été un marqueur pour la gauche et l’écologie. De la grève des loyers des travailleurs immigrés à la constitution de squats dans les années 1970 et 1980, jusqu’à la structuration des luttes avec l’Association Droit au Logement (1990) ou le collectif jeudi noir (2006), dans les années 1990 et 2000, les mobilisations ont été nombreuses. Sous la pression des collectifs, le Président Jacques Chirac a accepté, en 2007, la mise en œuvre du Droit au Logement Opposable (DALO). 

Tout cela ne peut pas rester sans réponse. Même si la crise que traverse le mouvement social ne favorise pas les actions et les luttes, le combat pour le droit au logement doit redevenir une priorité.

A Saint-Nazaire, serions-nous des apôtres de cette loi ? En septembre 2022, les 2 maisons d’hébergement solidaire, 2 Bd Jean de Neyman, ont été expulsées suite à la demande du Maire. Sous la pression des associations et des collectifs, les personnes hébergées ont fini par être relogées. Puis il a été annoncé un groupe de travail avec les différentes associations en lien avec les personnes à la rue. Ce groupe ne s’est réuni qu’une seule fois le 12 décembre et la prochaine réunion est programmée en mars, soit 3 mois après, malgré une situation critique et la période hivernale. La situation de l’hébergement d’urgence sur Saint-Nazaire est de plus en plus critique. Il y a donc lieu de construire, rapidement, des solutions avec l’ensemble des associations et des collectifs locaux.

La ville possède de nombreux logements vides, ainsi que des privés. Ils pourraient être mis à disposition au travers de baux précaires d'occupation, afin de répondre à cette urgence, en y associant un accompagnement social.

Les élu.es du groupe Ensemble, solidaires et écologistes

Mars 2023

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

Taxe sur les éoliennes : Une victoire politique !

La majorité municipale derrière David Samzun vient de récolter le fruit d’une mobilisation puissante contre un amendement au Projet de loi pour l’accélération des énergies renouvelables. Celui-ci prévoyait de modifier la répartition de la taxe sur l’énergie produite entre les communes concernées, en intégrant les résidences secondaires dans le calcul. Saint-Nazaire se trouvait fortement pénalisée alors que nous avons porté des investissements, accepté toutes les contraintes, financé une politique d’habitat qui permet de loger à l’année celles et ceux qui travaillent pour construire ces transitions.

Après avoir fait valoir notre idée de la justice et de l’intérêt général par tous les moyens dont nous disposions, la commission mixte paritaire a supprimé l’amendement et nous sommes revenus à la répartition telle que promise. Nous resterons vigilants car le Gouvernement pourrait décider de réintroduire le sujet.

Solidarité avec les peuples turcs et syriens

Le violent tremblement de terre survenu le 6 février a couté la vie a plusieurs dizaines de milliers de personnes. Saint-Nazaire est une ville solidaire et nous sommes adhérents de « Cités unies France ». Cette association permet de collecter les fonds des collectivités pour faire vivre les solidarités nationales et internationales entre les villes. Ainsi, David Samzun proposera au prochain Conseil Municipal d’accorder une subvention de 10.000 euros pour contribuer face à l’urgence mais aussi pour aider à la reconstruction. Une fois de plus nous saluons les associations locales qui se sont mobilisées. Elles appellent à la solidarité de toutes et tous pour financer leurs actions. 

Réforme des retraites

Depuis plusieurs semaines des millions de personnes manifestent pour demander le retrait du projet de réforme des retraites. Cette mobilisation se fait à l’appel de toutes les organisations syndicales. La majorité municipale souhaite signifier son opposition à cette réforme et s’engager aux côtés de la population.

La mobilisation massive doit être entendue par le Président de la République et le Gouvernement.

Nous souhaitons qu’ils renoncent à ce projet injuste et mis en œuvre avec brutalité. Nous continuons d’affirmer que nous sommes contre le recul de l’âge légal de départ, que la question centrale est celle de l’emploi dans toutes ses dimensions : pénibilité, égalité, salaire, formation, emploi des jeunes et des seniors…et que le dialogue est la base d’une démocratie sociale.

Nombre d’habitants

La politique de construction de logements est réelle et nous savons qu’elle vous interroge parfois. Chacun.e de nous constate l’augmentation du coût pour se loger, que l’on devienne propriétaire ou que l’on soit locataire. Chacun.e de nous constate la rareté des biens. C’est parce que nous souhaitons que la ville reste accessible à toutes et tous que nous avons une politique volontariste en termes de logements, y compris sociaux. Et si la ville se densifie, c’est pour ne plus grignoter la campagne et protéger ainsi les terres naturelles et agricoles. C’est pour permettre à des personnes de vivre près de leur emploi sans se ruiner dans les trajets et en permettant le développement de nos entreprises.

La ville ne maitrise pas l’ensemble des éléments car la question du logement répond principalement à des contraintes ou à des choix individuels. En effet, les habitant·e·s fixent librement le prix de vente de leur bien et décident à qui vendre. Les séparations des familles sont nombreuses et elles génèrent un besoin de deux logements quand il n’en fallait qu’un jusqu’alors. Nous vieillissons et souvent nous continuons d’occuper, seul.e ou à deux, la maison qui auparavant accueillait toute une famille. Des nouvelles personnes décident de venir s’installer. Ils et elles en ont le droit et sont les bienvenu.e.s. Tous ces choix, souvent intimes, sont légitimes et respectables. Ils nous concernent tous et font partie de la vie. Face à cela notre responsabilité est de limiter les effets de l’inflation en construisant des logements pour ne pas être complices d’une rareté qui exclut les plus modestes.

Nous sommes aujourd’hui un peu plus de 70.000 à vivre à Saint-Nazaire. Notre ville a déjà compté autant d’habitant·e·s. C’était en 1975. La différence, c’est que dans les années 70, il y avait en moyenne 4 personnes par logement quand nous sommes 1,8 désormais. Il y a donc nécessité de plus de logements.

Papiers d’identité

Parmi les transferts de compétences que l’Etat impose aux communes, il y a l’enregistrement des demandes de titres sécurisés (cartes d’identité et passeport). Depuis 2017, la prise d’empreintes est obligatoire et nécessite que l’Etat nous dote d’un matériel spécifique. Seules 2300 communes sont éligibles au dispositif et seulement 77 en Loire-Atlantique. Ce dimensionnement n’est pas conforme à notre réalité. En effet, ces dernières années les besoins en nombre de créneaux ont explosé. Les raisons sont multiples : rattrapage des demandes et reprise des voyages à la sortie de la crise sanitaire, Brexit, engouement pour le nouveau format de la carte nationale d’identité, croissance forte de la population, spécificité de notre territoire tourné vers les échanges internationaux…Pour répondre à ces besoins, nous nous sommes inscrits dans le plan d’urgence de l’Etat et ouvert un centre d’accueil temporaire. En complément de notre activité classique, Il aura permis de délivrer 24000 titres en 2022 sachant que 40% des demandes proviennent de communes en dehors de l’agglomération. Pour 2023, le centre temporaire est fermé et nous sommes organisés pour délivrer 15000 titres. Augmenter encore ce chiffre est à l’étude en obtenant notamment de l’Etat un matériel de prise d’empreintes supplémentaire. Les transferts de compétences vers les communes sont nombreux et les moyens nécessaires à la mise en œuvre ne sont pas à la hauteur. Dans le cas présent, l’Etat nous verse une compensation de moins de 50.000 euros quand la mise en œuvre coute plus de 200.000 euros aux finances de la ville. La participation sera augmentée à partir de cette année sans pour autant atteindre notre niveau de dépenses. 

Petite enfance

Face à l’augmentation rapide du nombre d’habitant.e.s et dans un contexte où l’emploi se porte assez bien, le besoin des familles pour garder leurs jeunes enfants est important. Force est de constater que le nombre de places disponibles en accueil collectif n’a pas progressé aussi vite que le besoin. De plus, le nombre d’assistantes maternelles privées est en baisse sur l’ensemble du département. Ce manque accentue l’inégalité persistante entre les femmes et les hommes dans l’articulation vie personnelle et vie professionnelle. Nous avons donc lancé un plan ambitieux d’augmentation du nombre de places publiques avec par exemple la construction d’un nouvel équipement de 40 places à côté de l’école Brossolette. Parallèlement, nous rénovons et regroupons nos crèches existantes et nous développons des partenariats associatifs et privés. L’une de ces nouvelles structures de 40 places est prévue dans la future résidence « Harmony off the Sky » dont la construction est ralentie par un recours juridique de quelques opposant.e.s. Dans les prochaines années, nous disposerons d’environ 170 places supplémentaires publiques et privées, pour l’accueil des 0-3 ans.

Stop aux violences, aux menaces et aux insultes !

Lors du dernier Conseil Municipal un homme a pénétré l’espace des élu.e.s pour vociférer des insultes. Depuis plusieurs années, ici comme ailleurs, les violences, les menaces, les insultes, les intimidations pèsent sur nos débats. Une société démocratique est nécessairement traversée par des courants de pensées, des idées, des intérêts parfois contradictoires qu’il faut transcender en essayant de déterminer un intérêt général. C’est le sens de la politique et l’honneur de celles et ceux qui s’engagent. Nous ne tolérons pas ces violences, ni les propos délictueux comme ceux racistes qui sont apparus récemment suite à une publication de la Ville. Les élu.e.s de la majorité saisiront la justice à chaque fois que nécessaire. 

Plan grand froid

Le plan grand froid a été déclenché à deux reprises cet hiver. Il est activé par l’Etat dès lors qu’il juge que les conditions climatiques sont réunies. C’est le gymnase de l’école Carnot qui accueille les personnes pour leur mise à l’abri. Il est situé à proximité d’autres structures d’accompagnement des plus précaires comme les accueils de jour par exemple.  

Nous nous tenons en permanence prêts pour mettre en œuvre cette décision qui appartient à l’Etat. Au-delà de la mise à disposition du lieu, nous finançons les maraudes organisées par les associations locales que nous soutenons par ailleurs sur l’ensemble de leurs actions en direction des plus démuni.e.s.

Nous saluons également l’état d’esprit solidaire qui prévaut chez les utilisateurs habituels du gymnase à commencer par les équipes scolaires et les clubs. Comme toujours, Saint-Nazaire Ville solidaire est au rendez-vous.

Parcours éducatif nautisme

Dans la délibération « sport et nautisme » votée en juin 2019, nous affirmions notre identité de « Ville d’eau » avec des objectifs éducatifs tels que le “savoir nager” et le “savoir naviguer”.

Cette dimension se construit par la mise en place de parcours éducatifs, du primaire jusqu’au secondaire, avec l’ensemble de nos partenaires de l’Education Nationale, des collèges et des lycées mais aussi en s’appuyant sur nos associations sportives. Notre objectif est bien de proposer des parcours « sans couture » afin de garantir pour nos jeunes une offre de qualité et durable.

Ainsi, le SNOS Aviron accompagne la section sportive du collège Pierre Norange pour encadrer un groupe mixte de 8 élèves, qui, pour la plupart, n’avaient jamais naviguer. Ces jeunes ont intégré la rigueur de la pratique et le sens du partage car cette discipline nécessite de faire un à huit.

Le SNOS Aviron travaille en collaboration avec l’équipe pédagogique du collège au plus près des élèves dont certains se révèlent et se découvrent à travers la pratique sportive.

Cette expérimentation est un axe fort de notre ambition éducative d’ouvrir des espaces d’activités qui valorisent des pratiques en tenant compte de notre environnement maritime. 

Les 39 élu.es du groupe "Pour Saint-Nazaire"

Groupe Ensemble, solidaires et écologistes - Opposition

Le 8 mars, nous soutiendrons les initiatives féministes organisées pour la défense des droits des femmes. Les violences systémiques et sociétales sont toujours d'actualité : 146 féminicides recensés en 2022, un rapport accablant du Haut Conseil à l'égalité avec aggravation du sexisme et de ses manifestations les plus violentes, une réforme des retraite qui propose de pénaliser l'ensemble des femmes en les faisant travailler plus longtemps, une entrée du droit à l'interruption volontaire de grossesse dans la Constitution entravée par des politiques réactionnaires…

Les années passent, mais les vies et les corps des femmes restent sous le joug d'une société patriarcale qui ne cesse de se réinventer pour éviter toute évolution significative.

Nous tenions à mettre des femmes nazairiennes qui ont lutté pour nos droits à l'honneur.

Madeleine Gallen, fut, en 1947, la première et la seule femme à être élue conseillère municipale à Saint-Nazaire. Pendant son mandat, elle défendit les actions de l’Union des Femmes de France et des amicales laïques sur les revendications des quartiers. Elle participa également aux manifestations de soutien aux grèves ouvrières, en revendiquant la solidarité des femmes et des travailleurs nazairiens. Avec Marthe Gallet, elles organisèrent, en novembre 1948, l’accueil dans les familles nazairiennes d’enfants des mineurs du nord en grève.

Suzanne Mahé, conseillère municipale communiste de 1950 à 1953, vécu pendant plusieurs années dans les bungalows de Kerlédé, et participa aux nombreuses activités de l’Amicale de quartier : lutte pour l’amélioration des conditions de vie quotidienne, accueil d’enfants du Secours populaire, d’enfants des mineurs en grève en 1948, sou du soldat, lutte contre la guerre du Vietnam, puis d’Algérie. Elle fut déportée à Ravensbrück pendant la Seconde Guerre Mondiale. Libérée en 1945, elle reprit son activité militante.

Marthe Gallet, institutrice, fut militante communiste et à l’Union des jeunes filles de France (UJFF) dont elle devint la secrétaire départementale. Au sein du comité d’aide à l’Espagne républicaine, l’UJFF nazairienne s’occupa d’actions de solidarité en faveur de réfugiés espagnols arrivés à Saint-Nazaire par bateaux. Elle milita au sein du groupe nazairien du Comité Mondial des femmes contre la guerre et le fascisme créé le 17 novembre 1935 et qui rassemblait une quarantaine de femmes.

Isabelle Brisset, Marthe Barbance, Augustine Bihan, Elvina Thomère, Raymonde Chateau... Ce ne sont que des exemples, il n'est pas nécessaire de chercher bien longtemps pour mettre en avant ces femmes qui ont permis les luttes militantes, politiques et syndicales, dans notre commune et aux alentours, nous ne pouvons que vous encourager à vous y intéresser!
Source : Le Maitron, Dictionnaire biographique, Mouvement ouvrier, mouvement social

Les élu.es du groupe Ensemble, solidaires et écologistes

Février 2023

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

Emplois : fier.es des innovations nazairiennes

Hier, aujourd’hui, demain. C’est toujours en ayant ce souci du temps long qu’il faut regarder un bassin d’emploi comme le nôtre.

Comment comprendre la fierté des équipes des Chantiers de l’Atlantique à avoir un carnet de commandes plein, si l’on ne se souvient pas des crises traversées par la navale ? Il faut avoir la mémoire de ces craintes pour l’emploi, pour mesurer le chemin parcouru.

Aujourd’hui, les Chantiers de l’Atlantique sont incontournables sur la construction de paquebots de croisière, avec des innovations majeures sur les carburants utilisés. Ils sont aussi leaders sur la construction des sous-stations électriques, qui sont des pièces essentielles de l’éolien maritime. Avec la commande de deux paquebots à voile Orient Express Silenseas, c’est le savoir-faire nazairien sur la propulsion à voile qui est mis à l’honneur. L’objectif de cette innovation ? Utiliser à nouveau la force du vent pour les paquebots de tourisme ou de commerce afin de diminuer le coût des traversées et réduire leurs impacts environnementaux.

Le premier gréement SolidSail à échelle 1 est en cours d’installation sur le site des Chantiers et va marquer notre paysage. SolidSail a déjà séduit la compagnie nantaise Neoline, qui veut développer un fret transatlantique moins polluant grâce à des cargos à voile.

Demain, des navires à voile équipés d’une technologie nazairienne vogueront sur les mers du monde, que ce soit pour le tourisme ou pour le fret, tout comme nous aurons des sous-stations électriques nazairiennes sur des champs éoliens offshore, éloignés des côtes, et produisant de l’hydrogène vert.

Hier, aujourd’hui, demain. Ces trois temps sont à penser ensemble, car rien ne peut germer sans un terreau fertile et sans que du temps lui soit offert. Bravo aux ingénieur.es, aux ouvrier.es et aux capitaines d’industrie qui ont investi de leur temps et de leur énergie pour que ces innovations voient le jour. Elles et ils font notre fierté.

Dans ce contexte, l’expression d’Europe Ecologie Les Verts indiquant que la commande d’un paquebot à voile aux Chantiers, « pour de riches clients, est une claque pour ceux qui luttent pour finir le mois et réduire nos impacts sur l’environnement » est scandaleuse et inappropriée. Elle tourne le dos à l’histoire nazairienne. Elle oppose innovation et écologie, quand l’enjeu est au contraire de les concilier. Elle continue à nier notre apport spécifique à la lutte contre le réchauffement climatique : celui d’un bassin leader. 

Doublement de la police municipale et de la vidéo protection

La sécurité dans notre ville est une des priorités de la majorité municipale. Pour se traduire dans les actes nous nous sommes engagé.es lors des dernières élections à doubler les effectifs de la Police Municipale. Nous sommes à mi-mandat et cet objectif sera atteint dès la fin du premier semestre 2023. Nous passons de 10 policier.es à 20 policier.es. Cette hausse permettra plus de présence dans nos rues, sous forme de patrouilles pédestres ou d’interventions liées aux appels des habitant.es.
Concernant la vidéo protection, notre ville disposait de 40 caméras. Elles étaient situées principalement en centre-ville et au niveau de la gare. Nous passons dès à présent à 80 caméras avec un dispositif qui permet désormais de couvrir les principaux lieux de flux de population dans l’ensemble des quartiers.
En plus des nombreuses actions d’éducation et de prévention, la majorité municipale réaffirme sa volonté d’utiliser les outils à sa disposition pour participer à la lutte contre la délinquance et les incivilités. Nous continuons d’exiger de l’Etat une augmentation des effectifs de la Police Nationale et nous adressons notre soutien aux personnels de l’institution judiciaire, qui ne disposent pas des moyens suffisants pour assurer un traitement rapide et serein des situations.

L’Art dans notre espace public

Nous voulons développer l’art dans l’espace public afin de multiplier les rencontres entre les habitant.es et les œuvres sans aucune barrière. En apportant un « supplément émotionnel » à notre cadre du vie, l’art nous procure une expérience sensible. Notre travail a commencé par un recensement des œuvres existantes. Nous disposons de 59 œuvres dont plusieurs datent de la fin du 19ème siècle. A cela s’ajoute les fresques éphémères réalisées au moment des escales. Elles apparaissent et disparaissent de notre vue en fonction des besoins de la ville et c’est leur vocation. Récemment nous avons fait naitre des fresques sur des murs peints que vous pouvez admirer près du port, le long de la voie ferrée. Nous voulons aller plus loin pour garantir une présence des œuvres sur toute la ville afin de surprendre, de susciter des émotions, de stimuler nos imaginaires.

L’Art dans la ville c’est aussi restaurer les œuvres existantes à l’image des « Javelots » de Peter Logan sur la pointe de Villès dont nous envisageons la réimplantation au printemps 2023.

La Poste et le service public

La Poste a décidé de fermer ou de réduire les amplitudes d’accueil de ses bureaux de poste nazairiens. Nous nous opposons vivement à ces décisions comptables qui éloignent les citoyen·nes d’un certain nombre de services auxquels elles et ils sont attaché.es et dont elles et ils ont besoin. Les services publics sont un bien commun et nous défendons leur présence et leur qualité partout. Ils sont un outil de mise en œuvre de l’Egalité entre les citoyen.nes, quelle que soit leur situation financière ou géographique. Localement ils sont un levier puissant pour garantir des politiques publiques plus justes et plus protectrices. Par exemple, si nous sommes capables de maintenir les prix des repas dans les cantines et le prix de l’eau au robinet malgré l’inflation que nous connaissons tous, c’est parce que nous avons fait le choix de garder ses services en régie plutôt que de les confier à des entreprises privées qui doivent rémunérer des actionnaires. Les services publics sont le patrimoine de ceux qui n’en ont pas.

Taxe sur les éoliennes

A l’heure où nous écrivons ces lignes un amendement sur le partage entre les communes de la taxe sur la production d’électricité par le nouveau champ d’éoliennes au large de nos côtes a été voté. Il est particulièrement néfaste pour notre commune.

Depuis de nombreuses années, les élu.es de Saint-Nazaire se sont mobilisé.es pour qualifier la ville dans le vaste processus de transition écologique et énergétique. Nous avons toujours pensé que l’industrie n’était pas le problème mais au contraire la solution, face aux gigantismes des moyens techniques à mettre en œuvre. Nous avons toujours cru dans la capacité des salarié.es pour inventer l’avenir. Nous avons toujours eu confiance dans la population pour accepter les efforts qui étaient liés à cette ambition collective.

Ainsi, nous avons permis de doter la France de son premier champ éolien en mer. Il aura fallu établir des consensus entre tous les acteurs (Industriels, pêcheurs, riverains…), mettre en chantier toute une ville traversée par les câbles électriques, fermer une plage plusieurs mois…Tout cela nous l’avons fait avec conviction.

Nous pensions que les habitant.es seraient reconnu.es pour cela et bénéficieraient pleinement du produit d’une taxe sur l’exploitation des éoliennes. Le montant de cette taxe était connu et les conditions de sa répartition entre les différentes communes concernées devaient se faire selon plusieurs critères, dont celui du nombre d’habitant.es. Et pourtant, les député.es de la majorité ont introduit au débotté et sans aucune concertation un amendement qui vise à prendre en compte les résident.es secondaires dans le calcul de la répartition de la taxe. L’objectif est simple : apporter plus de bénéfices aux villes balnéaires dont les résident.es secondaires s’estiment lésé.es. Le symbole est terrible que de reconnaître un préjudice à des personnes privilégiées dont le quotidien ne change en rien et dont la seule crainte est la dévalorisation de leur gros patrimoine dans des villes où ils n’occupent leurs résidences que quelques semaines par an. Le symbole est tout aussi terrible pour les communes comme Saint-Nazaire qui logent celles et ceux qui travaillent pendant que les communes du littoral ne respectent pas leurs engagements en termes de logements sociaux. En pleine crise du logement, en pleine crise énergétique, le gouvernement nous explique que les personnes lésées sont les multipropriétaires de la côte.

Cette injustice nous la combattons en demandant à l’Etat de revenir à la répartition initiale sans quoi le budget de la ville perdra 250.000 euros chaque année pendant 15 ans soit près de 4 millions d’euros !

Eclairage public : bilan de l’extinction nocturne

Quand la ville a décidé de tester en 2018 l’extinction nocturne dans trois quartiers, l’ambition était déjà de protéger la biodiversité qui a besoin de connaitre des phases de jour et de nuit. L’étape suivante, franchie en 2020, a consisté à étendre l’extinction à toute la ville, à quelques lieux exceptés près (zones vidéosurveillées, parking en enclos, voies de transit…). Aujourd’hui, 70% de la ville est dans le noir de minuit à 5h. Cette décision est cohérente avec notre projet de Ville-Jardin au bord de l’Océan qui va augmenter le nombre d’arbres, la biodiversité… indispensable pour permettre à tous les habitant.es de disposer près de chez soi d’un espace de nature.

L’autre effet de l’extinction se lit en bas de notre facture d’énergie : les économies réalisées ont juste permis d’amortir la hausse du prix du kilowatt/heure. Quand sera-t-il demain si la tendance se poursuit dans ses proportions aussi folles ? Notre responsabilité est d’ouvrir de nouvelles pistes de réflexion pour ne pas devoir agir dans l’urgence : éteindre plus tôt, supprimer des points lumineux non essentiels, accélérer le passage à la technologie LED…

Il convient également de couper court aux idées reçues : nous ne constatons pas de relation entre l’extinction et une augmentation de la délinquance et des cambriolages. Ce constat a été partagé avec les forces de l’ordre et de secours. Rappelons aussi que la police dispose du moyen de rallumer tout endroit où leur intervention le justifierait.

Les 39 élu.es du groupe "Pour Saint-Nazaire"

Groupe Ensemble, solidaires et écologistes - Opposition

Saint-Nazaire toujours à la pointe pour les politiques sociales ?

Des politiques sociales ont été mises en place sur la commune. Mais nous constatons depuis plusieurs années une dégradation de l'accès aux droits pour les habitant·es, associée à des alertes régulières sur les conditions de travail des fonctionnaires municipaux de ce service.

Alors que l'inflation a atteint le chiffre de 5.2% en moyenne en 2022 (source INSEE du 13/01/2023), et donc que le seuil de pauvreté va forcément augmenter et concerner de plus en plus d’entre nous. Il nous semble urgent de développer au plus vite une politique sociale au service du plus grand nombre. L'augmentation du coût de la vie entraine d'ores et déjà des situations dramatiques, il est nécessaire d'orienter l'ensemble des politiques sur un soutien et un accès aux soutiens financiers et matériels facilité.

Le non-recours aux droits reste une problématique de grande ampleur en France (30% des personnes qui pourraient bénéficier du RSA ne le touche pas actuellement, par exemple). De multiples solutions ont déjà été proposées, telles l'automatisation d'accès aux aides, la simplification administrative, l'association des personnes concernées dans l'organisation de l'attribution de ces aides.

La mise en œuvre d'un revenu minimum garanti, avec un accompagnement pour l'accès aux droits, permettrait de lutter activement contre la grande précarité. 

Au lieu de cela, la majorité municipale s’engouffre dans une voie hasardeuse en se portant volontaire pour expérimenter le « « contrat d’engagement unifié » qui s’inscrit dans le projet global du gouvernement « France travail ». 

Si nous convenons qu’il est urgent d’accompagner efficacement et activement les personnes les plus éloignées de l’emploi. Cela ne peut se faire que dans le cadre d’un progrès social. Faire inter-agir les acteurs de l’accompagnement plus efficacement est en soit sans doute une bonne chose mais, il y a toujours des mais avec les projets de la majorité présidentielle.

Car ce projet du gouvernement envisage la possibilité de conditionner cet accompagnement actif à 15 -20 heures hebdomadaires d’activité sous peine de sanctions pour les bénéficiaires. Ceci n’est pas acceptable et aurait du constituer une ligne rouge préalable à l’engagement de notre ville. Outre cette pression mise sur les plus précaires d’entre nous qui se montreraient volontaires, nous serons également très vigilants sur les conséquences nationales qui pourraient être répercutées sur les associations, comme le conditionnement de versement de subventions à l'accueil de personnes bénéficiant de ce dispositif.

En matière d’accompagnement social notre ville ne doit pas devenir un champ d’expérimentation de la régression.

Les élu.es du groupe Ensemble, solidaires et écologistes

Janvier 2023

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

Bonne année 2023 Saint-Nazaire

L’année écoulée aura à nouveau été marquée par des événements dramatiques et éprouvants. La guerre continue de sévir à nos portes et nous avons su, ensemble, être au rendez-vous des solidarités avec le peuple Ukrainien victime de l’agresseur Poutine.

La crise énergétique et l’inflation qui en découlent nécessitent des politiques de solidarités pour que toutes les familles puissent passer ces moments difficiles. Pour cela, nous pouvons compter sur un tissu associatif dense. En retour, ces associations très mobilisées savent qu’elles peuvent et pourront compter sur les élu.es majoritaires du groupe « Pour Saint-Nazaire ».

L’épidémie est toujours présente et l’engorgement régulier de nos hôpitaux nous invite à la prudence dans nos comportements pendant que la vaccination fait son œuvre. Elle montre aussi les limites d’un hôpital qui n’a pas les moyens suffisants pour assurer ses missions sereinement. Nous saluons l’engagement des personnels et les assurons de notre mobilisation pour redonner de l’air à notre établissement notamment en demandant la fin du bail emphytéotique qui plombe ses finances.

Saint-Nazaire est prête pour affronter ces difficultés. Notre histoire nous a toujours invités à construire des mécanismes de solidarité jusqu’à nous forger un état d’esprit de fraternité que les nouveaux arrivants ressentent immédiatement. La Ville de Saint-Nazaire peut aussi compter sur ses agent.es, qui mettent en œuvre les décisions.

Pour faire vivre cet état d’esprit, nous avons aussi besoin de nous retrouver, de faire la fête ensemble avec nos enfants, avec nos parents. Saint-Nazaire a le secret de ses grandes fêtes populaires gratuites, dont « Les féeries de Noël » sont un exemple. Cette année encore beaucoup d’évènements rythmeront nos vies pour notre plaisir à chacune, à chacun, et surtout : ensemble !

Egalité Femmes / Hommes

Travailler pour l’égalité des droits entre les femmes et les hommes est un engagement fort des élu.es de notre groupe majoritaire. Pour traduire cette volonté dans les actes, David Samzun avait créé une délégation d’adjoint.es pleine et entière sur ce thème dès 2014. Depuis beaucoup d’actions ont été menées : adhésion à la charte Européenne pour l’égalité dans la vie locale, signature du protocole départemental de lutte contre les violences, rédaction du contrat local contre les violences sexistes et sexuelles.

L’état des lieux des inégalités montre que les Nazairiennes demeurent victimes de discriminations à la fois dans leurs activités professionnelles (rémunérations et accès aux postes de direction moindres), dans leurs vies intimes (violences conjugales et inégalités dans les charges parentale et domestique), ainsi que dans leur accès à l’espace public, qu’elles occupent moins et dans lequel elles sont plus fréquemment victimes de situations de harcèlement ou d’insultes. Des problèmes que nous connaissions déjà, hélas, et qui montrent la nécessité de poursuivre nos actions dans tous ces secteurs avec l’éclairage et le soutien de nos partenaires associatifs.

Afin de mieux analyser l’impact de nos actions communes nous allons mettre en place des indicateurs spécifiques. Les femmes et les hommes ne pratiquent pas de la même manière les rues, les cafés, les espaces culturels et sportifs, dont l’usage répond à des « codes sexués ». Nous souhaitons reconquérir tous les espaces pour l'égalité et la mixité, notamment les rues et les transports en commun où le harcèlement réduit le sentiment de sécurité et donc la liberté des femmes.  L’enjeu est de « faire la ville ensemble », une ville respectueuse de ses habitant·es, femmes et hommes, une ville qui, parce qu’elle aura su tenir compte des attentes et des aspirations des femmes, deviendra plus attractive, plus égalitaire, plus accessible et facile à vivre pour toutes et tous.

Vos élu.es s’engagent contre les violences faites aux femmes

Notre programme présenté en 2020 prévoit la création d’un lieu d’accueil et de ressources pour les femmes victimes de violences. La réflexion débutée en février 2022, associe les partenaires institutionnels, les associations mais également un groupe de femmes victimes de violences dans la co-construction de ce lieu. Des temps de rencontre ont été fixés tout au long de l’année. C’est un lieu qui répondra aux besoins du territoire, un lieu multi-partenarial. Au cours de l’année 2023 nous lancerons les études de programmation et nous débuterons nos échanges sur la création d’un protocole de mise à l’abri.

En 2022, 7 associations œuvrant dans la défense des droits des femmes ou menant des actions en faveur de l’égalité Femmes/Hommes ont été subventionnées par la Ville.

Un fond d’urgence pour l’aide alimentaire

L’inflation des prix et la hausse du coût de l’énergie, plongent beaucoup de familles dans la précarité. Les associations qui s’occupent de la distribution alimentaire constatent une augmentation très forte des besoins, dont celui des familles monoparentales avec de jeunes enfants. Parallèlement les collectes dans les supermarchés sont en baisse même si la générosité des Nazairien·nes est toujours au rendez-vous.

Face à cette urgence il fallait agir. Vos élu.es ont donc voté une subvention exceptionnelle de 20 000 euros pour alimenter un fond d’urgence piloté par notre Centre Communal d’Actions Sociales. Il s’appuiera sur nos associations rassemblées sur le site du Carrefour des Solidarités. Cette aide viendra s’ajouter aux subventions déjà attribuées chaque année aux associations concernées : Secours Populaire, Restos du Cœur, Croix Rouge, Banque Alimentaire.

Nous avons besoin de tout le monde et nous profitons de cette tribune pour relayer un appel aux dons des entreprises. Elles peuvent soit directement donner des produits, soit faire des dons financiers défiscalisés.  

Budget 2023 : pas d’augmentation de la taxe foncière et mesures anti-inflation 

Le budget pour l’année 2023 a été adopté. Malgré l’inflation qui pèse lourdement sur toutes les dépenses, nous avons décidé de ne pas augmenter la taxe foncière pour la partie Ville. Les foyers propriétaires (moins de la moitié des ménages nazairiens) verront néanmoins leur taxe augmenter puisque le gouvernement maitrise une partie du taux et qu’il a décidé de le relever par la loi de finances.

Côté services à la population nous ne prévoyons pas d’augmentation afin d’aider les familles à passer le cap de l’inflation. Par exemple, la pause du midi dans les écoles (incluant le coût du repas et l’encadrement des enfants sur toute la durée), est facturée selon le coefficient familial entre 0,65 centimes et 4,80 euros alors que le coût réel était chiffré à 14 euros avant l’épisode d’inflation et plus probablement autour de 17 euros aujourd’hui (Chiffrage en cour)

Côté énergie, la ville voit sa facture augmenter de 50% sur le gaz et l’électricité soit +1,6M€ sur l’année 2023. L’évolution du coût de l’énergie reste cependant limitée par rapport à ce que connaissent d’autres collectivités, en raison des contrats favorables négociés par le SYDELA, dans le cadre du groupement de commande auquel la Ville de Saint-Nazaire a adhéré.

Les nouveaux horaires de classe adoptés

Les Conseils d’Ecoles ont tranché et nous venons de demander l’autorisation à l’Education Nationale d’accepter les futurs horaires de classe pour l’année scolaire prochaine. Il était nécessaire de les changer puisque le retour aux 4 jours d’école par semaine a été décidé le jeudi 24 février 2022 par 75% des votants.

A partir de septembre prochain les enfants auront école lundi, mardi, jeudi et vendredi de 8h40 à 12h00 et de 13h50 à 16h30. Le mercredi sera donc libéré avec possibilité d’inscrire les enfants au centre de loisirs.

Cette décision vient clore un processus d’interrogation de nos rythmes scolaires débuté il y a plus d’un an. Les enseignant.es ont été les premier.es interrogé.es car les apprentissages devaient rester au cœur des réflexions. Les parents d’élèves ont également pu s’exprimer par leurs représentant.es dans les Conseils d’Ecoles.

Logement des jeunes

La population nazairienne ne cesse d’augmenter. Notre ville est attractive pour sa qualité de vie et pour les emplois qu’elle offre. Nous accueillons des jeunes actifs avec un rythme qui s’est encore accéléré depuis le Covid. Nous accueillons également des retraités qui cherchent le plaisir des villes littorales avec tous les services adaptés. Toutes et tous sont les bienvenus naturellement. Parallèlement nos enfants grandissent et nous vivons de plus en plus vieux. Tout cela conjugué provoque une tension sur des logements plus rares et plus chers.

Les jeunes de 15 à 29 ans représentent 18% de la population. Nous comptons 3800 étudiant.e.s et bientôt 5000 en 2025. Ils subissent eux aussi cette situation et nous devons les accompagner spécifiquement, qu’ils soient étudiant.es ou non. Notre programme de l’habitat prévoit plusieurs mesures pour cela. Ainsi, un dispositif d’hébergement temporaire chez l’habitant permet l’accueil d’un jeune pour quelques jours ou quelques mois chez un locataire de plus de 60 ans du parc social dont le logement dispose d’une chambre non utilisée et qui reçoit une indemnité par nuitée en contrepartie. Nous développons également les colocations étudiantes dans le parc social avec plus de 40places proposées en centre-ville, dans une quinzaine de T3/T4 gérés par Silène et CISN.  Au-delà des étudiant.es, nous souhaitons renforcer l’accompagnement des jeunes avec la Communauté d’Agglomération avec le Service Accueil Info Logement de l’association Habitat jeunes de la région nazairienne dans le cadre de la future maison de l’habitat qui ouvrira fin 2024. Parallèlement, notre espace 15-25 ans « La Source », héberge le dispositif « La boussole des jeunes », qui facilite l’accès aux informations sur le logement pour nos jeunes qui veulent quitter le domicile familial. Enfin, les jeunes travailleurs saisonniers rencontrent les mêmes difficultés avec des conséquences sur le secteur touristique particulièrement. La Carène a d’ores et déjà initié les réflexions et les rencontres d’acteurs pour apporter des réponses.

Nous voulons aider les jeunes à réussir leur projet de vie et l’accès à l’autonomie par le logement est une condition essentielle tout comme l’accès à la formation, au travail, à la mobilité, à la santé…

Les 39 élu.es du groupe "Pour Saint-Nazaire"

Groupe Ensemble, solidaires et écologistes - Opposition

Il y a 50 ans, le 3 mars 1972, parraissait le rapport Meadows, première publication du Club de
Rome. Ce rapport disait pour la première fois que notre croissance exponentielle et notre désir de
richesses matérielles insatiable pourraient conduire à notre perte.

Diffusé en France par le penseur André Gorz (1923-2007), cette idée se retrouve d’abord dans la
notion de « décroissance », à la fois pour l’écologie et contre le capitalisme. Le manque de sobriété,
depuis cette date, a largement gommé les efforts d’efficacité. De nombreux travaux scientifiques
affirment qu’il est aujourd’hui trop tard pour espérer limiter le dérèglement climatique en ne misant
que sur l’efficacité ou l’innovation technologique, sans rien changer aux pratiques et modes de vie
individuels et collectifs. Cela implique des changements de paradigme : il s’agit de repenser en
profondeur les manières de consommer, de se nourrir, de travailler, de se loger, de se déplacer.

Début mai, une étude publié dans la revue Nature affirmait que réduire 20 % notre consommation
de boeuf pourrait diviser par deux les émissions du système alimentaire mondiale ainsi que la
déforestation. Aujourd’hui chacun a le droit d’accéder à ce qui est considéré comme la norme du
confort, mais celle-ci, en partie dictée par l’omniprésence de la publicité, n’a cessé d’augmenter.
Alors qu’une maison à la fin du XIXème siècle comportait quelques centaines d’objets, il y en
aurait désormais près de 100 000 dans les maisons françaises.

La difficulté est accrue car au-delà de l’abandon des énergies fossiles, la biodiversité et les cycles de
l’azote et du phosphore sont les sujets à mettre en priorité sur la table : ce sont ces frontières
planétaires qui définissent l’espace de viabilité de l’humanité sur Terre et que nous avons dépassées
et de très loin.. Si l’énergie a un rôle transversal, ce sont l’agriculture et la chimie qui sont les
principaux leviers pour inverser la crise environnementale. Il serait simpliste de penser que de
nouvelles technologies énergétiques suffiraient à restaurer la biodiversité ou le stock de phosphate
pour notre agriculture.

Ce qui pose question c’est le décalage abyssal entre ceux qui voient la pénurie comme un problème
circonscrit et résorbable, alors même que les milieux économiques et écologiques se rejoignent
enfin sur le constat d’une pénurie globale et durable de toutes les ressources, non renouvelables
(granulat, acier, métaux rares) comme renouvelables (bois, blé, huiles, terres arables, eau). Nous
devons donc changer de logiciel en profondeur. Dans ce contexte de pénuries, les collaborations
s’imposent et le concept de concurrence libre et non faussée, qui est lié à l’opulence, devra
disparaître.

Les élu.es du groupe Ensemble, solidaires et écologistes

Décembre 2022

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

Ville jardin, ville à la mer, ville à la campagne : les poumons verts de notre commune

Entre le projet d’une ville jardin, qui vise à densifier la végétalisation de l’espace urbain, la continuité du projet d’une ville à la mer (12 km de façade maritime), avec l’extension de l’aménagement du front de mer jusqu’à Villes-Martin et l’aménagement des bords de Loire jusqu’à l’écluse fortifiée, il nous faut révéler une ville à la campagne pour former un triptyque équilibré.

Notre commune est occupée majoritairement par les espaces paysagers, naturels et agricoles qui ouvrent sur une façade Briéronne de 11km. L’activité agricole valorise 1350 ha répartis sur 15 fermes.

L’agriculture nazairienne est très diversifiée : horticulteurs et horticultrices, pépiniéristes, maraîcher.es, éleveurs et éleveuses de vaches laitières et viandes, de chèvres, de brebis, de lapins ainsi que deux centres équestres pour le loisir. Certain.es paysan.nes ont développé la vente directe à la ferme ainsi que des modes de production d’énergies renouvelables (bois énergie, toitures photovoltaïques et photothermiques).

Ces femmes et ces hommes partagent des systèmes productifs d’élevages majoritairement respectueux des écosystèmes et de l’environnement, ils sont adaptés à nos sols nazairiens principalement en prairies. Certaines de ces fermes sont labellisées en agriculture biologique.

Le maillage bocager, composé de dizaines de milliers d’arbres variés, est dense et préservé.

Notre collectivité fournis aux agriculteurs et agricultrices, (en plus des particuliers et desservices des espaces verts) du compost végétal provenant de la taille de nos arbres et arbustes, de nos pelouses. Ce produit, aux normes de l’agriculture biologique, est issu de notre plateforme de compostage de Cuneix. Ces apports en matières organiques facilitent la vie des micro-organismes et l’équilibre des plantes nourricières, ils favorisent aussi la rétention d’eau de nos sols, pour mieux lutter contre le manque d’eau l’été.

Pour permettre le maintien et le renouvellement des actifs agricoles sur notre commune, il nous faut préserver cette campagne vivifiante, véritable poumon vert et puits à carbone de notre ville. Il nous faut protéger cette agriculture périurbaine productive et vivrière. Pour cela, nous devons favoriser les liens de proximité entre nos paysan.nes et les habitant.es en soutenant, notamment, les marchés et commerces alimentaires de qualités.

Nous souhaitons agrandir très significativement le périmètre de Protection des Espaces Agricoles et Naturels (PEAN) entre la Brière et la mer facilitant ainsi les installations pérennes et viables des actifs agricoles dans la coupure d’urbanisation avec les communes voisines.

Notre ambition est de maintenir des paysages urbain et périurbain accueillants, une ville à taille humaine dans une commune productrice de biens alimentaires de qualités et de proximité. Ce sont de véritables enjeux face aux changements climatiques et sociétaux.

Sobriété et transition énergétique

Nous n’avons pas attendu la circulaire de la Première Ministre du 25 juillet 2022 pour travailler sur les questions de transition écologique et climatique et de sobriété énergétique. Notre ville, labellisée Cit’ergie en janvier 2020, s’engage à consommer 20% d’électricité d’origine renouvelable d’ici 2025. Les engagements du territoire sont nombreux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de réduction des consommations d’énergie et également concernant l’augmentation des énergies renouvelables. Les agent.es et les élu.es travaillent sur plusieurs axes pour atteindre les objectifs fixés.

Les actions en matière d’efficacité énergétique

Tout d’abord en rénovant notre patrimoine qu’il soit scolaire, culturel et sportif au fur et à mesure des grands projets de réhabilitation. D’autre part des plans d’investissement concernant la rénovation d’équipement thermiques ou concernant les travaux d’économie d’énergie (isolation, relamping, menuiserie).

Les opérations de rénovations ont permis de réaliser en 2022 des non-dépenses énergétiques estimées à 450 000 euros.

La production d’énergie renouvelable

Un plan est également en cours concernant les centrales de panneaux photovoltaïques. Par cet axe nous développons la production d’énergie renouvelable solaire. Déjà 3 centrales sont en cours d’exploitation et 5 de plus le seront dès 2023.

Les actions de sobriété énergétique

Dans une approche de maitrise de l’énergie, la sobriété est la base de toutes actions, afin de ne pas consommer lorsque que cela n’est pas nécessaire.

Ce travail de sobriété est l’affaire de tous les services de la municipalité : « l'éclairage public » avec l’extinction nocturne, « le parc auto » avec la décarbonations des flottes de véhicules, « la restauration » avec la suppression du plastique et l’approvisionnement des denrées en local, circuits courts et le bio, « paysage et nature en ville », qui travaillent sur le réemploi de l’eau.

Quelques ajustements ont été pris pour cette rentrée afin de conforter nos efforts avec, par exemple, la baisse des températures de 1° dans les piscines et les salles de sport.

Sensibilisation des publics

Un programme de sensibilisation pour les élèves avec les ateliers « WATTY » à l’école.

Il existe d’autres leviers sur lesquels nous travaillons :

-          Sobriété numérique (reconditionnement, augmentation durée de vie des matériels)

-          Sobriété conviviale (mutualisation des équipements)

-          Sobriété dimensionnelle (la rationalisation des surfaces et des volumes)

Nous lançons notre Schéma Directeur Energie et Eau afin de pouvoir accélérer ces résultats grâce à la définition d’une stratégie très opérationnelle (un suivi plus fin des consommations) et une sensibilisation et une implication de tous les publics.

Nous sommes totalement impliqués dans les réflexions stratégiques de l’agglomération sur des projets majeurs comme le Réseau de Chaleur Urbain qui est un enjeu de transition climatique mais également social puisqu’il concerne une partie des résident.es de Silène et aussi des équipements municipaux.

Enfin, les choix effectués par la STRAN d’augmenter son réseau et de le passer en électrique va lui aussi permettre d’accélérer cette transition écologique pour transformer la ville.

Les étudiant.es arrivent en Centre-Ville

Nous avons engagé une démarche innovante et ambitieuse pour déployer notre campus étudiant dans le Centre en complément du site historique d’Heinlex, qui va lui aussi connaître une rénovation en profondeur dans les années qui viennent.

En effet, faire venir des étudiant.es en centre-ville permet de créer de nouveaux usages aussi bien dans les modes de vie mais aussi dans la manière de parcourir la ville ; en septembre 2022, c’est plus de 500 étudiant.es qui ont investi le CESI au Paquebot mais aussi 180 à l’école des Beaux-Arts de Nantes-Saint-Nazaire, dans un bâtiment d’une grande beauté architecturale. Cette nouvelle population va modifier en profondeur la destination centre-ville, elle est déjà bien visible et c’est une note rafraichissante pour les commerces, les bars, les restaurants.

L’attractivité du centre-ville va bénéficier de ce nouveau public tout comme nos lieux de culture, d’activités sportives et nos spots d’animation. C’est un nouvel écosystème qu’il nous faut accompagner dans ses changements d’usages et qui va nous orienter, nous obliger à créer de nouvelles offres, adaptées à ce public.

Dans un moment où les modes de consommation ont été modifiés en profondeur, l’ambition que nous portons c’est justement de rapprocher les usages, de recréer des liens de proximité dans la manière de « vivre sa vie » ; le passage à la vie étudiante est un moment important dans tout parcours de vie, nous souhaitons que ce passage, à Saint-Nazaire, reste un moment fort de construction et d’épanouissement.

Féeries de Noël

La majorité municipale déroule, conformément à ses engagements de campagne, une politique événementielle globale qui favorise la multiplication des temps de rencontres dans la ville, tout au long des saisons. Il y a quelques mois, le succès était au rendez-vous pour Saint-Nazaire Côté Plages : front de mer et quartiers ont connu un bel été très animé par les concerts, les spectacles de rue, les animations associatives. L’automne s’est installé, l’hiver pointe le bout du nez : voilà revenir les Féeries de décembre. Décorations et lumières de saison sont au rendez-vous, en centre-ville comme dans les cœurs de quartiers. La patinoire et la piste de luge gratuites vous attendent Place de la Mairie, qui devient le temps de décembre un vaste terrain de jeux. Patinoire et piste de luge ne sont évidemment pas en glace, mais cela n’empêche ni les glissades, ni le plaisir partagé sur les patins ou autour d’une boisson chaude.

Nous assumons de consacrer un part des finances à la politique événementielle car nous estimons que c’est le rôle d’une Ville de proposer plusieurs fois dans l’année des moments festifs et de retrouvailles, pour tous les âges et tous les goûts, pour le plaisir d’être ensemble. C’est une volonté accrue en ces temps de tensions sur le pouvoir d’achat pour permettre une offre d’animations gratuites tout au long de l’année, en particulier pour les enfants. C’est bien sûr une politique qui prend en compte les enjeux environnementaux en respectant les lieux où elles se déroulent, en promouvant la logique d’événements écoresponsables, en veillant aux consommations d’énergies. A titre d’exemple, les décorations lumineuses des Féeries de décembre couteront seulement 4.200 euros d’électricité car depuis bien longtemps nos guirlandes sont équipées d’ampoules Led basse consommation. Un chiffre à comparer avec les plus de 623.000 euros de dépenses engagées chaque année pour l’éclairage public de notre ville. Là où certains, parfois avec beaucoup de démagogie, annulent fêtes et cérémonies au nom d’une vision punitive de l’écologie, nous affirmons le besoin de vie sociale, le plaisir de se retrouver, et sans doute plus particulièrement au cœur de l’hiver.

Les 39 élu.es du groupe "Pour Saint-Nazaire"

Groupe Ensemble, solidaires et écologistes - Opposition

SPORT POUR TOUTES ET TOUS

Au moment de préparer cette tribune, la coupe du monde de football au Qatar n'a pas encore commencé mais elle provoque déjà de très vives critiques méritées. Le sport business a atteint son apogée en octroyant ce grand évènement sportif à ce pays notamment par la construction de stades dans des conditions inhumaines dont de nombreux reportages se sont faits écho.

Le Sport véhicule des valeurs entendues comme universelles : le fair-play, la conscience de la règle, le respect de l’adversaire, la dignité des personnes, le self-control, le sens de l’effort individuel et collectif, le plaisir du jeu… Pourtant, force est de constater des débordements à ces règles et le non-respect des valeurs dans bien des domaines : tricheries, dopage, insultes racistes dans les stades, violences, discriminations hommes-femmes, harcèlement sexuel entre entraîneurs et entraînés, etc., la liste est malheureusement longue. Pour autant, l’exemplarité du sport n’a pas disparu ; bien des sportifs en sont venus à promouvoir d’autres valeurs que la compétition: le bien-être, les sensations pour elles-mêmes, une meilleure conscience corporelle de soi, une confrontation renouvelée aux éléments naturels… faisant émerger une autre forme d’éthique sportive.

Pour les collectivités locales, organiser un évènement à enjeu national ou international sur son territoire, c'est d'abord un coût : par exemple, 110.000 € le ticket d'entrée pour être Ville-arrivée d'une étape du tour de france sans compter tous les coûts d'organisation, 180.000 € pour accueillir la flamme olympique pour les JO 2024... Avant de déterminer si nous devons accueillir un évènement sportif, il faut pouvoir en mesurer les impacts sociaux et écologiques avant de parler d'attractivité du territoire. Pour notre part, nous préférerions soutenir plus les évènements sportifs organisés par les associations locales.

Avec l'inflation que nous connaissons, des coûts toujours plus élevés, il nous semble nécessaire de mieux déterminer à quoi doivent servir les finances de la ville dans le domaine du sport. Notre groupe Ensemble Solidaires et Ecologistes souhaite que soit priorisées les actions dans le domaine du sport santé, du sport loisirs et de l'éducation sportive. L'inclusion et la mixité dans le sport sont aussi des éléments qui nous semblent très importants à soutenir également.

Les associations sportives nazairiennes font un travail remarquable grâce à de nombreux bénévoles qui s'investissent au quotidien pour faire vivre les valeurs du sport sur le territoire, dans les quartiers, auprès de publics différents. Nous ne pouvons que les remercier toutes et tous pour leur engagement et soutenir leurs actions.

Les élu.es du groupe Ensemble, solidaires et écologistes

Novembre 2022

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

L’eau : une ressource à économiser pour notre ville jardin

La canicule que nous avons vécue cet été illustre les propos du GIEC des Pays de la Loire dans son premier rapport de juin 2022 : « Avec la hausse des jours chauds, la région devrait aussi subir de plus en plus souvent des vagues de chaleur qui correspondent à des périodes de 5 jours ou plus pendant lesquels la température maximale est supérieure de plus de 5 °C à la normale. Déjà, on constate que les Pays de la Loire ont enregistré autant de vagues de chaleur entre 2000 et 2020 que lors des cinq décennies précédentes. Plus fréquentes, ces périodes seront aussi plus précoces dans l’année, plus longues et plus sévères. »

 Notre responsabilité est de répondre à l’enjeu primordial de construire une ville capable de résister au changement climatique, et nous proposons de faire de Saint-Nazaire « une ville jardin au bord de la mer ». Une pièce maitresse que nous allons poser rapidement est la végétalisation d’une partie du centre-ville en passant la surface des espaces végétalisés de 300m² à 6000m² et en doublant le nombre d’arbres. L’idée n’est pas de faire un beau décor, un joli papier peint, mais de concevoir un écosystème permettant des connexions avec les trames vertes et bleues et les haies bocagères, mettant en scène des parcs, des bois, des jardins, dans un objectif de permettre à toutes et tous de disposer d’un espace de bien-être et de rencontres à 400/500m de chez soi. C’est un écosystème en faveur de la biodiversité grâce à différentes strates de végétation, pour lutter contre les ilots de chaleur, permettre la désimperméabilisation des sols (les cours d’écoles par exemple), et gérer la rétention d’eau.

 L’eau fut au cœur de nos préoccupations pendant l’été, nous obligeant à adapter nos méthodes d’entretien des espaces verts. Heureusement, depuis plusieurs années, des changements sont en cours dans la manière de gérer le végétal. A commencer par le remplacement du nom du service « Espaces verts » en service « Paysage et Nature en ville » pour marquer le changement d’approche professionnelle pour les agent.es et notre ambition politique. Ainsi, depuis plusieurs années, les vivaces remplacent une grande partie des plantes annuelles exigeantes en eau et les bacs disparaissent pour la même raison. Nous faisons le choix d’espèces résistantes aux stress hydriques, le paillage est employé pour limiter l’évaporation de l’eau du sol, l’arrosage est effectué de nuit et des pots en terre cuite remplis d’eau (OLAS) sont installés dans les massifs du jardin des plantes diminuant par 2 les fréquences d’arrosage. Notre engagement de longue date sur ces sujets nous amène à accueillir d’autres collectivités intéressées par notre expérience.

 Dorénavant, il s’agit de se servir des mesures prises cet été pour passer une nouvelle étape, illustrée par le remplissage des balayeuses et des laveuses de la propreté publique avec l’eau de l’Aquaparc qui a servi également à l’arrosage des jeunes arbres de moins de deux ans pour garantir leur prise. Le déploiement de bacs de récupération des eaux pluviales est à l’étude sur le maximum de bâtiments municipaux. Le projet de revitalisation du parc paysager s’appuiera autant sur l’armature paysagère que sur la présence de l’eau pour en faire un outil de la politique écologique et climatique de la ville de demain.

 Sur le moyen terme, il nous faudra aussi mieux comprendre et anticiper les évolutions du grand cycle de l’eau : l’augmentation de la population, nos habitudes de consommation pèsent sur la ressource en eau et il nous faudra être plus sobres demain. Mais c’est surtout la modification du grand cycle de l’eau qui raréfie la ressource. Nous accumulons depuis plusieurs années des printemps peu pluvieux au moment où la végétation, les cultures ont de gros besoins, puis nous rentrons dans l’été avec peu de réserves pour faire face aux épisodes de chaleur et nous ne retrouvons la pluie qu’à l’automne souvent sous forme d’orages et donc de ruissellements intenses qui n’ont pas le temps de réalimenter correctement les nappes et les cours d’eau. C’est un cercle vicieux sur lequel il va nous falloir agir pour disposer de réserves d’eau au bon moment sans pour autant accentuer le risque inondation, ni priver les milieux marins de leur nécessaire apport d’eau douce.

 Fabriquer une Ville jardin au bord de la mer sera l’illustration de notre ambition politique d’adapter Saint-Nazaire au changement climatique pour le bien-être de tous ses habitants.

 L’Hébergement d’urgence pour la solidarité

 La saturation des dispositifs d’hébergement d’urgence est une problématique nationale. Face à ce constat, il nous faut faire preuve d’innovation sociale qui ne pourra se concrétiser qu’au travers un travail collectif. Protéger les personnes à la rue et faciliter leur accompagnement social nécessitent aujourd’hui de mettre les acteurs et les actrices de l’hébergement d’urgence autour de la table. Ce groupe de travail réunirait l’Etat, dont l’hébergement d’urgence est la compétence exclusive, les collectivités territoriales (Ville, agglomération et Département), les partenaires historiques et les représentant·e·s des associations qui œuvrent pour le sans-abrisme. Il sera animé par un binôme de personnes reconnues pour leur qualité d’animation, d’écoute et pour leur légitimité sur les questions sociales. Il s’agit de Marc Ménager et Adeline L’Honen. Mais il faut aussi que toutes les parties prenantes soient présentes pour que notre volonté de dialogue porte ses fruits.

 Depuis plusieurs décennies, la Ville de Saint-Nazaire est engagée dans une politique de l’habitat qui prône la mixité sociale. Saint-Nazaire ville pour tou.tes n’est pas qu’un slogan et nous le prouvons avec plus de 28,5 % de son parc immobilier dédié aux logements sociaux. Le bassin d’emploi dense, la situation géographique à l’ouest de la France en bord d’océan, de Loire, des marais de Brière rend le territoire attractif tant par sa dynamique économique et sociale que par sa douceur de vivre. Aujourd’hui, malgré la politique volontariste, Saint-Nazaire est une zone tendue en termes de logements.

Pour que personne ne soit à la rue, la ville comme l’agglomération se mobilisent depuis plusieurs années et à plusieurs niveaux : leur rôle est de faciliter l’organisation de l’Etat sur le territoire, compétente en ce domaine.

Cette volonté se matérialise par la mise à disposition de plus de 380 logements (essentiellement propriétés de Silène et quelques-uns de la Ville et de l’Agglomération) auprès des associations et opérateurs d’Etat qui portent les dispositifs d’aide et d’accompagnement aux plus vulnérables. Au travers de conventions passées avec la Ville et/ou l’agglomération, ces logements sont dédiés à l’hébergement de jeunes, des personnes en situation de handicap, des personnes en grande précarité, des réfugiés, des femmes et des enfants victimes de violences, des personnes qui sortent de détention…

Et pour répondre à de nouveaux besoins identifiés, des projets portés par Silène pour la Ville vont bientôt voir le jour à Saint-Nazaire, notamment la construction d’un hébergement haute tolérance pour les grands précaires avec chiens et une pension de famille supplémentaire.

Ce soutien actif de la ville se traduit aussi au travers des missions quotidiennes du Centre Communal d’Action Sociale et des aides financières de la Ville aux associations qui œuvrent auprès des personnes à la rue dont le montant dépasse 400 000 euros par an, en plus de la mise aux normes de certains équipements indispensables, notamment les douches et sanitaires. La dernière rénovation/extension livrée en octobre et inaugurée ce mois, est l’ASC – Trait d’Union, dont le coût des travaux s’élèvent à plus de 1 million 300 000 euros.

Ecoles : vers le retour aux 4 jours

L’année dernière les conseils d’école ont voté à 75% pour le retour à la semaine de 4 jours à partir de la rentrée de septembre 2023. Il y aura école lundi, mardi, jeudi et vendredi et les horaires restent à déterminer.

Pour cela nous avons réuni les directeurs et directrices d’écoles. Deux hypothèses sont nées de nos échanges et elles seront proposées au vote lors d’un conseil d'école extraordinaire le 8 décembre 2022.

Première proposition : Maternelles : 8h40-11h50 / 13h40-16h30 - Élémentaires : 8h40-12h / 13h50-16h30.

Deuxième proposition : Maternelles et Elémentaires : 8h40-12h / 13h50-16h30.

Les parents d’élèves viennent d’élire leurs représentant.es dans les conseils d’Ecoles et ils participeront à ce vote. La décision sera prise à la majorité des conseils d’écoles, comme pour le retour à la semaine de 4 jours. Après ce vote, la proposition majoritaire sera adressée à la Directrice Académique qui donnera une réponse d’acceptation définitive au début de l’année 2023.

Des étudiant.es en centre-ville

Depuis septembre plus de 400 élèves de l’école d’ingénieur.es « CESI » fréquentent leurs nouveaux locaux de plus de 2000 m² en plein centre-ville.

L’accueil des étudiant.es dans le « Paquebot » répond à notre stratégie initiée en 2015 pour dynamiser notre centre. Elles et ils contribueront à le faire vivre par leur présence et par leurs nombreux besoins en termes de restauration, de mobilité, de sport, de culture…  

Les étudiant.es dans le centre c’est aussi la nouvelle Ecole des Beaux-Arts avec ses 200 élèves !

Enfin, d’ici 2025 près de 2000 m2 situés au-dessus du magasin « Maxi Bazar » seront aménagés pour compléter l’offre de formation du CESI qui accueillera dès lors plus de 700 élèves qui contribueront, avec les entreprises, à faire vivre un véritable campus numérique !

Accueil des nouvelles et nouveaux arrivant.es

Depuis plusieurs années, une soirée à destination des nouvelles et nouveaux arrivant.es a été organisée par l’association « Accueil des Villes Françaises ».

Cette soirée du mercredi 12 octobre leur a permis d’échanger avec le Maire et les élu.es. Durant cette soirée festive, les nouvelles et nouveaux arrivant.es ont pu participer à une animation Photobooth. Ils ont pu repartir avec une ou plusieurs cartes postales à l’image de la ville de Saint Nazaire illustrées par leur portrait.

A toutes et à tous ces nouvelles et nouveaux habitant.es, l’ensemble de l’équipe municipale souhaite une belle installation dans notre ville et reste à leur disposition à l’hôtel de ville ou en mairies annexes.

Les 39 élu.es du groupe "Pour Saint-Nazaire"

Groupe Ensemble, solidaires et écologistes - Opposition

Nous vivons, aux échelles locales et nationales, depuis plusieurs semaines des luttes sociales revendiquant des salaires à la hauteur du coût de la vie, des conditions de travail humaines, une protection de notre santé, des hébergements dignes, la prise en compte effective du changement climatique.
Si ces mouvements impactent notre vie quotidienne, nous ne pouvons que les soutenir car il s'agit bien d'un projet de société et de l'avenir de tou.tes les citoyen.nes. La radicalité vient du pouvoir en place qui cherche par tous les moyens à imposer sa politique libérale et ses atteintes au droit du travail.
Ces luttes, spontanées et suivies, illustrent la crise sociale en cours, qui se heurte à un pouvoir arcbouté. Celui-ci n'entend pas les revendications environnementales et salariales (notamment la hausse nécessaire du SMIC).


Il est indispensable d'agir politiquement à partir des collectivités pour :
- Exiger l'arrêt de l'hémorragie des finances publiques au profit des structures privées
- Se donner les moyens de maintenir les services publics sur les territoires au plus près des citoyen.nes, afin de lutter contre les inégalités

Des propositions concrètes peuvent être faites :

- Fédérer les collectivités pour obtenir de l'Etat des dotations à la hauteur des enjeux sociaux et environnementaux qui sont posés aujourd'hui
- Exiger collectivement le retour au tarif règlementé de l'énergie plutôt que d'acheter sur un marché complètement fou qui prévoit, pour la seule ville de Saint-Nazaire, une augmentation de 1 millions d'euros dès 2023 pour la fourniture d'électricité.
Notre groupe d'élu.es tente, malgré les difficultés, de poser ces débats dans les discussions au conseil municipal. Nous ne sommes malheureusement que peu entendus et nous constatons une absence de résistance au développement du secteur privé (enseignement supérieur, structures de gardes des jeunes enfants, France services, etc.)


Nous observons au fil des restructurations et mutualisations, la répercussion d'une telle politique sur le quotidien des agent.es, sur la reconnaissance de leurs métiers et savoirs, en témoignent les mobilisations récentes dans les services de la municipalité.


Nous savons les difficultés financières imposées aux collectivités locales, mais défendre et promouvoir les services publics relèvent d'une réelle volonté politique.
Il est toujours plus simple de faire des déclarations concernant les services d'état (logement d'urgence, services postaux et hospitaliers, etc.) quand, localement, on agit dans la défense du secteur privé en permanence.


Nous apportons tout notre soutien aux travailleur.euses qui luttent au quotidien pour un changement de société!

 

Les élu.es du groupe Ensemble, solidaires et écologistes

 

Octobre 2022

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

Notre Port, un haut lieu stratégique pour la France

La guerre en Ukraine s’installe dans un face à face entre les régimes autoritaires et les régimes démocratiques. Les premières victimes sont les Ukrainien.nes et notre soutien ne doit pas faillir, car il en va d’une certaine vision de l’Humanité et de l’avenir de l’Europe.

Mais cela n’est pas sans conséquences sur notre vie quotidienne, par le coût de l’énergie par exemple, et sur notre organisation industrielle. Ainsi la vocation de notre Port, qui était sorti des radars parisiens en tant qu’outil stratégique majeur pour la Nation, est remise en lumière par la crise énergétique. 

Pourtant, depuis la sortie du Covid19 et le début de la guerre en Ukraine, nous avons fait le job (pétrole, gaz, charbon, éolien maritime). Il ne s’agit pas de s’en réjouir, mais de le constater. Toutes les populations de l’estuaire de la Loire contribuent à cet effort pour sécuriser notre approvisionnement pour nous chauffer, mais aussi pour permettre aux entreprises de maintenir leurs activités. Ce que nous faisons ici n’est pas un « mal nécessaire », mais une contribution décisive au pacte social français.

Cette intense activité n’est pas sans poser question sur la transition écologique. C’est pour cela que nous construisons avec le Port et les industriels, un projet de territoire pour la mutation de notre système énergétique carboné vers un système décarboné (méthanisation, production massive d’hydrogène, etc.). C’est aussi tout l’enjeu du projet EOLE proposé par le Grand Port, pour que nous soyons la plateforme atlantique de déploiement des éoliennes offshore.

Notre intuition, c’est que nous pouvons faire de l’Estuaire de la Loire un lieu de production et d’import-export dédié aux énergies décarbonées, au service de l’ensemble de la France.

L’Art et la Culture pour nos enfants et nos jeunes

La récente rentrée scolaire est l’occasion de rappeler notre priorité en matière d’accès à la culture pour la jeunesse. De la petite enfance jusqu’à l’entrée dans la vie active, nous visons deux ambitions : favoriser l’émancipation et l’autonomie individuelle d’une part et faire de la jeunesse un catalyseur de vitalité pour la ville.

Nous inscrivons notre action selon une approche globale intégrant tous les temps de vie de l’enfant, à l’école et en dehors. Et puis, il s’agit de prendre en compte l’évolution des aptitudes en fonction de l’âge, de la prime enfance jusqu’à l’entrée dans l’âge adulte. L’ensemble de nos politiques publiques intègre l’enjeu culturel : l’éducation, la jeunesse, l’action sociale, le patrimoine…avec un principe général : « Permettre que la jeunesse puisse s’emparer de l’offre culturelle dans la ville dans la diversité des formes et des pratiques ». 

Parce que la jeunesse est l’expression d’une citoyenneté à part entière, son accompagnement sur le champ culturel fait l’objet d’une mobilisation large de tous les partenaires éducatifs, socioculturels, culturels de la ville, etc. Chacun décline des projets qui offrent autant d’opportunité pour chaque jeune de vivre une expérience d’éducation artistique et culturelle (EAC), selon le triptyque : développer les connaissances, la pratique artistique et la fréquentation des œuvres et des artistes.

Concrètement, l’EAC se traduit par un parcours proposé dans les 20 groupes scolaires de la ville. Lors de l’année scolaire 2021-22, on recensait 35 médiateurs et médiatrices intervenant dans les écoles, une vingtaine d’artistes pour 50 projets dans 134 classes. Les partenaires institutionnels (théâtre Simone Veil, Athénor, Grand Café, Conservatoire musique et danse, VIP, Ecomusée, médiathèque) sont partie prenante en développant des actions en rapport avec leur programme. On se souvient par exemple des « Entremets Sonores », rencontre orchestrée par le Théâtre de deux musiciens avec les apprenti.es cuisinier.es et serveurs/serveuses en BP 2ème année à la Maison de l'Apprentissage, l’Ecomusée qui confie sa visite à des élèves de primaire lors de la Nuit des Musées, Les Bébés Lecteurs animé par la médiathèque à l’attention des Relais des Assistantes Maternelles, l’exposition L’acceptation de soi réalisée par une jeune photographe à La Source ou encore le festival des cultures urbaines Bouge concocté chaque année par les jeunes de la maison de quartier de Méan-Penhoët.

Autant d’invitations à des aventures qui éveillent l’émotion et les sens pour la vie, avec l’aspiration collective que la culture est un droit pour toutes et tous.

Saint-Nazaire remporte le Label « Ville Active et Sportive »

Nous avons choisi de candidater cette année au label national Ville Active et Sportive. Il s’agissait pour nous de valoriser la grande concertation des habitant·e·s et du monde sportif de 2018 et 2019 sur laquelle est fondée notre politique sportive, les initiatives en cours et les projets à venir. 

Après l’obtention des labels « terre de jeu » et « centre de préparation aux jeux », cette nouvelle reconnaissance nationale reconnait la place du sport dans le quotidien des Nazairien·e·s (84% ont une pratique régulière) mais aussi l’engagement municipal et associatif pour offrir à tou·te·s les habitant·e·s un choix varié de disciplines et des conditions de pratiques optimales.

L’important programme d’investissement en matière d’équipements sportifs, notamment de pratique libre et nautiques (29 M€ d’ici à 2029), le développement des événements sportifs locaux, nationaux ou internationaux et le développement des animations sportives en faveur des publics dits « éloignés » sont autant d’exemples développés dans le dossier de candidature que la ville a remis aux membres du jury national en janvier 2022.

Et nous avons eu la très grande joie et fierté de recevoir une réponse début août qui nous confirmait notre obtention du label, ce qui est déjà une très belle réussite mais surtout au maximum du label soit 4 lauriers, la consécration !! Aux dires du jury, ce n’était jamais arrivé !

La cérémonie de remise des récompenses, organisée cette année à Limoges, a permis la mise en lumière de notre ville, sportive, associative, maritime et nautique et éducative.

Traduction de cette dynamique en quelques chiffres :

  • Près de 200 équipements sportifs
  • Plus de 5 000 compétitions et animations sportives par an
  • 62 000 pratiquant·es de tout âge
  • Plus de 80 disciplines pratiquées
  • Près de 100 médaillé·es au niveau national par an

Cette réussite est aussi celle d’un maillage associatif fort, porteur de valeurs et capable d’ancrer les politiques publiques sur toute la ville et pour tous les publics. Ensemble, nous savons construire des actions éducatives comme par exemple le « savoir rouler » et le « savoir nager » et sans y opposer le sport de haut niveau, vecteur de rayonnement et d’attractivité au-delà de notre territoire. 

A nous de faire vivre ce label à travers nos projets, le déploiement de nos axes éducatifs pour le plus grand nombre, la rénovation et l’entretien de notre patrimoine sportif, l’innovation, l’accompagnement et le développement de nouvelles pratiques, pour répondre aux enjeux sociétaux, de santé et de lutte contre toute forme de discrimination.

2022 : un bel été touristique

Après deux années lourdement impactées par les contraintes sanitaires, nous nous réjouissons de la fréquentation très positive sur Saint-Nazaire et la Brière pendant la période des vacances estivales. La clientèle française a confirmé son attrait pour notre territoire, et les touristes européen.nes sont de retour pour découvrir notre joli coin de France, comme avant la crise COVID.

Saint-Nazaire Renversante est une destination bien appréciée dorénavant par les touristes et les habitant.es profitant de leurs moments libres, grâce à ses atouts multiples qui en font une ville littorale, urbaine et culturelle, industrielle et verte, mais aussi grâce à la diversité de ces propositions. Il est à noter, que la question du pouvoir d’achat préoccupe particulièrement les ménages, plus que les années précédentes. L’office du tourisme a enregistré des demandes nombreuses pour des offres de tourisme économiques voire gratuites.

La programmation de Saint-Nazaire Côté Plages avec ses multiples activités et ses spectacles, la Saison Patrimoine, les expositions (celles sur le paquebot France, Cargo, du LIFE, l’opération Chariot, 1939-1945 les Nazairien-nes dans la tourmente), l’art dans la rue, les visites guidées, celles d’équipements touristiques (l’Espadon, Escal’Atlantic, EOL, et l’Ecomusée), les croisières découvertes, et les randonnées proposées à pied ou à vélo, répondent parfaitement à cette préoccupation, étant adaptées à tous les budgets (gratuité, pass tarifs réduits), à tous les publics, et à la diversité des aspirations des touristes.

L’innovation 2022, c’est la possibilité de visiter les Chantiers de l’Atlantique en 8 langues étrangères. Dès cet été, ce nouveau dispositif a été très apprécié par nos visiteurs et visiteuses étranger.es.

Aperit et nemo claudit (elle ouvre, et personne ne ferme), devise de notre ville, inspire comme une évidence, notre ouverture aux autres, et nous invite naturellement à l’accueil de visiteurs et visiteuses. Voyager, prendre des vacances, visiter, découvrir, rencontrer, s’essayer à de nouvelles activités, permet d’élargir son horizon et de s’enrichir. Saint-Nazaire se veut une destination accueillante, afin de faire découvrir, à toutes celles et ceux qui y viennent pour un court séjour ou pour y habiter, les atouts de notre précieux territoire. Nous souhaitons que la politique touristique que nous mettons en place bénéficie en premier lieu aux « visiteurs et visiteuses d’ici », aux habitant.es de notre ville. Toutes nos offres touristiques sont réfléchies en ce sens. Le tourisme est un levier de développement économique et social (cela représente de très nombreux emplois non-délocalisables) non-négligeables. En dialogue régulier avec les actrices et acteurs du tourisme, nous soutenons ce domaine d’activité grâce à notre politique de développement territorial. Mais, loin de nous l’idée de souhaiter un tourisme de masse. Saint-Nazaire Agglomération tourisme, la ville de Saint-Nazaire et la CARENE œuvrent pour un tourisme durable et soutenable, respectueux de son environnement et de ses habitant.es. C’est un équilibre à ne jamais perdre de vue.

Les 39 élu.es du groupe "Pour Saint-Nazaire"

Groupe Ensemble, solidaires et écologistes - Opposition

Alors que l'automne est là, revenons sur la canicule qui a frappé Saint-Nazaire, la France, et toute l'Europe. Si ce phénomène est exceptionnel, il faut reconnaître qu'il l'est de moins en moins, et nous devons nous attendre à une augmentation du nombre d'événements climatiques extrêmes : canicules, sécheresse, orages et tempêtes. Il est impératif de limiter à +1.5°C l'augmentation de la température

Nous ne sommes pas inutilement alarmistes, mais il faut ouvrir les yeux : les mesures à prendre sont indispensables. Elles doivent changer notre société, et ne pas reposer sur les épaules de celles et ceux qui sont déjà exsangues. Au contraire, ce sont les plus riches qui sont les plus émetteurs de gaz à effet de serre et qui doivent changer de mode de consommation.

Les solutions existent, à l'échelle individuelle et à l'échelle collective. Ce qui manque aujourd'hui, c'est la volonté politique d'affronter le problème à bras le corps.

Le manque d'eau potable, par exemple, peut être pallié en tarifant plus fortement les gros consommateurs et en interdisant son utilisation pour des usages industriels. Aujourd'hui, les industries de notre agglomération utilisent de l'eau potable pour refroidir leurs installations, et la Carene, n'a jamais essayé de les en dissuader car cela fait des recettes au budget !

Voilà une mesure qui serait autrement plus efficace que de fermer les fontaines d'eau potable de la ville, comme cela a été fait cet été !

De même, la végétalisation de la ville n'est pas une mesure d'embellissement paysager. C'est une nécessité pour refroidir les rues, comme l'a démontré l'agence d'urbanisme de Nantes avec sa cartographie interactive des îlots de chaleur : plus il y a de végétation, moins la température est élevée.

L'annonce de création de parcs dans la ville, paraît donc bien en-deçà des besoins de la ville. C'est dans chaque quartier, chaque rue, qu'il faut végétaliser la ville.

L'accès libre aux transports en commun, ainsi que l'augmentation de la fréquence des bus, est également une mesure essentielle, mais que nous ne voyons jamais mis en avant, ni même discuté, si ce n'est par les nouvelles lignes Hélyce, mais qui ne permettent pas un maillage suffisant de la ville, ni même de la ville avec les autres communes de la Carene.

Dans cette lutte contre le réchauffement climatique, chacun·e doit prendre sa part, et les collectivités doivent être exemplaires : Construction avec des matériaux écologiques, bâtiments publics et logements sociaux complètement isolés, fin de la publicité-pollution lumineuse, sobriété dans les consommations publiques.

Alors, qu'attendons-nous ?

Les élu.es du groupe Ensemble, solidaires et écologistes

Gwenolé Peronno, Gaëlle Bénize Thual, Cédric Turcas, Hanane Rebiha, Philippe Caillaud, Capucine Hauray, Olivier Blécon, Sarah Trichet-Allaire, François Billet, Magali Fenech

 

Septembre 2022

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

Saint-Nazaire accueille le congrès national des parcs naturels régionaux

Du 19 au 21 octobre, la Ville de Saint-Nazaire accueillera le congrès national des Parcs naturels régionaux de France. Organisé par le Parc naturel régional de Brière, il aura pour thème « l’urgence des convergences face à la crise écologique et climatique ».

Au travers des 15 circuits de visite proposés et des nombreux ateliers de travail, nous aurons le plaisir de faire découvrir les richesses et les atouts de notre territoire aux représentant.es élu.es et salarié.es des 58 parcs régionaux français.

Mais ce sera aussi une très belle opportunité de présenter les actions engagées, les défis que nous voulons relever pour faire face à cette urgence climatique, et notamment pour préserver et valoriser cette zone humide d’intérêt international que constitue notre Brière.

Il y a en effet urgence à faire converger les actions permettant de préserver la biodiversité, de protéger la ressource en eau, d’adopter des modes de vie et de consommation plus sobres et respectueux des grands équilibres nécessaires à l’Homme et la nature.

Comme les 22 autres communes du Parc de Brière, la Ville de Saint-Nazaire est pleinement engagée dans cette démarche d’innovation et d’adaptation. Notre territoire est certes très peuplé, il abrite de nombreuses activités industrielles et touristiques, il offre un cadre de vie très attractif mais nous avons fait la démonstration, et nous devons la prolonger, que tout cela n’allait pas à l’encontre de politiques environnementales ambitieuses. 

Les modes de gouvernance partagés que nous proposons pour construire nos politiques publiques, pour encourager l’innovation dans tous les domaines y compris industriel, pour faire interagir positivement nos éco-systèmes seront demain des atouts majeurs qui nous permettront de réussir. Les exemples concrets sont déjà nombreux :

1.     Sur l’eau, des moyens financiers très importants, plus de 15 millions d’euros sur 6 ans, sont engagés pour restaurer sa qualité et préserver la ressource à l’échelle du bassin versant. Cet effort sera prolongé dans la durée et sera complété pour rechercher de nouvelles solutions afin d’économiser la ressource et de mieux réutiliser les eaux retraitées.

2.       En matière de biodiversité, la Ville de Saint-Nazaire s’est engagée, comme les autres communes, dans la réalisation d’un atlas de la biodiversité communale (ABC). Cette parfaite connaissance viendra compléter les inventaires déjà réalisés notamment sur le patrimoine boisé et la nature en ville, et constituera le socle indispensable à « la ville jardin » que sera Saint-Nazaire demain.

3.       Sur le thème de la transition agricole et alimentaire, Saint-Nazaire est bien sûr un partenaire actif du Projet Alimentaire Territorial (PAT Presqu’ile Brière Estuaire). Le maintien d’une agriculture extensive de proximité, notamment l’élevage de marais, est indispensable à la préservation des milieux. Les actions du PAT conjuguées à l’extension du PEAN (périmètre de protection des espaces naturels et agricoles) permettront de sauvegarder durablement les terres agricoles, d’accompagner la transmission des exploitations et de garantir à tous les habitant.es, l’accès à des produits locaux sains et de qualité.

4.       En matière de transition énergétique, Saint-Nazaire et la CARENE sont pleinement investis auprès des acteurs économiques et institutionnels pour accompagner la mutation du modèle énergétique. Les énergies marines renouvelables sont désormais une réalité avec l’ouverture du premier champ éolien français au large de Saint-Nazaire et les innovations industrielles se multiplient qu’il s’agisse de la propulsion vélique pour les navires ou de l’avion à hydrogène, ou encore du recours aux matériaux biosourcés.

5.       Sur les politiques d’aménagement, Saint-Nazaire s’est mobilisée de longue date pour la sobriété foncière alors même que la demande de logements, notamment sociaux, est en croissance permanente. La lutte contre l’étalement urbain pour préserver les terres naturelles et agricoles, tout comme la limitation de l’imperméabilisation des sols, nécessitent de reconstruire la ville sur elle-même et de privilégier l’innovation dans les modes constructifs.

Oui à Saint-Nazaire, la transition écologique et énergétique est engagée, elle se fait dans le consensus, sans pression ni opposition entre les un.es et les autres, elle s’appuie sur une gouvernance et des objectifs partagés entre les élu.es, les citoyen.nes, les acteurs et actrices économiques et sociaux. Elle démontre qu’il faut faire le pari de territorialiser cette transition en faisant confiance au local et en lui donnant le pouvoir d’agir.

Notre fonction publique territoriale

La loi dite de Transformation de la Fonction Publique en 2019 a fait couler beaucoup d’encre. Entre autresmesures, elle oblige les collectivités locales à revenir sur les négociations qu’elles avaient pu mener sur le temps de travail, pour imposer partout une durée annuelle de 1607 heures.

Face à cette obligation légale, nous avons décidé d’agir avec les organisations syndicales pour définir une solution locale comme la loi nous le permettait. L’histoire nous donne raison, car toutes les collectivités qui ont essayé de ne pas appliquer cette loi ont été rattrapées par le juge administratif et mises en demeure de la respecter.

Pour notre part, nous avons choisi de faire les choix les plus judicieux pour nos agent.es, pour nos politiques publiques et, au final, pour nos concitoyen.nes. C’est dans cet état d’esprit d’innovation, que nous avons commencé il y a plusieurs mois à travailler le sujet, avec trois postulats : qualité du service rendu à l’usager, respect de la durée légale de travail et fin des régimes dérogatoires.

Sur le temps de travail, l’écart entre les fonctionnements passés et la durée légale imposée par la loi à 1607 heures était de 14 heures, soit deux jours de travail ou 4 minutes supplémentaires par jour. Nous avons immédiatement considéré, avec les organisations syndicales, que nous ne pouvions pas supprimer deux jours de repos aux agent.es. Ce serait ne pas reconnaître leur investissement personnel, qui va parfois au-delà de ces fameuses 4 minutes par jour. Ce serait aussi passer à côté de l’opportunité de revoir les fonctionnements des collectifs de travail, en apportant plus de souplesse et d’égalité, en harmonisant les pratiques entre Ville et CARENE.

C’est dans cet état d’esprit que se sont ouvertes les discussions avec les représentant.es du personnel et les directeurs et directrices. Ces échanges nous ont permis de trouver un point d’équilibre afin de proposer plusieurs possibilités aux agent.es d’aménager leur temps de travail.

Le second travail a été effectué notamment par le service Prévention Sécurité au Travail. En diagnostiquant, métiers par métiers, les différents critères de pénibilités physiques. Il a également pris en compte les Document Uniques d’évaluation des Risques Professionnels. Cet état des lieux exhaustif a permis de proposer 1 ou 2 jours de pénibilité à plus de la moitié des agent.es de la Ville sur des critères objectifs et connus de tous.

Nous aboutissons au final à un système plus transparent, plus dynamique, plus favorable pour les agent.es. Nous arrivons enfin à une architecture qui respecte l’investissement important des agent.es vis-à-vis des politiques publiques que nous leur confions au service des Nazairiens et des Nazairiennes. Ce n’est pas rien de le constater et de le dire, alors que nous avons tous vu l’investissement et le sérieux qui est le leur pour faire face à la crise sanitaire sans précédent que nous traversons. Il faut saluer cet engagement et cette place essentielle qu’a tenue la Fonction Publique en général et la Fonction Publique Territoriale en particulier.

C’est aussi pour ces raisons que nous avons souhaité augmenter les salaires, même modestement, afin de montrer notre volonté politique d’agir sur la question du pouvoir d’achat. Cela représente une enveloppe de plus de 1,5 million par an pour notre collectivité, auxquels il convient désormais d’ajouter les mesures nationales de revalorisation du point d’indice.

Education : retour à la semaine de 4 jours et renouvellement du Projet Educatif Local

Suite au vote de tous les Conseils d’Ecole de Saint-Nazaire, le retour à la semaine de 4 jours a été décidé. Il convient désormais de proposer à l’Académie les nouveaux horaires des écoles à partir de la rentrée 2023-2024. Pour cela nous réunirons fin septembre les directions scolaires afin d’élaborer collectivement une ou deux propositions à soumettre à l’avis des conseils d’écoles du 1er trimestre. Des grands principes sont d’ores et déjà posés : maintien des bornes horaires du matin et du soir (créneau du TPE inclus) au plus près de l’organisation actuelle, léger élargissement du temps du midi pour faciliter et apaiser le passage des enfants au restaurant scolaire, ouverture des centres de loisirs à la journée le mercredi. 

A la suite des conseils d’écoles du 1er trimestre, le Maire communiquera la proposition d’organisation à la Directrice Académique et nous aurons une validation au 1er trimestre de l’année 2023.

L’année qui commence sera également l’occasion de redéfinir nos contenus éducatifs hors temps scolaires. Un vaste travail va s’engager avec l’ensemble des partenaires éducatifs pour écrire notre nouveau PEL (Projet Educatif Local). Il concerne les enfants et les jeunes de 0 à 25 ans, sur l’ensemble de leurs temps de vie, et vise à définir un « bagage éducatif » dont tout jeune Nazairien.ne devrait pouvoir bénéficier.

L’ensemble des acteurs éducatifs qui concourent d’une manière ou d’une autre à l’éducation des enfants et des jeunes seront associés à la réflexion : parents, enseignant∙es, professionnel∙les des services municipaux et des institutions éducatives (CAF, DDCS, …), associations d’éducation populaire, associations socio-culturelles, sportives, culturelles, des structures de prévention, etc.

Notre premier PEL a été rédigé en 2002 et sa dernière révision date de 2010. Le temps est venu de croiser nos intentions éducatives avec les évolutions d’une société toujours en mouvement. C’est un grand rendez-vous pour Saint-Nazaire ville éducative et émancipatrice. L’Education : c’est l’affaire de tous !

 

Les 39 élu.es du groupe "Pour Saint-Nazaire"

Groupe Ensemble, solidaires et écologistes - Opposition

Ce mois-ci, nous avons souhaité laisser la parole au collectif UCIJ sur le sujet des Assises locales de la solidarité qui a été organisée en mars dernier.

Cette tribune étant un espace d’expression politique, nous pensons que la politique ne se fait pas seulement au conseil municipal c’est pourquoi nous souhaitons valoriser ces actions et les soutenir.

Les élu.es du groupe Ensemble, solidaires et écologistes

Gwenolé Peronno, Gaëlle Bénize Thual, Cédric Turcas, Hanane Rebiha, Philippe Caillaud,
Capucine Hauray, Olivier Blécon, Sarah Trichet-Allaire, François Billet, Magali Fenech

 

Des assises locales à la solidarité internationale.

En mars 2022, des « Assises locales de solidarité avec les Migrantes et Migrants », mobilisaient une trentaine d’organisations de l’Estuaire et la Presqu’île, impliquées dans le soutien aux migrant·es,,à l’initiative du Collectif Uni⋅es Contre l’Immigration Jetable (UCIJ). L’ambition était de changer les regards sur les personnes migrantes, faire respecter leurs droits, peser sur les politiques publiques. Plus de 300 personnes ont participé aux soirées cinéma, ateliers thématiques, émissions de radio, interventions théâtrales, photographiques, musicales et culinaires ! 7 ateliers ont examiné différents aspects de la vie des migrant·es (travail, langue, hébergement-subsistance-mobilité–santé, droits des femmes et des mineur·es migrant·es). Ils ont mis en évidence la grande richesse et le dynamisme du tissu associatif, syndical, politique pour un accueil digne des migrant·es. Pourtant, année après année, leurs droits sont déniés par des lois toujours plus discriminantes. L’accueil des réfugié·es ukrainien·nes a montré qu’il est possible d’accueillir dignement des personnes contraintes de fuir leur pays, mais aussi la différence de traitement des populations en fonction de leurs origines. Alors que ce ne sont que des êtres humains en détresse ! La solidarité reste l’urgence à construire individuellement et collectivement. La délivrance d’OQTF ne saurait faire obstacle au soutien aux personnes fuyant leur pays. Le développement de lieux de vie et d’accueil est indispensable. Les collectivités doivent y contribuer par des conventions d’occupations temporaires dès que des logements sont gelés comme ceux Rue de la Ville Halluard, plutôt que d’expulser Les Maisons d’Hébergement Solidaire. Les frontières de l’Europe tuent ! Les personnes qui les franchissent, restent des années sans papiers, sans droits, contraintes à la clandestinité. Pourtant leurs demandes de régularisation expriment bien leur volonté d’intégration et de contribuer au développement de la société. Les Assises ont affirmé que la régularisation, l’accès au logement, au travail sont des exigences premières pour en finir avec l’illégalité, la pauvreté, l’angoisse d’expulsion... Dès cette rentrée, alors qu’une énième loi est en préparation pour restreindre encore les droits des étranger·es, rejoignez-nous pour construire une autre politique migratoire, une société solidaire ici, nationalement, internationalement…

Eté 2022

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

HélYce, le prolongement

Dès sa mise en service en 2012, la première ligne HélYce a rencontré un vif succès, permettant au réseau de transport de la STRAN de gagner des voyageurs tous les ans pour dépasser la barre des 10 millions de voyages en 2019, progression freinée par la crise du COVID. Aussi, lors de l’élaboration du Plan de Déplacements Urbains de la Carène, approuvé en 2020, est apparue la nécessité d’étoffer l’offre de Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) pour répondre aux enjeux de desserte de plus de zones de vie et d’emplois dans le but d’offrir une alternative crédible à la voiture.

Pourquoi une alternative à la voiture ? Saint-Nazaire agglomération est un territoire exposé aux nuisances environnementales, notamment à celles liées aux transports. Fret routier, destination touristique, mobilité quotidienne liée aux emplois sont autant de facteurs de pollution : nuisances sonores, consommation de carburant des véhicules, émissions de gaz à effet de serre, saturation des voies… Les enjeux climatiques nous imposent de changer notre approche des mobilités et de décarboner nos déplacements pour atteindre les objectifs que la France s’est fixés de réduction de gaz à effet de serre et d’émission de CO². Il ne s’agit pas de chasser la voiture, car il y aura toujours des habitant.e.s qui ne pourront pas s’en passer. L’étalement urbain a éloigné beaucoup de personnes de leurs lieux de travail et la voiture reste un mode de transport approprié. Pour autant, elle est trop représentée dans les courtes distances, (70% des déplacements entre 1 et 3 km), là où la marche et le vélo sont pourtant pertinents. Par ailleurs, l’autosolisme est plus accentué encore pour les déplacements vers les lieux de travail et d’études, au détriment du covoiturage par exemple. Est-ce raisonnable d’avoir 20, 30 voitures à se suivre venant du même endroit et allant dans la même entreprise avec une seule personne à bord, chacune s’agaçant des « bouchons » ? Gardons à l’esprit que le nombre d’automobiles augmente avec la population sans que nous puissions construire de nouvelles routes. Sans modification des pratiques, la situation de saturation de certaines voies ne va pas s’améliorer. Pour accompagner et faciliter ce changement, un bouquet d’options doit être proposé: vélo, marche à pied, covoiturage, autopartage, intermodalité facile, transport collectif...

Le projet HélYce+ vise à créer 2 nouvelles lignes, permettant de passer la fréquence de 20 à 10 minutes sur les branches de Montoir de Bretagne et de Trignac, et de 10 à 5 minutes sur le tronc commun de Saint-Nazaire entre la gare et Plaisance. C’est un projet qui vise à répondre à trois enjeux politiques essentiels.

L’enjeu social : en desservant les zones d’emplois, d’habitat, d’équipements et de commerces, des foyers pourront baisser leur facture de carburant en laissant leur voiture chez eux pour monter dans un bus rapide, fiable et peu cher. Le bus, c’est du pouvoir d’achat immédiat. À la mise en service des deux nouvelles lignes, hélyce desservira la moitié de la population de la Carène et la moitié des emplois. Le BHNS n’étant pas la solution partout, il est prévu d’adapter le reste du réseau de la STRAN pour mieux répondre aux attentes, par exemple de l’Immaculée et de la zone de Brais.

L’enjeu urbain : refonte complète et végétalisation de la route de la Côte d’amour, paysagement des boulevards reliant Kerlédé à la gare, mise en valeur de projets comme Moulin du Pé… hélYce+ n’est pas seulement un projet de transport, c’est un projet d’amélioration du cadre de vie et d’embellissement, une illustration de notre ambition maritime et littorale pour révéler « une ville à la mer ». 4 terminus desserviront le bord de mer pour le rendre accessible à toutes et tous dans un souci d’égalité territoriale.

L’enjeu climatique : pour limiter les nuisances sonores et la pollution de l’air, les nouveaux bus seront électriques et des projets de fermes photovoltaïques viseront à produire l’équivalent de notre consommation électrique. Partout où cela est possible, hélYce+ va permettre le développement d’un réseau de voies cyclables le plus sécurisé possible le long des tracés des trois lignes et la création de circulations piétonnes confortables afin d’offrir une autre alternative à la voiture et de favoriser l’intermodalité. Ce sera l’occasion d’améliorer la qualité des rues et des trottoirs, de planter des arbres et de la végétation pour capter le CO², et de créer de nouveaux cheminements vers des stations 100% accessibles aux personnes à mobilité réduite.

hélYce+ c’est + de services, + de fréquences, + de destinations, + de paysage, + de vélos et une adaptation du réseau, au bénéfice d’une agglomération plus durable pour permettre à chacun.e de repenser ses déplacements. Saisissez-vous de la concertation en cours pour exprimer vos attentes.

10 mai 2022, commémorer pour ne pas oublier

Mardi 10 mai, nous étions réunis pour la journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions.

Cette journée vient commémorer l’anniversaire de la loi « Taubira » de 2001, qualifiant l’esclavage de crime contre l’Humanité, faisant de la France, le premier pays à reconnaître une telle qualification.

À Saint-Nazaire et sur les bords de Loire, cette journée prend une dimension particulière au regard de notre passé colonial. A ce titre, chaque année nous formons la volonté que ce passé ne soit pas oublié mais bel et bien expliqué, enseigné et compris par toutes et tous et notamment les plus jeunes.

Nous fûmes d’ailleurs les premiers à accueillir un monument commémoratif en France métropolitaine en 1989.

Ce monument, que l’on doit à l’artiste réunionnais et malgache Jean-Claude Mayo surplombe la Loire et fait notre fierté.

Cette année encore, nous avons pu assister au spectacle « Massa Massa » de Mamadou Sall et de sa troupe nous invitant à un travail de mémoire, à l’amitié entre les peuples et nous rappelant également que beaucoup de Nazairien.ne.s sont à la fois d’ici et d’ailleurs.

Cet appel à la fraternité ne doit pas nous faire oublier qu’encore aujourd’hui des milliers de femmes, d’hommes et d’enfants sont toujours victimes de l’esclavage et qu’il nous faut rester mobilisé.e.s pour permettre l’émancipation de chacun.e.

Vous l’aurez compris, toutes les mémoires ont leur place à Saint-Nazaire.

La politique sociale de la ville

La politique sociale de la ville de Saint-Nazaire est transversale et s’exprime au travers de toutes les politiques publiques. Pour y parvenir, la commune mobilise une enveloppe budgétaire annuelle dédiée. Son principal outil est le service aux usagères et aux usagers avec le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) dont la principale mission est d’être le premier accueil social de proximité, notamment en matière d’urgence sociale et humanitaire :

· Accueil et orientation de toute personne qui rencontre des difficultés ou exprime une demande d’ordre social afin de lui apporter un service adapté.

· Hébergement, accompagnement et soutien aux associations de distribution alimentaire qui agissent au sein du Carrefour des Solidarités, un équipement original financé par la ville de Saint-Nazaire.

Révélé par l’étude d’impact de la crise sanitaire, le Centre Communal d’Action Social a, par ailleurs, décidé de placer la lutte contre l’isolement social, la grande précarité, le mal-logement et l’accompagnement du vieillissement de la population au cœur de ses priorités qu’il a décliné en plusieurs axes :

• Mieux repérer pour mieux accompagner les situations d’isolement, déployer une politique « d’aller vers » en développant des actions de proximité.

• Poursuivre le lien étroit avec les acteurs de la maraude sociale, de l’accueil de jour et de l’hébergement d’urgence puisque compte tenu de ses compétences légales en matière de domiciliation, le CCAS est un interlocuteur légitime pour les personnes sans domicile fixe.

• Elargir le périmètre des acteurs locaux du logement (bailleurs sociaux, CARENE, État, associations) et mieux coordonner les actions pour lutter contre le mal-logement et éviter des situations dramatiques de sans-abrisme, d’habitats indignes, de précarité énergétique, …

• Accompagner le vieillissement de nos aînés : cela passe par l’amélioration de leur qualité de vie et la rénovation et l’adaptation des logements des résidences autonomie « Les Jardins » et « Paul Delmet », mais aussi par la démarche « Ville amie des aînés » et l’animation de l’instance participative du « Conseil des aînés », très impliqué dans la ville, et du travail collectif autour du projet de refonte du site du pôle Prévention Solidarités Séniors. L’accompagnement de la création d’un Centre Intercommunal d’Action SociaIe aura pour but de renforcer la présence du Centre Local d’Information et de Coordination, le CLIC Pilot’âge, sur l’ensemble du territoire de Saint-Nazaire Agglomération.

Ensuite, la politique sociale a aussi la mission de favoriser les émancipations et cela se traduit par son implication dans les différentes politiques de la ville avec des actions citoyennes et solidaires, des actions culturelles, éducatives, sportives, … Transversale, elle repose sur le choix politique ancien de déléguer de nombreuses actions aux actrices et acteurs associatifs afin de favoriser leur autonomie. Elle contribue activement aux réflexions sur les tarifs municipaux et développe de nouvelles opérations et outils de communication pour améliorer l’accès aux droits et lutter contre le non-recours… En somme, elle s’implique dans toute nouvelle mission afin de s’assurer de l’égal accès pour toutes et tous.

Enfin, la ville de Saint-Nazaire a fait le choix politique de soutenir deux missions relevant en premier lieu de la compétence de l’Etat : 1. Financièrement et matériellement pour l’hébergement d’urgence afin d’améliorer les conditions et participer à l’augmentation de l’accueil des personnes sans-abri à travers plusieurs dispositifs : foyer Blanchy, maison-relai, projet de mise à l’abri individuel des grands précaires en cours de réalisation, projet « Un chez soi d’abord ». 35 places supplémentaires d’hébergement d’urgence ont d’ailleurs été obtenues depuis 2021. 2. Financièrement et par la mise à disposition de biens immobiliers pour l’accueil, l’hébergement et l’accompagnement des demandeurs d’asile.

Les 39 élu.es du groupe "Pour Saint-Nazaire"

Groupe Ensemble, solidaires et écologistes - Opposition

Urbanisme et concertation : le choix d'une vision unique pour la ville

Les choix d'urbanisme et leurs modalités de mise en oeuvre nous inquiètent depuis de nombreuses années. Les derniers retours sur les projets de la majorité ne peuvent que nous conforter dans ces inquiétudes.

Nous avons ainsi appris l’arrêt du projet de rénovation des halles centrales avec le cabinet d'architecture choisi par la majorité depuis 2018.

Ce projet, initié depuis 2014, n'aura donc laissé que huit ans de travail, de réflexion, mais aussi de tensions avec les commerçant.es pour pas grand-chose.

Notre groupe politique avait alerté sur ce projet et refusé de voter l'augmentation du budget en novembre 2020, car nous avions été interpellés sur le manque d'écoute et de prise en considération des principaux/ales intéressé.es : les commerçant.es et usager.ères du marché de Saint-Nazaire.

L'ensemble des retours sur ce projet nous semblent aujourd'hui extrêmement parlant sur la manière dont les projets sont menés : descendants, sans concertation mais avec une petite marge de négociation pour étouffer les volontés de participation des citoyen·nes dans les politiques de leur ville.

Ce choix est politique : soit pour gagner du temps sur les constructions, soit pour imposer une vision des élu.es de la majorité, le tout au détriment d’une réflexion collective garante d'acceptabilité et de pertinence d'usage.

Ainsi, tous les projets d'urbanismes, prévus ou non dans le programme de la municipalité souffrent d'une opposition systématique des citoyen.nes, usager.es, non par contestation de principe mais par manque de prise en compte des besoins et attendus de la population.

Il est illusoire aujourd'hui de se prévaloir d'une expertise politique supérieure, les habitant.es ont plus que jamais besoins de se réapproprier leur environnement de proximité, cet espace qui fait encore société au quotidien, leur retirer ce droit est non seulement inefficace mais surtout de nature à exacerber des conflits plus profondément ancrés dans la population.

Ceci est vrai dans le domaine de l'urbanisme mais il l'est tout autant dans les domaines de la culture, de l'éducation ou du social.

Des député·es de gauche à l'Assemblée Nationale !

Nous ne pouvions finir cette tribune écrite entre les deux tours des législatives, sans remercier l’ensemble des électeurs et électrices qui ont voté pour le rassemblement de la gauche à Saint-Nazaire. Ces valeurs, nous les portons au sein de notre collectif depuis des années et nous espérons qu’à l’heure où vous lisez ces lignes, un maximum de député.es Nupes auront pu franchir les portes de l’Assemblée Nationale !


Les élu.es du groupe Ensemble, solidaires et écologistes

Gwenolé Peronno, Gaëlle Bénize Thual, Cédric Turcas, Hanane Rebiha, Philippe Caillaud,
Capucine Hauray, Olivier Blécon, Sarah Trichet-Allaire, François Billet, Magali Fenech

Juin 2022

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

Retour sur l’élection présidentielle

L’élection présidentielle a été un puissant révélateur des tensions qui traversent notre pays et notre société. Une très large partie des électrices et des électeurs ont manifesté leurs inquiétudes autant face au présent qu’à l’avenir. Celles-ci sont alimentées par les tensions sur le pouvoir d’achat, par le sentiment d’une dégradation continue des services publics tant en qualité qu’en proximité, par la conviction que la justice sociale et la juste répartition des efforts ne sont plus au rendez-vous. Bref, par le sentiment que le pacte social et républicain n’arrive pas à se refonder. La République est une promesse. Il est absolument nécessaire d’en prendre soin.

Ces résultats sont une réponse politique claire à des préoccupations de fond. Ils le sont tout autant à des questions de forme. Ils constituent une demande toute simple de respect des personnes ainsi que des acteurs et actrices de la vie sociale qui, pendant ce quinquennat, ont eu le sentiment de n’être ni considérés, ni entendus. Une société ne peut pas vivre en permanence en tensions. Le mépris et la violence, d’où qu’ils viennent, ne peuvent pas être les socles d’une société apaisée. De nombreux défis sociaux sont devant nous : santé, éducation, formation professionnelle, retraite, grand âge… Ils devront tous faire l’objet de compromis entre des visions et des intérêts divergents. Ils nécessiteront tous un dialogue social riche et apaisé.

Le sujet n’est donc pas de voir un président en bras de chemises discuter pendant des heures au cœur d’une assemblée acquise ou enflammée. Le sujet est de revenir à un dialogue réel et respectueux avec les organisations syndicales, les élu.es locaux.ales, les associations, bref toutes celles et ceux qui font au quotidien de la France un pays debout et solidaire.

Ces préoccupations sont bien entendu accrues par une tension internationale extrêmement importante qui a une double conséquence. En premier lieu, elle nous rappelle que la guerre n’est jamais loin, en dépit des perceptions de nos démocraties occidentales qui connaissent depuis des décennies un précieux espace de paix et de développement notamment permis par la construction européenne. En second lieu, elle nous rappelle que nous vivons dans un monde interconnecté et interdépendant. La guerre en Ukraine vient brutalement nous rappeler que les questions internationales ne sont pas un théâtre lointain objet de nos émotions passagères mais qu’elles ont des impacts immédiats et concrets sur notre vie quotidienne.

On peut sans aucun doute le regretter, mais les relations internationales ne sont pas qu’un monde de bienveillance et de coopération. Elles sont aussi un monde de confrontations et de rapports de forces avec des régimes brutaux et dictatoriaux. En ce domaine, il est donc essentiel que toutes les organisations politiques soient claires dans leurs engagements et leurs amitiés. Là aussi, l’élection présidentielle a été un puissant révélateur des convictions des un.es et des ambiguïtés des autres.

Notre politique jeunesse

Nous avons souhaité poursuivre notre démarche en direction de la jeunesse par l’évaluation de nos actions en collaboration avec l’ensemble de nos partenaires. L’objectif est de toujours chercher à mieux répondre aux attentes et besoins des jeunes nazairien·nes. Il nous fallait un regard extérieur et pour cela un bureau d’études a été désigné. Il s’agira de développer et d’enrichir les actions que nous menons en direction des 11-25 ans, mais aussi de soutenir l’ensemble de nos partenaires. Pour ce faire, l’évaluation doit prendre en compte le nouveau projet stratégique, le cadre budgétaire contraint de la collectivité et les impacts considérables de la crise sanitaire. 

A l’automne prochain, nous aboutirons sur un nouveau schéma directeur qui consolidera les réussites et nous permettra d’établir de nouvelles orientations et un nouveau plan d’actions tenant compte des préconisations du cabinet dont le champ d’expertise est justement l’éducation et la jeunesse.

L’évaluation porte sur trois critères. Le premier de ces critères est l’efficacité, mesurée au travers des actions prévues et réalisées dans le programme et qui sont de nature à contribuer à l’expression et à la participation des jeunes à la vie locale.

La pertinence est le deuxième critère qui nous permet de mesurer l’adéquation entre les besoins des jeunes et les enjeux de la collectivité.

Le troisième critère est la cohérence, pour évaluer si la mise en œuvre du programme s’appuie bien sur des collaborations efficaces, innovantes et cohérentes avec l’ensemble des partenaires du champ de la jeunesse en interne et externe.

Nous avons souhaité que les jeunes soient largement impliqué.es dans ce travail, à la fois par la constitution d’un groupe de participant.es pour suivre la démarche mais également au travers d’une co-production des outils de collecte et des résultats. Pour ce faire, ce sont 1400 jeunes qui ont été interrogé.es, dont 250 rencontré.es lors des enquêtes de terrain directement sur les lieux de vie et de regroupement, afin de couvrir l’ensemble des territoires de notre collectivité.

Cette évaluation, au travers de ce questionnaire a permis de mettre en lumière une appréciation très positive de la ville pour 74% d’entre elles et eux.

Il s’agit là d’un point d’étape, le cabinet d’évaluation va maintenant se pencher sur un travail de préconisations entre mai et juin pour une présentation et une restitution publique à la rentrée 2022.

Un été à St Nazaire pour toutes et tous et avec tous

La période estivale c’est avant tout un moment de pause pour tous et toutes, une pause pour se ressourcer, pour découvrir, pour se rencontrer et déconnecter de son quotidien,

C’est aussi un temps de vivre ensemble, de convivialité, de recherche de nouvelles sensations ou activités.

Pour rappel, depuis l'avènement des congés payés en 1936, l'alternance du temps de travail et de périodes de vacances rythme notre vie. Marqueur des distinctions sociales, les vacances fédèrent. Elles seraient une parenthèse bénéfique pour s'extraire du quotidien.   

Pour découvrir ou redécouvrir- sa ville durant l’été, il y a deux possibilités :

  • Tout juste débarqué à Saint-Nazaire pour une nouvelle vie, étudiante, professionnelle, de jeune retraité.e ?
  • Déjà bien installé à Saint-Nazaire, depuis plusieurs mois ?

Dans tous les cas, rares sont les personnes qui connaissent réellement tous les secrets dont regorge la ville où ils vivent toute l’année. Pourquoi alors ne pas se transformer en touriste dans sa propre ville, le temps d’un été ? Et mieux explorer les alentours de la routine quotidienne jusqu’à dessiner une nouvelle manière de voyager « locale ».

C’est peut-être l’occasion de la découvrir de fond en comble… Il y a forcément un petit restaurant cosy à découvrir, un petit bar sympa où se poser en terrasse, c’est le bon moment pour profiter de cet espace-temps des vacances pour tenter l’aventure de sa propre ville.

Notre commune est une ville riche d’histoire mais également dotée d’un environnement exceptionnel, bordée d’eaux, la Loire, l’Océan et le marais de Brière. Ces eaux, notre bien commun, sont autant d’appels à la pause, à la promenade mais également à la pratique d’activités sportives.

Découvrir ces espaces c’est également s’inscrire dans une démarche nouvelle, plus ancrée dans son territoire, à la découverte des autres et de soi tout en expérimentant de nouvelles expériences et sensations.

Vous êtes prêt.es ? Embarquez avec nous pour un été vivant, enthousiasmant et riche de belles découvertes !

Notre programmation, Saint-Nazaire Côté Plages, qui est une vraie identité pour notre ville, vous accompagne tout l’été en vous proposant de nombreuses animations ludiques, sportives, culturelles et bien sûr des spectacles, il y en aura pour tous les goûts, pour tous les âges et surtout sur différents sites afin d’être au plus près de chacun.

En effet, 6 destinations d’animation sont retenues :

  • Plage de Mr Hulot à ST Marc : plus de 30 rendez-vous et 8 spectacles,
  • Plage de Villès Martin : plus de 30 rendez-vous,
  • Skate Park : plus de 50 rendez-vous,
  • Grande Plage : plus de 120 rendez-vous et 7 spectacles dont 2 grand format,
  • Petit Maroc : 4 rendez-vous dont un bal populaire et un spectacle pyrotechnique,
  • Dans les autres lieux, 8 spectacles dans 8 quartiers différents, afin de venir à la rencontre de toutes et tous,

Soit au total 250 rendez-vous et 21 spectacles,

Alors toujours indécis.e ?

Nous mettons également en place des activités tous les jours, comme la base nautique, la bibliothèque de plage, la ludothèque de plage. Ces rendez-vous quotidiens permettent de rythmer les journées : pratique nautique, notamment une nouvelle très spectaculaire qu’est le Wing foil proposée cette année pour la première fois, à retrouver à la base nautique du Skate Park, de la lecture sur la Grande Plage, pour partager un moment de calme, des jeux, en famille, entre copains, copines ….

Envie d’une nouvelle activité sportive ?

Notre proposition est riche et originale, des initiations aux sports de combat au Street Golf, en passant par le basket, le volley, la danse, l’embarras du choix, impossible de ne pas trouver un une pratique qui réponde aux attentes du plus grand nombre, petit.es et grand.es, sportifs / sportives ou non, vous allez être étonné.es, surpris.es !

Notre volonté politique est bien de permettre à tous et toutes de passer un été inoubliable, magique et porteur de nouvelles envies et découvertes, particulièrement après 2 années difficiles.

Nous nous croiserons, sur ces différents spots, pour partager le meilleur et vivre pleinement ces doux instants. Très bel été à tous, profitez à fond.

Coté Nature

Les vendredi 13 et samedi 14 mai s’ouvrait le premier rendez-vous sur le thème de la nature au parc paysager, lieu on ne peut plus emblématique de notre ville. Saint-Nazaire Côté nature s'adressait à toutes et tous, petit.es et grand.es, en proposant une journée ludique et pédagogique, pour en apprendre plus sur la faune et la flore nazairienne et arpenter le Parc paysager sous un autre angle, poétique et sensoriel. Gageons que ce rendez-vous aura permis à chacune et chacun de prendre conscience du rôle essentiel de la nature en milieu urbain.

 

Les 39 élu.es du groupe "Pour Saint-Nazaire"

Groupe Ensemble, solidaires et écologistes - Opposition

Les élections présidentielles nous ont laissé un goût amer.

Heureusement, les principales forces politiques de gauche, LFI, EELV, PCF et PS ont réussi à s'entendre autour d'un accord national historique.
Notre groupe politique local, Ensemble Solidaire et Ecologiste, s'inscrit pleinement dans cette dynamique. Depuis plus de 2 ans, les forces de la gauche écologiste nazairienne travaillent ensemble, dans l'opposition, pour porter à l'échelon local cette vision politique de la gauche française réunie sous un programme commun.

Ce n'est pas en faisant une politique purement gestionnaire que l'on pourra s'opposer aux forces destructrices d'un ordre social et économique établi qui ravagent le vivant, le lien social et la dignité des plus pauvres d'entre nous.

C'est bien en portant une politique radicale, et non pas extrême comme la caricaturent nos opposants centristes, de droite et d’extrême droite, que nous sommes à même d'expérimenter un autre chemin émancipateur et soutenable.

Cela passe par des choix forts nationaux, déclinés localement :
- la gratuité des premiers m3 d'eau, bien de première nécessité
- des services publics pérennes qui ne peuvent s'inscrire dans le temps court des contrats de projets (embauche des fonctionnaires) comme l'utilise en bon élève du Macronisme la majorité actuelle,
- une agriculture locale forte, soutenue par un Plan Alimentaire de Territoire, indépendante de l'agro-buissness, des pesticides, et des engrais chimiques issus du pétrole,
- une sécurité du quotidien assurée par l'humain et non pas déléguée à la technologie de la vidéo surveillance et de la surveillance de masse.
- la lutte contre le mal logement et le sans abrisme et non pas envoyer au tribunal les collectifs d'hébergement solidaire,
- Penser la sobriété dans chaque décision et soutenir les filières des énergies renouvelables et réduire notre dette écologique autant que faire se peut, contrairement aux propositions du Rassemblement National,
- Des acteurs économiques qui assument leurs externalités négatives pour ne pas laisser les riverains supporter les conséquences nocives de leurs activités, notamment pour ce qui concerne les impacts sur la santé et le climat,
- Une émancipation par l'éducation, les arts et la culture, aussi par un accès gratuit au service public des médiathèques.
- La sortie de notre industrie de la gestion de l'emploi par la précarité, l'intérim et le travail détaché en pointant la responsabilité sociale territoriale des grands industriels du bassin.
- De ne pas faire de notre territoire un produit, et donc stopper tout marketing territorial

Que ce soit dans notre ville ou pour notre pays un autre chemin, une autre politique est possible. Avec d’autres, nous y travaillons.


Les élu.es du groupe Ensemble, solidaires et écologistes

Gwenolé Peronno, Gaëlle Bénize Thual, Cédric Turcas, Hanane Rebiha, Philippe Caillaud,
Capucine Hauray, Olivier Blécon, Sarah Trichet-Allaire, François Billet, Magali Fenech

Mai 2022

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

Eolien en mer             

Le parc éolien en mer de Saint-Nazaire est le premier projet d’éolien offshore à voir le jour en France. D’ici la fin de l’année, 80 éoliennes, situées à 12 kilomètres au large, produiront une puissance de 480 mégawatts, soit 20 % de la consommation de notre département. Cette nouvelle énergie verte participe à sécuriser notre fourniture électrique, chose essentielle dans le contexte géopolitique actuel. Pour notre ville, c’est une nouvelle dynamique qui va permettre une offre d’emplois non délocalisables. Ce projet mené à bien est le fruit de mises en commun des savoirs-faire de notre territoire ainsi que de volontés politiques fortes de notre Ville, du Département, de l’Etat et de la Région. Ces énergies marines participent à la transition écologique mais aussi à notre développement industriel. Saint-Nazaire, ville industrielle, a amorcé avec succès le virage de la transformation écologique essentielle à l’avenir de notre planète. 

Agrandissement du crématorium de la Fontaine-Tuaud    

Mis en service le 1er juillet 1999, le Crématorium de Saint-Nazaire est à ce jour en deçà de la capacité nécessaire, au regard des nouvelles pratiques funéraires, avec une demande croissante de crémations sur le territoire national et plus particulièrement sur l’agglomération de Saint-Nazaire (de 3% en 1980 à 43% aujourd’hui). Le contrat de délégation de service public passé avec l’actuel opérateur arrive à échéance le 8 juillet 2022. Le choix d’un nouveau délégataire, la Société des Crématoriums de France, a été adopté à l’unanimité, lors du Conseil Municipal du 25 Mars 2022. Afin de répondre à nos engagements politiques, nous avons voulu améliorer substantiellement la qualité du service rendu aux proches des personnes défuntes, afin de mieux leur rendre hommage. C’est le sens des missions intégrées au nouveau contrat, avec la création de trois salles modulables de 50 places, 83 places et 358 places d’une surface totale de 300 m2, qui s’adapteront suivant le type de cérémonies voulues par les familles et qui pourront être utilisées de façon simultanée sans que les familles ne se croisent. Conformément à notre engagement de campagne, des cérémonies civiles sans crémation seront désormais possibles. Un service de petite restauration pourra également être proposé. Cependant les familles ne désirant pas bénéficier de cette prestation auront la possibilité d’utiliser la salle en apportant elles-mêmes ce qu’elles souhaitent.

Une nouvelle grande salle de cérémonie ainsi que l’extension des capacités de stationnement et des emplacements minutes dédiés aux personnes âgées et/ou en situation de handicap, sont prévues sur le site. Le délégataire devra également intégrer, dans ce nouvel équipement, un local supplémentaire destiné à permettre l’installation d’une 3ème ligne de crémation. Cette option sera activée à la demande de la municipalité, si un accroissement significatif des demandes de crémations par les familles est constaté à l’avenir. Enfin, le nouveau délégataire assumera les opérations d’exhumations administrative.

Avec ce service public renforcé, nous nous engageons pour l’accompagnement des nazairiennes et nazairiens dans ce travail de deuil, avec une volonté de maintenir des tarifs maitrisés. 

Ce nouvel équipement sera livré à l’été 2024.

Les beaux jours arrivent, Saint-Nazaire s’anime !    

L’été se profile, et si l’épidémie n’est pas complètement derrière nous, nous retrouvons peu à peu une vie normale. Dans cette période particulière, beaucoup ont pris conscience de la nécessité de se retrouver et de partager des moments de convivialité. Cette conviction nous la partageons avec vous.

À ce titre, nous sommes à l’initiative d’une vaste programmation estivale à travers le dispositif « Saint-Nazaire Côté Plages » que vous connaissez et qui proposera, à partir de début juillet, et pour toute la saison, des concerts, des spectacles de rue ainsi que des animations sportives et ludiques.

Cette année aura également vu le renouvellement de la concession des 3 kiosques du Front de Mer auxquels nous vous savons particulièrement attachés. Ils seront accompagnés par un nouveau restaurant de plage à Villès-Martin. Vous découvrirez donc cet été une offre étoffée qui ravira petits et grands.

Point d’orgue de la saison estivale, le retour du festival « Les Escales » qui fêtera cet été sa 30ème édition, avec une programmation riche et variée, nous proposant un tour du monde musical entre pop, électro et cumbia ! Nous sommes particulièrement heureux et fiers de soutenir cet événement et remercions l’ensemble de l’équipe pour le travail accompli depuis ces nombreuses années.

L’animation d’une ville, c’est enfin un tissu de commerçant.es, d’établissements de nuit, de restaurants et de bars qui malgré une période difficile, des restrictions sanitaires, a maintenu une activité conviviale et nocturne pour les nazairiennes et les nazairiens.

Si nous disposons actuellement d’une large palette pour permettre à chacune et chacun de se détendre, de se divertir, nous sommes conscients que pour certains, notamment les plus jeunes, ce n’est parfois pas suffisant. Nous y travaillons. À ce titre, la démarche de concertation « Ambition Maritime et Littorale » lancée en septembre permettra de révéler les lieux encore inexploités (Îlot STEF, Parc Paysager, Petit-Maroc) de cette ville pour y créer avec vous et pour vous la ville-plaisir de demain !

Sécurité et tranquillité publique

La sécurité et la tranquillité publique sont une priorité de notre équipe municipale. Chacun.e d’entre nous, quel que soit son lieu de résidence, quel que soit son âge, quelle que soit son activité, a le droit de vivre, de se déplacer et de réaliser ses activités en sécurité et dans un espace public apaisé.

Les forces de police, pour lesquelles nous réclamons des effectifs ajustés à la réalité de notre ville au regard de sa population, de son attractivité et de la réalité de la délinquance en lien notamment avec le trafic de stupéfiants, ont la responsabilité d’assurer notre protection au quotidien. La police Nationale s’engage mais les moyens sont aujourd’hui clairement insuffisants.

Sur ces questions la ville de Saint-Nazaire prend sa part. Ainsi la police municipale a porté son effectif de 10 à 15 depuis le début du mandat, avec un objectif de 20 le plus rapidement possible. La tranquillité publique c’est également 7 ASVP (agent.es de Surveillance de Voie Publique), 4 médiateurs et médiatrices et un dispositif de vidéo-protection dans le centre-ville et dans le secteur de la Gare qui sera doublé et étendu dans l’ensemble de nos centralités commerciales des quartiers de Saint-Nazaire. Ce sont aussi des actions de prévention de la délinquance en lien avec l’ensemble des partenaires associatifs et institutionnels.

Depuis 2016, la ville de Saint-Nazaire préside le CLSPD (Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance), qui permet de porter à la connaissance des différents acteurs (Police Nationale, Police Municipale, Sous-Préfet, Procureur, Pompiers, Protection Judiciaire de la Jeunesse, Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation, Agence départementale de la prévention de la délinquance, Stran, Silène…), l’ensemble des problématiques en lien avec la sécurité et la tranquillité publique. Trois cellules opérationnelles permettent ensuite de travailler sur des situations concrètes en matière de prévention sociale, de luttes contre les violences sexistes et sexuelles et de tranquillité publique.

Lors du dernier conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance, qui s’est déroulé le 1er décembre 2021, la ville de Saint-Nazaire et le bailleur social Silène ont présenté des axes d’amélioration pour la prise en compte des problématiques dans le parc social.

Ainsi, une convention va être signée entre la Ville de Saint-Nazaire, le bailleur social Silène, la procureure de la République et le sous-préfet de Saint-Nazaire afin de mieux prendre en compte les troubles et les nuisances provoqué.es aux abords et à proximité des habitations et sur l’espace public. Cette convention répond d’abord à la demande des locataires au regard de l’accroissement des phénomènes d’incivilités, de nuisances de voisinage et de délinquance. Elle permettra de renforcer le partenariat existant et l’échange d’information entre la Police, la Justice et Silène et l’expérimentation de la vidéo protection dans certaines parties communes. Il s’agira également de faciliter l’expulsion des locataires qui contribuent aux troubles de voisinage et/ou qui seraient identifiés et condamnés pour des dégradations ou des actes de délinquance.

La terrasse du Bois Joalland, initiative citoyenne  

La terrasse du Bois Joalland vient d’ouvrir ses portes pour la deuxième année consécutive. Pure création du conseil de quartier de l’immaculée, sa finalité est d’offrir une animation sociale et culturelle autour d’un lieu intergénérationnel pour favoriser le lien entre habitant.es.  

Les objectifs du conseil de quartier sont atteints puisque ce lieu propose aux client.es des produits essentiellement locaux, côté terre ou côté mer, mais organise également des événements culturels effectués par des artistes locaux. Les sportifs et sportives locaux participent également à l’aventure.

Les animations sont en grande partie co-organisées par les responsables de la Terrasse du Bois Joalland et un collectif issu de l’ancien conseil de quartier qui a tenu à garder un lien avec le lieu créé, le considérant un peu comme leur « bébé ».

Cette création a été entièrement réalisée sous la responsabilité des membres du conseil de quartier, a été financée par le budget dédié aux conseils de quartier. Le choix des prestataires a été fait par un jury composé à égalité de membres du conseil de quartier et d’élu.es de la ville.

Ce projet issu de débats et de réflexions sur la vie de ce quartier est un magnifique exemple d’aménagement et d’amélioration de cadre de vie des habitant.es du quartier mais qui sert évidemment à l’ensemble de la population de la ville.

Les 39 élu.es du groupe "Pour Saint-Nazaire"

Groupe Ensemble, solidaires et écologistes - Opposition

La colonne vertébrale de notre République est menacée plus que jamais.

La casse des services publics est un projet politique mis en place aux niveaux national et local. Les projets présidentiels des candidat.es de droite et du centre ont tous été présentés par ce prisme : les fonctionnaires coûtent cher, les services publics sont inefficaces, la privatisation serait une avancée pour les citoyen·nes. Prime au mérite, embauche sous contrat précaire…. Nos dirigeants nationaux et locaux n’ont de cesse de développer des politiques faisant la part belle au secteur privé, en ayant recours à toutes les stratégies possibles.

Nationalement, c’est l’éducation nationale qui devrait en faire les frais prochainement : embauche directe par la hiérarchie, salaire en fonction des motivations. C’est toute l’équité au travail et du service rendu qui est remise en cause. L’accès à l’éducation ne sera plus le même dans tous les établissements.
Ces constats peuvent se faire dans tous les domaines : accompagnement pour l’emploi, santé, social…

S'ajoute à cela, la dématérialisation qui tente d'éloigner l'usager du service et créer des inégalités criantes à l'égard des publics bénéficiaires et génère des tensions parmi les agent.es, dans le peu de lieux d'accueils restants, le mal être au travail est saisissant.

Les politiques aussi et notamment les lieux de décisions s'éloignent des citoyen·nes et deviennent des chambres d'enregistrement de projets dessinées par les cabinets.
Localement, les mêmes stratégies sont en cours de déploiement : contrats à durée déterminés ou « contrats de projets » permettant de précariser toujours plus les postes et les missions au sein de la ville, non remplacement de postes, mutualisation des services.

Toutes ces nouvelles techniques dites « de management » n’amènent aucun avantage, ni pour les agent·es, ni pour les citoyen·nes. Nous ne pouvons que constater l’allongement des délais de réponses, ainsi que l’augmentation de la souffrance dans les différents services.

Nous restons déterminé·es à défendre le service public avec un accès pour toutes et tous, ainsi que des conditions de travail dignes et décentes. Ces précarisation et détérioration permanentes n’ont qu’un objectif, que ce soit localement ou nationalement : rendre le service public inopérant pour le remplacer par toujours plus de secteurs privés.

Gwenolé Peronno, Gaëlle Bénize Thual, Cédric Turcas, Hanane Rebiha, Philippe Caillaud,
Capucine Hauray, Olivier Blécon, Sarah Trichet-Allaire, François Billet, Magali Fenech

Avril 2022

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

Ukraine

Le vendredi 4 mars, sur le parvis de l’hôtel de ville, nous étions des centaines, réunis dans un souci d’humanisme et de fraternité, pour témoigner de notre solidarité, en pensées et en actes, à l’égard du peuple ukrainien attaqué par Vladimir Poutine.

Notre histoire finalement bien récente de dernière ville libérée de France, rasée par les bombes, renforce probablement nos émotions et notre empathie face aux horreurs de la guerre. Nos consciences sont nourries de ce qu’est Saint-Nazaire : une ville ouverte au monde. Ici sont installés de nombreux travailleurs ukrainiens et russes, sans compter ceux des pays proches. Ici arrivent et séjournent des marins de ces mêmes nationalités. Nous leur devons bienveillance et solidarité car, encore plus que nous, ces dramatiques événements internationaux viennent les bouleverser. Il nous revient de veiller à ce que jamais ne s’installent ici les germes de la défiance et de la haine.

Face au fracas des bombes et donc à la plus profonde inquiétude, la solidarité est en marche, dans le prolongement de l’action déployée depuis toujours auprès de toutes les personnes démunies. Les collectivités locales et les associations travaillent de concert, comme toujours, pour être au plus près de toutes celles et ceux qui en ont besoin.

Enfin, restons attachés à promouvoir le dialogue et la paix. Les mots façonnent le monde. Que ce soient des mots de paix et de partage, ou des mots de défiance et de guerre. Ce sont les mots qui agitent ou qui apaisent.

Face au discours de haine de Vladimir Poutine, nous devons opposer d’autres mots : le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, l’humanisme face à la brutalité des régimes autoritaires et policiers, la construction européenne et ses bénéfices pour la paix sur notre continent.

Dans ces moments difficiles et inquiétants, il faut laisser de la place aux mots, aux symboles, à la culture, aux forces de l’esprit, à tout ce qui aide à l’apaisement des âmes et des conflits et nous permet de vivre ensemble dans le respect des différences.

Inclusion par le sport : le projet tandem du Vélo Club Nazairien

La stratégie nationale sport et handicap a pour objectif de faciliter l’accès à une pratique physique et sportive pour toutes et tous, quels que soient les niveaux. Depuis de nombreuses années, l’accès à la pratique sportive pour les personnes en situation de handicap est soutenu par la majorité municipale. Notre mission est de participer à la construction d’une société inclusive. Cette volonté est actée par les délibérations du Conseil Municipal sur la stratégie handicap, inclusion et accessibilité universelle et sur la politique sportive de 2019.

Pour mettre en œuvre cette politique sportive inclusive, nous nous appuyons sur des actrices et acteurs engagé.e.s : fédérations, associations, bénévoles et entreprises. Elles et ils proposent de plus en plus d’activités adaptées. Plusieurs clubs sportifs sont affiliés aux fédérations Handisport ou Sport adapté et certains ont participé à une formation qualifiante proposée par le comité Sport Adapté en octobre 2020 financée par la ville de Saint-Nazaire. L’accompagnement des clubs dans l’épanouissement de projets et d’initiatives partenariales demeure bien une priorité pour la commune.

C’est dans cet état d’esprit que l’association Vélo Club Nazairien (VCN) a développé un projet d’activité sportive adaptée en tandem en direction des personnes ayant une déficience visuelle. En septembre 2021, plusieurs volontaires ont bénéficié d’une formation de pilotage de tandem organisée par le Comité Départemental Cyclo. L’engouement suscité par ce temps d’apprentissage a permis aux bénévoles de confirmer leur envie de mettre en œuvre cette activité. Accompagné par la Direction des Sports et du Nautisme, le club a entamé des recherches de partenariats avec différentes structures. L’établissement d’accueil non médicalisé « Les Amarres » a répondu positivement à la proposition. Aujourd’hui, les premières sorties en tandem sont organisées et l’objectif est de pérenniser cette section à l’année. La détermination et la volonté de l’ensemble des participant.es ont permis l’émergence d’un projet peu développé dans le département. Ceci est un bon exemple du champ des possibles quant à l’inclusion par la rencontre et la pratique sportive.

Dans la perspective des Jeux Paralympiques de Paris en 2024, il est nécessaire de poursuivre nos efforts en faveur du développement de la pratique sportive. Et c’est bien là l’esprit de nos politiques du sport et de l’inclusion : accompagner les associations sportives au plus près des besoins de la population, favoriser les coopérations, soutenir les projets et les aider à déployer progressivement les moyens nécessaires à leur pérennité.

Pour l’assiette de nos enfants, plus de bio, plus de local.

Saint-Nazaire ainsi que trois autres communes de la CARENE, la Chapelle-des-Marais, Saint-Joachim et Donges ont fait le choix d’effectuer en régie directe un service public de restauration. C’est un modèle de restauration au plus près des enfants et des familles et ancré dans le territoire. Il participe à la valorisation de l’agriculture locale et biologique en s’appuyant sur les circuits courts.

Le service en régie nous permet de maitriser les éléments essentiels de la fabrication des repas : la politique d’achat des denrées, une cuisine traditionnelle confectionnée par des cuisinier.e.s de métier et l’équilibre nutritionnel garanti par une diététicienne.

A noter que le service produit 5500 repas par jour pour les 4 communes dont un peu plus de 4500 pour Saint-Nazaire livrés sur 26 restaurants scolaires dont 20 nazairiens. Le nombre de repas servis est en constante augmentation.

Par notre politique d’achat, nous contribuons à aider toute une filière à se déployer. C’est un partenariat profitable à toutes et tous : au monde agricole, aux enfants et aux adultes qui bénéficient des repas, et à la Planète.

Notre tarification en fonction du coefficient familial et par la solidarité de l’impôt, permet un accès à tous. La pause méridienne, c’est-à-dire le repas plus le temps d’encadrement des enfants entre 12h00 et 13h30, représente un coût unitaire de 14,30 euros alors que la tarification pour les familles va de 0,65 centimes à 4,80 euros.

La loi Egalim impose 50% de produits durables ou sous signe de qualité, dont 20% de bio. Nous y sommes et nous continuerons à progresser en allant à la rencontre des éleveurs et des agriculteurs de notre région.

Une boussole sociale 

Lorsqu’on parle de politiques sociales, on pense immédiatement à trois actions essentielles : protéger, soutenir et accompagner.

Fortement impliquée dans la lutte contre l’isolement de nos ainé.e.s, la ville a prévu un budget conséquent dédié au site du Pôle Prévention Solidarités Séniors du Centre Communal d’Action Sociale. Bâtiment de 270 m2 situé à proximité des deux résidences autonomie, sa refonte globale permettra d’optimiser et d’accroître son utilisation. Son agencement actuel réduit fortement les potentialités, alors qu’il se situe dans un lieu stratégique en cœur de ville.

Chaque année, nous continuerons à intervenir pour l’aide alimentaire, améliorer les conditions des accueils de jour, en accompagnement des opérateurs gestionnaires des maisons-relais, du foyer Blanchy et des bénévoles impliqué.e.s dans les associations partenaires. Ils viennent en aide à toutes celles et ceux qui en ont besoin, sans discrimination ou autres conditions que la recherche du mieux-être et d’un retour à une vie digne et décente.

Nous interpellerons sans relâche le gouvernement pour que la déclinaison des politiques publiques en matière d’hébergement d’urgence ou d’accueil des demandeurs d’asile soit en adéquation avec le territoire et soit dotée des moyens humains, financiers et matériels suffisants. Grace à notre mobilisation nous avons obtenu 25 places supplémentaires d’hébergement d’urgence en 2021 et 10 places en 2022.

Un projet de mise à l’abri individuel verra le jour à l’automne 2022.

La majorité municipale est empreinte d’une forte ambition sociale. Son fil rouge est d’accompagner sans relâche le présent et de préparer un avenir meilleur pour toutes et tous en mettant aussi en place des politiques publiques qui permettent de réduire les inégalités. Tous les secteurs sont concernés : de la petite enfance, avec le doublement des places en crèches ou le soutien aux assistances maternelles, en passant par l’accès à toutes et à tous au sport ou à la culture pour favoriser le bien vivre ensemble et l’émancipation. L’accueil des plus fragiles comme les femmes et les enfants victimes de violences ainsi que l’accès inconditionnel aux soins sont également une de nos priorités.

Toutes ces décisions politiques traduites par des actes sur le terrain soulignent la tradition de solidarité de notre ville, ce dont nous pouvons être fiers.

Aux urnes

A l’instant où vous lirez ce texte nous serons à quelques jours des élections présidentielles.

La conquête du droit de vote est l’un des grands combats du XIXe siècle en France. D’abord réservé à une élite, le suffrage universel masculin est adopté en 1848. Pendant longtemps, le droit de vote a été refusé aux femmes. Il a fallu attendre l’ordonnance du 21 avril 1944 du Gouvernement provisoire de la République Française, qui permet aux femmes de voter pour les élections municipales de 1945.

Ce combat fut long mais ce droit de vote est un marqueur essentiel de notre démocratie.

L’actualité nous rappelle de façon dramatique chaque jour l’importance de l’action de voter qui est une des conditions de la démocratie.

La société française est une société démocratique. Il nous faut l’entretenir, la chérir. Elle veille à la libre circulation de l’information, favorise la concurrence des médias, exige des journalistes qu’ils vérifient leurs sources, qu’ils exposent divers points de vue. Elle organise l’accès à l’instruction et enseigne à discerner le vrai du faux…

Nous vous appelons donc à voter les 10 et 24 avril !

Les 39 élu.es du groupe "Pour Saint-Nazaire"

 

 

Groupe Ensemble, solidaires et écologistes - Opposition

Depuis plusieurs semaines, nous assistons avec effroi à la guerre en Ukraine. À l'heure où nous écrivons ces lignes, nous ne savons pas où en sera ce conflit lorsque paraîtra le magazine municipal.

Alors que les Assises de la solidarité se sont déroulées le 19 mars dernier, nous souhaitons rappeler l'importance d'accueillir toutes les personnes, qu'elles soient appelé.e migrant.e, exilé.e, réfugié.e, quelles que soient leur couleur de peau, leur religion, leur pays d'origine. Toute personne fuyant son pays pour des raisons de guerre, de répression, de survie ou de changement climatique a droit à la même solidarité et au même accueil. Il est inacceptable, comme nous l'avons vu dans certaines paroles médiatisées, de faire une différence entre les différent·es chercheur·ses de refuge.

Mais la guerre en ukrainienne a aussi des impacts économiques sur notre vie de tous les jours, avec le renchérissement du coût de biens de première nécessité : blé, huile, essence,… et en juillet peutêtre le dégel des prix du gaz et de l’électricité. Comme la pandémie qui a mis en évidence notre
dépendance envers des produits de l'étranger, cette guerre met en évidence notre dépendance aux énergies fossiles venant de Russie. Un plan d'indépendance énergétique doit donc être construit au niveau européen. Les mesures prévues actuellement sont insuffisantes et nous n'avons que trop
tardé. Nous devons identifier les industries essentielles dont l'approvisionnement sera prioritaire, réquisitionner la filière BTP pour conduire en toute priorité des travaux de rénovation dans les bâtiments chauffés au gaz. Des soutiens au remplacement des vieilles chaudières et à l'isolation des
bâtiments doivent être relevés. Ces travaux doivent être pris en charge à 100% pour les ménages modestes. Chaque toit d'école, de parking, de bâtiments collectifs doit être équipé de panneauxphotovoltaïques. La commune de Saint-Joachim peut se réjouir d'avoir installé de tels panneaux sur
des bâtiments communaux... il y a 10 ans !

Cette guerre économique mets en évidence notre dépendance aux énergies fossiles, notamment importées de Russie: l’économie même du Port Nantes Saint-Nazaire en dépend. La collectivité doit accélérer mais aussi améliorer son plan Air Climat Énergie notamment pour ce qui concerne la
production d’énergie renouvelable : imposons que toute nouvelle construction intègre des panneaux et des chauffe-eaux solaires, que les toits des bâtiments publics, les parkings soient couverts d’ombrières solaires.

Ce sont les plus précaires qui sont et seront les premiers impactés: la solidarité doit s’exercer à plein et nous demandons à la municipalité de revenir sur sa décision de geler les admissions au CCAS sur ce premier trimestre.

Gwenolé Peronno, Gaëlle Bénize Thual, Cédric Turcas, Hanane Rebiha, Philippe Caillaud,
Capucine Hauray, Olivier Blécon, Sarah Trichet-Allaire, François Billet, Magali Fenech

Mars 2022

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

8 Mars, Journée internationale des droits des femmes

Signataire de la Charte Européenne pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans la vie locale, Saint-Nazaire s’engage depuis de nombreuses années, aux côtés des associations, dans la promotion de la Journée internationale des droits des femmes. Si les acteurs et actrices du territoire s’engagent toute l’année pour faire évoluer les mentalités, le 8 mars reste un moment clé pour sensibiliser et remobiliser toute la population.

Ainsi, plusieurs spectacles et des expositions vous serons proposés à l’Alvéole 12. Ce 8 mars verra aussi le lancement d’une formation pour les 15/25 ans intitulée : « agir contre le sexisme dans le milieu festif » portée par « La Source » et animée par le collectif « Régalons-nous ».

Dans chaque politique publique, notre mobilisation collective pour l’égalité femmes-hommes est intégrée aux réflexions pour fabriquer différemment le territoire de demain. Un territoire que nous voulons toujours plus inclusif et plus égalitaire.

Vie associative

Comme tous les ans, le premier Conseil Municipal de l’année est l’occasion de voter l’attribution des subventions aux associations, pour leur fonctionnement courant et leurs projets associatifs annuels. En leur donnant cette visibilité tôt dans l’année, notre majorité montre sa confiance, son intérêt et son soutien à la vie associative locale.

Ainsi, plus de 7 millions d’euros ont été attribués auxquels viendront s’ajouter des subventions dites « exceptionnelles » pour des projets, des besoins ponctuels (liés au contexte sanitaire par exemple), ou pour l’achat d’équipements. Les subventions ne résument pas à elles seules les moyens consacrés aux associations. Nos nombreux équipements municipaux, nos soutiens matériels et logistiques contribuent aussi fortement au déploiement de leurs initiatives.  

La crise Covid impacte toujours notre tissu associatif dans son quotidien et ses évènements. Nous le savons, les associations, leurs bénévoles, et leurs salarié.es pour certaines, ont fait preuve d’une grande capacité de mobilisation, d’adaptation, d’inventivité, avec un enthousiasme à toute épreuve pour maintenir leurs activités.

Les associations sont au plus près du terrain et sont souvent les premières à répondre aux défis auxquels nous sommes confrontés. La ville leur reconnaît ce rôle incontestable au service des solidarités et de la cohésion sociale et territoriale.

Déterminé.es, nous poursuivons notre accompagnement et notre soutien pour leurs actions d’utilité citoyenne, et pour permettre à chacune de trouver son cadre d’expression correspondant au mieux à ses besoins.

Près de 5 ans après la délibération cadre définissant les grandes orientations de Saint-Nazaire en matière de soutien aux associations, nous avons confié la réalisation de l’évaluation de notre politique à un prestataire extérieur. Celle-ci est actuellement en cours. L’objectif de cette évaluation est de mesurer si les modalités de soutien proposées ont été utiles, et si des ajustements doivent être opérés pour répondre au mieux aux différents besoins. Ainsi, l’éclairage que nous apportera cette évaluation permettra à la majorité municipale en responsabilité, de définir les futures orientations de la politique de soutien dans le souci constant de mieux faire.

L’Education artistique et culturelle : permettre la rencontre avec l’art dès le plus jeune âge

Le mois dernier, le Fort de Villès accueillait « L’Expédition photographique », une présentation des réalisations issues d’ateliers photographiques menés avec des nazairien.nes et les enfants du centre de loisirs Jean Zay en écho à la récente exposition de Noémie Goudal « Post Atlantica » au Grand Café.

Saint-Nazaire fait de l’accès à l’art et à la culture un puissant levier d’émancipation et d’intégration sociale. A travers l’Education Artistique et Culturelle, toutes les structures ou services culturels conçoivent des projets aux croisements de plusieurs champs artistiques à l’attention des enfants des écoles primaires publiques de la Ville. L’école reste le moyen le plus sûr de capter tous les enfants quelque-soit le milieu social, et notre politique d’éducation artistique et culturelle, associant l’Etat, permet à chaque élève durant sa scolarité, de suivre un parcours pouvant se prolonger sur les temps de loisirs. Il est ainsi proposé la rencontre avec l’œuvre mais aussi l’appropriation de la démarche de création ou mieux encore de vivre l’expérience artistique pour que chacun.e développe ses propres capacités sensibles et créatives. L’enjeu est fondamental ce qui explique d’ailleurs, durant les longs mois de crise sanitaire, que l’école fut un des rares espaces ouverts aux artistes…

Demain, ces parcours devront s’articuler avec l’offre développée dans les collèges et les lycées de la ville. Parce que l’art façonne le respect de la diversité, parce qu’il stimule le partage culturel et lutte contre les inégalités, nous avons la volonté qu’il vienne à notre rencontre dès le plus jeune âge.

Contrôler la vitesse pour notre sécurité

La police municipale contrôle désormais les vitesses des automobilistes et des conducteurs de 2 roues dans les rues de Saint-Nazaire. C’était un de nos engagements de campagne et depuis début février, les agent.es de la police municipale procèdent à des contrôles de vitesse à raison de deux fois par semaine dans les différents quartiers de Saint-Nazaire. Il ne s’agit bien évidemment pas de « faire du chiffre » mais de sensibiliser les automobilistes et les conducteurs de deux-roues aux dangers liés aux vitesses excessives !

Rendre l’espace public plus apaisé est une demande récurrente et légitime de la part des nazairien.nes qui nous contactent régulièrement pour nous faire part des incivilités. Les 15 agent.es de notre police municipale disposent désormais d’un radar portatif qui permet de contrôler la vitesse instantanément jusqu’à plus de 500 m dans les 2 sens de circulation. Sans trépied et pesant moins de 500 g, il est d’une mise en œuvre simple et rapide. Un équipage de 3 agent.es est nécessaire pour chaque contrôle : 1 agent.e à la mesure et 2 en interception qui restent visibles car ces contrôles doivent avant tout participer à la prise de conscience des conducteurs et conductrices quant à la vitesse de leur véhicule par rapport aux vitesses à respecter.

La police municipale, en lien avec la police nationale, procédera à des contrôles de vitesse dans les lieux identifiés comme prioritaires suite à des demandes exprimées par les habitant.es : aux abords des écoles, des commerces, des descentes de bus à forte fréquentation…Les lieux ciblés ont été identifiés après un partage et une analyse des constats établis par la police municipale, les agent·es de la surveillance de la voie publique (ASVP) ainsi que les remontées des habitant·es et des élu·es de quartier.

Chacun.e, à Saint-Nazaire doit pouvoir circuler, quel que soit son mode de déplacement, en toute sécurité.

Jeunesse

Dans des temps difficiles qui rendent la lutte contre les inégalités et contre l’isolement encore plus nécessaire, il est essentiel pour notre jeunesse de pouvoir se réunir autour de projets afin qu’ils puissent s’investir, découvrir et pratiquer leur ville le plus librement possible.

Nous souhaitons que toutes les générations trouvent leur place et qu’elles sachent que nous leur portons toute notre considération. Au titre de l’enfance et de la jeunesse, et parce que les enfants et les jeunes de notre collectivité doivent pouvoir s’épanouir, devenir autonomes, accéder à leurs droits avec une égalité de traitement et de chance, nous leur devons de les aider à se construire aujourd’hui pour demain.

Notre priorité : le présent et l'avenir des nazairien.nes, de nos enfants et jeunes parce qu’ils doivent prendre leur place, toute leur place et leur juste place dans notre cité.

L'évaluation de notre politique éducative des 12/25 ans, réalisée en ce moment même, nous permettra de nous renouveler, de nous adapter toujours davantage pour répondre aux enjeux qui sont devant nous et en n’oubliant pas les conséquences et les impacts sur nos jeunes d’une crise sanitaire sans précédent. Il s’agira de développer et d’enrichir les actions que nous menons et également de soutenir l’ensemble de nos partenaires.

Le sport en pratique libre

En concertation avec les usager.es et les associations, le skate-park peut, depuis quelques semaines, être utilisé sur des plages en nocturne, grâce à la mise en route de l’éclairage du site. En effet, une réflexion sur cet éclairage a été lancée début 2021, avec l’objectif de renforcer la sécurité du public et de répondre aux nombreuses sollicitations reçues pour faciliter l’utilisation de l’équipement en période automnale et hivernale. Ce lieu, très fréquenté (estimation ville annuelle : 35000 sportifs et sportives en pratique libre) et emblématique de la glisse, répond parfaitement aux évolutions sociétales de la pratique sportive libre par :

  • une recherche de liberté
  • une évolution des motivations individuelles (bien-être, santé…)
  • un retour à la nature
  • une diversification des pratiques et de l’offre sportive
  • un développement de la pratique sportive féminine

Saint-Nazaire n’échappe pas à cette évolution, qui y est même plus importante que dans beaucoup d’autres territoires au regard de son histoire sportive et du fait d’un « terrain de jeux » idéal : parc, bois, plages, sentiers…

Répondre à cette évolution c’est engager une démarche sportive innovante et éducative, c’est prendre en compte les disciplines émergentes comme la glisse urbaine, l’escalade, le basket 3X3, en prenant appui sur des opérations urbaines mais aussi sur l’existant, c’est créer de vrais « spots », des lieux de rencontre (exemple : la plaine des sports) mais également des « parcours » de pratique libre qui relient les quartiers entre eux pour favoriser les échanges, le lien social, la mixité.

Cet engagement va se matérialiser par un schéma communal de pratique libre, très transversal et associant plusieurs de nos politiques publiques : sport et nautisme, aménagement urbain, jeunesse, politique dans nos quartiers, égalité femmes/hommes… pour répondre aux enjeux et inscrire cette démarche dans notre environnement.

 

 

 

 

Groupe Ensemble, solidaires et écologistes - Opposition

AUX URNES CITOYEN·NE·S !


2022 est une grande année pour notre République et la démocratie. En effet, l’élection présidentielle en avril et les législatives en juin sont deux moments importants de la démocratie représentative pour définir la politique que nous voulons pour notre pays.

La politique n'est pas un gros mot. En son sens le plus large, cela désigne ce qui est relatif à l'organisation d'un État. Il s'agit bien d'agir dans l'intérêt collectif de toutes et tous.

Nous ne pouvons nous satisfaire qu'une grande majorité ne se rende plus dans les bureaux de vote : à Saint-Nazaire, plus de 2 électeurs sur 3 n'ont pas voté aux dernières élections régionales, départementales et municipales laissant donc d'autres décider pour elles et eux des futures politiques des collectivités. Près de 80% des abstentionnistes sont les plus jeunes électeurs et électrices.

Alors pour désigner les orientations politiques que nous voulons pour notre pays, nous devons être nombreux·ses à voter.

Chaque vote compte. Aujourd'hui, le taux d’abstention des classes populaires est 20 % plus élevée que celui des plus riches : les intérêts des plus précaires sont donc sous-représentés. On ne peut tou·tes être d'accord, mais l'important n'est-il pas de se saisir de ces échéances électorales pour s'exprimer et ainsi faire valoir sa voix, son opinion, ses idées ? Ne nous laissons pas désabuser par ceux qui décrédibilisent la parole des citoyen·nes qui se battent pour la justice sociale, climatique et démocratique.

Les candidat·e·s à l’élection présidentielle seront assez nombreux avec des visions différentes. Quand certain·es assument la haine de l'« autre », le soutien à une société du capitalisme débridé, d'autres affichent des visions plus écologistes et solidaires. De quoi pouvoir exprimer son choix au plus près de ses aspirations, et si c’est insuffisant, le vote blanc doit être une possibilité permettant d'assurer son acte civique, et être mieux considéré dans l'analyse des résultats électoraux.

L’abstention est une tentation séduisante lorsque la classe politique donne le sentiment d’être horssol, déconnectée des réalités, aveugle aux aspirations populaires et non représentative des
citoyennes et citoyens dans leur diversité. Malheureusement l'abstention n’est aujourd’hui qu’une non-voix. Elle ne fait qu'aggraver les maux de notre démocratie représentative en plaçant au
pouvoir des personnes désignées par une minorité.

Les élections présidentielles sont, en principe, les élections où le plus grand nombre d'électrices et électeurs se déplacent. Alors nous espérons vraiment un sursaut citoyen !

« Une démocratie doit être une fraternité, sinon, c'est une imposture.» Antoine de Saint-Exupéry

 

Gwenolé Peronno, Gaëlle Bénize Thual, Cédric Turcas, Hanane Rebiha, Philippe Caillaud,
Capucine Hauray, Olivier Blécon, Sarah Trichet-Allaire, François Billet, Magali Fenech

Février 2022

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

Jean-Jacques Lumeau

Le 23 décembre dernier, Jean-Jacques Lumeau nous quittait. En premier lieu, la Majorité Municipale adresse à sa famille toute sa fraternelle affection dans ce drame qui l'a atteint si brutalement. Nous pleurons aussi Jean-Jacques comme ami, camarade, compagnon. Il méritait tous ces qualificatifs dans l'ensemble de ses engagements politiques, sociaux et amicaux.

Très tôt, Jean-Jacques devint un militant investi au sein du Parti Socialiste. Il adorait la politique certes, mais aussi la musique, le jazz, les belles voitures, les voyages, Cuba, New-York et par-dessus tout sa famille.

Devenu élu en 2001 dans l’équipe de Joël Batteux, tout le monde appréciait son engagement, sa franchise, son côté bosseur et son sens des responsabilités. Il était un homme politique déterminé, courageux, authentique. Nous nous remémorons les débats parfois houleux, les affrontements, preuve de ses fortes convictions mais toujours dans le respect des autres et la loyauté envers la Majorité.

En 2014, quand il s’est agi de préparer la succession politique de Joël Batteux, Jean-Jacques s’est engagé auprès de David Samzun dès les premiers instants, dans toutes les étapes, puis dans la campagne électorale qui a mené toute l’équipe à la victoire.

Après le développement urbain habitat, la Culture. A force de présence sur le terrain, de travail, d’écoute, d’observations, d’échanges, il a été un excellent adjoint à la Culture apprécié par tous les acteurs et actrices culturel.es et capable de porter des décisions difficiles.

On lui doit par exemple, l’école des beaux-arts, le label Ville d’arts et d’histoire et bientôt un conservatoire de musique et danse refait à neuf.

En 2020, David Samzun lui a renouvelé sa confiance en tant que 1er vice-président de la Carène, en lui confiant un portefeuille très étoffé : service au public et cadre de vie, développement économique et emploi.

Président de la STRAN, Jean-Jacques a mis en place vélYcéo et a mené un travail sur les deux prochaines lignes hélYce ainsi que sur les modes de propulsion des bus.

Jean-Jacques, au fil des années, était devenu un pilier de la Majorité Municipale et un homme de confiance pour le Maire.

Il était un homme de gauche, un militant, un élu qui savait d’où il venait, sans complexe, déterminé, avec des convictions chevillées au corps mais sans dogmatisme, un amoureux de notre Ville.

La Majorité Municipale pleure un collègue, un camarade et un ami.

Petit Maroc : le sens d’un projet

Nous voulons écrire une nouvelle page de l’histoire du Petit-Maroc qui permette de révéler une de ses richesses : l’ouverture sur un panorama exceptionnel où se découvre à la fois la façade ligérienne de la ville et sa façade maritime dans un environnement d’exception. Cette démarche s’inscrit dans le projet urbain de Saint-Nazaire « Ambition Maritime et Littorale » qui vise à dévoiler les atouts de notre positionnement en bord de Loire et d’Océan, à travers la « fabrique » d’une ville où chacun.e se sente vivre au bord de la mer, où qu’il habite, car elle façonne depuis l’origine l’identité de la ville : un port, des chantiers navals, vingt plages, un sentier côtier, un paysage, des ambiances… C’est un bien commun à vivre et à partager avec tou.tes les nazairien.es. Il justifie l’ambition urbaine depuis les années 1980 quand Joël Batteux décida de retourner la ville vers son port. Ce mouvement urbain n’est pas achevé, amenant notamment la reconquête de la base sous-marine, de ses abords, et l’aménagement du front de mer. Ce mouvement s’est arrêté aux limites du Petit Maroc. Aujourd’hui, cette pièce maitresse du puzzle urbain mérite d’être traitée à la hauteur de son potentiel, forte de sa richesse d’espace public, à l’aune du succès du front de mer, confiant dans l’esprit d’accueil de ses habitant.es.

Lieu historique de naissance de Saint-Nazaire, nous voulons magnifier son identité authentique et mettre en valeur son histoire de lieu de métissage des cultures. Cette identité et cette histoire se traduisent dans son nom, comme lieu historique du festival les Escales, par le brassage des populations entre habitant.es, salarié.es, touristes, visiteurs et visiteuses et usager.es du port et des entreprises, par ses formes urbaines qui ne sont pas comparables à celles du front de mer, lieu de vie fourmillante, espace ouvert sur le large et point de convergence des quatre coins du monde avec le port et ses marins de toutes nationalités. Un quartier par endroit intimiste, toujours ouvert, au caractère ilien et international.

Notre politique d’amélioration du cadre de vie se traduira dans la poursuite de l’aménagement du front de mer jusqu’à l’écluse de l’Espadon, en tenant compte de l’ambiance différente générée par le bord de Loire, valorisant les monuments commémoratifs et la place de la Rampe. Quelle ambiance, quelle végétalisation, quels équipements de loisirs, sportifs ? Rien n’est écrit et ce projet fera l’objet d’une concertation avec tou.tes les nazairien.es en s’assurant de permettre aux Escales de toujours réaliser le festival sur place. La commission extra-municipale aura elle aussi à traiter ce vaste sujet en le liant à l’Îlot Steff.

Notre politique Habitat se traduira par la construction d’une résidence pour l’Ecole des Beaux-Arts Nantes Saint-Nazaire afin de loger 70 étudiant.es internationaux en classe préparatoire. Nous avons choisi une architecture toute en rondeur pour marquer le paysage de manière plus douce et aérienne. Sa hauteur permettra de faire écho aux grands objets présents sur le port tout en restant plus bas que la tour du Building. Nous sommes très loin du projet de petit Manhattan des années 90 qui ne prévoyait pas moins de 400 logements. Il ne s’agit pas d’un projet de promoteur privé, mais d’un projet social porté par Silène qui s’inscrit dans l’Adn de ce quartier marqué par un habitat populaire. L’animation du rez-de-chaussée par un commerce à déterminer viendra renforcer l’atmosphère si singulière créée par les commerçant.es déjà présent.es.

Notre politique de soutien à la formation permettra la création d’un îlot nautique pour rassembler sur un même lieu le centre national de formation de la SNSM, le chantier-école de construction de bateaux en bois Skol Ar Mor, la coopérative maritime déjà sur site, une offre de services autour du nautisme. D’ici la fin 2022, cette programmation s’enrichira suite à l’appel à projet en cours et accompagnera l’installation de pontons à bateaux dans le bassin prévu par le Port.

Ces trois projets ont été rendus publics dans une délibération du 9 juillet 2021 relative à la question du stationnement car c’est un enjeu que nous ne négligeons pas. Le PLUI oblige tout permis de construire nécessitant du stationnement à présenter une solution hors du Petit Maroc dans un rayon d’1 km pour éviter l’engorgement du quartier. Un terminus hélYce positionné avant le pont levant offrira une alternative performante à la voiture.

La révélation de l’identité du Petit Maroc se traduit par des objectifs : renforcer la dimension publique et festive de l’esplanade, faciliter les itinéraires de liaison et les mobilités douces pour mieux connecter le quartier à la ville, et valoriser le patrimoine, urbain, portuaire et paysager. Ils sont des invariants de la concertation qui va se poursuivre, fidèles à nos principes de transparence et de pragmatisme.

Handicap, Inclusion et Accessibilité Universelle

La crise sanitaire frappe durement les personnes en situation de handicap. Les confinements successifs et les risques accrus pour les personnes les plus fragiles ont généré un important isolement et mis à mal leur autonomie.

Nous tenons à saluer la mobilisation de tous et toutes pour maintenir le lien et continuer à assurer les missions. Merci aux bénévoles, aux salarié.es des associations, aux services de la Ville pour leur engagement.

Nos actions prennent leur origine dans les obligations réglementaires de la loi du 11 février 2005, mais surtout dans les engagements de la Ville de Saint-Nazaire en faveur des personnes en situation de handicap.

Engagements qui s’inscrivent dans les 3 grands axes du schéma directeur « Handicap, Inclusion et Accessibilité Universelle » :

  • Changer le regard sur le Handicap.
  • Construire ensemble la Ville Inclusive.
  • Faire la Ville Accessible.

Construire ensemble la Ville Inclusive, c’est garantir une place à part entière à chaque citoyen.ne en situation de handicap, c’est aussi rendre l’enfant handicapé acteur de son enfance. C’est un des enjeux majeurs du Projet Educatif Local et le tout premier objectif du projet éducatif de territoire.

Il s’agit de prendre en compte tous les temps de l’enfant et de sa famille et ainsi déployer des moyens adaptés là où ils sont nécessaires pour l’accueil des enfants à besoins éducatifs spécifiques.

Pour répondre à ces enjeux, la Ville mène plusieurs actions en faveur de l’inclusion :

  • Accompagner les équipes des crèches, les ATSEM et les animateurs et les animatrices pour favoriser l’accueil des enfants à besoins spécifiques, non plus en les intégrant dans un groupe, mais en développant une démarche qui part des besoins concrets de chaque enfant afin de favoriser son développement et son épanouissement. 
     
  • Favoriser les échanges avec les familles, afin de donner aux équipes une bonne compréhension de la situation de l’enfant, dans le respect de sa personne et une bonne compréhension de ses difficultés. Il s’agira de s’appuyer sur les compétences propres de l’enfant, les valoriser afin de l’accompagner dans des apprentissages indispensables à son épanouissement.

 

Pour l’année scolaire 2020/2021, ce sont 209 enfants en situation de handicap qui ont été accueillis dans les 19 groupes scolaires publics nazairiens :

  • 86 enfants sont accueillis dans les 7 dispositifs ULIS intégrés dans les établissements scolaires de la Ville.
  • 140 enfants en situation de handicap déjeunent à la restauration scolaire et sont présents sur la pause méridienne. Ils peuvent être pris en charge par des professionnel.les spécialisé.es.
  • 30 enfants ont été accueillis dans les 8 centres de loisirs durant l’été. Durant les petites vacances, entre 20 et 25 enfants à besoins spécifiques sont accueillis accompagnés par 3 animateurs et animatrices Personnes Ressources Inclusion.

Bien que le chemin soit encore long pour parvenir à une inclusion totale du public visé par ces actions, la qualité de ce travail est importante à souligner.

Les 39 élu.es du groupe "Pour Saint-Nazaire"

Groupe Ensemble, solidaires et écologistes - Opposition

C'est encore par voix de presse que nous avons appris l'installation de caméras dans des bâtiments SILÈNE et que des personnes condamnées pour trafic pourront être expulsées de leur logement.

Nous alertons sur le déficit démocratique de cette décision.

En effet, elle n’est pas passée par le conseil municipal, et nous n’avons donc pu nous exprimer sur ce point, comme pour chacune des décisions prises par la Mairie dans le cadre des Conseils locaux de sécurité (CLSPD).

Le traitement de données d'infraction par le bailleur social est encadré par la loi « informatique et liberté ». SILENE devra s'assurer de la confidentialité des informations et de la préservation de la vie privée des habitant·es.

Augmentation des caméras de surveillance, une police municipale et un bailleur social qui secondent la police nationale…

Régulièrement, notre groupe pointe en conseil municipal ce qui nous semble être une dérive sécuritaire de la ville de Saint-Nazaire, comme sur le manque d’efficacité de la vidéo-surveillance, solution qui est pourtant mise en place et régulièrement développée sur l’espace public.

Ce n’est plus seulement notre groupe qui le dit, mais une enquête commandée par la gendarmerie nationale qui révèle que seulement 1,13% des enquêtes ont été résolues grâce aux caméras.

Alors, pourquoi continuer dans cette voie-là, si ce n’est pour aller toujours plus vers le populisme sécuritaire ?

Est-ce à dire que nous souhaitons laisser perdurer les situations d’insécurité, que ce soit pour les habitant·es ou pour les agent·es ?

Non !

Nous souhaitons tout d’abord réhabiliter les postes d'agents de proximité, avec des gardien·nes d’immeuble à demeure. Une présence quotidienne et humaine qui permet de créer un réel lien social entre habitant·es, plutôt que la mise en place de digicodes qui peuvent être détériorés et qui laissent possible de nombreux contournements.

Pour les agent·es Silene ou de la mairie, il est certes nécessaire de les accompagner à porter plainte à chaque agression, mais la ville elle-même peut et doit porter plainte directement.

La sécurité passe aussi par le maintien des services publics, des services au public, dans tous les quartiers.

À Saint-Nazaire, cela signifie entre autre le maintien des marchés dans tous les quartiers plutôt que de favoriser un marché quasi permanent dans le centre-ville, ainsi que des mobilités développées et maintenues : lignes de bus, accès au vélo.

L'accès à l'éducation, à l'art, à la culture dans son propre quartier est le premier des leviers contre la délinquance, tout en gardant une ouverture sur la ville.

Enfin, l'urbanisme doit prendre en compte toutes les discriminations y compris les problèmes d'accès aux espaces publics pour les femmes. Des études montrent qu'un aménagement plus accueillant pour toutes et tous évite son accaparement par des bandes.

Du lien plutôt que de la surveillance !


Gwenolé Peronno, Gaëlle Bénize Thual, Cédric Turcas, Hanane Rebiha, Philippe Caillaud,
Capucine Hauray, Olivier Blécon, Sarah Trichet-Allaire, François Billet, Magali Fenech

Janvier 2022

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

Bonne année Saint-Nazaire

L’année écoulée aura à nouveau été marquée par l’épidémie. La vaccination du plus grand nombre contribue efficacement à la lutte notamment contre les formes graves et contribue à la maitrise de l’engorgement de nos hôpitaux. Une fois de plus Saint-Nazaire, ville solidaire, a pu compter sur ses services publics, sur les bénévoles dans les associations et sur les ressources de son territoire pour affronter les difficultés sanitaires, sociales et économiques.

Notre commune saura, à n’en pas douter, trouver les moyens d’accompagner ses habitant.es jusqu’à la fin de cette période si particulière en espérant pouvoir revivre, ensemble et rapidement, les grands moments de rassemblement populaire dont nous avons le secret. 

Nous vous adressons nos pensées les plus chaleureuses et vous souhaitons une belle année 2022.

Ville d’art et d’histoire

En janvier 2020, le Ministre de la Culture attribuait à Saint-Nazaire le label « Villes et Pays d’art et d’histoire ». Une reconnaissance pour notre patrimoine exceptionnel et pour les soixante partenaires mobilisés autour de ce projet. Leur travail a abouti à la signature d’une convention dont les objectifs sont particulièrement ambitieux : développer la connaissance, la reconnaissance et l’appropriation du patrimoine par toutes et tous, assurer la protection et la valorisation du patrimoine en s’appuyant sur les dispositifs de gestion et de planification raisonnés du territoire, enfin, développer et structurer la création, les interventions culturelles et artistiques dans l’espace public.

Trois autres engagements majeurs ont été pris : la constitution d’une équipe « d’agent.es du patrimoine », l’ouverture d’un Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine pour mieux comprendre notamment les patrimoines architecturaux, ainsi que la mise en place d’une Aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP) pour valoriser le « patrimoine bâti et des espaces ».

Le patrimoine est inscrit au cœur du projet global du territoire, que ce soit dans le cadre de sa reconquête urbaine, du développement de la citoyenneté, de l’attractivité touristique, ou encore de la co-écriture de son récit territorial avec les habitant·es. 

Nous menons par ailleurs une politique cohérente de protection du patrimoine à travers ses dispositifs tels que le Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) ou le Plan climat air énergie territorial (PCAET). Notre ville instaure une politique de sauvegarde et sauvetage des patrimoines, tout en réhabilitant des patrimoines bâtis (projet des Halles, bains-douches…). Elle accompagne les projets de l’État sur la mise en place d’une protection renforcée telle que l’inscription aux monuments historiques.

Saint-Nazaire est une ville moderne autant qu’une ville de patrimoine. Voilà toute son originalité. Longtemps méprisée, son architecture est devenue tendance. Longtemps résumée à une ville grise et de peu d’intérêt, elle se révèle comme une commune aux multiples patrimoines architecturaux, historiques, sociaux et naturels. Rejoindre ce club très fermé est un honneur et une opportunité de redire combien Saint-Nazaire est belle et mérite les regards autant que les promenades. Voilà l’histoire collective dans laquelle il s’agit d’emmener toutes les nazairiennes et les nazairiens, et celles et ceux qui nous rejoindront demain.

Contre les Violences Intrafamiliales

Le 24 novembre dernier, nous avons co-organisé avec les associations locales la 4ème édition du Colloque Contre les Violences Intrafamiliales sur le thème « Comment appréhender les violences post-séparation ».

C’est un rendez-vous important pour partager les expériences, mesurer les actions et faire évoluer à tous les niveaux les actrices et acteurs de la société confrontée à la violence sous toutes ses formes. 

Il est toujours important de rappeler que les victimes de violences sexuelles ou sexistes ne passent pas naturellement la porte des commissariats et des gendarmeries.

Souvent les victimes renoncent non seulement à aller en justice, mais même à parler de ce qu’elles ont vécu. Parce que leur agresseur est souvent un proche, parfois son partenaire et qu’au traumatisme de la violence sexuelle ou sexiste, s’ajoute la peur que sa parole soit décrédibilisée. Parce qu’elles éprouvent souvent un sentiment de honte. Eh bien, ce que nous voulons, c’est que la honte puisse changer de camp !

Et nos voix s’élèvent et insistent régulièrement sur l’importance de l’accueil réservé à toute femme qui, pour la première fois, va se livrer sur les violences qu’elle a subies ou qu’elle subit encore. Nous rappelons aussi le long et douloureux parcours de sortie des violences et de leurs causes multiples dont l’accès aux places d’hébergement d’urgence et au logement. C’est la raison pour laquelle, en partenariat avec les acteurs, actrices, institutions et associations qui interviennent auprès des victimes, nous avons décidé de créer un lieu d’accueil et de ressources pour les femmes victimes de violences, afin d’accompagner au mieux les associations d’accueil et de soutien et de soutenir les campagnes de prévention auprès des services municipaux comme des habitantes et des habitants.

Ce lieu constitue un engagement fort etla réflexion partenariale, qui débute cette année, permettra d’apporter les réponses les mieux adaptées aux besoins du territoire. Sans attendre sa création, nous avons appuyé l’augmentation des places d’hébergement d’urgence pour les femmes victimes de violences. De plus, nous animons une cellule opérationnelle sur les violences sexuelles et sexistes qui réunit les partenaires associatifs et institutionnels, dont le commissariat, pour améliorer la prise en charge des situations.

1607 heures dans la fonction publique territoriale

La Ville et la Carène doivent concilier deux dimensions : d’un côté, le service public rendu à l’usager et de l’autre, le fait d’être un employeur majeur du bassin de vie. Loin d’opposer ces deux dimensions, nous cherchons à les concilier en faisant de la qualité de nos services publics, un atout pour la population et les agent.es.

Notre souhait, notamment à l’occasion de la programmation des investissements pour les prochaines années, c’est d’améliorer nos bâtiments, nos conditions d’accueil et donc les conditions de travail.

Votée en août 2019 par le Parlement, la loi de transformation de la fonction publique impose à la fonction publique territoriale d’organiser le travail sur la base de 1 607 heures annuelles. Toutes les collectivités locales sont confrontées à cette obligation.

Respectueux du cadre républicain, les élu•es et la direction de la ville et de l’agglomération, ont décidé d’engager, à cette occasion, un dialogue social de qualité avec l’ensemble des syndicats pour la mise en œuvre de cette obligation légale. Cela s’est traduit concrètement par quelques minutes de travail supplémentaires par jour, permettant de conserver le même nombre de jours de repos.

En parallèle, les élues ont souhaité revaloriser le régime indemnitaire des agent.es des deux collectivités. Le régime indemnitaire est la partie du traitement des fonctionnaires, qui peut être modifiée par son employeur local. Cette revalorisation vient reconnaître leur engagement pour un service public de qualité. Elle est aussi l’occasion de prendre acte de la mutualisation en cours entre la ville de Saint-Nazaire et la Carène et de procéder à une harmonisation des deux régimes indemnitaires. Issue d’une volonté politique locale, ne répondant à aucune obligation législative, cette mesure représente une somme annuelle supplémentaire de 1,7 million d’euros pour la Ville et la Carène.

A l’issue de ces deux mesures, certains syndicats ont souhaité enrichir ces dispositifs, notamment par une prise en compte plus rapide de la pénibilité au travail. Cette demande a pu être entendue. Parallèlement, un travail sera engagé pour réduire les facteurs de pénibilité.

Les élu.es de quartier

Depuis le début de son mandat, le Maire a souligné toute l’importance de la proximité et du rôle des adjoint.es de quartier. Par leur présence régulière et assidue dans leur permanence malgré la pandémie et grâce aux rendez-vous fixés parfois à domicile, ils prennent le temps de recevoir l’expression des difficultés, des attentes mais aussi des satisfactions de vivre à Saint-Nazaire, de la part des nazairiennes et des nazairiens.

Chaque rencontre permet un échange où l’écoute est primordiale en répondant partiellement ou totalement aux demandes. Cela se fait forcément grâce à l’aide des services de la ville avec les limites de ces derniers qu’elles soient financières, administratives ou juridiques.

Mieux vivre dans la ville c’est ce que les élu.es de quartier doivent permettre en s’assurant que les moyens disponibles sont mis en œuvre pour que chacune et chacun trouve sa juste place.

La satisfaction s’est retrouvée ces dernières semaines dans le nombre conséquent de candidatures déposées pour faire vivre les futurs conseils citoyens de quartier où nous espérons que chaque personne tirée au sort œuvrera pour bien vivre dans son quartier.

Centre de vaccination

Depuis l’arrivée des vaccins, toutes les communes de notre agglomération se sont mobilisées pour accueillir un centre dimensionné pour le territoire et au-delà. 130 000 injections ont pu être réalisées de mi-avril à fin septembre. A cette date nous constations que l’activité du centre était réduite de plus de la moitié. Les annonces gouvernementales étaient rassurantes, la 3ème dose était en discussion uniquement pour les personnes vulnérables et les personnes de plus de 65 ans et la médecine de ville devait prendre le relais.

Dans ce contexte les échanges avec l’Agence Régionale de Santé ont abouti à l'ouverture d'un second centre plus petit sous un chapiteau chauffé. 

Et puis en décembre, le gouvernement a revu totalement sa stratégie face à l’accélération de la circulation du virus. C’est pourquoi nous devons retrouver un centre de pleine capacité et utiliser à nouveau LE LIFE pour une durée illimitée.

Cette utilisation provoque des annulations de salons et de temps associatifs et culturels importants. Nous en sommes profondément désolés et nous remercions toutes les personnes impliquées pour leur travail et leur compréhension.

Les 39 élu.es du groupe "Pour Saint-Nazaire"

 

Groupe Ensemble, solidaires et écologistes - Opposition

En France, les inégalités de revenus sont plus fortes qu'il y a 30 ans. Durant la crise sanitaire, les
milliardaires français se sont enrichis de 40%. Malgré cela, les décisions continuent à être prises de
façon descendante, sans prise en compte des conditions de vie des citoyen·nes. L'écologie ne semble
pas être une priorité de ce gouvernement malgré l’accélération du dérèglement climatique et
l’effondrement de la biodiversité.

Ainsi le système perdure et continue à faire des profits et accumuler du capital y compris grâce à ses
propres outils marketing : la croissance verte notamment.

Ce marketing est aujourd'hui devenu une propagande politique visant à faire semblant d'agir sur
l'environnement devant les citoyen.nes, tout en laissant perdurer les rapports de domination
structurels de notre société, que ce soit sur les pauvres, sur les femmes, ou sur la nature. L’écologie
sociale nécessite des luttes syndicales, associatives, collectives et des réponses politiques.
Mais cette aventure collective ne peut réussir que si les citoyen.nes et les salarié.es sont impliqués
dans les décisions à prendre sur le vivre ensemble mais aussi sur la finalité des activités
économiques.

Il est urgent de proposer des politiques inclusives et participatives préservant un cadre de vie tout en
réinterrogeant nos habitudes : habitation, transport, alimentation, tourisme, consommation, ...
Les travailleur.euses des industries aéronautique, bancaire, pétrolière, navale, etc. ont également
leur part à jouer, comme dans la région de Toulouse où un collectif nommé Icare a été fondé et
regroupe des salariés d’Airbus, de Safran, de Thales et de sous-traitants de ces industriels de
l’aviation. Leur objectif est de se pencher sur la nécessité de faire « décroître le trafic aérien tout en
pensant à la diversification de cette industrie et à nos emplois ».

Le bassin d'emploi nazairien n'est pas exempt de ces initiatives comme à Cordemais, où les
salarié·es proposent des pistes et des solutions. Elles sont balayées au nom du profit, sacrifiant
emploi, auto-organisation et cadre de vie. C'est également une conception aberrante de la
production énergétique, privilégiant de grands centres de production plutôt que de multiples sources
électriques réparties sur le territoire.

Urbanisme, transports, industrie… Nous défendons une écologie qui réduit les inégalités
économiques et sociales, pas qui les accroît.
Des transformations sont nécessaires à l'échelle des individus, en commençant par les plus riches,
mais c'est bien à la dimension collective, et donc politique qu'il faut s'attaquer.

Gwenolé Peronno, Gaëlle Bénize Thual, Cédric Turcas, Hanane Rebiha, Philippe Caillaud,
Capucine Hauray, Olivier Blécon, Sarah Trichet-Allaire, François Billet, Magali Fenech

Décembre 2021

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

Investir pour répondre aux besoins, préparer l’avenir et soutenir l’emploi

Lors du dernier conseil municipal, les élu.es de la majorité ont adopté un programme d’investissement de plus de 319 millions d’euros, qui traduit concrètement l’ensemble des engagements pris au moment des élections municipales. Naturellement, notre projet s’inscrit dans la continuité de celui adopté en 2015 et dans le prolongement des actions déployées par les précédentes équipes municipales. Avec le soutien répété des nazairiennes et des nazairiens, et cela depuis longtemps, les équipes successives ont pu construire puis reconstruire notre cité autour de politiques publiques structurantes et d’une culture volontariste du service public. Nous inscrivons notre action dans cette même volonté de faire de la ville un outil de développement local, un levier pour promouvoir toutes les émancipations individuelles et collectives, un espace propice à toutes les démarches de coopération.

Nous tenons à notre histoire originale et nous sommes fiers de voir notre ville aborder sereinement un nouveau moment de sa vie. Ce projet stratégique dessine le chemin qui permettra aux nazairiennes et aux nazairiens, ainsi qu’à toutes celles et ceux qui nous rejoindront, de trouver réponse à leurs besoins.

Saint-Nazaire est une ville à taille humaine qui, économiquement et géographiquement allie force et faiblesse. C’est ce constat et notre socle de valeurs, laïcité, humanisme, ouverture aux autres, respect des institutions républicaines, confiance dans la créativité humaine, qui ont conduit nos choix quant à l’avenir de notre commune. Ils s’organisent selon cinq grandes convictions :

- placer toujours l’humain au cœur du projet

- penser un projet urbain, social et écologique pour réunir toute la ville

- prendre en compte toutes les formes de déplacements pour organiser une « ville du quart d’heure », accueillante et facile à vivre

- inscrire la ville dans la transition écologique

- cultiver l’art des espaces publics, lieu d’agrément, de rencontres et de pratiques, pour toujours mieux se retrouver.

La prise en compte de la vie quotidienne des nazairiennes et des nazairiens constitue notre premier socle. Le soin porté aux demandes des usager.es, la réactivité et la qualité du service public et le droit de vivre et déambuler en paix sont au cœur de notre action. Nous programmons le déploiement de nombreuses démarches directement utiles à toutes formes de solidarité puis la construction et la rénovation de plusieurs équipements de proximité, lieux de rencontre ainsi que de services destinés à rendre la vie plus facile, plus agréable. Placer l’humain au cœur du projet, c’est aussi rappeler que la construction de cette communauté de destin doit se nourrir de toutes les formes de participations. Cette démarche de projet stratégique entend favoriser tout le panel des engagements citoyens, toutes les formes d’apprentissage et de mise en pratique de la démocratie locale telles que présentées dans la récente délibération « Pour une ambition participative et citoyenne » adoptée en conseil municipal.

Travailler un projet urbain, social et écologique constitue le second pilier de ce projet.

Un projet stratégique municipal constitue par nature un récit et un programme de travail sur la façon de penser et d’aménager la ville. Il permet d’organiser les lieux et les formes de logements, les espaces d’activités, de loisirs, les modes de déplacement. Il organise les lieux de vie du quotidien, les lieux des croisements et des rassemblements collectifs. Il anticipe l’avenir et prend à bras le corps le défi de l’attractivité dans un espace contraint comme le nôtre, entouré, et c’est une grande chance, d’espaces naturels de premier plan. Il trouve des réponses concrètes aux défis d’un développement local durable et solidaire.

La démarche globale « Saint-Nazaire, une ambition maritime et littorale » repose sur la volonté de faire de Saint-Nazaire une ville littorale vivante, active et habitée. Cette démarche est destinée à rassembler en donnant une vue d’ensemble de notre commune en mouvement. Elle doit aussi montrer le chemin que nous avons choisi à celles et ceux qui nous rejoindront, autant qu’aux partenaires.

Prendre en compte toutes les formes de déplacement pour organiser une « ville du quart d’heure », accueillante et facile à vivre est le troisième socle de ce projet. Un projet urbain ne va pas sans une pensée globale de la question des déplacements. En ville, chacun doit trouver sa place : voitures, transports en commun, vélos, piétons...

Inscrire la ville dans la transition écologique est le quatrième pilier de notre politique.

La reconquête des terres agricoles, la sauvegarde et la valorisation des marais de la grande Brière, l’arrêt des éclairages nocturnes, la désimperméabilisation des sols, la qualité de l’air et du sol, l’efficacité énergétique des bâtiments municipaux, le projet alimentaire de territoire, l’objectif 0% de rejets d’eaux usées en mer, voilà une partie des objectifs qui vont faire de Saint-Nazaire l’actrice de sa propre Transition énergétique et écologique.

Cultiver l’art des espaces publics, lieu d’agrément, de rencontres et de pratiques, pour toujours mieux se retrouver est le cinquième pilier sur lequel ce projet stratégique s’appuie.

Par nature, une ville est un lieu de croisements et de rencontres. Cela suppose donc de donner une place à part à la question des espaces publics. Et cela est sans doute encore plus important dans une ville comme la nôtre, entourée de magnifiques paysages et de grands espaces de respiration qu’il faut savoir révéler et aménager afin que chacun puisse y accéder. C’est important pour toutes les nazairiennes et tous les nazairiens. C’est tout aussi important pour continuer de changer l’image de notre ville, pour nous-mêmes comme pour celles et ceux qui viendront nous rendre visite ou faire un temps de leur vie à nos côtés.

Saint-Nazaire a de nombreux atouts qui sont autant d’opportunités. Dans cette période difficile, nous mobilisons toute notre énergie pour relever les défis en nous appuyant sur vos envies, vos savoir-faire et votre engagement pour Saint-Nazaire.

Notre Hôpital

En août, le Premier ministre était présent à Saint-Nazaire pour l’inauguration du premier parc éolien en mer. A cette occasion, David Samzun lui a exprimé sa forte préoccupation à propos de la situation financière de l’hôpital, plombée par le montage financier choisi en 2008 par l’Etat. Ce montage est unique en France et le poids du bail emphytéotique pourrait avoir des conséquences négatives dans les toutes prochaines années en matière de qualité et d’offre de soins de proximité pour les habitant•es de Saint-Nazaire et son agglomération.

L’équipe du centre hospitalier de Saint-Nazaire a fait des efforts hors-norme pour relever le défi contradictoire d’assainir à la fois une situation financière déficitaire en seulement 3 ans tout en préservant la qualité des soins, en accueillant de nouvelles offres médicales en lien avec les problématiques de santé du territoire et en développant sa capacité d’accueil à son maximum.

Saint-Nazaire et agglomération doit répondre à de nombreux enjeux en termes de santé et d’environnement, l’étude de zone lancée par le Préfet à notre demande en est une des premières étapes pour comprendre la surmortalité constatée par l’Agence Régionale de Santé. A cette problématique s’ajoutent celle de la désertification des médecins de ville, celle du vieillissement de la population, et aussi de la démographie en augmentation exponentielle.

Associée à ces données structurelles, la gestion de la pandémie a mis à rude épreuve la santé et les professionnel•les de santé que nous devons soutenir. Notre hôpital doit avoir les moyens de construire une infrastructure évolutive et d’acquérir des équipements adaptés. Nous continuerons d’interpeller les plus hautes instances publiques afin d’obtenir toutes les garanties au bénéfice de la santé de la population.

Les fêtes de fin d’année

Notre centre-ville s’habille aux couleurs des fééries de noël. Comme chaque année, pour notre plaisir, les fééries nous réchauffent aux portes de l’hiver. Illuminations, piste de luges, patinoire, commerces en fêtes, spectacles et bien sûr le père noël...Toute une programmation festive, ludique et familiale.

Noël c’est aussi la période des cadeaux et favoriser les commerces de proximité est un engagement citoyen. Lorsque nous le pouvons, il est utile de privilégier nos achats dans leur boutique. Leur présence et leur capacité de nous rendre des services au quotidien valent que nous nous engagions pour eux en poussant leur porte. Le commerce équitable et les commerces de l’économie sociale et solidaire sont aussi représentés. Ils apportent leur pierre à l’édifice pour une ville où il fait bon vivre ensemble.

Wonder of the seas

Cap sur Marseille ! Au début du mois de novembre, les Chantiers de l’Atlantique ont vu partir le cinquième navire de la série Oasis, le Wonder of the seas. Devant des milliers de personnes émerveillées, sous un beau soleil d’automne, il est parti vers la Méditerranée, où il recevra ses toutes dernières finitions.

Les Nazairiennes et Nazairiens venus l’admirer le savent : cette nouvelle livraison vient consacrer un savoir-faire local, celui des ouvrier.es et des ingénieur.es, qui fait rayonner notre industrie sur les mers du monde. Pour son armateur, RCCL, le Wonder of the seas est d’ailleurs le symbole de la reprise des croisières après la crise de la Covid19.

D’ici à 2029, ce ne sont pas moins de 9 paquebots qui seront construits à Saint-Nazaire, ainsi que des pétroliers ravitailleurs pour la Marine Nationale. A l’issue, nous devrions relever le défi du Porte-Avion Nouvelle Génération, preuve, s’il en était besoin, que les Chantiers de l’Atlantique sont d’une importance stratégique pour la France.

Ce travail d’excellence se mène avec la conscience des enjeux de notre temps en matière écologique. Les propulsions véliques et au gaz deviennent réalité grâce à la recherche et aux innovations financées par les succès commerciaux d’aujourd’hui. Pareillement, la construction des sous-stations électriques pour l’éolien off-shore illustre la volonté des chantiers de contribuer au défi de la transition énergétique en mobilisant son savoir-faire industriel.

Les39élu·esdugroupe«PourSaint-Nazaire»

Groupe Ensemble, solidaires et écologistes - Opposition

La désertification de certains quartiers par les couches populaires ou gentrification est une réalité
qui ne concerne plus seulement la capitale ou les métropoles, mais touche également Saint-Nazaire.
avec les conséquences en découlant : inaccessibilité au droit au logement dans de nombreux
quartiers, ghettoïsation de populations en périphérie ou dans des quartiers spécifiques, mais
également manque de mixité sociale.

Est-ce inexorable ou le fruit de choix politiques plus ou moins assumées ?

Le marketing territorial ou le développement de « l’attractivité » participe fortement à ce risque
d'embourgeoisement de certains quartiers car il ne s’adresse qu’aux personnes qui ont la possibilité
de choisir leurs lieux de résidence et ce sans lien direct forcement avec leur travail.

Si aujourd'hui la lutte contre cette gentrification semble n'être portée que par des politiques de
mixité sociale, de « peuplement » et d'embellissement de la ville, c'est tout un système capitaliste et
de domination qui devrait être remis en cause. La mobilité vers un nouveau lieu de résidence est un
marqueur social majeur.

Faire société ne peut se résumer à un mélange social plus ou moins imposé, sans prise en
considération de la réalité des habitant.es sur l’ensemble de la ville. Faire société, c’est aussi
participer ensemble à la vie de la cité : vie associative, vie culturelle, collectifs de solidarité. C’est
partager des moments de vie ensemble.

Il faut donc inverser le moteur de la dynamique du renouvèlement urbain. Il faut se préoccuper en
premier lieu de celles et ceux qui ne pourront pas choisir que de rester dans notre ville.
Des outils existent comme l’encadrement des loyers, afin de garantir l’accès au logement dans la
ville et éviter la fuite obligatoire des travailleur.euses vers des quartiers ou communes plus
éloignées des centres. Il y a aussi l'éfficacité et la gratuité des transports pour un accès
inconditionnel aux mobilités.

À Saint-Nazaire, comme dans de nombreuses villes, les « grands projets » sont pensés dans l'entresoi,
nous laissant uniquement la possibilité de choisir la couleur des volets et les emplacements des
bancs.

Faire confiance aux habitant.es des villes, c'est avancer collectivement, sans avoir peur de l'autre, de
ses réalités.

Nous devons garder l’attention sur tous les mécanismes qui permettent à chacun·e d’avoir une place
pour penser et vivre la ville, lui permettre d’évoluer, d’accueillir, sans en chasser certain·es
Nous vous souhaitons d’aussi belles fêtes de fin d’année que possible !


Gwenolé Peronno, Gaëlle Bénize Thual, Cédric Turcas, Hanane Rebiha, Philippe Caillaud,
Capucine Hauray, Olivier Blécon, Sarah Trichet-Allaire, François Billet, Magali Fenech

Novembre 2021

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

Saint-Nazaire,uneambitionmaritimeetlittorale

La Trébale, le Petit Maroc, Saint-Marc, le Centre-Ville, le Moulin du Pé… autant de quartiers qui vivent au rythme des projets en cours ou à venir. Des projets pour y vivre mieux, pour y rendre la vie quotidienne plus agréable et plus facile, pour favoriser l’ouverture ou le maintien de commerces de proximité qui font tout le plaisir et la facilité de la vie de quartier. Aménager la ville, c’est engager ce travail avec et pour les habitant·es.

Pour autant, une ville n’est pas une addition d’îlots. C’est un ensemble dans lequel nous nous déplaçons, fonction du logement, du travail, des loisirs, des études, des courses. Un projet de ville suppose de proposer des habitations, des lieux d’activité, d’aménager des espaces - places et promenades - ouverts à de nouveaux usages récréatifs et de loisirs, culturels, sportifs, associatifs, évènementiels et d’en protéger d’autres. Il est donc essentiel que tout cela soit pensé et relié pour assurer un développement équilibré et surtout maîtrisé.

L’un des principaux dangers qui guettent les villes, c’est la ségrégation : la vie côte à côte mais séparée. Ce danger est souvent devenue une réalité dans les grandes métropoles. Si la vigilance politique n’est pas pleine et entière, elle peut très vite s’installer dans les villes moyennes comme la nôtre. Face à ce risque, il faut réussir à penser et expliquer un projet global de développement. Le fil rouge de notre projet, c’est permettre à chacun·e de trouver sa place et s’approprier toute la ville, en favorisant les rencontres et les circulations.

Il est essentiel que, dans une ville à taille humaine telle que la nôtre, chacun·e perçoive bien tous les grands paysages, les espaces de respiration qui nous entourent, qui sont autant de lieux de croisement et de rassemblement. Nous avons la chance d'être entourés de plusieurs rives : Océan, Loire, Brière bordent Saint- Nazaire. Cette géographie d'exception a favorisé sa naissance autant qu’elle constitue le socle d'un bel avenir.

Projets de quartiers, nouvelles lignes de transport public Hélyce, plan vélo, aménagements des grandes liaisons et des grands espaces publics sont autant de briques qui constituent la démarche de notre projet urbain global : « Saint-Nazaire, une ambition maritime et littorale ». Cette démarche est destinée à rassembler les nazairiennes et les nazairiens, mais elle doit donner aussi à voir vers l’extérieur, le chemin que nous avons choisi. Au gré des réunions publiques et des espaces de concertation, elle se déploie à la fois à l’échelle des projets de quartier et à l’échelle du projet d’ensemble.

Sécurité,tranquillitépubliqueetpréventiondeladélinquance

Nous constatons au quotidien le développement de trafics de stupéfiants en centre-ville et dans les quartiers avec une occupation agressive de l’espace public. Le commerce de la drogue concerne Saint-Nazaire comme de très nombreuses villes de notre pays. Les enjeux financiers sont colossaux et la responsabilité des consommateurs et des consommatrices est aussi engagée. Par leurs achats ils développent la présence des dealers sur l’espace public ou dans les halls des immeubles avec pour conséquence la délinquance et les incivilités.

La lutte contre le trafic de stupéfiants est d’abord du ressort de l’Etat. Aussi, le Maire réclame depuis 2018 des effectifs de policiers nationaux supplémentaires. Nous estimons qu’il en manque 25 pour lutter efficacement, sur le terrain, contre toutes les formes de délinquance. Des demandes répétées au Président de la République, au Premier Ministre, au Ministre de l’intérieur sont aujourd’hui restées lettre morte, si ce n’est l’annonce récente de l’arrivée de seulement 3 policiers.

Notre majorité municipale refuse cette situation et nous mettons en œuvre tous les moyens municipaux dont nous disposons pour garantir le droit à la sécurité !

Nous allons augmenter les effectifs de la police municipale. Créée en 2016, elle comptait 10 agents en 2020 ; ils sont aujourd’hui

14 avec un objectif de 20 très prochainement. Ils assurent une présence rassurante, visible et dissuasive dans l’espace public en privilégiant les patrouilles pédestres. Ils interviennent principalement en cœur de ville; ils disposent également de 2 véhicules qui leur permettent de se projeter sur l’ensemble de la ville. Ils sont en lien étroit avec les commerçant·es et les habitant·es et sont souvent les primo intervenants dans les situations de tension. La police municipale, véritable police de proximité, assure ses missions en complémentarité et en lien avec la police nationale.

La vidéo protection installée dans des points stratégiques en centre-ville et dans le secteur de la gare va continuer à être déployée sur l’ensemble des quartiers dans les pôles commerciaux de proximité et le dispositif du centre-ville sera complété. Les caméras permettent, sur réquisitions, d’accompagner le travail d’enquête de la police nationale ou d’étayer les preuves pour la justice lors de procès.

Six médiateurs et médiatrices travaillent également sur la ville pour identifier, prévenir et apaiser les situations de tension, résoudre les conflits de voisinage et créer du lien avec les habitant·es. Ils participent également à des actions de prévention avec les acteurs et actrices du territoire notamment dans les écoles et les collèges.

Les incivilités du quotidien (dépôts sauvages, tags, stationnements gênants…) altèrent aussi la vie des habitant·es. Les agent·es de vie quotidienne et les agent·es de surveillance de la voie publique luttent chaque jour contre ces problèmes, en verbalisant le cas échéant.

Enfin, la sécurité et la tranquillité publique mobilisent de nombreux acteurs et actrices du territoire. Le Conseil local de la sécurité et de la prévention de la délinquance présidé par la ville de Saint-Nazaire et composé notamment des services de la police, de la justice, de la sous- préfecture, des transports, de l’habitat, du département, se réunit régulièrement pour définir et coordonner les actions concrètes à mettre en œuvre sur le territoire.

Saint-Nazaire participe également à la lutte contre la récidive en partenariat avec les services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP) et la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ); cela se traduit par l’accueil de personnes condamnées à des travaux d’intérêt général (TIG) dans ses services.

NotreparcdeBrière

Suite au renouvellement des élu·es régionaux et départementaux, le comité syndical du Parc naturel régional de Brière s’est réuni le 7 octobre pour procéder à l’élection de son président. Les élu·es du comité syndical du Parc ont renouvelé leur confiance à un élu nazairien : Éric Provost. Avec les élu·es et les agent·es du Parc, il aura à cœur de relever les défis qui nous attendent pour préserver et valoriser la richesse de ce milieu fragile que constitue le marais de Brière et son bocage. La période qui s’ouvre sera cruciale, le changement climatique est là, il a déjà des impacts forts sur la situation de notre zone humide, sa biodiversité faune flore, la qualité et la disponibilité de la ressource en eau, l’évolution des usages du marais et tout simplement notre cadre de vie.

Les enjeux sont immenses et doivent s’accompagner d’un plan d’actions volontariste, si nous voulons continuer de profiter des atouts de ce territoire sensible, notamment sa fonction essentielle de poumon vert, et les partager avec celles et ceux qui nous rendent visite. La Ville de Saint-Nazaire y prendra toute sa part, qu’il s’agisse des contributions financières ou du soutien technique et politique apportés aux différents projets.

Ainsi, le Parc en partenariat avec la Ville lancera prochainement l’atlas de biodiversité communale (ABC), outil essentiel pour cartographier notre biodiversité, repérer les espèces à protéger, partager cette connaissance avec les habitant·es et nous engager collectivement à la protéger. La biodiversité du quotidien mérite la même attention que celle des grands espaces naturels.

Nous engagerons également un autre projet ambitieux, le projet alimentaire territorial. Nous faisons le constat que l’agriculture, en particulier l’élevage de marais, est essentielle pour préserver la qualité de la zone humide, alors même que les habitants sont en attente d’une alimentation de qualité, produite en proximité. Il nous faut donc agir pour préserver les terres agricoles, favoriser les productions de proximité, les rendre accessibles financièrement et localement aux nazairiennes et nazairiens notamment. Le projet alimentaire territorial nous permettra, en partenariat avec les territoires voisins, d’engager les actions et les moyens nécessaires de cette ambition.

Enfin le Parc prolongera et renforcera ses actions de médiation et d’éducation à l’environnement, notamment auprès des plus jeunes, dans le cadre des partenariats avec les écoles nazairiennes. La mobilisation des jeunes générations est incontournable si nous voulons réussir notre adaptation aux enjeux de demain.

Accueildesnouveauxarrivants

Le 1er octobre nous avons accueilli à la mairie les nouveaux et nouvelles arrivant·es afin d’échanger avec le Maire et les élu·es sur leurs attentes en emménageant dans notre ville.

Environ mille personnes rejoignent notre ville chaque année. Issues de toutes catégories sociales, de tous âges et de tous horizons, elles sont attirées par un cadre de vie agréable, en bord de mer, mais aussi par les services proposés : infrastructures sportives, culturelles, de mobilité, de santé… Certain·es choisissent notre ville pour vivre une retraite agréable ou tout simplement pour des raisons professionnelles.

Nous bénéficions d’une attractivité sans précédent due en grande partie à notre dynamisme industriel et à la politique menée par notre majorité en matière de logement. En effet, quelles sont les villes qui peuvent se targuer de proposer des logements en bord de mer à toutes les catégories socio-professionnelles ? Nous accueillons toutes ces familles et nos efforts en matière de construction voient là toute leur nécessité. Notre majorité, consciente que l’apport de nouvelles populations est toujours une richesse pour une ville et ses habitant·es, souhaite la bienvenue aux néo nazairiens ! (Une seconde date d’accueil à l’hôtel de ville est prévue le 9 novembre).

Les39élu·esdugroupe«PourSaint-Nazaire»

Groupe Ensemble, solidaires et écologistes - Opposition

Un logement digne et inconditionnelpourtoutesettous,toutdesuite

Alors que nous approchons de l’hiver, nous ne pouvons que nous inquiéter pour les personnes en situation de précarité. Toujours plus nombreuses, et souvent invisibilisées, peu de solutions nationales et locales existent aujourd’hui pour permettre une mise à l’abri inconditionnelle et un accompagnement digne.

Il nous semble urgent de prendre des mesures de bon sens pour lutter contre la crise du logement organisée par celles et ceux qui y gagnent :

  • Extension du permis de louer à l’ensemble de la ville afin de lutter contre les marchands de sommeil, et généralisation de l’encadrement des loyers afin de lutter contre la spéculation immobilière
  • Prise d’arrêtés municipaux, actes politiques forts, contre les coupures de gaz et d’électricité et refus de toutes les expulsions sans proposition de relogement digne, épurer les dettes de loyer
  • Développement d'offres alternatives d’accueil (accueil des personnes avec animaux, des mineurs, des familles, etc.) de toute urgence.
  • Accueil des migrant.es, quelque soit leur parcours, leur statut et les menaces d'expulsion faites à leur encontre
  • Mener des politiques d’urbanisme écologiques et démocratiques avec et dans l’intérêt de toutes et tous les habitant.es

25 novembre, journée internationale contre les violencessexistesetsexuellesfaitesauxfemmes

Nos sociétés, fondées sur des relations inégalitaires entre les sexes ont une responsabilité collective dans cette violence. Cette domination du masculin sur le féminin n’est pas « naturelle ». Construite socialement, elle a des conséquences sur les comportements individuels comme sur les rapports sociaux et politiques, dans tous les lieux de pouvoirs et de décisions.

Aucun·e de nous n'y échappe et c'est collectivement qu'il nous faut lutter chaque jour pour défendre nos droits mais aussi dénoncer les violences, les écouter, les croire.

Nous devons et pouvons agir pour aller vers une société plus juste et égalitaire :

  • Les plaintes des femmes doivent être entendues et prises en compte sans condition
  • La formation active sur l'égalité entre tous les genres et contre toute forme de discrimination doit démarrer dès le plus jeune âge et se poursuivre tout au long de la vie.

Nous ne pouvons plus accepter les simples sensibilisations à des phénomènes causant la mort de dizaines de femmes tous les ans en France.

Des actions auront lieu à Saint-Nazaire le 27 novembre, merci aux collectifs et associations féministes nazairiens de lutter quotidiennement pour les droits de chacun·e !

 

GwenoléPERONNO,GaëlleBÉNIZETHUAL,Cédric TURCAS, Hanane REBIHA,PhilippeCAILLAUD,CapucineHAURAY,OlivierBLÉCON,SarahTRICHET-ALLAIRE, FrançoisBILLET,MagaliFENECH

Octobre 2021

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

Transition écologique : l’industrie nazairienne au cœur de l’innovation.

La rentrée politique de la Carène, notre communauté d’agglomération, est toujours l’occasion de faire un focus sur les grands enjeux de notre territoire avec l’ensemble des partenaires de la collectivité. Cette année, Louis Gallois, dont la passion pour les questions industrielles s’est illustrée aux commandes de EADS, Airbus, la SNCF, PSA…était invité pour échanger sur cette question fondamentale : quelle peut être la contribution de l’Industrie à la Transition écologique ?

La désindustrialisation de la France montre toutes ses limites. D’abord elle abime notre pacte social en mettant en concurrence les populations dans une recherche de moindre coût et elle abime la planète en repoussant les productions dans des zones géographiques où les normes environnementales sont moins exigeantes. Elle nous rend fragiles et dépendants des autres pays dans des domaines primordiaux comme l’a montré la crise sanitaire sur la question emblématique des masques et des respirateurs.

La relocalisation de notre production est donc une nécessité et la mobilisation de l’appareil industriel doit permettre d’apporter des réponses d’ampleur à la transition écologique. Pour nous, l’industrie n’est pas le problème mais un levier pour bâtir une écologie des solutions, créatrice de sens et d’emplois, permettant de financer le contrat social.

Ce travail ne peut aboutir qu’avec la mobilisation de tous les partenaires : ADEME, Département, CCI, Région, Grand Port, Etat et Europe. Au-delà des institutions, ce qui fait la singularité de notre territoire, c’est la force de nos entreprises et leur capacité à se saisir des enjeux. L’illustration, c’est la réussite de l’éolien maritime, qui prend vie sous nos yeux : Saint-Nazaire a été choisie pour être l’espace logistique permettant la création du premier parc éolien en mer en France. C’est une victoire des entreprises et une victoire du territoire, qui a su trouver les souplesses, les espaces de dialogue.

Ce positionnement atypique, cette capacité à partager les enjeux, c’est une force. Nous l’avons mise en œuvre pour élaborer un contrat, nommé Territoires d’Industrie.

Ce n’est pas un engagement simple. Il pose de nombreuses questions, à commencer par celle de la compétence, de la formation. Sur notre bassin d’emploi au sens large, l’Etat et l’ADEME estimaient en juin que 26 000 emplois seraient nécessaires à la transition écologique à l’échéance 2030. Nous considérons que ce sont des emplois globalement qualifiés et de qualité, qui sont l’un des socles de notre tissu social. Il faut donc réussir à tirer parti de ces richesses en faisant le pari de la formation et de la montée en compétence, avec les salarié.e.s et leurs organisations syndicales.

Dans nos réflexions municipales et intercommunales, d’autres grands dossiers nous occupent : préservation de la Brière, du Brivet, du trait de côte, gouvernance de la Loire, qualité de l’air et étude de zone, mise en œuvre des actions du Plan Climat Air Energie Territorial pour baisser nos émissions de gaz à effet de serre, développement des déplacements alternatifs (Hélyce 2 et 3), modération de la consommation foncière, connexion de tous les quartiers à la mer via le projet Ambition Maritime et Littorale. Notre objectif est simple : être une collectivité exemplaire.

Les élu.e.s du groupe majoritaire « Pour Saint-Nazaire » sont attaché.e.s à la notion de transition écologique, nécessairement progressive, concertée, consentie et démocratique.

Culture : une nouvelle saison au Théâtre

« Le Théâtre » de Saint-Nazaire est un équipement d’envergure. Il permet d’accueillir une grande diversité de formes artistiques, dans des conditions respectueuses autant des artistes que du public. Il veille à faire la part belle aux créations, aux résidences d’artistes ainsi qu’à la recherche artistique. Cette scène nationale, nous la voulons ouverte sur la ville et sur notre région en multipliant les collaborations avec les écoles, les maisons de quartier, les associations, les établissements médico-sociaux.

L’année 2020 et 2021 a néanmoins montré une certaine fragilité du monde culturel pendant la crise sanitaire. Les élu.es du groupe majoritaire « Pour Saint-Nazaire » ont su se mobiliser pour soutenir les actrices et les acteurs du territoire, également pour demander, aux côtés des professionnel.les, que les lieux de culture et de spectacle, les librairies, les musées puissent rouvrir tant pour le bénéfice des artistes et des technicien.nes que pour le nôtre. Effectivement, nous pensons que la vie repose d’abord sur les liens, les rencontres, les plaisirs et les projets partagés et que la culture est au cœur de ces interrelations.

Qu’elles sont importantes ces relations humaines, ces petits riens du quotidien. Que ce soit à l’échelle d’une famille, d’une ville, d’un pays. Nous savons aussi que les dégâts de cette crise n’ont pas encore révélé toute leur ampleur et que précisément, nous comptons sur le théâtre et sa programmation pour tenir son rôle, à l’inverse de la distanciation sociale, cette vilaine expression !

Tourisme

Cet été à nouveau notre destination Saint-Nazaire et Brière a enregistré une très bonne fréquentation, et ce malgré la météo maussade et la mise en place du passe-sanitaire. La clientèle française reste majoritaire cette année encore et représente 95% de nos visiteurs et visiteuses. La destination « Saint-Nazaire Renversante » bénéficie d’atouts largement privilégiés : bord de la mer, campagne, animations culturelles, curiosités industrielles XXL… Cette diversité est véritablement source d’attractivité pour notre territoire. Tous les indicateurs sont à la hausse pour l’année 2021. La nouveauté génère un flux indéniable : le nouveau parcours immersif du sous-marin Espadon, qui bat un record avec près de 43 000 visites en seulement 2 mois contre 80 000 en 2019, mais encore, le belvédère de Rozé à Saint-Malo-de-Guersac, les week-ends de la Solitaire du Figaro et la programmation toujours renouvelée de Saint-Nazaire Côté Plages, dont beaucoup d’animations sont gratuites. Toute la ville, y compris les quartiers se sont animés et ont conquis leurs publics : Festival Tintamarre et Charivari organisé par les Maisons de Quartiers, Terrain d’Aventure au Petit Caporal, Les Sérénades, ou encore les Ciné-Transats. L’essentiel des professionnelles du tourisme (hébergements, restaurants, loisirs) sont satisfaits de leur saison et pour certaine, l’arrière-saison semble tenir certaines promesses.

Plaine des sports : un espace ouvert

Site emblématique de la pratique sportive à Saint-Nazaire, la Plaine des sports fait l’objet d’un vaste chantier de modernisation depuis 2016.

Après la construction de l’Aquaparc et l’aménagement des espaces entre celui-ci et la cité scolaire, une esplanade sportive a pris place en septembre 2020. La piste d’athlétisme est venue compléter cet été le programme de renouvellement des structures de la Plaine des sports. Elle complète l’offre d’équipements pluridisciplinaires proposée.

La rénovation de la piste a fait l’objet d’une large concertation avec les usagers. 

Mise en service en 1969, en même temps que la Soucoupe, la piste d’athlétisme a permis à de nombreux champions internationaux de s’y entrainer. Aujourd’hui, celles et ceux qui utilisent la Plaine des Sports peuvent bénéficier de la qualité de l’équipement : scolaires, particuliers et associations sportives, dont les trois clubs d’athlétisme et le club de triathlon qui s’y entrainent.

La modernisation du site et son aspect innovant le positionne comme l’un des équipements structurants de Saint-Nazaire et illustre la volonté de la Ville de placer la pratique sportive, qu’elle soit libre ou en club, au cœur de la vie quotidienne. Au-delà des rénovations, des aménagements ont été pensés pour permettre la pratique libre et de loisirs par toutes et tous.

C’est un espace ouvert, qui « s’accroche » au Parc Paysager, afin de créer des liaisons, à la fois de déambulation et de promenades mais aussi de complémentarité de pratiques sportives ou de loisirs.

Lors de l’inauguration de la piste, l’architecte, qui a travaillé et fait cette proposition d’aménagement, a expliqué que la commande était de « faire tomber les barrières » pour faciliter les accès, pour toutes formes d’usages et favoriser à la fois le lien social et intergénérationnel.

Et le résultat est à la hauteur du projet puisque les aménagements sportifs et de loisirs sont très utilisés et à tout moment de la semaine. Les lieux de convivialité servent aux jeunes du collège et du Lycée mais également aux personnes en balade et à celles qui travaillent à proximité et qui profitent de ces espaces aménagés pour leur pause.

Place aux associations

Samedi 4 septembre, sur l’esplanade de l'Amérique latine et sous les alvéoles 11 et 12, l’évènement “Place aux Associations” donnait rendez-vous à près de 250 associations pour lesquelles sonnait leur retour sur le devant de la scène. Un parfum de renouveau, de reprise d’activité et de joie de se retrouver pointait sur l’ensemble des visages des responsables associatifs qui accueillaient un public venu nombreux, impatient de retrouver le tissu associatif, identité de la ville et de l’engagement de ses habitant.es.

Pour autant, nos bénévoles, qui débuteront une troisième année associative sous l’empreinte de la crise sanitaire, devront, une fois de plus, s’armer d’ingéniosité, d’agilité pour répondre aux attentes de la population, avide de retrouver du lien social. 

Pour ce faire, les services de la ville, animés par une envie de revoir la cité s’agiter à travers le fourmillement de l’activité associative ont su relever un défi logistique pour organiser cette manifestation sous un soleil radieux. 

Cette année aura été marquée par le soutien plein et entier de la ville auprès de ses associations pour, non seulement les aider à relever le défi que leur a imposé cette crise, mais aussi en réaffirmant le rôle primordial qu’elle souhaite donner aux associations et aux actions citoyennes de leurs membres.

L'édition 2021 de « Place aux associations » aura permis aussi de présenter la nouvelle Direction des Initiatives Associatives et Citoyennes dont la mission est de soutenir l’ensemble des actions relevant d’une démarche citoyenne

Les 39 élu.es du groupe "Pour Saint-Nazaire"

Groupe Ensemble, solidaires et écologistes - Opposition

Le GIEC (Groupe d'expert·es intergouvernemental sur l'évolution du climat) a publié son dernier
rapport le 9 août. La situation est plus catastrophique que prévue. Il faut réduire rapidement et
durablement nos émissions de gaz à effet de serre pour rester sous le seuil des 1,5°c de
réchauffement du climat.
Incendies, températures étouffantes dans certaines régions du globe, l'arctique qui se réchauffe trop
vite… doivent nous faire prendre conscience du dérèglement que nous vivons et qui, si rien n'est
fait, sera bien pire pour nos enfants et petits-enfants.
Pour relever ce défi mondial, la ville de Saint-Nazaire doit aussi apporter sa pierre car d’ici 2050, le
risque de retrouver inondée une grande partie de l'agglomération est à prendre en considération.
Nous devons réduire nos émissions de carbone rapidement dans la CARENE :

Les transports
Il faut que chaque ligne de bus soit efficace et cadencée avec un bus toutes les 5 minutes et un arrêt
à dix minutes de chez soi maximum. C'est un choix politique fort pour limiter concrètement et
durablement l'usage des véhicules individuels. Des voies cyclables sécurisées et continues sur toute
la ville : les enfants doivent pouvoir aller seuls à l'école ou au collège à vélo.

Les bâtiments
La ville doit mieux isoler tous ses bâtiments (écoles, gymnases, salles associatives...). Chaque
nouveau bâtiment et chaque réhabilitation doivent porter sur un projet très basse consommation.
L'aide aux propriétaires et copropriétaires pour la rénovation énergétique doit être simplifiée et
toucher plus de ménages.

L'industrie
Nous devons accompagner toutes les entreprises pour qu'elles soient exemplaires en termes
d'émissions de CO2 tout en conditionnant les aides financières aux objectifs de réduction des gaz à
effet de serre. Les collectivités ont un rôle de vigilance sur le respect des normes par les entreprises
et d'alerte à jouer en partenariat avec les associations lanceuses d'alertes.

L'agriculture
L'alimentation est également un secteur qui doit changer radicalement avec des élevages de qualité
et non de quantité, une agriculture biologique respectueuse de l'environnement. Si notre agriculture
nazairienne est assez exemplaire, nous pouvons encore agir en passant au 100% bio dans nos
cantines et en diminuant la part de l'alimentation carnée.
Les gestes individuels ne représentent que 25 % des émissions. Nous sommes donc tout·es
concerné·es par cette responsabilité collective mondiale. Les politiques publiques et les collectivités
ont un rôle central à jouer sur ce nécessaire changement de modèle de société et il y a urgence !


Gwenolé Peronno, Gaëlle Bénizé Thual, Cédric Turcas, Hanane Rebiha, Philippe Caillaud,
Capucine Hauray, Olivier Blécon, Sarah Trichet-Allaire, François Billet, Magali Fenech

Septembre 2021

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

JO DE TOKYO : une célébration de l’espoir

Comme à chaque fois, les Jeux Olympiques et Paralympiques nous ont offert des émotions fortes. A Tokyo, nos athlètes nous ont fait rêver et ont porté haut les couleurs de la fraternité et de la solidarité. Les valeurs de l’olympisme prennent une place encore plus importante dans un moment inédit de crise sanitaire, sociale et environnementale et surtout mondiale.

Saint-Nazaire a su démontrer son engagement pour le sport et cette compétition olympique en accueillant, il y a quelques semaines, les équipes de France féminine et masculine de fleuret. A la clé : une médaille d’or et une médaille d’argent pour ces athlètes qui ont partagé leur passion du sport avec des enfants pendant leur stage de préparation, avec beaucoup de convivialité et d’humilité.

A nouveau, notre cité s’engage pour les JO de Paris et est désormais labellisée « Terre de Jeux 2024 ». C’est une vraie opportunité pour notre ville de montrer nos qualités d’accueil, nos valeurs de respect mais également d’excellence.

Nous avons besoin de tous ces moments pour reprendre le chemin des gymnases et des stades, pour retrouver nos temps de partage et d’engagement.  La ville de Saint-Nazaire accompagne cette reprise et met tout en œuvre pour que cette rentrée soit une vraie réussite sportive. Rendez-vous le 4 septembre avec le monde sportif lors de notre événement « Place aux associations ».

Les colos apprenantes

Cette année encore, nous avons mis en œuvre le dispositif « Colos apprenantes » permettant à des enfants de partir en vacances tout en renforçant leurs apprentissages. Elles favorisent l’épanouissement personnel et collectif et renforcent les liens sociaux autour de valeurs telles que le bien-vivre ensemble ou la solidarité.

Pour nous, proposer des séjours adaptés aux besoins et attentes des familles était une priorité et nous avons travaillé, comme l’an passé, avec l’association Corto-Loisirs. Non seulement force de proposition quant à la diversité des séjours mais également conscient des difficultés de mobilités pour les familles, l’association prenait en charge les enfants au plus près de leur lieu de vie. Soixante enfants issus des quartiers prioritaires se sont répartis sur quatre séjours à Belle-Île, Noirmoutier ou Brocéliande, et ce, en tenant compte de la parité filles/garçons, du quotient familial et de la répartition géographique. Séjours qui ont permis de découvrir le patrimoine d’une ville, de s’initier à l’environnement autour de pratiques sportives, de s’évader, de s’entraider…

Nous remercions tous les partenaires du contrat de ville, et notamment les maisons de quartier, pour leur mobilisation afin que ces enfants puissent partir cet été et revenir avec des souvenirs inoubliables.

Favoriser l’inclusion dans nos écoles

Nous avons adopté en 2019 notre schéma « stratégie handicap, inclusion, accessibilité universelle 2019-2024 », fruit d’une concertation avec l’ensemble des acteur.trices de la politique de handicap. L'ambition de ce schéma est de promouvoir l'accessibilité universelle, de permettre une meilleure compréhension des besoins des personnes en situation de handicap et de favoriser leur expression à travers des choix personnels non contraints. Comme tout individu, elles doivent pouvoir mener leur vie selon leurs souhaits, caresser des rêves, et donc pouvoir faire des choix. Et ce dans tous les champs de ce qui fait la vie dans la Cité : possibilité d’aller et de venir ; d’accéder à la culture, à l’école, à l’emploi ; de choisir son mode de vie – logement en foyer ou dans un chez-soi pour plus d’autonomie ; d’avoir des pratiques sportives et de loisirs ; exercice effectif de la citoyenneté et de la participation...

L’accueil des personnes avec autisme est une des actions de ce schéma directeur par lequel nous nous engageons à « être un territoire innovant et d’expériences ».

  • Depuis 2015 : établissement ABA porté par l’association Agir et Vivre l’autisme.
  • Depuis 2016 : une permanence du Centre Ressources Autisme Pays de la Loire à l’espace civique Jacques Dubé.
  • En 2018 : journée mondiale de sensibilisation à l’autisme « des parcours pluriels » une formule choisie pour exprimer l’autisme sous toutes ses formes mais aussi au nom de chaque personne avec autisme.
  • Depuis 2011 : soutien de la Chrysalide, association qui accueille des jeunes entre 11 et 20 ans.

Sollicités par l’Education Nationale et l’Agence Régionale de Santé, nous nous sommes engagés dans une procédure d’ouverture d’une Unité d’Enseignement Maternelle Autisme dès la rentrée de septembre 2021 dans l’enceinte de l’école Carnot. L’UEMA, qui est rattachée à l’IME Clémence Royer, accueille 7 enfants de 3 à 6 ans, présents à l’école sur la même durée que les autres élèves. L’intérêt d’une telle unité, outre la scolarisation adaptée dès la maternelle, réside dans le dépistage précoce, permettant une orientation adaptée et individualisée, à partir de l’âge du CP.

Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour rendre Saint-Nazaire pleinement accessible ; nous nous y employons résolument avec la collaboration des associations qui soutiennent les personnes en situation de handicap et défendent leurs droits.

Vie nocturne et estivale : éclaircie dans un épisode nuageux

Cette saison estivale aura permis le retour à une vie festive malgré les contraintes sanitaires. Cette réussite est le fruit d’un travail collectif entre la ville et le monde de la culture, dont les équipes des Escales qui ont su s’adapter en proposant à nouveau des concerts sur le toit de la base sous-marine avec « Club Panorama ». 

Conscients que l’offre culturelle ne peut être concentrée sur le centre-ville, nous avons également tenu à renouveler notre soutien aux « Sérénades ». Près de 40 mini-concerts en « pied d’immeuble » ont eu lieu à la Bouletterie, à l’Immaculée ou encore à Prézégat. Un choix politique fort permettant de sortir des sentiers battus en matière de politique culturelle.

Une programmation estivale et nocturne n’est pas complète sans ses bars et ses restaurants. Aussi nous tenions à remercier l’ensemble de cette profession qui contribue au rayonnement de notre ville. Nous saluons leur force d’adaptation et nous savons que même si cela est nécessaire, il n’est pas aisé de mettre en place le pass sanitaire. Contrôler n’est pas leur métier et nous mesurons toute la difficulté qui est actuellement la leur.

Cette année encore, en dépit des bouleversements que nous connaissons, Saint-Nazaire a mobilisé toute une palette d’atouts pour une ville où il fait bon vivre en été et où la culture populaire est accessible à tous. 

Vaccination

La crise Covid n’est malheureusement pas derrière nous. En France et dans le monde, elle continue de provoquer de très nombreux décès. Nous avons la chance de vivre dans un pays qui a su s’organiser pour faire face aux enjeux sanitaires, au travers des campagnes de prévention et de l’adoption des gestes barrières, des périodes de confinement, même si elles ont eu de lourdes conséquences économiques et sociales, des mises en place de centres de vaccinations. La ville de Saint-Nazaire s’est très vite portée candidate auprès de l’Etat pour accueillir un tel équipement. Elle a assuré sa mise en place opérationnelle en acceptant de prendre à sa charge une partie des coûts. Elle l’a fait en assumant les contraintes posées sur les activités culturelles puisque cela a conduit à la déprogrammation d’une grande exposition estivale. A ce jour, tout ce qui compte est que ce centre de vaccination fonctionne bien grâce à la mobilisation des personnels municipaux et des professionnels de santé. Les retours des personnes vaccinées sont unanimes sur la qualité de l’accueil et sur la fluidité des prises de rendez-vous. Entre son ouverture et la fin du mois de juillet, 105.000 injections y ont été réalisées. A l’heure où nous rédigeons ces lignes, le taux de couverture vaccinale des plus de 12 ans sur notre département est de 75% pour la 1ère injection et de 64,6 % pour un schéma de vaccination complet. Il faut poursuivre en ce sens. Gardons aussi à l’esprit qu’en Pays de la Loire, plus de 97 % des personnes hospitalisées ces dernières semaines n’avaient reçu aucune dose de vaccin ou une seule, ce qui confirme bien la protection délivrée par la vaccination contre les formes graves dans notre région. Les créneaux de vaccination sont encore nombreux, n’hésitez donc pas à vous inscrire afin que la rentrée soit la plus sereine possible dans cette période qui reste difficile.

Projet Educatif Local

Le Projet Éducatif Local, ou PEL, c'est une politique éducative au service du territoire. Il mobilise l’ensemble des partenaires de l'éducation, ainsi que les familles, autour d'un projet commun en direction des enfants et des jeunes. Celui de Saint-Nazaire a été adopté en 2010. Il a fait l’objet d’une importante concertation et construction avec tous les partenaires éducatifs locaux volontaires. Le projet a pris corps au travers d’ateliers, de conférences sur différents thèmes et d’une enquête auprès des familles. Au terme de ce travail collectif, la somme des contributions a constitué la matière première pour la rédaction du projet que nous connaissons aujourd’hui. Au final, plus de 30 partenaires associatifs et institutionnels ont co-signé le document définitif.

Lors de la campagne municipale, notre majorité s’est engagée à revisiter ce projet qui a désormais 10 ans. Ce travail ne peut se mener qu’en réunissant tous les acteurs du monde éducatif, ce qui n’a pas été possible pour le moment en raison des conditions sanitaires. Nous espérons que cette nouvelle année scolaire verra le lancement de nos travaux et nous proposerons à l’automne, après l’élection des parents d’élèves dans les conseils d’écoles, l’ensemble de notre méthode.  

Nous profitons de cette tribune pour saluer le travail de tous les personnels dans les écoles rendu particulièrement éprouvant depuis le début de la crise sanitaire. Ils ont su mettre en œuvre des protocoles changeants en gardant au cœur l’intérêt des enfants et des familles. Les Nazairiennes et les Nazairiens peuvent compter sur l’engagement sans faille de toute une communauté éducative. 

Groupe Ensemble, solidaires et écologistes - Opposition

C'est la rentrée !

Nous vous souhaitons à toutes et tous une bonne rentrée 2021-2022.

L'an dernier, la rentrée scolaire semblait compliquée compte tenu du contexte sanitaire et nous tenons à remercier l'ensemble du personnel municipal et de l'éducation nationale pour avoir assuré une année des plus délicates. Cette année n'est malheureusement pas plus simple.

A Saint-Nazaire, nous ne pouvons-nous satisfaire des conditions d'accueil dans les écoles publiques. Avec des effectifs importants par classe, certains groupes scolaires dimensionnés comme des "petits" collèges et des bâtiments non extensibles, il est clair qu'il manque dès à présent au minimum un groupe scolaire sur la ville afin de mieux accueillir les familles. Ce qui vaut pour les écoles, vaut aussi pour les crèches. Nous manquons de places sur notre ville pour accueillir les plus jeunes enfants.

Quand le maire parle de "politique de peuplement" pour la ville, il faut penser à tous les services qui sont nécessaires à l'accueil de nouvelles familles : places en structures d'accueil collectives, places suffisantes dans l'école à proximité de son domicile (et donc sans prendre sa voiture pour aller déposer son enfant à l'école !), restaurants scolaires où les enfants peuvent prendre leur temps pour déjeuner, etc...

Au-delà des places, abordons le sujet des locaux scolaires. Avec cette crise sanitaire, il est évoqué la nécessité d'aérer les salles de classe. Qu'en est-il de la mise en place de capteurs de Co2 Certaines communes sont déjà équipées. D'autres ont profité de l'été pour réaliser des travaux sur les ventilations ou installer des purificateurs d'air dans les salles des écoles et des restaurants scolaires. Et Saint-Nazaire ?

Pour nous, les écoles publiques et la petite enfance doivent être LA priorité des budgets de la ville. Nous sommes et resterons attentifs à ce que les moyens humains et matériels soient suffisants pour le bon fonctionnement de l'ensemble des établissements scolaires publics.

Septembre, c'est aussi la rentrée associative !

Plus que jamais les associations ont besoin de nous toutes et tous. L'année 2020-2021 est quasi une année blanche pour les associations car, avec le covid, il a été très compliqué pour elles de réaliser leurs projets. De nombreuses structures ont vu le nombre d'adhérents chuter. Alors soyons toutes et tous au rendez-vous pour cette nouvelle année : adhérent.es, bénévoles, encadrant.es, dirigeant.es, membres des conseils d'administration : sans associations, la ville ne serait pas autant vivante. Merci pour tout ce que vous faites pour notre ville.

Gwenolé PERONNO, Gaëlle BÉNIZE THUAL, Cédric TURCAS, Hanane REBIHA, Philippe CAILLAUD, Capucine HAURAY, Olivier BLÉCON, Sarah TRICHET-ALLAIRE, François BILLET, Magali FENECH

 

Eté 2021

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

C’est l’été

C’est l’été. Avec lui le plaisir des beaux jours et des sorties de plein air. Il est enfin possible de penser et rêver aux belles et grandes retrouvailles, dans les parcs et les jardins, à la plage, à la maison.

C’est l’été, accompagné d’une belle programmation sportive, ludique, culturelle qui vient animer le front de mer et tous les quartiers de la ville. Les services de la Ville, les Maisons de quartiers, l’association Les Escales, l’association Tam-Tam Productions et un large panel d’autres partenaires associatifs ont en effet réuni leurs efforts pour concevoir et mettre en œuvre une très belle édition de « Saint-Nazaire Côté Plages ».

Tout cela a été préparé pendant ces longs mois d’incertitudes mais avec la conviction qu’il nous fallait être prêts à offrir aux Nazairien.nes et aux touristes, une grande variété de choix de sorties, en journée comme en soirée.

Bien sûr, nous regrettons que les grands rassemblements, comme « Grande marée » ou le festival « Les Escales » ne puissent pas se tenir. A charge de revanche, nous serons aux côtés des organisateurs pour préparer de belles éditions à venir.

Saluons aussi la réouverture des bars, que nous avons su accompagner pour que leurs demandes d’extensions de terrasses permettent à toutes et tous de retrouver le plus vite possible de larges et confortables endroits.

Les temps ont été et sont encore rudes pour le lien social, la culture, le sport, la fête et la vie nocturne. Dans tous ces moments amicaux et familiaux, n’oublions pas de prendre soin des plus fragiles et ayons une sincère pensée pour toutes celles et ceux qui connaissent ou ont eu à connaître la Covid. Nous remercions à cette occasion tout le tissu associatif nazairien qui reste pleinement mobilisé auprès des plus isolés.

Eolien : Effervescence sur les quais

Les amoureux.ses du port le savent bien, une grande effervescence s’est emparée des quais. Progressivement, le hub logistique dédié à l’éolien maritime monte en puissance et c’est la cohérence d’un projet territorial qui apparaît.

Car derrière le ballet des déchargements de pales d’éolienne ou de convois de nacelles, c’est tout un territoire qui se mobilise, depuis des années, pour réussir l’implantation du premier parc éolien maritime de France.

L’ambition est simple : conjuguer industrie et emploi au service de la transition écologique. La première fondation posée en mai, met en lumière les efforts fournis pour être au rendez-vous d’une production électrique neutre en carbone.

Ce seul projet a mobilisé plus de 2 000 personnes en France, dont 1 170 en Pays de la Loire. Plus de 40 000 heures de travail ont été réalisées dans le cadre des clauses d’insertion. Au-delà, la filière éolienne maritime représente une vraie diversification pour notre territoire, avec 300 emplois chez GE et plusieurs centaines de postes au sein des Chantiers de l’Atlantique. Nous sommes devenu le territoire « tête de pont » des énergies marines en France. Le groupement d’entreprises, Néopolia, permet à de nombreuses entreprises locales, de toutes tailles, de participer à cette dynamique.

Nous apportons ainsi une contribution conséquente à la préservation de l’environnement, par la production d’une énergie renouvelable, dans une quantité rarement atteinte. Demain, le couplage entre cette énergie et la production d’hydrogène permettra un stockage et un transport facilités. Là encore, notre territoire sera en première ligne !

En attendant, durant toute l’année à venir, une centaine d’escales est annoncée, notamment pour amener les pièces XXL sur le site de pré-assemblage : tronçons de mâts et de pales, e-stacks transférés par barges, nacelles, escales des nombreux bateaux techniques engagés dans cette construction. Ce sont des milliers d’heures de travail pour les dockers et les grutiers portuaires, qui sont pleinement intégrés au projet.

Ce sont aussi autant d’occasions de balades pour voir ce jeu de construction géant. Pour bien comprendre les enjeux de l’éolien maritime, l’EOL, centre éolien, sera ouvert tout l’été.

Terrain d’aventures

Un terrain d’aventures c’est en premier lieu un espace de liberté qui permet aux enfants et aux adolescent.es de la ville de réaliser des projets, de construire, de partager des expériences ou tout simplement de rêver, dans un cadre sécurisé et sécurisant.

Un ensemble de partenaires s’est engagé autour des CEMEA et de la maison de quartier d’Avalix pour que cet espace boisé, mis à disposition par Silène, puisse voir le jour au cœur du quartier du Petit Caporal. Il se veut terre d’expérimentation, de découverte et d’appropriation de l’environnement. Il permet de se retrouver autour d’aventures diverses et variées qui n’auront pour seules limites que l’imagination et la créativité.

Expérimenté avec succès l’an dernier sur un mois, il se déploie cette année pendant toute la durée des vacances.

Réfugié.es : l’accompagnement solidaire

4e port de Loire-Atlantique, ville-accueil du centre national de formation de la SNSM, Saint-Nazaire est une ville solidaire par tradition et par conviction.

Nos valeurs nous ont conduit à soutenir les actions de SOS Méditerranée qui s’inscrivent dans la continuité de nos engagements pour le sauvetage en mer sans discrimination.

Notre histoire récente montre aussi notre détermination à prendre notre part dans la solidarité internationale : Saint-Nazaire a d’ailleurs été la 1ère commune à accueillir des migrant·es dès 2015.

Avec les associations, la commune place au cœur de son action le soutien et l’accompagnement au cas par cas des réfugiés dans la reconstruction de leur vie à Saint-Nazaire, ou ailleurs. Reconstruire sa vie c’est d’abord accéder à ses droits avec des papiers, à la santé. C’est aussi s’intégrer dans un parcours résidentiel, scolaire ou d’apprentissage pour les plus jeunes, dans un parcours professionnel pour les adultes mais aussi s’insérer socialement grâce au sport, à la culture, aux loisirs, etc. 

Pour s’insérer durablement, l’accompagnement social par des professionnel·les est indispensable tout comme le rôle des bénévoles des associations. Toutes et tous interviennent aux côtés du Centre Communal d’Action Sociale et de l’Etat. Saint-Nazaire y contribue en complément de l’action des travailleurs sociaux et soutient financièrement, matériellement et humainement les associations.

Le 17 juin, à l’occasion de la Journée mondiale des réfugié.es, Solidarité Estuaire a créé un parcours dans la ville où chaque étape donne rendez-vous avec un témoignage. Un temps pour se souvenir et partager, s’il en était besoin, les raisons pour lesquelles elles ou ils ont quitté leur pays et l’importance de la Solidarité.

Petite enfance

Notre projet éducatif de territoire est un outil de collaboration qui rassemble tous les acteur·rices de l’éducation dans le respect du domaine de compétences de chacun·e d’entre eux.

Il contribue à la réussite éducative sur tous les temps de vie de l’enfant et à la lutte contre les inégalités scolaires, d’accès aux loisirs, à la culture ou à tous lieux d’apprentissage.

Un projet expérimental permet d’ailleurs l’accueil des petits à partir de 2 ans dans le centre de loisirs de l’école Jean Zay, tout l’été.

7 animatrices ont été en immersion dans une crèche ou un multi-accueil pour apprendre auprès des personnels de la petite enfance, les spécificités de l’accueil de nos tout-petits. En retour, les éducateurs et éducatrices de jeunes enfants ont participé à la réflexion sur l’aménagement des espaces et leur mise en place avec des matériels adaptés notamment pour faciliter le travail des ATSEM dont le métier a évolué depuis la scolarisation des enfants de 2 ans et celle, obligatoire des enfants de 3 ans.

Ce travail de partage des pratiques a également eu lieu entre les lieux d’accueil enfants-parents de Saint-Nazaire (la Bobine, l’hirondelle, le bateau bulles) mais aussi avec d’autres communes.

Le travail de transversalité entre les professionnel.les des différents services de la ville et avec tous nos partenaires, permet de prendre en compte l’enfant dans sa globalité en y associant les familles.

Saint-Nazaire, ville à la mer, accueillante et surprenante

Entre mer, Estuaire et Brière, Saint-Nazaire accueille des touristes nombreux.ses que nos équipes sont impatientes de rencontrer pour leur faire découvrir les richesses de notre territoire.

Visiteurs et visiteuses, d’ici ou d’ailleurs, chacun.e est invité.e à découvrir une ville, singulière, à l’histoire riche, témoin du XXe siècle, labellisée Ville d’Arts et d’Histoire. Après de longs mois contraints de fermeture, les équipements revivent enfin ! Escal’Atlantic, l’Ecomusée, Eol et les visites guidées (industries, patrimoine, nature…) vous attendent pour des découvertes surprenantes et enrichissantes.

La nouveauté sera indéniablement la réouverture du sous-marin Espadon. Mis en service en 1960, il a été cédé à la Ville de Saint-Nazaire par l’Etat en 1986 pour le franc symbolique. Depuis, il est devenu l’un des principaux lieux de visite avec près de 90 000 touristes tous les ans. En 33 ans de présence, ce sont près de 3 millions de visites pour un chiffre d’affaire annuel de 630 000 euros.

Les corrosions intérieure, extérieure et la fragilisation de certaines parties menaçaient sa pérennité. C’est pourquoi il a fait l’objet d’un chantier de restauration d’envergure. Ces temps de travaux ont été mis à profit également afin de renouveler l’expérience de visite (visite plus immersive, accroissement de la durée de visite et de la jauge, meilleure adaptation aux différents publics). 

Saint-Nazaire a tellement d’atouts à découvrir. 3 de ses 20 plages ou criques ont obtenu l’écolabel Pavillon Bleu pour la 7ème année consécutive, une reconnaissance de l’effort de tous les services pour protéger et rendre accessibles nos plages tout en menant des actions de sensibilisation au respect de l’environnement.

Porte de la Brière, Saint-Nazaire séduira celles et ceux qui souhaitent plonger au cœur de la nature pour des vacances reposantes et oxygénantes, au travers de balades ou de randonnées pédestres ou cyclables.

Conscient.es de cet environnement délicat et précieux, tout est mis en œuvre pour proposer un tourisme durable et responsable, entre terre et mer, nature et culture, industrie en transition et histoire patrimoniale.

Le groupe Ensemble, solidaires et écologistes - Opposition

Saint-Nazaire, ville balnéaire ?


Oui par son histoire de petite Californie Bretonne, lieu de départ des croisières transatlantiques,
station balnéaire avec son casino et ses cabines de plage. Nous renouons aujourd’hui avec ce passé
et nous nous en réjouissons. Car si la ville balnéaire de l’époque était tournée vers le tourisme
extérieur, nous espérons que Saint-Nazaire aujourd’hui permettra à tous les nazairiennes et
nazairiens de profiter pleinement de ses 20 plages.


Saint-Nazaire ville portuaire également avec son activité économique tournée en grande partie sur
son port et ses activités connexes. Ville portuaire par son histoire depuis la construction des
chantiers Scott en 1862 et territoire industriel, jusqu’à Trignac avec les forges. Cette industrie qui a
employé nombre de paysans devenus ouvriers, ouvriers rassemblés en syndicats qui préfigurent les
grands mouvements sociaux des années 60-70.


Saint-Nazaire ville militante avec ses nombreuses associations et ses collectifs informels : collectifs
du Théâtre, urgence sociale, les gilets jaunes, le collectif UCIJ. Autant de collectifs, lieux
d’éducation politique et populaire, qui se sont formés spontanément en réaction à l’actualité,
poussés par la nécessité. Quand le besoin est trop grand, il est nécessaire de se rassembler, pour
préserver la dignité humaine.


Saint-Nazaire ville culturelle et artistique, du festival Street Session au Grand Café, en passant par
les Escales, la médiathèque et son bibliobus, le bagad, les grandes marées. Cette année difficile a
montré que la culture est nécessaire à la vie sociale, à l’inclusion et que son rôle fédérateur est
essentiel.


Saint-Nazaire ville sportive qui par ses nombreux clubs et athlètes fait rayonner la ville dans toute la
France et même bien au-delà.


Notre histoire est riche et multiple, à condition de se souvenir de toutes ses facettes. Nous
souhaitons que les cultures aient toutes leurs places, des plus accessibles aux plus exigeantes. Que
les collectifs militants puissent contribuer à construire la politique municipale. Que la valorisation
industrielle n’oublie pas les premières personnes qui y contribuent : les ouvrières et ouvriers. Que la
ville balnéaire soit avant tout pensée pour et par ses habitantes et ses habitants, dans le respect des
écosystèmes qui l'entourent et dans l'esprit d'accueil qui l'a toujours caractérisé : elle ouvre et
personne ne ferme.
Ces voeux, nous les partageons avec vous et vous souhaitons un bel été.


Gwenolé PERONNO, Gaëlle BÉNIZE THUAL, Cédric TURCAS, Hanane REBIHA, Philippe
CAILLAUD, Capucine HAURAY, Olivier BLÉCON, Sarah TRICHET-ALLAIRE, François
BILLET, Magali FENECH
Sur Facebook : www.facebook.com/e lu.es.ese

Juin 2021

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

Commémoration pour l’abolition de l’esclavage

2021 est une année importante pour notre devoir de mémoire concernant l’abolition de l’esclavage car elle marque les 20 ans de la loi Taubira.

L’histoire de l’esclavage est avant tout une histoire d’humanité. Connaître cette histoire, c’est nous connaître nous-même et la reconnaître c’est œuvrer pour mieux faire société ensemble. 

Il y a plusieurs siècles, des femmes, des hommes et des enfants ont été soumis, torturés, exploités à des fins d’enrichissements de quelques-uns. Des femmes, des hommes et des enfants dont la seule distinction était la couleur de leur peau ou leur place dans la société. Elles et ils se sont battu·es, soutenu·es par d’autres humanistes qui voulaient une société dans laquelle chacun·e aurait un droit à vivre dignement sans distinction sociale ou raciale. A l’aune de la déclaration universelle des droits de l’Homme et du citoyen, elles et ils prônaient alors leur liberté et leur égalité de droits dès leurs naissances. 

C’est la loi dite Taubira, il y a 20 ans seulement, qui qualifiera la traite et l’esclavage de crimes contre l’humanité. Preuve en est que le processus est long pour digérer son histoire et pour en tirer les bénéfices qui serviront à se reconstruire et à faire du respect d’autrui et de la lutte contre les inégalités, un principe ancré dans nos relations aux autres. 

Apprendre la tolérance, la justice et l’égalité est indispensable dès le plus jeune âge, à l’école mais pas seulement. Nourrir et appliquer ces préceptes sont aussi le combat de toute une vie. Nous devons user de nos responsabilités pour que l’esclavage n’est plus droit de cité dans aucun pays, quel que soit sa forme. Il doit être empêché et combattu de toutes nos forces et surtout ne jamais être banalisé.

L’histoire est faite de grands événements. Elle doit s’apprécier et se laisser critiquer à la hauteur des enjeux qui font que femmes et hommes s’indignent et résistent puis poursuivent leur vie, forts de leurs apprentissages. Notre histoire se construit aussi à partir de notre devise : liberté, égalité, fraternité. Ces valeurs républicaines sont le meilleur rempart contre l’esclavage. Elles sont le socle qui nous garantit de vivre ensemble dans un climat apaisé et constructif.

 

Santé : soutien aux professionnel·les de santé en première ligne

Depuis mars 2020, la crise sanitaire met à rude épreuve la capacité de résilience des habitant·es : des enfants scolarisés, des jeunes étudiant·es, des travailleurs et des travailleuses, des personnes en situation de précarité, vieillissantes, en situation de handicap…

Pour faire face, les agent·es des services publics sont à pied d’œuvre et notamment les professionnel·les de santé durement éprouvé·es de la fonction publique hospitalière. David Samzun a interpellé le ministre de la Santé sur les impacts de cet épisode long pour les agent.es qui y travaillent, notamment celles et ceux qui sont en première ligne face à des citoyen·nes inquiet·es et malades.

L’enjeu majeur est bel et bien la santé de toutes et de tous. Et pour la garantir, il est indispensable que les professionnel.les de santé qui y œuvrent au quotidien soient reconnu·es comme un maillon indispensable. Elles et ils sont essentiel·les à la vie des personnes malades quel que soit le contexte. Il est essentiel désormais de faire preuve de réactivité pour traduire concrètement la stratégie nationale en matière de santé publique : formation initiale et continue, prévention, transversalité des parcours, renforcement de la qualité, de la sécurité et de la pertinence des soins…

La santé et le bien-être des professionnel·les de santé ont un impact direct sur la qualité du service rendu, et donc sur l’état de santé de la population. La reconnaissance et la valorisation de l’expertise des agent·es de la fonction publique hospitalière et, la prise en compte de leur droit à la santé, sont des enjeux vitaux de santé publique.

 

Culture

Depuis plusieurs mois, nous sommes mobilisé·es auprès des acteurs et actrices de la culture pour demander la réouverture des salles. La Ville de Saint-Nazaire s’est d’ailleurs portée candidate pour être une ville expérimentale en ce domaine, considérant que des protocoles d’ouvertures, encadrés par les autorités de santé, pouvaient être imaginés ville par ville, en fonction des situations sanitaires locales, pour favoriser la reprise progressive et maîtrisée des activités. Le Gouvernement a fait un autre choix en laissant l’ensemble des équipements fermés, quels que soient leur taille et leur nature (salles de spectacles, musées…), leur mode de fréquentation (debout, assis, fixe, en déambulation, grande jauge ou petits espaces…).

A Saint-Nazaire, les contacts sont restés étroits et réguliers entre les acteurs et actrices de la culture et la municipalité. Outre les soutiens financiers mobilisés, plusieurs entrevues ont été organisées avec les organisations syndicales, des artistes du spectacle vivant, des responsables de structures, des technicien·nes, des artistes plasticiens…afin d’échanger sur l’actualité et l’avenir de leurs projets.

Le gouvernement vient de permettre la réouverture des lieux de culturels et nous nous en réjouissons. Cette décision va permettre à toute une profession de retrouver des possibilités d’activité et au public de retrouver le plaisir des rencontres et des découvertes artistiques. Cette décision s’accompagne d’une prolongation partielle de « l’année blanche », qui a permis de préserver les situations sociales des personnels intermittents du spectacle. Cette prolongation n’est pas suffisante. Elle doit aussi s’accompagner d’un soutien à la relance car il faudra du temps avant que les projets, les résidences et les programmations reprennent toute leur vigueur et que les professionnel·les du spectacle puissent retrouver toutes les opportunités d’exercer leur métier. Bien sûr, les mesures annoncées ne répondent pas à toutes les revendications et notamment à celle demandant l’annulation de la réforme des droits au chômage. Cette réforme est inadaptée compte tenu des difficultés qu’elle va engendrer pour les plus précaires, en pleine crise, comme l’a rappelé une tribune récemment signée par diverses organisations syndicales et caritatives. Elle doit donc rester un sujet de mobilisation, elle doit devenir un objet de contre-propositions dans le cadre des futures échéances électorales nationales.

Saint-Nazaire a depuis longtemps fait le choix d’une politique culturelle forte, par son accompagnement de la vie associative, par son soutien à plusieurs équipements d’enseignement artistique (Ecole d’arts plastiques, Conservatoire musique et danse…), aux lieux de résidences et de diffusion (Le Théâtre Simone Veil, le VIP, la Maison des écrivains étrangers et traducteurs), aux grands événements qui rythment l’année (Les Escales, le Festival Bouge, le festival Zones Portuaires, Meeting…). Cette politique publique en faveur de la culture continuera d’être une priorité pour notre majorité.

 

Le Contrat de Relance et de Transition Ecologique

Passer de l’intention à l’action. C’est tout l’enjeu de l’élaboration du Contrat de Relance et de Transition Ecologique (CRTE), actuellement en discussion entre l’Agglomération et l’Etat.

Après plus d’une année où la pandémie a mis notre économie et nos emplois à l’arrêt, il nous faut amplifier toutes les actions permettant de relancer l’activité. Le risque serait tout simplement que notre économie décroche ou que nous ne tirions pas les leçons des premiers jours de crise, qui ont révélé les faiblesses de notre tissu industriel et de notre chaine logistique.

Grâce à notre mobilisation collective, nous disposons d’une feuille de route novatrice au travers de Territoires d’Industrie, proposant entre autres de faire émerger un chantier naval mutualisé, un technocampus logistique ou encore un incubateur d’entreprises…

Alors que la conscience des défis de la transition écologique progresse, la sortie de crise doit être l’occasion d’accélérer les mutations de l’appareil productif en pariant sur l’innovation et sur les énergies renouvelables.

Premier port de la façade atlantique, nous sommes bien entendu concerné·es par ces enjeux nationaux. En réussissant le pari de l’éolien maritime, nous apportons la preuve qu’un territoire peut réussir sa mobilisation en faveur de la transition écologique. Mais il nous faut désormais démultiplier nos efforts : isolation, rénovation thermique des bâtiments publics, réseaux de chaleur, méthanisation, bus plus écologiques, panneaux photovoltaïques, filière hydrogène, etc. Les projets sont nombreux et doivent être soutenus par l’Etat.

Territoire aux trois rives, entre Brière, Loire et Océan, nous nous mobilisons aussi pour la préservation de la biodiversité. Là encore, ces enjeux seront présents dans le contrat que nous passerons avec l’Etat, afin d’obtenir des moyens supplémentaires pour protéger la nature le long de nos cours d’eau ou dans nos espaces boisés. L’extension des zones réservées à l’agriculture sera aussi prise en compte, pour renforcer notre exemplarité (PEAN).

Bien entendu, nous avons aussi demandé à l’Etat que les questions de vie quotidienne figurent dans ce contrat : accès aux soins médicaux, création ou rénovation d’installations sportives, culturelles ou scolaires, implantation ou relocalisation d’établissements d’enseignement supérieur, dynamisation de nos centres-villes à Saint-Nazaire comme sur les autres communes de l’Agglomération.

Les enjeux sont nombreux et conformes à ce que nous vous avions présenté lors des élections municipales. Progressivement, nous sommes déterminé·es à obtenir les moyens pour mettre en œuvre le projet que vous avez validé.

Centre de vaccination

Depuis le 12 avril dernier, les médecins, les infirmier·es, les médiateur.trice.s, les agent·es de sécurité, les secouristes et tous les agent·es de la collectivité travaillant au centre de vaccination de Saint-Nazaire œuvrent au quotidien pour nous accueillir dans les meilleures conditions possibles. Nous sommes conscients de leur engagement et nous tenions à les remercier pour leur implication et leur bienveillance ; par ces actes, ils participent à l’effort collectif de lutte contre la covid-19. En juin, le rythme de la vaccination s’accélère encore grâce à la livraison de nouvelles doses.

 

Le groupe Ensemble, solidaires et écologistes - Opposition

Le calendrier politique largement remodelé ces dernières années, la crise sociale et sociétale tendent à effacer les échéances démocratiques à venir.

Il y a un an tout juste, les élections municipales ont révélé, au-delà de la crise sanitaire, un désintérêt profond pour des élections qui, par leur proximité, engrangeaient jusqu’ici des taux de participations de plus de 65%.

Une chute de plus de 20%, quel que soit le contexte, doit interroger la société et devrait ouvrir un débat et une analyse pour enrayer le risque d’érosion de la démocratie.

Ce débat n’a pas lieu, ni à Saint-Nazaire, ni ailleurs. Pourtant la légitimité des décisions politiques ne tient que par l’appropriation par les électeurs des orientations et volontés exprimées par les candidat.e.s et portées par leurs partis politiques.

Ce renoncement au vote touche désormais toutes les élections (professionnelles, dans les établissements scolaires, etc.). Il nous faut agir collectivement pour que la politique soit rendue aux citoyen·ne.s, et pas seulement sous couvert d’une démocratie participative parcellaire.

À un an des élections présidentielles il nous faut revenir sur le pouvoir que confère le droit de vote aux citoyen.ne.s de peser sur leurs choix et décider d’agir sur l’environnement, la famille, l’emploi, le logement et tout ce qui fait une société plus juste, plus solidaire.

Aujourd'hui l’isolement se renforce et renforce avec lui la défiance du pouvoir et des institutions, laissant le champ libre à une classe politique dirigeante de plus en plus éloignée du peuple.

Les débats focalisés sur les séparatismes, le tout sécuritaire divisent les citoyen.ne.s, les tenant à distance des lieux de démocratie et de pouvoir.

La responsabilité des élu.e.s politiques est grande et doit conduire chacun.e à garantir la démocratie dans les actes et non dans les paroles. 

Nous voulons par cette tribune rappeler à chacun.e la nécessité de s’approprier l'outil qu’est le vote démocratique et combien nous lui devons en temps de paix.

Il nous faut garder à l'esprit sa fragilité lorsqu’il n’est pas utilisé avec force et conviction.

Il nous permet d'exiger des élu.e.s le respect de leurs engagements, le respect des choix souverains du peuple.

Nous sommes résolument de gauche et écologistes et portons ce souhait que chacun.e puisse user de ce pouvoir pour faire reculer le libéralisme, la droite et l’extrême-droite qui surfent sur les crises pour mieux servir les intérêts d’un système inégalitaire et nuisible à la démocratie et la république.

Gwenolé PERONNO, Gaëlle BÉNIZE THUAL, Cédric TURCAS, Hanane REBIHA, Philippe CAILLAUD, Capucine HAURAY, Olivier BLÉCON, Sarah TRICHET-ALLAIRE, François BILLET, Magali FENECH

 

Mai 2021

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

Mobilité : Deux nouvelles lignes HélYce

Au lendemain des élections municipales de 2008, la Carène décidait de moderniser son réseau de transport public, avec la création d'une ligne structurante de bus à haut niveau de service, HélYce, constatant que l'offre était essentiellement destinée à une clientèle dite captive et qu'elle souhaitait l'ouvrir à de nouveaux usager.es, dit.es actifs/actives.

C'était une ambition forte dans une agglomération où les déplacements automobiles étaient prépondérants, au vu des enjeux financiers et d'aménagements urbains que représentaient un tel projet. 

En septembre 2012 Hélyce est inauguré, le pari serait-il gagné en termes d'appropriation par la population ? Quelques chiffres pour y répondre, en 2012, le nombre de voyages par année sur le réseau était de 5,7 millions, en 2019 il fut de 10,02 millions, soit une progression de plus de 75 %. La moitié de ces voyages est réalisée sur la ligne Hélyce, les faits parlent d'eux-mêmes.

Forte de cette réussite incontestable, la carène a adopté en février 2020 un nouveau plan de déplacements urbains dit PDU, avec pour ambition, la réduction de la part modale de l'automobile de 8 %.

Pendant la dernière campagne électorale, s'appuyant sur ce document cadre, l'enjeu des mobilités était incontournable et le maire candidat, David Samzun avait annoncé la création d'une nouvelle ligne Hélyce, pour mieux desservir le quartier de Saint-Marc qui a connu ces dernières années, une forte croissance de sa population.

Depuis, des études ont été menées pour répondre à cet engagement, et vus les enjeux de dessertes d'autres quartiers comme Kerlédé, Moulin du Pé, Le petit Caporal, Le Petit Maroc et pour répondre à l'ambition du plan de déplacements urbains, le choix se porte sur la réalisation de deux nouvelles lignes Hélyce qui permettront d'améliorer l'offre de manière significative sur les communes de Montoir de Bretagne, de Trignac et de Saint-Nazaire.

Ce projet de transport public permettra aussi une requalification urbaine de certains axes majeurs comme par exemple, la route de la Côte d'Amour où tous les modes de déplacements trouveront leur juste place.

Ce projet ambitieux ne se limitera pas à ces deux nouvelles lignes de bus à haut niveau de service, la Carène travaillant sur les mobilités à l'échelle de son territoire, le réseau dans son ensemble connaitra une montée en puissance de l'offre et les dix communes de l'agglomération seront impactées.

Nous pourrions faire un choix différent, comme d'autres l'ont proposé, celui de la gratuité des transports. Nous assumons pleinement de maintenir une tarification considérant que notre offre de transport doit encore s’améliorer pour mieux répondre aux besoins de la population et qu’il faut pour cela investir massivement dans le développement de notre réseau. Parallèlement, pour que tous les habitant.es puissent bénéficier des services de la Stran, nous étendons la tarification solidaire en créant une tranche supplémentaire tout en réduisant le reste à charge des tranches existantes.

Ce nouveau réseau sera tourné vers l'avenir et la transition énergétique, avec la mise en service de nouveaux bus répondant à cet enjeu environnemental.

Un tel projet c'est aussi un soutien à l'économie locale par les travaux d'aménagement qui seront réalisés pour un montant estimé à 50 millions d'euros.       

La nuit doit revoir le jour

Voilà près d’un an que la nuit nazairienne est confinée. Un an que ces lieux de vie, de rencontres et de culture qui nous permettent de nous évader le temps d’une soirée, sont clos.

Ces établissements de nuit, ces bars, café-concerts et restaurants forgent la douceur de vivre nazairienne et font partie intégrante de notre patrimoine. A ce titre ils méritent notre soutien.

Si pour les restaurants et les bars, l’été dernier fut une bouffée d’air frais, la dégradation de la situation sanitaire n’a hélas pas permis de confirmer cette embellie. Beaucoup de ces acteurs du monde la nuit sont plongés dans l’inconnu depuis novembre.

A ce titre nous saluons leur courage et leur abnégation dans cette période où ils sont privés de leur travail qui est souvent leur passion.

Nous souhaitons leur dire qu’à l’image de l’été dernier, la Ville de Saint-Nazaire sera au rendez-vous de cette réouverture, que ce soit par l’extension des terrasses ou pour imaginer de nouvelles pratiques culturelles. Nous avons d’ailleurs saisi la Ministre de la Culture afin d’être « ville expérimentale » pour la réouverture des lieux culturels.

C’est ensemble que nous imaginerons la nuit nazairienne de demain qui permettra ces moments de détente essentiels et le respect des règles sanitaires avec lesquelles nous devons désormais vivre.

Enfin, saluer ceux qui rouvriront, c’est également avoir une pensée pour les établissements qui hélas n’auront pas cette chance et leur adresser toute notre solidarité.

La quinzaine du commerce équitable

Face aux défis environnementaux, les citoyen.nes sont de plus en plus nombreuses et nombreux à questionner leurs actes d’achats. Choisir le Commerce Équitable, c’est défendre une consommation responsable et s’engager pour un monde plus juste, plus humain et qui protège l’environnement. Cela s’inscrit naturellement dans une démarche de développement durable.
Pourquoi "juste" consommer quand on peut consommer "juste" ? En achetant des produits fabriqués dans des conditions qui respectent les producteurs/productrices et l’environnement, des produits fabriqués et distribués localement, en veillant à leur origine et à leur composition. Le commerce équitable tient au cœur de cette majorité. Nous traduisons cet intérêt par le label « Territoire de commerce équitable » et la création d’une délégation spécifique confiée à une élue.

Du 8 au 23 mai 2021, se déroulera la Quinzaine du Commerce Equitable. Le Conseil Nazairien du Commerce Équitable, composé des membres de différentes enseignes et de partenaires comme Saint-Nazaire Association, propose de nombreuses actions de sensibilisation à la fois ludiques et éducatives. A vous de jouer en devenant en Consom’Acteur !

Politique de la ville, lutter contre les inégalités

Saint-Nazaire compte plusieurs quartiers considérés comme « prioritaires » par l’Etat au regard de ses interventions dans le cadre de la « Politique de la Ville ». Des critères sociaux, démographiques, éducatifs montrent cette nécessité de lutter contre les inégalités, notamment dans les endroits où les difficultés de vie s’accumulent pour les familles. Ainsi près de 15000 habitant.es sont concerné.es par des actions spécifiques, menées avec un ensemble de partenaires associatifs et institutionnels, autour de trois piliers : la cohésion sociale, l’emploi et le développement économique, le cadre de vie. Chaque année, l’ensemble des partenaires inscrit ces actions dans un contrat de ville. Dans le contexte socio-économique actuel, trois priorités ont été définies : la lutte contre la fracture numérique, la continuité éducative, l’accès et le maintien à l’emploi.

Pour cette année, 147 dossiers ont été déposés, par 69 porteurs et porteuses différent.es : 99 projets ont reçu un avis favorable et seront donc financés par les partenaires du Contrat de Ville et de la Cité Éducative. 12 dossiers seront étudiés lors d’une seconde programmation et pourront faire l’objet d’un accord de subvention. Plus précisément, 57 projets relevant des compétences de la Ville représentent une participation financière sous forme de subvention ou de valorisation.

Les habitant.es membres des Conseils Citoyens de Quartier vivant dans ces territoires dits « prioritaires » ont aussi participé à l’élaboration de cette programmation notamment en identifiant les projets les plus pertinents à leurs yeux.

Côté éducation, la ville a été sélectionnée pour le dispositif d’Etat : « Cité Educative ». Les quartiers Ouest se sont ainsi vus labellisés parmi les 80 premières Cités Éducatives de France, permettant de débloquer 200.000 euros par an, pendant 3 ans en faveur des 0-25 ans. Une programmation annuelle est travaillée conjointement avec celle du Contrat de Ville. Pour l’année prochaine, 16 projets pluridisciplinaires seront financés et 3 autres seront étudiés lors de la deuxième programmation.  Nous tenions à saluer le travail de Erik Juteau, Principal du collège Pierre Norange et chef de file de la Cité Éducative.

Centre de vaccination

La Ville de Saint-Nazaire, avec le soutien des communes de la Carène, a fait le choix de se mobiliser très rapidement pour que l’accès à la vaccination soit rendu possible à l’ensemble des habitant.es. Le Life a été choisi comme centre de vaccination pour sa dimension, ses espaces de stationnement et son accessibilité y compris aux personnes à mobilité réduite. Nous remercions Stéphane Tidet, artiste contemporain, qui a accepté de reporter son exposition dans ce lieu de culture.

Le centre de vaccination est ouvert du lundi 12 avril jusqu’au mois d’octobre et peut-être davantage si cela était nécessaire. Il tiendra une cadence de vaccination d’environ 4000 injections par semaine, en fonction des livraisons des doses de vaccins qui seront effectuées.

Ce centre ne pourrait exister sans l’engagement et la mobilisation de chacun.e des acteurs et actrices nécessaires au bon déroulement du parcours vaccinal. Il en ressort une grande solidarité entre tous les personnels de la ville de Saint-Nazaire et de la Carène avec les personnels de santé, qui œuvrent tous ensemble chaque jour pour que chacun.e puisse se sentir en sécurité et protégé.e. La Ville de Saint-Nazaire a d’ailleurs lancé un appel à volontaires pour assurer ces journées de vaccination au Life.

 

Petite enfance : Solidarité avec le personnel soignant

Dans le cadre de la crise sanitaire, un nouveau protocole a dû être mis en œuvre dans les crèches limitant les groupes à 10 enfants. La ville a été contactée par la crèche de l’hôpital qui avait besoin d’espace pour garantir l’accueil des enfants des personnels soignants. Suite à cette demande, le maire a immédiatement donné son accord afin d’apporter un soutien à la crèche de l’hôpital afin de maintenir le service pour tous les enfants concernés. Ainsi, il a été décidé de mutualiser une structure ville, l’île aux trésors. Les 2 services ville et hôpital, ont travaillé main dans la main afin d’offrir un accueil de qualité à tous les enfants des personnels prioritaires.

Les 39 élu.es du groupe "Pour Saint-Nazaire"

 

Groupe "Ensemble, solidaires et écologistes" - Opposition

L'époque que nous traversons nous impose de faire vivre la mémoire des luttes qui nous ont permis de conquérir droits et libertés pour tout·es.
Rien n'est jamais acquis : les luttes d'aujourd'hui ont la même importance que celles d'hier et doivent permettre l'émancipation collective.

Que ce soit les communard·es permettant l'avènement de la République, l'obtention des congés payés en 1936, mai 1968 et l'augmentation de 35% du salaire minimum, le manifeste des 343 en 1971 pour la légalisation d'e l'lVG, les mouvements sociaux et syndicaux de 1995, 2010, 2016 et 2019 contre les réformes de retraites, les luttes des services publics, le mouvement des gilets jaunes en 2018, les luttes pour le climat, la mobilisation du monde de la culture et des arts en 2021, les luttes féministes qui secouent la planète… Ces luttes ont un but commun : garantir les conquis sociaux et en acquérir de nouveaux, permettre à chacun.e de vivre dignement quelque soit sa condition sociale, sa profession, son lieu d'habitation.

Les luttes ont toujours précédé les avancées sociétales en terme de droit et ne se sont jamais déroulées dans la discrétion des bureaux.
Ce 1er Mai, comme chaque année, nous avons célébré la journée internationale des travailleu·r·ses en lutte.Elle concentre en une journée l'ensemble des revendications qui ont, et continuent de construire le progrès social dans un monde capitaliste où les repères collectifs tendent à disparaître et avec eux les conquis sociaux et les libertés collectives et individuelles.

Le droit de grève est inscrit dans notre constitution car le rapport de force est un élément constituant de la démocratie et de la république dans laquelle elle s'exerce.
L'histoire sociale est indissociable de l'histoire démocratique car le progrès n'est valable que s'il profite à chacun·e et participe de l'intérêt général du peuple.
Entendre aujourd'hui dire d'une lutte ou d'une grève dont on ne partage pas les revendications ou la forme, qu'elle n'est pas républicaine, est non seulement dangereux pour notre démocratie mais surtout faux intellectuellement.
C'est parce que le peuple, quoi qu'il arrive, est légitime à revendiquer, dans son propre intérêt, que le pouvoir législatif ne peut s'offusquer de cet état de fait.
La déclaration des droits de l'homme et du citoyen en fait même une condition de la sécurité de la démocratie dans son article 35 en 1793 en disant : "quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs".
 

Gwenolé PERONNO, Gaëlle BÉNIZE THUAL, Cédric TURCAS, Hanane REBIHA, Philippe CAILLAUD, Capucine HAURAY, Olivier BLÉCON, Sarah TRICHET-ALLAIRE, François BILLET, Magali FENECH

Avril 2021

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

Nos Halles de Méan-Penhoet entament leur rénovation

Ce bâtiment remarquable est emblématique du quartier de Méan-Penhoët et de Saint-Nazaire. Le bâtiment de 1100 m2 demeure l’édifice public le plus ancien de notre ville. En effet, les Halles de Style Baltard (avec une armature métallique caractéristique) ont été construites en 1877 en centre- ville. Elles ont été déplacées en 1936 à Méan-Penhoët et demeurent depuis un marqueur du cœur de ce quartier historique.

Restauré en 1995, ce bâtiment nécessite des travaux d’ampleur pour lui redonner son élégance originelle. La réhabilitation des halles comprend la réfection de la toiture en ardoise, le changement de l’ensemble des menuiseries, la rénovation de la structure métallique (sablage et laquage), le nettoyage des murs en brique, l’accroissement de la luminosité naturelle en retravaillant les persiennes et la remise aux normes incendie.

Les travaux menés par la Ville dureront toute cette année 2021 avant de permettre à la Socali (suite à un appel à manifestation d’intérêt lancé par la Ville) d’y déployer ses activités de marché paysan (vente de produits traditionnels et locaux) et de restauration au cours du second trimestre 2022. Cette nouvelle activité, tous les jours de la semaine, contribuera à l’animation du cœur de bourg aux côtés des commerces du pourtour et des activités proposées par le tissu associatif local.

A compter du 3 avril 2021, les commerçant·es se situant à l’intérieur du marché de Penhoët vont migrer à l’extérieur, sur le parvis sud, face à la mairie de quartier afin d’exercer leurs activités.

Depuis l’origine du programme de rénovation des halles, la municipalité de Saint-Nazaire a souhaité maintenir un marché le samedi matin. Ce marché est important d’une part pour la population du quartier et d’autre part, pour les client·es habitué·es des quartiers périphériques ou de communes limitrophes. Ce marché est un vecteur de lien social important.

Afin de satisfaire au maximum les commerçant·es souhaitant maintenir leurs activités le samedi matin, la ville a investi dans des installations démontables à l’instar des marchés parisiens, permettant aux commerçant·es d’être protégé·es des intempéries. Des travaux d’alimentation en électricité sont en cours pour que les commerçant·es puissent se fournir en électricité et ainsi respecter les normes sanitaires et la chaine du froid.

La volonté de la municipalité est donc non seulement de maintenir ce marché le samedi mais si possible de permettre un développement de ce dernier en le valorisant et en incitant de futur·es professionnel·les à venir s‘installer, soit en tant que permanent·es ou simplement en tant que « commerçant·es temporaires ».

La ville de Saint-Nazaire porte une attention particulière et est attachée à ses 5 marchés : Halles centrales, Méan-Penhoët, La Bouletterie, Pertuischaud et Saint-Marc.

La convivialité, les échanges avec les commerçant·es, productrices et producteurs locaux, la qualité et la diversité des produits sont au rendez-vous. Nos marchés permettent à chacun·e de trouver en toute saison des produits alimentaires, des fleurs, des vêtements et d’autres produits souvent synonymes de bonnes affaires.

Sans oublier les marchés nocturnes de Saint Marc, l’été, pour flâner, découvrir des produits artisanaux, déguster des produits de terroir et passer de bons moments !

Une « Maison de l’entreprise »

A deux pas de la gare, dans l’ilot Willy Brandt, la Carène (Communauté d’Agglomération de la Région Nazairienne) va ouvrir un nouveau service dédié exclusivement aux entrepreneurs·es et aux porteurs·es de projets économiques. L’objectif est qu’ils et elles accèdent sur un même site à l’ensemble des ressources nécessaires en termes de moyens humains et techniques au lancement de leur projet. Dénommé « Maison de l'entreprise », cet espace deviendra l’unique porte d’entrée pour celles et ceux qui sont ou qui souhaitent implanter leur siège social, une antenne, un site de production, de logistique ou des bureaux de recherche et développement sur Saint-Nazaire et son agglomération.

Organisé de façon à favoriser les échanges, la mise en relation et la création de réseau, le bâtiment se compose au rez-de-chaussée, d’un espace réservé à l’accueil du public et aux étages supérieurs des bureaux, des chambres consulaires, un espace de coworking et un espace de convivialité dédié à des sessions de formation, rencontres, etc. Son ouverture est prévue dans un an.

Un nouveau lieu d’accueil Enfants-Parents à Méan-Penhoët

Situé dans les locaux de la ludothèque en face des halles, ce lieu d’accueil Enfants-Parents, « le Bateau-Bulle », le troisième à Saint-Nazaire, doit permettre aux enfants de partager un moment privilégié avec la ou le proche qui l’accompagne. Il s’agit d’un lieu d’écoute et d’échange qui garantit l’anonymat et où chacun·e peut s’investir à sa convenance. Il facilite la sociabilisation, l’éveil et prépare à l’entrée à l’école.

L’ambition de cette structure, est de préparer les enfants d’au- jourd’hui à vivre de manière autonome, épanouie et responsable au sein d’une société démocratique, pour y prendre une part active. Ce lieu d’accueil enfants-parents « Le Bateau Bulle », répond à ces différents enjeux et notamment celui d’accompagner la parentalité.

Il va permettre aux familles de créer du lien et de rompre l’isolement à travers l’échange et le partage, entre parents et accueillant·es, et entre parents, en s’exprimant, et ceci sans jugement. Pour certains enfants « le Bateau Bulle » sera le premier lieu extérieur à la cellule familiale qu’ils fréquenteront.

Ce lieu a été co-construit pendant deux ans avec un groupe de parents, la Maison de quartier et des professionnel·les de la petite enfance. Ce travail est un bel exemple de participation citoyenne. Non seulement les familles ont suivi et construit ce lieu d’accueil Enfants-Parents mais certaines, maintenant, le font vivre en l’animant.

Chantiers de l’Atlantique

Le 27 février dernier, l’Etat français annonçait aux élu·es locaux l’abandon du rachat des Chantiers de l’Atlantique par l’Italien Fincantieri. Cette excellente nouvelle pour le savoir-faire nazairien est l’aboutissement d’un combat porté par nos élu·es et par les organisations syndicales, tant était fort le risque d’une délocalisation de nos savoir-faire vers la Chine.

Sur l'invitation du Gouvernement, David Samzun s’est attelé à la construction d'un nouveau pool d'actionnariat pour garantir l'avenir de ce fleuron français avec en tête quelques priorités : trouver une solution nationale, respecter la stratégie industrielle déployée par l’équipe de direction des Chantiers, mobiliser sur la durée des moyens pour la Recherche et Développement, poursuivre la diversification vers les énergies renouvelables... Ces quelques principes sont les garants d’une entreprise dynamique, continuant, avec ses salarié·es et ses sous-traitant·es, son chemin vers l’innovation.

Voile : La solitaire du Figaro à Saint-Nazaire

Avec l’appui du Conseil départemental de la Loire Atlantique, chef de file de cette initiative, Saint-Nazaire va être la terre d’accueil de plusieurs éditions de la Solitaire du Figaro. 2021, 2023, 2025 : trois années qui feront de Saint-Nazaire une ville majeure de cette course mythique, dont l’originalité est de mettre les skippers et skippeuses à égalité en les faisant concourir sur les mêmes navires. Ensuite, place au talent, à la stratégie, à la prise de risque. Chacun le sait, cette course est aussi une pépinière de talents que l’on retrouve ensuite sur les lignes de départ des grandes courses au large.

Aujourd’hui Saint-Nazaire regarde pleinement la mer : au travers de son front de mer, qu’il s’agisse de sa partie urbaine ou du chemin côtier, au travers de son projet urbain « Saint-Nazaire, une ambition maritime et littorale » qui souligne à quel point tous les quartiers de notre ville ont à voir avec les littoraux qui nous entourent, au travers des efforts faits par les clubs sportifs, l’école municipale des sports, la base nautique estivale pour favoriser l’apprentissage de la voile. Il était donc important que notre politique événementielle vienne couronner tout cela en favorisant l’organisation de grands rassemblements festifs dédiés à la voile et aux aventures maritimes. C’est une brique supplémentaire du projet stratégique en cours de construction. C’est aussi un pari sur la diminution des contraintes liées à la crise sanitaire qui se dessine progressivement. Nous avons besoin de retrouver une vie amicale et familiale plus sereine, mais aussi des temps collectifs fédérateurs. Nous avons toutes et tous besoin de prendre l’air, de nous retrouver et de rêver aux côtés des aventurier·es du grand large. Pour cette édition 2021, la 52ème de l’histoire de la course, Saint- Nazaire sera ville de départ et ville d’arrivée.

Bain Public, un nouvel espace de rencontre entre les artistes, le territoire et ses habitant·es

Longtemps, les Nazairien·nes y venaient pour prendre soin d'eux, les bains douches d'après-guerre, deviennent Bain Public dédié aux différentes formes théâtrales, à la danse, à la musique et ouvert sur la ville. En cette période si douloureuse pour le monde culturel, réjouissons-nous que Saint-Nazaire compte désormais un nouveau lieu culturel*.

En 2018, après la fermeture du théâtre Icare, la ville souhaite encourager la relation entre culture et territoire notamment à travers la présence artistique et des créatifs. Autre ambition affichée : affirmer la place des habitant·es dans la pratique et la construction des contenus artistiques. Au terme d’un appel à projet, le bâtiment emblématique du patrimoine nazairien était confié à l’association Chantiers nouveaux. Prenant la forme de tiers lieu, Bain Public déploie une approche renouvelée, tant dans les formes que dans les modes de production. Le projet propose d’explorer, à travers des résidences d’artistes, les enjeux sociétaux contemporains tels que notre rapport à la paternité, au corps ou encore au travail, les thématiques retenues pour cette saison inaugurale...

Aux artistes désormais de prêter toute l’attention aux habitant·es et, se faisant, de raconter avec leur sensibilité Saint-Nazaire...

* Bain Public sera ouvert à toutes et tous lorsque les conditions sanitaires le permettront.
 

Les 39 élu·es du groupe « Pour Saint-Nazaire »

Groupe "Ensemble, solidaires et écologistes" - Opposition

Voilà un an que la culture est en berne. Alors que les lieux de consommation mercantiles restent ouverts, ceux de consommation de nourriture intellectuelle se voient contraints de fermer leurs rideaux. Théâtre, cinémas, salles de concerts et musées sont autant de lieux d'échanges, d'évasions, de rencontres, de réflexion, de fêtes qui sont essentiels à l'épanouissement, au bien être de chacun·e d'entre nous.

Les artistes dont le rôle social est primordial souffrent terriblement de cette mise à l'écart. Nous les soutenons dans leurs revendications, ainsi que les occupations de théâtres dont celui de Saint-Nazaire.

L'art nous relie les uns aux autres, nous permet de partager des moments de joie, de réflexion sur le monde et les humains, sur ce que nous vivons, rêvons, avec un langage non pas de technocrates ou de scientifiques, mais avec un langage "poétique" qui parle à notre intelligence mais aussi à notre cœur, qui nous donne des émotions et nous stimule pour penser nos vies, pour habiter celles-ci avec intelligence et humanité. Et ce partage là ne pourra jamais être remplacé par une culture vécue individuellement devant son écran. Plus que jamais, nous avons besoin de contrer ce climat "lobotomisant" , "individualisant" et d'où tout esprit festif et collectif serait exclu.

Heureusement, les autorités ont permis aux associations culturelles d'œuvrer en milieu scolaire. Nous saluons les associations et les structures culturelles nazairiennes qui poursuivent leurs actions dans les classes et qui interviennent partout où c'est possible , en particulier dans les EPAHDs, malgré l’imbroglio administratif et la contrainte des normes sanitaires.

À l'arrivée du printemps, la culture doit se réinventer, se faufiler en plein air dans les parcs, les jardins publics et privés, sur la plage, au pied des immeubles, dans tous les lieux où la sécurité sanitaire pourra être assurée. On peut espérer tout à fait que la mairie agisse pour le bien-être des citoyen·nes et concoure à préserver leur santé psychologique, et donc favorise, rende possible concrètement et encadre ces moments de partage, moments à inventer avec l'aide des structures culturelles et sociales, des associations, mais aussi des citoyennes et citoyens eux-mêmes qui peuvent être riches d'idées. Projections en plein air, spectacles et concerts en extérieur, ballades contées, lectures dans les jardins, pianos et chansons dans la rue... Tout cela dans le respect des règles sanitaires, bien entendu.

Inventons ! Bien sûr que notre joie de vivre est là et ne demande qu'à s'exprimer !

Gwenolé PERONNO, Gaëlle BÉNIZE THUAL, Cédric TURCAS, Hanane REBIHA, Philippe CAILLAUD, Capucine HAURAY, Olivier BLÉCON, Sarah TRICHET-ALLAIRE, François BILLET, Magali FENECH

Mars 2021

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

Petit Caporal : un pôle d’équipements à l’école Brossolette

Un nouvel aménagement urbain va voir le jour au Petit Caporal avec la volonté de créer un lieu de vie fédérateur et une véritable destination au cœur du quartier, générant mixité et échange.

Avec la relocalisation de la crèche des petits clowns dont le nombre de berceaux va passer de 20 à 38, avec le nouvel accueil périscolaire et de loisirs, le lieu d’accueil enfants/parents, la nouvelle salle polyvalente, ce projet va profondément remodeler l’identité du quartier, en s’appuyant notamment sur une architecture contemporaine, élégante, ambitieuse, proposant des matériaux nobles et de qualité.

En accompagnement, la requalification des espaces publics aux abords permettra d’améliorer les conditions d’accessibilité : la création d’un parvis accueillant et sécurisant implanté en façade de l’école matérialisera harmonieusement un lien évident entre les espaces résidentiels et le pôle d’équipements.

En ce qui concerne le groupe scolaire Brossolette proprement dit, de gros travaux de rénovation et d’isolation thermique par l’exté- rieur, de peinture intérieure, de réfection de la cour seront entrepris. Parallèlement, la modernisation et l’extension des réseaux en lien avec l’école numérique proposeront plus de possibilités pédago- giques aux équipes enseignantes et aux acteurs/actrices des temps péri-éducatifs.

Enfin, ce projet s’inscrit encore une fois dans une démarche écoresponsable puisqu’il a été fait le choix de matériaux perfor- mants et de pose de panneaux photovoltaïques.

Un grand bonheur et une once d’impatience de pouvoir profiter de ces nouveaux aménagements urbains qui s’inscrivent dans le plan d’action global de projet de renouvellement urbain d’intérêt régional de l’agglomération Nazairienne. Notre priorité pour l’éducation et l’émancipation s’adresse à tous les habitant·es et dans tous les quartiers de Saint-Nazaire.

Les Conseils Citoyens de Quartier : ensemble faire la ville.

Chaque année, à la même époque, est fait le bilan des actions menées par les conseils citoyens de quartier - CCQ. Au fil du temps et depuis plus de 10 ans, les habitant·es, au travers des CCQ, se saisissent de la possibilité qui leur est donnée de faire la ville, de mener des projets d’animation et des projets structurants sur le territoire nazairien. Ces projets sont menés du début à la fin par les membres de ces conseils.

Lors du conseil municipal du 9 octobre dernier, au regard de la crise sanitaire et des nombreux reports occasionnés sur les actions menées par les conseils citoyens, il a été décidé de prolonger de six mois le mandat de ces conseiller·es afin de faire aboutir l’ensemble des projets. En septembre 2021, les modalités de désignation pour devenir membres des nouveaux CCQ seront présentées. En novembre, les nouveaux membres seront connus pour que ceux-ci puissent se mettre en action dès le mois de décembre. L’opportunité de tout à chacun·e de participer, de faire la ville est ouverte. La démarche participative et la place laissée aux habitant·es de pouvoir poser leur empreinte sur notre cité est possible.

Au-delà des CCQ, d’autres possibilités d’agir existent à Saint- Nazaire. Il est possible pour chaque habitant·e de proposer une initiative citoyenne, de siéger au conseil des ainé·es, de participer à l’action Jeunes en ville, d’interpeller le conseil municipal sur un sujet qui fait consensus dans la population, etc. Ces nouveaux dispositifs de démocratie et de citoyenneté sont issus des nouvelles aspirations des citoyen·nes. Ils viennent compléter d’autres dispositifs traditionnels déjà existants.

Bien avant que ces nouveaux outils ne voient le jour, la participation des habitant·es aux destinées de la ville était dans l’ADN des Nazairiennes et des Nazairiens. De la petite Californie Bretonne au 19e siècle en passant par la reconstruction au sortir de la guerre, les habitant·es auront eu à faire preuve de solidarité et d’inventivité. De cette histoire singulière, découle un tissu associatif incroyablement dense et dont nous pouvons être fier·e·s. La participation des habitant·es et la démocratie participative sont solidement ancrées sur notre territoire depuis plusieurs générations !

Coulvé-Québrais : l’antidote à l’étalement urbain

Située au sud du boulevard de Bougainville et incluant le bassin de Guindreff, la zone de Coulvé-Québrais est fléchée depuis plus de 10 ans comme secteur à habitat. Nous avons décidé de l’ouvrir à l’urbanisation pour répondre à la demande de logements, notam- ment individuels, qui ne cesse de s’accroître.

Celle-ci est due à l’attractivité de la ville, y compris économique malgré la crise, en raison de sa qualité de vie, ses services de santé, de son offre culturelle et de l’appétence de métropolitain·nes de retrouver une ville à taille humaine et offrant des espaces de respiration. Hélas, le déséquilibre entre l’offre et la demande perdure et entraîne une tension sur les prix qui augmentent partout quel que soit le type de bien.

Urbaniser ce site est à la fois un projet social pour permettre à toutes les catégories de pouvoir habiter Saint-Nazaire et un projet écologique en plaçant les enjeux environnementaux au cœur de la démarche.

Permettre à des familles, à de jeunes ménages, de pouvoir se loger nécessite d’avoir une offre adaptée à leurs besoins, en taille de logements et de prix. Dans cet objectif, la part de la production de maisons sous différentes formes et dans une gamme variée de prix garantissant l’accès à tou·t·es, constitue un axe majeur de la programmation prévue. Si nous ne faisons pas cet effort, certain·e·s n’auront d’autre choix que construire ou acheter à la campagne, parfois même en dehors de la Carène, où les prix sont plus bas, accentuant l’artificialisation des terres. Coulvé-Québrais est idéale- ment situé : proche de la gare et à une encablure du centre-ville. Le quartier offre des qualités d’habiter prometteuses, dans un cadre naturel.

Préserver ce cadre naturel est un objectif écologique majeur en menant une opération exemplaire en termes d’économie d’espace et d’optimisation foncière. Nous nous appuierons sur le cadre paysager et environnemental remarquable, dont la préservation et la valorisation constitueront un enjeu fort du projet urbain. Le secteur à l’étude comporte ainsi des « creux » destinés à être préservés de toute urbanisation, et d’ores et déjà identifiés dans le cadre du PLUi comme espaces naturels de la Trame Verte et Bleue, notamment aux abords des bassins et étangs et de la prairie humide. L’empreinte de ces espaces naturels, la topographie du site et les vues seront primordiales dans la définition du parti d’aménagement qui devra valoriser au mieux cette trame environnementale et paysagère. La recherche de l’évitement et du moindre impact environnemental constitue le fil conducteur pour aménager.

Les études vont démarrer pour réaliser l’état initial du site et de son environnement, notamment : inventaires faune / flore, zones humides, continuités écologiques, sur un cycle complet d’un an ; diagnostic agricole, au regard de l’occupation du site ; étude acoustique, au regard notamment de la proximité de la RD213. L’objectif est d’avoir une offre de logements individualisés à horizon 2024.

Vous pouvez compter sur notre majorité pour que Saint-Nazaire reste une ville accessible et qui réponde aux enjeux sociaux et environnementaux de notre temps.

Notre engagement pour la vie associative

Notre majorité fait le choix de voter les subventions au premier conseil municipal de l’année afin de donner aux associations une meilleure visibilité pour gérer leur quotidien. Ainsi près de 8 millions d’euros sont attribués au titre des subventions dites « ordinaires ». Outre ces subventions « ordinaires », notre soutien à la vie associative se traduit aussi par des subventions exceptionnelles sur projet (en moyenne 400.000 euros par an), la valorisation des moyens mis à disposition du secteur associatif (salle, matériel... pour plus de 4,5 millions d’euros ces dernières années en moyenne annuelle) et les subventions de soutien à la crise COVID durant cette crise (près de 400.000 euros en 2020). L’ensemble des subventions représentent 164 euros par habitant·es, ce qui est un bon ratio si l’on se compare à la moyenne des villes de la même strate avec 130 euros par habitant·es.

Les conséquences de l’épidémie de Coronavirus sont extrêmement lourdes pour notre tissu associatif, comme pour tout le pays, et bien au-delà. Pourtant, malgré l’impact bouleversant et sans précédent de la situation sanitaire sur leur fonctionnement, les associations ont fait preuve d’une formidable capacité d’adaptation, de réorganisation et d’inventivité pour maintenir une activité. Le secteur associatif est resté mobilisé. Pour cela, nous tenons d’ores et déjà à les en remercier. Du fait de l’arrêt des activités et du manque de visibilité pour la suite, nous savons que les difficultés financières s’accumulent pour une grande partie d’entre elles. Nous continuerons, comme en 2020, à apporter notre concours afin d’atténuer les effets de cette crise.

Nous devons aborder ensemble, collectivité et associations, cette nouvelle année avec responsabilité, humilité, beaucoup de bon sens, un peu de bonne volonté, et tellement, tellement de patience... Les associations sont partout et dans le quotidien de chaque habitant·e et citoyen·ne. Elles sont le lieu premier de l’engagement et une école permanente de la citoyenneté et de l’émancipation. Elles sont actrices de la vitalité démocratique et elles constituent un espace d’acquisition de compétences individuelles et collectives. Notre majorité croit fondamentalement à l’engagement associatif, vecteur d’implication citoyenne, véritable alternative au chacun pour soi. En ce début de mandat, notre objectif est de rendre visible tout l’apport de l’engagement associatif et faire de son essor un véritable atout pour construire ensemble notre cohésion sociale, et le mieux vivre et faire ensemble. En 2020, plus que jamais, les associations se sont montrées déterminées, solidaires, créatives et indispensables. En 2021, l’équipe municipale de la majorité entend bien poursuivre son soutien aux associations afin qu’elles puissent tenir, rebondir, relancer leurs activités, et ainsi poursuivre leurs actions d’utilité citoyenne. A toutes celles et tous ceux qui font vivre notre tissu associatif : Merci !

Les 39 élu·es du groupe « Pour Saint-Nazaire »

Groupe "Ensemble, solidaires et écologistes" - Opposition

Jeudi 11 février. La neige a recouvert Saint-Nazaire, comme ce n’était pas arrivé depuis des années.

Nous n’y sommes pas habitué·es, et la ville n’est pas préparée : transports en commun arrêtés, établissements scolaires fermés. Cela se comprend, puisque c’est un événement qui n’arrive qu’une fois par décennie !

Ce que nous ne comprenons pas, c’est que l’hébergement d’urgence n’ait pas été anticipé.

Jeudi 11 février. La neige a recouvert Saint-Nazaire, et un homme cherche de l’argent pour se payer une nuit d’hôtel. Le 115 n’a pas de place.

Cette impréparation n'est pas acceptable. Quelques jours auparavant, lors du conseil municipal, notre groupe soulignait la précarité que subissaient des nazairiennes et des nazairiens, devant par exemple monter une tente chaque soir. La majorité en place nous a répondu que des solutions existaient pour chaque personne. Que des solutions proposées avaient été refusées : oui, car les personnes ne pouvaient pas y aller avec leurs chiens, ou alors que la solution était à Nantes, loin de la sociabilité acquise à Saint-Nazaire. Ou peut-être que la raison était que ces personnes avaient des affinités anarchistes ? Espérons que ce n’était pas l’opinion politique de ces personnes qui leur a valu ce retard pour prendre en compte leurs situations, les prendre en compte de manière digne.

Un gymnase a été ouvert le vendredi soir, et nous le saluons, pour accueillir les personnes sans logement, et pouvant les accueillir avec leurs compagnons canins... mais seulement pour trois jours annoncés.

Une autre solution existe, pour éviter cette situation dramatique : un toit pour chaque sans-abri. Un toit immédiat, où chaque personne peut trouver un refuge, puis pouvoir ensuite chercher les aides auxquelles elle a le droit.

Bon nombre de témoignages prouvent qu'il faut d'abord se stabiliser physiquement donc avoir un toit et une adresse, avant d'aborder les procédures administratives.

D’abord, héberger les personnes gratuitement. Puis, les accom- pagner. C’est cette solution qui a été expérimentée en Utah, en 2005, en Finlande en 2008, mais également dans certaines villes françaises : Paris, Toulouse, Marseille, Lille.

Cela a un coût ? Oui. Nous pourrions répondre que l’expérimenta- tion menée a montré que le coût d’un hébergement et d’un accom- pagnement est moindre que les frais médicaux et d’hospitalisation nécessaires quand rien n’est fait. Mais nous opterions pour cette solution même si elle était plus onéreuse.

Chaque politique publique menée est un choix.

Gwenolé PERONNO, Gaëlle BÉNIZE THUAL, Cédric TURCAS, Hanane REBIHA, Philippe CAILLAUD, Capucine HAURAY, Olivier BLÉCON, Sarah TRICHET-ALLAIRE, François BILLET, Magali FENECH

Février 2021

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

Joël Batteux

Joël Batteux nous a quittés et laisse à notre majorité le goût amer de l’absence. Pour beaucoup d’entre nous, il a été un formateur et souvent un ami. Pour certain·es, plus jeunes, il incarne un héritage dynamique, perceptible dans bon nombre de dossiers, et que nous revendiquons fièrement. Pour quelques-un·es enfin, appartenant à son « opposition » de l’époque, il fut un maire incontestablement mobilisé pour sa ville et ses habitant·es. Ce qu’il nous laisse en commun, c’est une certaine conception de la politique, qui repose sur l’importance de l’idée, de la volonté et de la responsabilité.

Les enjeux de notre temps, qu’ils soient sociaux, économiques, démographiques ou environnementaux, nécessitent des politiques fortes et assumées. Ils obligent à des choix dans des contraintes financières plus dures et des espaces de développement désormais plus restreints. Si notre ville parvient à naviguer par ce gros temps, pour reprendre un vocabulaire marin que Joël Batteux affectionnait, c’est bel et bien le résultat des choix responsables et des anticipations judicieuses qui ont été opérés par ses équipes successives et sous son impulsion.

Joël Batteux, c’est aussi le personnage. Une voix grave qui résonne, un regard qui pénètre, une silhouette reconnaissable entre toutes. Il éveille des sentiments mêlés, comme le font les personnes inclassables, entre l’admiration, la crainte et l’affection. Parce qu’il aura incarné autant que façonné un grand dessein pour notre ville, notre reconnaissance collective doit s’exprimer en donnant son nom à un lieu. Nous ne le connaissons pas encore mais gageons que, depuis cet endroit, nous pourrons ressentir la mer.

Merci Joël.

Innover pour l’industrie

Durant la décennie 2010-2020, notre bassin d’emploi a connu une situation singulière. Singulière par rapport à l’ensemble de la France, car nous étions un des rares secteurs à créer des emplois industriels, loin devant de grandes métropoles. Singulière aussi par rapport à notre histoire, car pour la première fois, nos deux grandes filières — la navale et l’aéronautique — étaient en haut de cycle en même temps.

Ce dynamisme nous a permis d’atteindre un faible niveau de chômage. Il validait une stratégie ancienne de confiance en l’industrie, de diversification et de consolidation, notamment du réseau de sous-traitants illustré par le dynamisme d’un groupement comme Néopolia.

Forts de cet élan, nous avons posé dès 2018 notre candidature au dispositif « Territoires d’industrie ». Grâce à cette action de l’État, nous avons réuni les industriels et tous les acteurs du territoire, sous la conduite de la CARENE et d’Estuaire et Sillon, pour écrire une feuille de route intégrant vision du développement économique, qualification et besoins de main-d’œuvre, et défi de la transition écologique. 31 projets ont émergé et les 2/3 sont lancés à ce jour.

Amorcée alors que tous les voyants étaient au vert, cette feuille de route nous sert désormais de guide pour faire face à des temps incertains, assombris par la pandémie mondiale. De l’amélioration de la logistique à l’émergence d’un chantier naval mutualisé, en passant par l’innovation pour la propulsion vélique ou hydrogène, les projets sont nombreux. Ils écrivent déjà l’avenir de notre territoire, tout en respectant son ADN : la coopération au service de projets ambitieux.

Agir pour l’eau

Pour améliorer la qualité de l’eau et des milieux naturels aquatiques sur le bassin versant Brière Brivet, la CARENE et les 4 autres intercommunalités du territoire s’engagent dans un contrat de 6 ans (2020/2025) doté d’un budget de 15 millions d’euros, cofinancé par l’agence de l’eau Loire Bretagne, le conseil régional des Pays de la Loire et le département de Loire-Atlantique.

C’est un doublement des investissements par rapport au contrat précédent avec en ligne de mire, quatre grands objectifs au bénéfice de l’homme et de la nature : améliorer la qualité des eaux, restaurer les milieux naturels, réduire les inondations, préserver la ressource en eau potable.

Le contrat piloté par le syndicat de bassin versant Brière Brivet, épaulé par de nombreux partenaires comme le parc naturel régional de Brière, va se traduire par un programme très concret de 136 actions, comme illustré ci-dessous :

L’urbanisation, les aménagements, les activités industrielles ou agricoles font que l’eau s’écoule plus vite qu’auparavant du haut du territoire vers le bas. Les nappes d’eau potable, les cours d’eau sont mal réalimentés, la filtration et l’épuration n’ont plus le temps de se faire, les risques d’inondation sont multipliés sur les zones basses. Pour y remédier, il faut ralentir l’eau, restructurer les cours d’eau pour les faire serpenter, favoriser l’infiltration par des zones d’expansion sur les rives, conforter les berges en replantant des haies, c’est-à-dire, au final, rétablir le fonctionnement natu- rel et réguler les débits. C’est ainsi que 85 km de cours d’eau et 90 km de canaux en marais vont faire l’objet de travaux de restructuration et renaturation pour près de 9 millions d’euros.

Nos milieux naturels sont des zones d’habitat pour de nom- breuses espèces dont certaines protégées, comme l’anguille. De nombreuses écluses, barrages, franchissements ont été construits sur nos canaux et cours d’eau, empêchant ce que l’on appelle la continuité écologique. Ce sont plus de 70 fentes piscicoles qui vont être installées sur tout le réseau hydraulique pour restaurer cette continuité écologique au profit des peuple- ments de civelles notamment. Parallèlement, plusieurs réseaux de mares vont être restaurés pour là aussi reconstituer des circu- lations pour les espèces aquatiques

De nombreux secteurs sensibles (sources, têtes de bassin) sont soumis à des rejets, des ruissellements polluants ou à des risques pouvant altérer la biodiversité ou impacter la qualité des eaux. Plus de 2 millions d’euros seront investis pour installer des systèmes de contrôle et d’alerte mais surtout pour accompagner la mise en œuvre de pratiques moins impactantes (réduire l’usage des pesticides, fertilisants et détergents domestiques) et pour investir dans des dispositifs permettant de réduire les risques (mise aux normes des installations, protection des captages d’eau).

Des actions d’information et de sensibilisation, à hauteur de 300 000 euros, seront également conduites pour mobiliser les acteurs et actrices du territoire (industriel·les, agriculteurs, agri- cultrices, habitant·es) dans la reconquête de la qualité de l’eau, avec une attention particulière pour les jeunes générations qui doivent être mobilisées au plus vite pour la préservation de l’eau.

Construire pour loger les habitants

Les derniers chiffres du recensement confirment le fort dynamisme démographique de notre département et de notre ville. Notre population augmente par la force de son économie, la qualité de son cadre de vie et de ses services, la diversité de ses propositions sportives et culturelles... Mais cette augmentation ne repose pas que sur l’arrivée de familles extérieures. Nous générons nous-mêmes une progression soutenue avec davantage de naissances que de décès. Ces familles ont donc besoin de nouveaux logements pour accueillir leurs enfants qui, à leur tour, quitteront le foyer pour créer le leur. Enfin, les couples qui se séparent viennent aussi augmenter le besoin en logement. Face à ce besoin, deux options s’offrent à nous : soit laisser faire le marché avec comme conséquence une rareté des biens qui fera exploser les prix et repoussera les plus modestes loin de la ville ; soit organiser la construction de logements afin de permettre aux jeunes Nazairien·nes de s’installer, avec leur famille, dans leur ville, et tout en continuant d’accueillir les personnes qui souhaitent nous rejoindre. Cette deuxième option, c’est la nôtre et nous l’appelons la ville pour tous !

Il ne s’agit pas de construire n’importe où, ni n’importe comment. Nous savons l’importance de protéger nos campagnes, nos marais, nos forêts, tant pour lutter contre la pollution que pour préserver des terres agricoles et notre biodiversité. Le temps où il était possible d’étaler en nombre des lotissements dans la campagne est derrière nous. Par ailleurs, s’étaler voudrait dire construire des routes, des réseaux nouveaux, augmenter le nombre de camions pour collecter nos ordures ménagères, éloigner les habitations des lieux de travail renforçant le besoin de prendre sa voiture avec des conséquences en termes de pouvoir d’achat pour les familles... Ce n’est pas responsable, ni écologiquement, ni financièrement. C’est pourquoi l’idée de densifier la ville, d’organiser sa reconstruction sur elle-même, est désormais la condition pour produire un habitat respectueux de l’environnement et accessible au plus grand nombre.

La volonté des élu·es du groupe « Pour Saint-Nazaire » est de permettre « la ville pour tous » dans un contexte de croissance démographique et de changement des modes de vie.

L’usine élévatoire illustre l’ambition patrimoniale de la ville

L’usine élévatoire de Saint-Nazaire vient d’obtenir son inscription aux Monuments historiques. Une bonne nouvelle qui est l’aboutissement d’une démarche opiniâtre et conjointe des collectivités locales, de l’État, des collectifs citoyens et du propriétaire (le Grand port maritime de Nantes Saint-Nazaire). Situé dans le quartier du Petit-Maroc, sur le domaine public maritime, ce bâtiment de 1911 est désormais reconnu pour ses caractéristiques uniques en France. Dès sa fermeture en 1993, Joël Batteux veilla à la sanctuariser dans les documents municipaux d'urbanisme.

Cette inscription signe l’ambition de la ville dont les objectifs prioritaires, en lien avec la démarche du label Ville d’art et d’histoire, sont de connaître, conserver, valoriser, transmettre et expliquer le patrimoine nazairien. À l’appui de cette volonté, Saint-Nazaire se dote d’outils opérationnels parmi lesquels les aires de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP). Elles veillent au respect architectural lors de toute opération de rénovation dans l’espace urbain d’intérêt patrimonial. L’usine élévatoire s’apprête à ouvrir une nouvelle page de son histoire. Le port de Nantes-Saint-Nazaire, conjointement avec la Ville, travaillent à un projet de reconversion dont la finalité est d’ouvrir à toutes et tous ce site témoin d’une page importante de notre épopée industrielle...

Les 39 élu·es du groupe « Pour Saint-Nazaire »

Groupe "Ensemble, solidaires et écologistes" - Opposition

En 2013, Edward Snowden révélait la surveillance de masse mise en place par les services secrets américains. Une révélation sans précédent, montrant que, insensiblement, la protection des indivi- dus par l’État s’est muée en suspicion de chacun·e. Aujourd’hui, les possibilités techniques et la peur généralisée nous amènent à ne plus voir d’inconvénients à se faire surveiller. Il semblerait que cette pratique ait convaincu un certain nombre de dirigeant·es, car la France met progressivement en place ce système.

Depuis décembre, trois décrets autorisent l’enregistrement d’une somme d’informations inédite et inquiétante : opinions politiques, philosophiques, religieuses, appartenances syndicales et données de santé pourront être collectées au nom de la sûreté de L’État.

Pensez vous vraiment ne pas être pas concerné·e ?

Vous pouvez avoir une fiche vous présentant comme « ayant entretenu une relation directe et non fortuite » avec une manifestation sur la voie publique. La loi de sécurité globale permettra la captation d’images de masses par drones ou caméras piétonnes, et les faibles gardes-fous nous protégeant encore de la reconnaissance faciale risquent de tomber dans les années à venir.

Loi après loi, caméra après caméra, renoncement après renonce- ment, en état d’urgence quasi permanent, notre liberté s’effrite inexorablement.

Les caméras de surveillance

Une étude menée à Rennes a montré que les caméras de surveil- lance avaient très peu d’influence sur la prévention des actes de délinquance.

La plupart des auteurs de délits sont sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants et les caméras n’ont aucun effet sur eux. Les violences physiques quant à elles sont liées à des pulsions sur lesquelles là encore elles jouent peu. Quant au trafic, tout comme une patrouille de police peut le faire, les caméras déplacent dans l’espace ou dans le temps le phénomène, sans le résoudre pour autant.

La vie privée devient suspecte

« On ne craint rien si on n’a rien à cacher » devient la nouvelle formule pour faire accepter le fichage étendu et la surveillance globale des communications numériques.

Il s’agit d’un dangereux glissement : de citoyen·nes qui définissent leurs droits et les délèguent au pouvoir, nous passons à un État de pouvoir qui définit les droits et les accorde aux citoyen·nes.

Mais ce n’est pas à nous, citoyen·nes, de justifier de nos activités. C’est à l’État de prouver qu’une personne est suspecte avant de chercher des informations sur elle. Et c’est à la justice d’accorder cette autorisation de surveillance.


Gwenolé PERONNO, Gaëlle BÉNIZE THUAL, Cédric TURCAS, Hanane REBIHA, Philippe CAILLAUD, Capucine HAURAY, Olivier BLÉCON, Sarah TRICHET-ALLAIRE, François BILLET, Magali FENECH

Janvier 2021

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

Nos pensées les plus chaleureuses pour 2021

L’année 2020 a été pour le moins particulière : du jour au lendemain, plus d’accès à l’école, aux lieux de culture, de sport et de convivialité. Nous avons été placé au télétravail ou pire en chômage partiel et pour certaines et certains, leurs contrats ont cessé. Une brève respiration nous a été accordée pendant l’été. Nous avons pu sortir la tête à l’extérieur et revoir du monde. Puis à l’automne, le retour au confinement a eu raison de notre moral pour certain d’entre nous. Aujourd’hui, nous appréhendons la vie, sous tous ses prismes, au gré des décisions gouvernementales. La France et le monde sont plongés dans une crise sanitaire et sociale sans précédent dont on sent déjà les frémissements en termes d’impacts pour 2021.

Au cœur de cette période trouble, nous pouvons pour autant nous réjouir. Malgré le contexte, une indéfectible et spontanée solidarité s’est organisée naturellement autour des plus vulnérables que ce soit en matière de santé ou de précarité. L’urgence a conduit une multitude d’initiatives individuelles, collectives portées pour certaines par des associations ou encore la bonne volonté guidée par le sens des autres. Ces actions ont largement participé au réconfort des femmes et des hommes en difficultés et continuent à y contribuer. Car l’urgence dure...

La crise a également mis en exergue la force des services publics, leurs compétences et leur rôle primordial dans la gestion de crise. Les agent·es (santé, secours, coordination sociale, éducation, sécurité) ont été grandement sollicités pendant ses longs mois. Ces acteurs et actrices qui œuvrent au quotidien pour l’intérêt général ont répondu et répondent toujours présent·es. A l’échelle nationale et locale, ils et elles ont su apporter des solutions à l’urgence, aujourd’hui et demain encore, très certainement. Nous voulons leur rendre hommage et leur témoigner tout notre soutien.

Saint-Nazaire saura une fois encore faire preuve de résilience et dépasser cette crise, collectivement. Notre enjeu pour l’année 2021 : être à l’écoute de toutes et tous et adapter nos actions à la crise sociale à laquelle nous nous préparons en toute conscience.

Ville solidaire, Saint-Nazaire saura être aux côtés de ses habitant·es, de ses partenaires institutionnels et associatifs, également de ses entrepreneurs et entrepreneuses, comme elle l’a toujours fait.

Dès que cela sera possible, vous pouvez compter sur nous pour faire de cette nouvelle année, une année placée sous le signe de la convivialité retrouvée.

Nos pensées les plus chaleureuses et une belle année 2021

La source : accompagner les 15-25 ans

Dans le cadre d’une démarche participative accompagnée par la mission Jeunesse de la ville, des jeunes Nazairien·nes ont exprimé leur besoin d’un espace dédié à leurs problématiques dans la cité. La municipalité a donc réalisé, à leurs côtés, « la Source », un lieu de partage d’expériences, d’échanges, d’informations et d’accès aux droits. Visible et accessible, elle permet à chacun·e de bénéficier d’un accompagnement par une équipe pluridisciplinaire de professionnel·es formé·es pour mener à bien leurs projets, quels qu’ils soient.

Aujourd’hui, cet espace est devenu essentiel au mieux-être des jeunes de 15 à 25 ans : lieu d’écoute par excellence, il est d’autant plus pertinent que la crise sanitaire a mis en lumière de nouvelles difficultés. Le confinement, l’isolement et le manque de contact ont été pernicieux et destructeurs pour nombre d’entre eux à un moment où ils s’émancipent de leur cercle familial, vivent leurs propres expériences et construisent leur vie d’adulte. Consciente de ces difficultés, la municipalité, au travers de cet outil et pendant toute la période, leur apporte une attention particulière et un accompagnement bienveillant.

De manière complémentaire, notre politique en faveur de la citoyenneté s’appuie sur des partenaires tels les Fédérations d’Education Populaire pour accompagner les initiatives des jeunes « La Pépinière de Projets » ou encore l’association Unis- Cité qui propose à 40 jeunes en service civique de s’engager dans des missions d’intérêt général. Quant au Conseil Nazairien de la Jeunesse « Jeunes en Ville », véritable outil de participation citoyenne, il permet aux jeunes d’être acteurs et actrices de leur ville, de porter leur propre projet ou encore de nourrir les réflexions portées par la commission extra municipale « Ambition Maritime et Littorale », à laquelle ils participent.

La ville de Saint-Nazaire est aux côtés des jeunes et œuvre au quotidien à leur émancipation. Facilitatrice de l’exercice de leur citoyenneté, elle prend en compte leurs besoins et leurs attentes de manière transversale dans son action publique.

Total : Interpellation sur l’avenir du site de la raffinerie

Fin novembre 2020, nous apprenions par voie de presse la fermeture de la raffinerie Total de Donges du fait de la baisse de consommation du carburant. Cette décision a mis le site à l’arrêt jusqu’en mars 2021.

Avec les présidents de la Région, du Département et de Nantes Métropole, David Samzun, président de la CARENE, a pris l’initiative d’interpeller directement le PDG de Total sur cette situation.

Sur l’emploi d’abord, car l’humain est au cœur de nos préoccu- pations. Sont très impactés par cette décision, les salarié·es du site, celles et ceux des entreprises sous-traitantes mais aussi du Grand Port Maritime. Dans cette période économique complexe, ils auront du mal à faire face. Il est donc légitime de demander au groupe de prendre en compte ces situations et de trouver des moyens de compensation.

Sur l’aménagement du territoire ensuite, car Saint-Nazaire agglomération et les présidents signataires se sont engagés aux côtés du groupe pétrolier pour moderniser la raffinerie et lui permettre de produire du carburant moins soufré, puis pour réaliser un contournement ferroviaire. Ce dernier est un investissement important, de l’ordre de 150 millions, dont 50 sont à la charge de Total. Il vise à mettre en sécurité les usagers du train et à mieux desservir la commune de Donges.

Il va sans dire que nous attendons avec impatience la réponse du PDG de Total, tant ce site est majeur dans l’équilibre économique du Grand Port Maritime et la bonne santé du bassin d’emploi. Si chacun·e voit bien qu’il nous faut construire un modèle économique décarboné pour répondre aux défis du réchauffement climatique, il nous faut aussi préserver nos outils et penser les équilibres à long terme. Dans ce cadre, la raffinerie est une activité essentielle pour les années à venir.

Effectifs de la police nationale insuffisants

La croissance constante de notre population est une belle reconnaissance de notre attractivité ; elle entraîne néanmoins en parallèle une augmentation des crimes et délits sans que les effectifs des forces de l’ordre en place soient revus à la hausse...

Malgré leur engagement et leur investissement, les policier·es sont confrontés à de réelles difficultés, accrues par un manque de moyens humains et à de nombreux postes non pourvus : en théorie, 250 policiers devraient être présents sur la circonscription de Saint-Nazaire/La Baule, dont 170 sur Saint-Nazaire, comme nous le constatons sur le terrain.

L’été dernier, le Maire interpellait par courrier le ministre de l’Intérieur afin que notre ville soit dotée de policier·es supplémentaires. Sa réponse a sonné comme une provocation : d’après lui, le commissariat de Saint-Nazaire serait sur doté de 15 postes !

Lors du mandat précédent, nous avons créé un service de police municipale en lien avec la police nationale. Pendant ce municipe, nous nous sommes engagés à doubler le nombre d’agents pour atteindre 20 femmes et hommes au service de la tranquillité publique. Mais cet effort des Nazairien·nes n’a pas vocation à pallier les manquements de l’État en matière de forces de sécurité.

Le Maire vient donc d’écrire au président de la République afin que la situation à Saint-Nazaire soit réexaminée.

Rénovation des Halles pour un commerce responsable de proximité

A l’heure où le géant Amazon étend sa puissance en détruisant plus d’emplois qu’il n’en crée, en ne payant pas ses impôts en France, en cassant les prix pour mettre à mal la concurrence, nous soutenons l’idée qu’il faut valoriser les espaces de vie sociale et de consommation responsable tels que nos Halles.

La crise sanitaire et les deux confinements successifs ont mis en avant notre besoin de tisser des liens sociaux comme une absolue nécessité. Notre projet pour les halles a été pensé pour renforcer ce lieu organisé comme un espace d’échanges entre consommateur·rices, commerçant·es et producteur·rices et aussi comme un lieu de mixité sociale, de rencontres amicales et de vivre ensemble.

Cette rénovation sera aussi l’occasion d’améliorer l’accessibilité de toute·s l’équipement, particulièrement aux personnes en situation de handicap, mais aussi à tous les usager·es du vélo, avec la mise à disposition de plus de 50 emplacements d’appui- vélo à différents points d’accès au bâtiment.

Nous sommes convaincus que cette ambitieuse rénovation des Halles, labellisées Patrimoine du XXe siècle, s’inscrit dans une démarche de Développement Durable tant sur le plan environnemental, social qu’économique.

Olivier Vautrain : Bravo champion

Samedi 5 décembre, à la salle Marcel Cerdan de Levallois-Perret, notre boxeur nazairien Olivier Vautrain a décroché le titre de champion de France de la catégorie lourds-légers. Il entre dans la lignée des grand·es champion·nes que Saint-Nazaire a su faire naître dans son histoire singulière avec ce sport. A travers sa victoire, nous saluons tous les sportifs et sportives, leurs entraineur·es et les bénévoles de clubs, qui restent mobilisés malgré les conditions sanitaires. Le boxing est reconnu club de « haut niveau » par la ville et comme beaucoup d’autres, il sait porter loin des sportifs et des sportives parfois arrivés très jeunes en formation. Nous adressons nos remerciements à tous les Nazairien·nes engagé·es pour faire vivre les clubs et porter hautes les couleurs de notre ville par leurs performances. Nous tenons à saluer deux passionnés qui servent la boxe nazairienne depuis des décennies... Roland et Stéphane Cazeaux !

Les 39 élu·es du groupe « Pour Saint-Nazaire »

Groupe "Ensemble, solidaires et écologistes" - Opposition

Il y a 5 ans était adopté l'Accord de Paris par 195 pays, qui donne les objectifs à atteindre pour limiter le réchauffement climatique à 1,5-2°C d'ici 2100, par rapport à l'ère pré-industrielle. Pour atteindre cet objectif, Pascale Hameau a œuvré pour un Plan Climat Air Énergie Territorial, nous donnant les objectifs sur notre territoire pour remplir notre part. Notre groupe d'élu·es sera vigilant pour l'application de ce Plan Climat. Certes, M. le maire a beau répéter qu'il s'agit du travail d'une équipe, mais c'est l’investissement de quelques élu·es et celui des services qui a permis cette adoption ambitieuse : il est parfois bon de rappeler quelles ont été les actions de chacun·e.

Nous serons vigilant·es sur plusieurs points abordés par le plan climat :

  • la qualité de l'air, avec des mesures plus importantes à prendre partout sur notre territoire, et la demande d'étude épidémiologique ;
  • la mise en place de filières de matériaux biosourcés : au vu des constructions faites en béton dans notre ville, il y a urgence à les mettre en place !
  • le soutien aux nouvelles filières industrielles peu ou pas carbonées comme le transport maritime à voile, les micro-algues, ...

Nous pourrions aussi aller plus loin avec la protection de la biodiversité ou des architectures vivantes et non stéréotypées.

Il faudrait multiplier par dix le rythme actuel des rénovations énergétiques : qu'attendons-nous pour augmenter les investis- sements en ce sens, en priorité dans les logements sociaux ? Non seulement nous diminuerions les émissions carbones du territoire, nous soutiendrions l’artisanat local du batiment, mais en plus cela permettrait des économies financières pour les ménages qui en ont le plus besoin.

Il faut également diminuer les transports routiers, mais quelles alternatives sont proposées aux nazairien·nes ? Une augmentation des fréquences de passage de bus est nécessaire. Pour un service de qualité pour tou·tes, il faut un bus toutes les 10 mn et un arrêt à moins de dix minutes à pied.

Le vélo est le mode de déplacement le plus économique après la marche à pied : mais comment s’y mettre lorsque les voies cyclables ne sont pas sécurisées, ni présentes partout ? L'ambition cyclable doit être revue à la hausse et urgemment.

L’Affaire du Siècle, portée par quatre ONG (Notre Affaire à Tous, Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH), Greenpeace France et Oxfam France) a rendez-vous au tribunal le 14 janvier pour démontrer l'inaction climatique de notre gouvernement.

Gwenolé PERONNO, Gaëlle BÉNIZE THUAL, Cédric TURCAS, Hanane REBIHA, Philippe CAILLAUD, Capucine HAURAY, Olivier BLÉCON, Sarah TRICHET-ALLAIRE, François BILLET, Magali FENECH

 

Décembre 2020

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

Chantiers de l’Atlantique : L’Etat doit renoncer à vendre à l’Italien Fincantieri

Que se cache-t-il derrière la vente des Chantiers de l’Atlantique à l’Italien Fincantieri ? Nos emplois, nos savoir-faire étaient-ils menacés ? Une réponse claire nous a été adressée le 10 novembre dernier : le lancement de la construction d’un paquebot de 2 800 cabines par le constructeur chinois CSSC, en partenariat avec Fincantieri. L’Italien assume de transférer le savoir-faire.

Le projet de vente à Fincantieri apparait donc de jour en jour pour ce qu’il est : un projet de délocalisation au profit d’un conglomérat intégrant la Chine.

Pourtant, la pandémie du Coronavirus a mis en lumière notre dépendance aux importations, dans des domaines de plus en plus stratégiques. Cela a conduit l’Etat à parler enfin réindustrialisation et relocalisation. Mais la première des sagesses dans ce domaine, c’est de ne pas perdre la maîtrise de nos outils. Avant de relocaliser, évitons de délocaliser.

Cette délocalisation larvée est inacceptable tant du point de vue des compétences historiques des Chantiers de l’Atlantique en termes de construction de paquebots, que du point de vue des compétences nouvelles qu’ils développent, avec l’ensemble du tissu industriel régional, autour des énergies marines renouvelables, des nouveaux modes de propulsion, bref autour de tout ce qui est au cœur de la transition écologique et énergétique de notre pays.

Comment accepter un tel cadeau à la Chine alors que l’Union Européenne sort de sa naïveté, en qualifiant désormais la Chine de « rival systémique » et de « concurrent stratégique » ?

En parallèle, que constatons-nous ? Le plan de charge des Chantiers se maintient à bon niveau malgré la crise, preuve de la confiance des clients. L’annonce que la construction du Porte- Avion ne peut se faire qu’à Saint-Nazaire, seul chantier disposant des formes assez grandes, souligne par ailleurs son rôle essentiel en matière d’indépendance nationale.

Toutes ces raisons doivent conduire l’Etat à considérer un plan B !

Art dans l’espace public : interpeller le regard...

Un chantier peu ordinaire se déroule en ce moment sur la petite plage située dans la pince de crabe près de la place du Commando. Le Voyage à Nantes y installe une œuvre monumentale du duo d'artistes Daniel Dewar et Grégory Gicquel. Intitulée « Le Pied, le Pull-over et le Système digestif », 3 pièces gigantesques, à l’image des géants des mers et des airs fabriqués de l’autre côté des bassins, ne manqueront pas d’interpeller le regard des Nazairien.nes.

Inscrit dans la délibération cadre votée en 2017, l’art dans l’espace public offre un interstice à l’imaginaire de chaque habitant.e tout en contribuant au rayonnement de la ville. La création artistique contribue à modifier notre manière de voir l’espace public. La ville devient à la fois un cadre d’exposition de l’art mais aussi un terrain d’expression. Dans ce sens, les artistes sont les révélateur.trices de la ville dans ses dimensions urbaine, architecturale et sociale.

Demain, il s’agira de poursuivre cet élan en impliquant davantage les habitant.es dans les projets. C’est la meilleure manière de se sortir du débat stérile entre le beau et le laid. Tant que le regard est interpellé par l'œuvre, ça signifie soit qu'elle ne vous a pas tout dit d'elle, soit qu'elle a trouvé sa place dans votre intimité.

La République, une et indivisible

La création d’un espace public et laïc, permettant à toutes les religions et toutes les pensées de s’exprimer librement pour garantir la paix sociale et le vivre ensemble, est une invention récente et somme toute fragile de notre République. C’est une invention originale profondément liée à l’histoire de notre pays.

La loi du 9 décembre 1905 rappelle, dans son article premier, que « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes ». Elle n’en reconnaît donc aucun et pose par cet acte même les bases d’un régime de laïcité qui les accueille tous. Elle permet à toutes les confessions religieuses, à toutes les pensées philosophiques et humanistes de trouver des moments et des lieux d’expression afin de garantir le vivre ensemble et la paix civile. Elle doit aussi permettre d’être intransigeant avec celles et ceux qui mettent en péril cette paix civile.

Contrairement à certaines idées reçues, la loi de 1905 concernant la séparation des Eglises et de l’Etat ne consiste pas à rejeter les religions hors de l’espace et du débat publics. Elle organise la séparation du politique et du religieux pour permettre à toutes les religions de trouver des espaces d’expression et de représentation. Elle dit que les croyances religieuses ne sauraient être les sources du droit. Elle empêche les fonctionnaires de se prévaloir de leurs convictions religieuses ou politiques dans l’exercice de leurs fonctions. Elle récuse l’idée que la vie politique puisse s’organiser autour des communautés religieuses.

C’est ce qui fait que notre République ne reconnaît aucune religion comme religion d’Etat. Mais c’est aussi ce qui permet que la Ville de Saint-Nazaire reçoive occasionnellement les représentant.es des cultes, comme toutes les associations locales qui le souhaitent, pour échanger sur leurs préoccupations et leurs projets.

C’est en assumant la variété des histoires, des parcours, des convictions politiques, religieuses, philosophiques de chacune et de chacun que nous éviterons les dérives intégristes de tous bords et que nous pourrons travailler tous ensemble à l’unité nationale, régulièrement mise à mal par les extrémistes, par les attaques terroristes qui ensanglantent notre pays et sont venus ternir un automne 2020 déjà bien lourd. La solidarité, la fraternité, le soin pris de l’autre, la tolérance sont des valeurs essentielles. Elles ne sont pas seulement des acquis des luttes républicaines, elles sont aussi le socle de notre avenir commun.

Promouvoir les droits des femmes : une priorité

Un long chemin a été parcouru depuis ce 29 avril 1945 qui voyait pour la première fois les femmes voter et être éligibles dans les conseils municipaux. Du chemin reste à faire vers l’égalité. Les injonctions faites aux femmes ne cessent jamais et redoublent parfois même de vigueur. Malgré des avancées incontestables, de nombreuses pratiques inégalitaires, violentes et discriminatoires subsistent dans les différentes sphères de la vie sociale, familiale, professionnelle et économique.

La Ville de Saint-Nazaire porte depuis 2014 une politique en faveur des droits des femmes qui irrigue toutes ses politiques publiques. Elles constituent un levier majeur pour faire progresser l'égalité entre les femmes et les hommes. Notre objectif ? Faire de l’égalité Femme / Homme un sujet à part entière, transversal et transparent.

Plusieurs étapes ont déjà été franchies pour ce faire :

  • La désignation d’un adjoint spécifique à la question de l’égalité.
  • La signature du protocole départemental de mobilisation et de lutte contre les violences.
  • La signature de la Charte Européenne en faveur de l’égalité Femmes / Hommes.
  • La création d’un poste à temps plein de chargé.e de mission à l’égalité.
  • La rédaction d’un rapport annuel pour mesurer l’impact des actions engagées.
  • La signature du Contrat local contre les violences sexistes et sexuelles.
  • Et il y un an, le Conseil Municipal entérinait le plan d’actions Egalité Femme / Homme pour la période 2019-2024. D’autres s’engageront en 2021 :
  • Reconquérirl'espacepublicpourl'égalitéetlamixité:lesfemmes et les hommes ne pratiquent pas de la même manière les rues, les cafés, les espaces culturels et sportifs, dont l’usage répond à des « codes sexués ». L’enjeu est de faire la ville ensemble. Il est prévu de recueillir la parole des femmes de tous âges sur leur rapport à l'espace public (marches exploratoires, porteur de parole, ...) et d’intégrer la dimension “Espace Public et Genre” dans l’aménagement et l’entretien des espaces.
  • Lancer les premières concertations pour la création d’un lieu ressource partenarial, dédié à l’accueil et à la prise en charge des personnes victimes de violences et de discriminations.

Parce qu’il existe aussi des hommes féministes, opposer les femmes aux hommes est un raccourci trop vite emprunté. En témoignent les menaces, récurrentes, sur le droit des femmes à disposer de leur corps et à recourir à l’avortement, où il est moins question du genre que de courants de pensées qui réunissent hommes et femmes. La route vers l’égalité est longue et semée d’embûches. La société n’avance pas assez vite mais les mentalités sont en train d’évoluer favorablement.

Investissement des clubs sportifs malgré le confinement

Depuis le reconfinement, la majorité des clubs sportifs a été contrainte de stopper une nouvelle fois leur activité en direction du public. C’est un nouveau coup dur. Cependant, nous tenons à souligner l’énergie et l’inventivité dont font preuve les entraineur.es et les bénévoles dans le but de maintenir le lien avec leurs adhérent. es. Des entrainements en visio, des défis, des vidéos sont autant d’exemples de l’investissement des associations sportives dans le maintien de la santé physique et psychique des Nazairien.nes. La solidarité est toujours d’actualité et c’est une force que nous devons conserver en cette année si particulière.

Nos commerces de proximité

Bien plus qu’une simple course, l’achat de proximité est un engagement citoyen.

Les acteur.trices économiques locaux, commerçant.es, artisan.es, créateur.trices et producteur.trices, participent à la vie de nos quartiers, permettent d’entretenir le lien social et contribuent à l’animation de l’espace public.

En cette période de confinement, de nombreux commerçant.es ont été contraint.es de restreindre leurs activités voire de fermer leurs portes malgré la responsabilité dont ils ont fait preuve dans le respect des mesures sanitaires pour assurer la sécurité de leurs client.es.

Lorsque nous le pouvons, il est important de privilégier nos achats dans nos commerces locaux. En poussant leur porte, nous manifestons notre attachement à leur présence et à leur engagement quotidien à notre service.

Les 39 élu·es du groupe « Pour Saint-Nazaire »

Groupe "Ensemble, solidaires et écologistes" - Opposition

Depuis le 30 octobre, la France est entrée dans sa 2e phase de confinement. À Saint-Nazaire comme ailleurs, l’urgence serait donc à la distanciation physique, à la prévention et à l’unité nationale comme locale.

À ce jour, c’est plutôt l’omerta et l’incompréhension qui règnent en maître et l’on se demande quelles leçons ont été tirées de la 1e période de confinement.

Faire de la politique

Les déclarations du maire sur le sort des petits commerces et des associations pleuvent. Mais quelles sont les mesures concrètes pour les soutenir ? Certaines municipalités ont pris des arrêtés afin d’autoriser les commerces à ouvrir, mais encore une fois, le maire se cache derrière son sens « républicain » pour ne pas faire de politique. Nous souhaiterions que notre municipalité ne soit pas un simple relais des décisions gouvernementales. C’est parfois une nécessité pour protéger les habitant·es, comme l’ont fait les maires qui ont pris des arrêtés anti-pesticides.

À Saint-Nazaire, le maire qualifie de « démagogique » ces arrêtés, et préfère accorder des permis de construire pour l’agrandissement de zones commerciales. Deux poids, deux mesures.

Il s’agit bien de faire de la politique, au sens de prendre des décisions pour la Cité.

Tout comme, en conseil municipal, le maire annonce refuser de jouer sur la commande publique en laissant les services seuls décider des critères d’appel d’offre, aujourd’hui encore, nous sommes dans une municipalité qui se contente de faire de la gestion, plutôt que de la politique.

Pouvoir solitaire et descendant

Lors de la rentrée de scolaire, la confusion a été absolue. Devant les difficultés rencontrées, la mairie a demandé aux familles de ne pas mettre leurs enfants dans les accueils périscolaires « dans la mesure du possible », ajoutant ainsi la culpabilité aux craintes du moment (sanitaires, sociales, relationnelles, économiques, ...).

Dans le même temps, des lycéen·nes qui revendiquaient de pouvoir poursuivre leur cursus scolaire dans un cadre sécurisant subissaient une violence policière sans précédent sur notre territoire. Là encore, nous n’avons pas entendu le maire, sans doute car ce n’était pas de sa compétence, comme pour les personnes sans abris ?

Faire ensemble

Saint-Nazaire est riche de personnes volontaires, proposantes et innovantes. Plutôt qu’une gestion de crise descendante, notre groupe « Ensemble, solidaires et écologistes » croit à l’utilité de faire ensemble et de partager nos expertises. Nous souhaiterions mettre en place une instance consultative paritaire, comme Grenoble l’a fait avec un « comité de liaison citoyen Covid-19 », pour se sortir au mieux de cette crise avec l’aide de tous les concitoyen·nes et l’ensemble des élu·es.

Pascale HAMEAU, Gwenolé PERONNO, Gaëlle BÉNIZE THUAL, Cédric TURCAS, Hanane REBIHA, Philippe CAILLAUD, Capucine HAURAY, Olivier BLÉCON, Sarah TRICHET-ALLAIRE, François BILLET

Novembre 2020

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

Une charte pour la qualité et la transition écologique

Nous avons souhaité élaborer cette charte avec les professionnel·les de la construction : promoteurs, architectes et paysagistes, afin de réaffirmer les priorités de notre projet en matière d’habitat : des logements pour tous les budgets, la mixité dans tous les quartiers, et un cadre de vie de qualité pour chacun·e.

Nous avons un double défi à relever : loger à la fois nos enfants et les nouveaux arrivants. Tous les ans, il faut construire 350 logements pour satisfaire nos propres besoins (décohabitation, démographie croissante...) et il nous faut en plus construire pour accueillir les nouveaux salarié·es ou les retraité·es qui veulent vivre à Saint-Nazaire. Dans ces circonstances, freiner les constructions ou les stopper, c’est organiser la rareté de l’offre donc l’envolée des prix ; c’est contraindre des ménages à s’éloigner pour trouver le bien qu’ils peuvent financer. Nous voulons permettre à chacun·e de choisir là où il veut vivre. A travers la charte, les promoteurs s’engagent à favoriser les propriétaires occupants car, pour nous, le logement est un lieu de vie avant d’être un produit d’optimisation fiscale !

Construire où ? L’étalement urbain n’est pas la solution car il faut préserver la campagne. Il faut donc construire la ville sur la ville en la densifiant tout en gardant un équilibre entre habitat collectif et maisons individuelles. Parfois, il faut monter un ou deux étages de plus, tout en prenant soin des voisins, de l’ensoleillement ; évidemment, l’objectif n’est pas de faire 16 étages partout. Parce que la mixité est le gage d’une ville harmonieuse, nous veillerons à garder une offre importante de logements sociaux.

La charte est également un outil de dialogue avec les constructeurs pour accompagner les nouveaux modes de vie : prévoir les locaux vélos, le confort, les espaces extérieurs végétalisés, le patrimoine arboré qui doit être préservé le plus possible.

La charte porte également sur la dimension écologique : sobriété énergétique, préservation de la biodiversité et des ressources naturelles, santé et bien-être..., et intègre les risques climatiques (inondation, submersion, canicule et îlot de chaleur urbain...).

Construire la ville est un acte politique car cela impose des choix qui produisent des effets sur 30, 40 voire 50 ans. Nous ne construisons pas que pour nous, mais pour les générations futures car elles hériteront du Saint-Nazaire que nous fabriquons. Avec de l’ambition et des convictions chevillées au corps, c’est ainsi que nous voulons avancer avec vous pour faire une ville harmonieuse, moderne et durable.

La santé : un droit fondamental pour tous les habitant·es, citoyen·nes et salarié·es

En septembre 2019, une étude menée par l'observatoire régional de la santé mettait en lumière une surmortalité dans la région de Saint- Nazaire, notamment liée au nombre de cancers. Cette annonce a immédiatement interrogé les habitant·es, les associations environnementales, les organisations syndicales et les élu·es. Le maire de Saint-Nazaire a saisi l'agence régionale de santé afin qu'une étude épidémiologique soit conduite pour tenter d’expliquer cette surmortalité. Le directeur de l'ARS nous indiquait alors avoir saisi Santé publique France pour évaluer la pertinence et la faisabilité d'une telle étude.

Le 24 septembre 2020, réunis à la sous-préfecture, il était porté à notre connaissance que l'État ne souhaitait pas mettre en place une étude de zone à l'échelle du bassin industriel au motif que la compilation de l'ensemble des études liées à chaque site industriel apporterait une vision suffisante.

Le 07 octobre 2020, considérant que cette annonce n'était pas recevable, le maire de Saint-Nazaire et président de la CARENE, avec le soutien des deux parlementaires du secteur, dans un courrier co-signé, réitérait la demande pour que l'État s'engage à réaliser une étude de zone et une étude épidémiologique.

Le 09 octobre, le sous-préfet annonce, lors d'une réunion rassemblant les industriels, les associations environnementales, les organisations syndicales et les élu·es de Saint-Nazaire, Trignac, Montoir et Donges, qu'une étude globale de zone serait engagée pour analyser les corrélations entre les différentes sources de polluants.

Nous avons pris acte avec mesure et satisfaction de l'annonce de cette étude globale de zone qui permettra d’évaluer l'impact des diverses sources de pollution sur l'air, les sols et les eaux et d'analyser les incidences ou non sur notre santé. Nous demandons parallèlement que l'étude épidémiologique soit également conduite.

D'un point de vue de santé environnementale, c'est ce que nous pourrions nommer : agir pour comprendre, comprendre pour agir.

La santé environnementale sera l’un des enjeux du futur contrat local de santé élargi au périmètre intercommunal qui va se construire tout au long de l'année 2021. Les conclusions des études obtenues, tout en donnant aux scientifiques le temps nécessaire de la recherche, en toute quiétude et indépendance, viendront enrichir les orientations que les communes de la CARENE arrêteront en commun... Les élu·es de la majorité municipale considèrent que la santé et la promotion de la santé sont des fondamentaux de toute société de progrès.

Construire les réponses sociales

En décembre 2017, nous adoptions la délibération cadre définissant notre politique sociale. Elle était le résultat d’une très large concerta- tion issue de la « Fabrique des politiques sociales ». Elle est désor- mais la feuille de route de notre centre communal d’action sociale (CCAS) pour construire ensemble les réponses sociales de demain.

Pour la Ville de Saint-Nazaire et son CCAS, il s’agit de s’interroger sur les solutions à apporter aux Nazairien·nes les plus en difficulté, de réfléchir à la manière de rendre ces solutions réalisables, à la façon dont les partenaires peuvent agir collectivement : comment mieux lutter contre la précarité, l’isolement ou le mal-logement ? Que faire face au vieillissement de la population ? Ce document cadre n’a donc pas vocation à rester figé dans le temps. Dès les prochains mois, nous allons le réinterroger au regard de la crise sanitaire et de ses conséquences.

Parce que l’action sociale ne se détermine ni sans les personnes qui en ont besoin, ni sans les partenaires associatifs et institution- nels impliqués dans l’aide aux plus fragiles, la Ville de Saint-Nazaire et son CCAS veulent agir encore davantage en partenariat. Se rencontrer et échanger régulièrement sur les enjeux sociaux font partie des engagements de l’équipe municipale pour adapter son action. Ainsi, chaque année, le forum social offrira l’occasion, sur chaque grand thème de la Fabrique des politiques sociales (grande précarité, vieillissement de la population, isolement social et mal- logement), de réaliser un tour d’horizon des avancées des projets. Ce forum est ouvert à tous, habitant·es, usager·es de l’action so- ciale, professionnel·les et associations. Il se déroulera cette année le 24 novembre (si les conditions sanitaires le permettent).

COVID 19 : civisme, solidarité et vigilance

La COVID 19 met la société en tension et rend difficile nos vies. Si chacun souhaite que les recherches aboutissent pour maîtriser cette pandémie, il nous faut, dans l’attente, faire preuve de vigilance et ne pas s’exposer ou exposer inutilement les autres, tout en maintenant une vie culturelle et sociale.

Mais le virus met aussi sous pression notre économie, à commencer par nos commerces de proximité. Là encore, nous pouvons tou·tes jouer un rôle en les privilégiant par rapport au commerce électronique. Alors que s’annoncent les fêtes de fin d’année, il est plus que jamais important de penser local pour permettre à nos commerçant·es et artisans de passer le cap.

Notre tissu industriel n’est pas non plus épargné. Certaines activités, comme l’aviation, sont au cœur du cyclone, car la demande mondiale est à l’arrêt. Nous sommes vigilants sur ces questions, afin que nos entreprises bénéficient des projets de recherche nationaux pour franchir le cap par l’innovation. C’est tout l’enjeu du Plan de Relance, dont quelques entreprises ont déjà pu bénéficier.

Voies cyclables

Les voies cyclables du front de mer et de la route de la Côte d’Amour ont pris fin. Il s’agissait d’une expérimentation que nous avions souhaité mettre en place à la sortie du confinement.

Ces pistes avaient reçu un bon accueil, mais les conditions de sécurité des cyclistes et les migrations des voitures sur de nouveaux axes doivent nous amener à des réflexions plus globales sur le plan de circulation dans la ville.

Au-delà de notre volonté de développer le plan vélo, il faut aussi repenser un partage des espaces (voitures, scooters, vélos, vélos électriques, trottinettes, skates, piétons, etc.), une étude sera lancée dans quelques semaines et permettra de développer un plan de tous les modes de déplacements où chacun trouvera sa place et respectera la place de l’autre.

Durant cette période, les pistes cyclables existantes feront l’objet d’une remise en état, certaines doivent être sécurisées, d’autres devront être refaites pour ôter les nids de poule et les racines qui les rendent inconfortables.

Aujourd’hui, la volonté de continuer à développer le « plan vélo » est plus que d’actualité et tiendra compte des résultats de la concertation avec les citoyen·nes et les associations.

Saint-Nazaire et les JO Paris 2024

Début octobre, Saint-Nazaire est devenue officiellement centre de préparation aux Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024 pour les disciplines : boxe, volley-ball, triathlon, cyclisme, rugby à 7, football et handball. C’est la reconnaissance de la qualité de notre accueil et de nos équipements. Au-delà, le label terre de jeux permettra la promotion rythmée de l’activité physique et sportive à travers de nombreux événements populaires et le soutien à notre vie associative locale. Au total, plus de 150 partenaires du mouvement sportif se mettront en mouvement pour faire vivre les valeurs fondamentales de l’olympisme : le respect, l’excellence et l’amitié. Dans les heures difficiles auxquelles notre époque est confrontée, nous sommes attachés à faire que les peuples se rencontrent au profit de la tolérance, de la paix et de la lutte contre les discriminations.

Les 39 élu·es du groupe « Pour Saint-Nazaire »

Groupe "Ensemble, solidaires et écologistes" - Opposition

25 novembre : journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes

Elles peuvent être physiques, psychologiques, économiques, médicales, sexuelles, identitaires. À chacune de ces formes doit correspondre des politiques publiques volontaristes menées avec beaucoup de détermination et une prise en charge rapide.

Dans le parcours judiciaire, la première étape est de prendre en compte correctement la parole des femmes et les dépôts de plainte. Chaque personnel dans les commissariats puis les tribunaux doit être formé à connaître les processus de mémoire traumatique ou d'emprise psychologique afin d'accueillir les femmes et les accompagner dans leurs procédures.

L'exemplarité des pouvoirs publics, dont les municipalités, est nécessaire tant avec les employées qu'avec les concitoyennes. Lutter contre toute forme de sexisme, contre l'invisibilité des femmes et faciliter l'accès à la formation et les évolutions de carrière sont autant de leviers pour plus d'autonomie. Le plan à l’égalité femmes/ homme de Saint-Nazaire doit bénéficier d'un budget dédié, d'une véritable expertise et l'implication des partenaires.

Les associations locales et nationales qui assurent l'accueil de femmes victimes de violence en leur apportant écoute, soutien et protection, parfois mise à disposition d'un logement d'urgence, font un travail remarquable. Nous tenons à les assurer de notre soutien, elles qui assument des missions de service public avec une insuffisance criante de moyens.

Les luttes féministes sont indissociables des luttes émancipatrices contre le conservatisme, le fascisme, le racisme, les LGBTI-phobies. Elles sont tout autant nécessaires que les pouvoirs publics, et permettent de révéler de plus en plus les violences quotidiennes subies par les femmes, d'amplifier les voix des femmes qui s'élèvent chaque jour davantage pour exiger un monde où les violences sexistes n'auront plus place, pour que chacune puisse vivre dans une société égalitaire.

La situation sanitaire de l'année 2020 a montré pourtant que les femmes étaient en première ligne dans les métiers de « première nécessité » (soins et aide aux personnes, grande distribution, etc.), mais dévalorisés. La charge mentale a été décuplée dans de nombreux foyers avec l'arrêt de la scolarisation pendant plusieurs semaines.

Le 25 novembre, journée contre les violences faites aux femmes, nous soutenons les actions nazairiennes et serons présent·es pour ne plus laisser le silence être une violence supplémentaire faite aux femmes.

Pascale HAMEAU, Gwenolé PERONNO, Gaëlle BÉNIZE THUAL, Cédric TURCAS, Hanane REBIHA, Philippe CAILLAUD, Capucine HAURAY, Olivier BLÉCON, Sarah TRICHET-ALLAIRE, François BILLET

Octobre 2020

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

Marais de Brière, estuaire de la Loire, façade littorale... un mandat pour agir et pour préparer l’avenir

Quelle chance et quelle responsabilité de vivre au cœur d’un milieu unique, fragile, où se mêlent l’estuaire de la Loire, les marais de Brière, les plages du littoral ! Comme nous nous y étions engagés pendant la campagne électorale, nous serons au rendez-vous de ce formidable défi pour préserver et gérer durablement nos ressources environnementales stratégiques. Sur ces 50000 hectares de milieux sensibles, l’absence de plans de gestion, le laisser-faire sont tout aussi néfastes que l’artificialisation excessive des sols ou la consommation démesurée des ressources naturelles. C’est donc bien dans la recherche d’un équilibre complexe, au bénéfice de l’homme et de la nature, que nous voulons situer notre action, comme l’ont toujours fait les habitant·es de ce territoire.

Les grands enjeux sont identifiés, il s’agit de restaurer et protéger nos grands espaces naturels de zones humides, de bocages de prairies pour sauvegarder leur fonction essentielle de puits à carbone, de reconquérir la qualité de l’eau et des milieux aquatiques, de préserver la ressource en eau potable, la biodiversité faune-flore mais aussi nos lieux de vie des risques liés au changement climatique et à la montée des eaux. Il faut pour cela agir sur le temps court, préparer le temps long, et s’affranchir des frontières administratives trop restreintes.

Dans un esprit de solidarité et d’efficience, le mandat précédent a été l’occasion, sur ces dossiers, de poser les bases d’une coopération territoriale élargie, en prenant toutes nos responsabilités dans la gouvernance de l’eau, du parc naturel régional de Brière ou dans la préfiguration d’un projet alimentaire territorial, par exemple.

Ainsi, dès aujourd’hui, le programme d’actions porté par le Syndicat du bassin versant du Brivet est opérationnel. Ce contrat de six ans permettra de restaurer nos cours d’eau et canaux, de reconquérir la qualité de l’eau et des milieux aquatiques ; il représente un investissement de plus de 15 millions d’euros, financés à hauteur de trois millions par Saint-Nazaire et son agglomération.

Concernant le parc naturel régional de Brière, l’année 2021 permettra d’engager toutes les communes de la CARENE dans la réalisation d’un atlas de biodiversité communal afin de valoriser la richesse de la biodiversité du quotidien. Il sera précieux pour déployer les plans de reboisement programmés sur ce mandat.

Comme nous l’avons fait sur la gouvernance de l’eau, il nous faudra aussi installer, dans les mois qui viennent, une gouvernance structurée pour l’estuaire de la Loire. Les grandes mutations vont profondément modifier nos cadres de vie. L’équipe de la majorité municipale « Pour Saint-Nazaire » prend toutes ses responsabilités pour répondre aux enjeux de notre temps.

Faire vivre la Démocratie

Notre projet municipal est organisé autour d’un triptyque : un cap écologique, une boussole sociale, et une méthode démocratique. Ce début de mandat est l’occasion de parler méthode démocra- tique.

De très nombreux espaces d’information, de concertation, de collaboration, ou de co construction ont été mis en place ces dernières années par la Ville de Saint-Nazaire. Conseils citoyens de quartiers, dispositif d’accompagnement des initiatives citoyennes, soutien aux maisons de quartiers, au monde associatif, aux projets collaboratifs, appels à projets, conseil des aîné·es, Jeunes en ville, droit d’interpellation citoyenne, délibérations-cadres, réunions

publiques, permanences des élu·es de quartiers, les rendez-vous « 1 Mois, 1 Quartier », l’Atelier mobile...Les possibilités à disposition des nazairien·nes sont nombreuses pour s’intéresser, s’impliquer, participer et mener des projets. La participation citoyenne gagne du terrain et notre équipe « Pour Saint-Nazaire » est consciente des enjeux démocratiques, tant pour notre territoire que pour notre pays.

Malgré cette demande de concertation et les nombreux outils mis en œuvre, l’abstention continue de progresser ces dernières années. Ce fait, confirmé encore lors des derniers scrutins, à Saint-Nazaire comme partout ailleurs, doit nous interpeller. Pour nous, l’enjeu est d’améliorer et parfois restaurer la confiance et le respect entre les citoyen·nes et l’institution publique.

Cette volonté de favoriser l’information, la concertation et la co- construction entre les habitant·es et les élu·es, se concrétise par la présentation régulière de « Délibérations-cadrec » au conseil municipal, qui tracent aujourd’hui le cadre de notre action. Le processus d’élaboration de ces délibérations permet de faire participer de nombreux habitant·es et acteurs locaux, recueillir leurs avis et expertises. Ces temps de travail associent élu·es, associations, partenaires institutionnels, représentant·es des maisons de quartiers, professionnel·les... Représentant·es des conseils citoyens de quartier, et habitant·es tiré·es au sort participeront également à la démarche. Pour ce mandat, transition écologique, projet éducatif local, contrat intercommunal de santé, tarifications municipales, plan local de l’habitat et mobilités seront les grands sujets à travailler avec les habitant·es. De la même manière, au travers de la démarche « Ambition maritime et littorale » des réflexions d’ampleur seront engagées autour du projet urbain global de notre ville avec les habitant·es. Pour cela, une commission extra municipale a été mise en place. D’autres outils verront prochainement le jour, tels que les budgets participatifs ou encore les chantiers coopératifs...

Réussite éducative

À Saint-Nazaire, l’éducation est une priorité de toujours. Bien avant nous, des générations d’élu·es se sont mobilisées en faveur de l’école et en soutien à l’éducation populaire. Cette ambition pour l’émancipation des jeunes est intacte. Elle se traduit notamment par nos conventions avec l’État sur le projet éducatif de territoire et le programme de réussite éducative (PRE) qui permet à 220 enfants, chaque année, de bénéficier d’un accompagnement individualisé. Nos dispositifs, qui incluent plusieurs actions innovantes (club coup de pouce, cap collège, aide aux devoirs dans les maisons de quartier...) s’avèrent d’autant plus nécessaires dans la période que nous traversons, et après plusieurs mois qui ont pu accentuer les fragilités de certain·es. En complémentarité de ces actions, nous venons d’obtenir le très sélectif label « cité éducative », qui reconnait la qualité de l’investissement de tous les acteurs éducatifs. Les quartiers ouest, regroupés autour du collège Pierre-Norange, font ainsi partie des 80 labélisations. Au-delà des financements octroyés par ce label (200 000 euros par an pendant trois ans), il s’agit de favoriser les apprentissages et d’accompagner nos enfants à bien grandir dans notre ville, en tissant plus de liens entre tous les acteurs interagissant avec notre jeunesse.

En matière d’éducation, comme dans bon nombre d’autres domaines, notre faculté d’innovation est reconnue, et nous permet ainsi d’être en première ligne pour vivre ensemble la ville de demain.

Liban

Aux côtés des États, parfois défaillants ou autoritaires, les collectivités locales ont un rôle à jouer dans le monde. Lutter pour la démocratie, faire prévaloir les intérêts humains, porter la solidarité, contribuer au dialogue culturel, innover pour la transition écologique... Ces combats sont à mener et nos villes se doivent d’être solidaires, par-delà les frontières, pour les porter.

Forts de cette conviction, nous avons souhaité que la Ville de Saint-Nazaire et son agglomération apportent leur aide aux popu- lations du Liban, fortement touchées par une situation politique inquiétante, comme par l’explosion qui a défiguré Beyrouth. 300000 habitant·es ont perdu leur domicile. Santé et solidarité peinent à s’organiser dans un pays exsangue.

Saint-Nazaire apportera 5000 euros d’aide à un fonds des collectivités françaises pour le Liban. Une mission est en cours au Liban, pour une utilisation optimale des fonds.

SOS Méditerranée

Ville-portuaire, Saint-Nazaire accueille avec fierté le centre de formation de la Société nationale des sauveteurs en mer (SNSM). Grâce à lui, la SNSM forme ceux qui vont porter secours aux naufragé·es et sauvent des vies au large de nos côtes.

Pourtant, en Méditerranée, le cynisme, la défaillance des États et les calculs politiciens font que des milliers de migrant·es meurent noyé·es. On estime que 1 885 personnes sont mortes en Méditerranée en 2019. Plus de cinq morts, chaque jour... Ces femmes, ces hommes, ces enfants, ce sont nos frères, nos sœurs, nos enfants.

L’association SOS Méditerranée s’est donné pour mission de venir au secours des naufragé·es, de manière inconditionnelle, en respectant strictement le droit. Reconnue d’utilité publique, elle a secouru 30 896 personnes depuis sa création, dont 1 373 en 2019.

Avec le conseil départemental de Loire-Atlantique et de nombreuses collectivités en France, nous avons souhaité que Saint-Nazaire apporte son soutien à SOS Méditerranée et rejoigne, à hauteur de 10 000 euros par an, sa plate-forme de financement.

Petit-Maroc : des habitant·es et des commerçant·es gêné·es

Le pont levant, propriété du port autonome Nantes/Saint-Nazaire, permettant l’accès au quartier du Petit Maroc a été percuté par un cargo le 24 juillet. Cet incident a entraîné sa fermeture à toute circulation jusqu’à la mi-novembre, à l’heure à laquelle nous écrivons ces lignes. La gêne occasionnée pour les habitant·es et les commerçant·es a été immédiatement prise en compte par la collectivité.

Le ramassage des ordures ménagères a dû être adapté au tonnage du pont de la forme Joubert pour assurer la continuité du service public. Un itinéraire a été installé pour permettre de dévier les véhicules et les piéton.ne.s vers le pont tournant depuis l’avenue René-Coty. Des feux ont été positionnés pour fluidifier et sécuriser le trafic de la passerelle de l’écluse, même si elle est peu adaptée à un tel trafic.

Les contacts avec les commerçant·es ont permis d’identifier leurs besoins immédiats consistant à indiquer l’ouverture de ces commerces et la déviation pour s’y rendre.

Nous sommes en relation permanente avec le domaine portuaire en veillant aux intérêts des nazairien·nes de ce quartier historique de Saint-Nazaire.

Les 39 élu·es du groupe « Pour Saint-Nazaire »

Groupe "Ensemble, solidaires et écologistes" - Opposition

La connaissance pour lutter contre l’insécurité

« L’insécurité est à la mode, c’est un fait ». Cette phrase ouvrant un article de presse n’a pas été écrite en 2020 mais en 1907. Le problème de l’insécurité n’est donc pas récent et néanmoins il subsiste encore, comme nous l’avons vécu à Saint-Nazaire cet été : une fillette victime d’une balle perdue dans le genou, un homme grièvement blessé par balles, un assaut du raid : c’est ce qui a rythmé la saison estivale des habitant·es de la Bouletterie, la Trébale, le Petit Caporal, la gare, le centre-ville. Ces évènements dramatiques ne font que pointer du doigt une situation déjà fragile, mais aussi des solutions inadaptées. Alors, abordons-nous les choses du bon angle ?

Les collectivités publiques doivent s’attacher à réfléchir à leur mode de connaissance des populations vivant dans et autour des logements dont ils ont la charge, mieux comprendre les habitants afin de développer des propositions pertinentes d’accompagnement et de dynamisation du tissu social.

L’approche de ces milieux populaires est souvent biaisée par l’omniprésence de clichés et de stéréotypes réducteurs, car toujours lus avec la même grille de lecture qui fait appel aux mêmes indicateurs « classiques » qui ne rendent pas compte de « l’épaisseur de la vie quotidienne » vécue par les habitants. Les rapports officiels basent leur connaissance des habitant·es sur des chiffres fournis par des acteurs institutionnels (Insee, CAF, services de police...), mais qui ne répondent pas aux besoins des populations. Les données de la CAF recensent les attributions d’aide sociale, les données de la police enregistrent un taux d’intervention : il n’y a ni les manques, ni les besoins. De plus, elles n’offrent pas de précision à l’échelle d’un quartier et sont donc insuffisantes pour guider l’action micro locale.

Oui, le démantèlement des réseaux de trafic est à la charge de la police nationale, mais là où le maire réclame une augmentation des effectifs de la police et des caméras de vidéosurveillance, nous répondons que les solutions doivent être humaines et construites en concertation avec les quartiers directement impactés par cette problématique d’insécurité. Faire appel aux habitant·es pour mettre en place des « référent·es de vie », accroître la présence des médiateur·trices qui feraient le lien entre les institutions, la municipalité, les travailleur·ses sociaux et les associations, toutes ces mesures permettraient d’inclure tou·tes les acteur·trices et aboutiraient sur de véritables projets.

Pascale HAMEAU, Gwenolé PERONNO, Gaëlle BÉNIZE THUAL, Cédric TURCAS, Hanane REBIHA, Philippe CAILLAUD, Capucine HAURAY, Olivier BLÉCON, Sarah TRICHET-ALLAIRE, François BILLET

 

Septembre 2020

Le groupe "Pour Saint-Nazaire" - Majorité

Des élections municipales inédites

Les élections municipales se sont déroulées dans des circonstances inédites et une importante majorité de Nazairiennes et de Nazairiens a choisi de reconduire David Samzun dans sa fonction avec une équipe renouvelée. Nous remercions l’ensemble des électeurs et électrices, qui se sont déplacé·es malgré les inquiétudes générées par la crise sanitaire. Nous saluons le travail des services municipaux, qui auront fait preuve d’engagement et de réactivité pour garantir des conditions d’accueil sécurisées. Le 3 juillet, moins d’une semaine après le second tour, nous réunissions le nouveau conseil afin de confier les responsabilités aux élu·es. La prise en main rapide des dossiers, la volonté partagée de servir l’intérêt général et le choix renforcé de la proximité par la création de sept adjoint·es de quartier sont nos atouts pour conduire une politique municipale dont la boussole est sociale, le cap écologique et la méthode démocratique.

Soutenir l’emploi

La crise sanitaire nécessite de la prudence, un respect rigoureux des gestes barrières, une solidarité collective pour faire obstacle à une nouvelle propagation d’ampleur du virus. Les milliers de victimes de cette épidémie, qui se poursuit partout dans le monde, sont là pour nous rappeler sa dangerosité. Les conséquences sociales sont elles aussi bien là. Licenciements, non reconduction de contrats, limitations des intentions d’em- bauches font partie du quotidien des salarié·es et des chef·fes d’entreprise. Or, nous le savons, la perte d’emploi et les spirales  qui conduisent à la pauvreté sont tout aussi dangereuses pour les personnes concernées que pour l’ensemble de la société et nos politiques de solidarités. Ce contexte doit nous conduire à amplifier nos actions. Les poli- tiques sociales, les soutiens alimentaires, les dispositifs d’accom- pagnement du service public sont et seront au rendez-vous. Les politiques de soutien aux entreprises, aux chantiers d’insertion, aux formations, à l’innovation et à la recherche le seront tout autant. Depuis des années, nous travaillons, avec les acteurs et actrices économiques, à bâtir ici un modèle de croissance qui réconcilie l’in- dustrie et l’environnement, qui conjugue la puissance industrielle et l’attractivité touristique. Les atouts, nous les avons et nous devons faire vivre ce modèle en renforçant toutes les coopérations et en accueillant toujours mieux les initiatives citoyennes, associatives et entrepreneuriales.

Sécurité industrielle

Notre bassin d’emploi se caractérise par une forte activité industrielle, au cœur de nombreux enjeux économiques et environnementaux. C’est notre fierté de relever ces défis. Pour autant, nous n’ignorons pas les risques que représente l’activité industrielle. Le drame de l’explosion qui a endeuillé Beyrouth vient le souligner crûment. Notre attitude tient en deux mots : vigilance et exigence. Vigilance sur l’activité économique et les signaux pouvant alerter sur la situation de telle ou telle entreprise.  Exigence  vis-à-vis  de  l’État, car il lui appartient de faire respecter la réglementation. Nous souhaitons qu’il agisse promptement pour assurer la sécurité de toutes et tous et le maire l’a déjà fait savoir à plusieurs reprises auprès des autorités préfectorales.

Soutien à la culture et programmation estivale 

L’ambition culturelle de la ville s’est  traduite,  en  premier  lieu,  par un dispositif de soutien exceptionnel pour répondre à l’urgence des  acteurs  et  actrices  des  arts  et  de  la  culture,   touchés   de plein fouet par la crise sanitaire. Par ailleurs, il était impératif de maintenir une programmation estivale pour les habitant·es qui ne partent pas en vacances, mais aussi pour répondre à l’attractivité touristique. Découverte du patrimoine, animations, spectacles, la programmation culturelle s’est adaptée afin de garantir la sécurité sanitaire au public. À défaut de festival, l’équipe des Escales n’a pas hésité à sortir du cadre en programmant sur le toit de la base sous- marine six concerts dans un Club Panorama salué par les médias nationaux. Saint-Nazaire Côté Plages, pour sa part, a repensé ses spectacles de rue et imaginé des sérénades  d’un  nouveau  genre dans les quartiers. Autant de rendez-vous culturels qui ont permis d’accueillir jusqu’à 900 spectateurs et spectatrices par semaine et rappeler, face aux incertitudes, la place centrale de la culture.

La base nautique du skate park

Saint-Nazaire est une ville littorale dont nous souhaitons révéler toutes les ressources. Elles sont nombreuses pour le développement des activités économiques et la filière du tourisme mais elles sont aussi une formidable opportunité pour développer nos activités sportives et de loisirs. Depuis trois ans, sur la grande plage en face du skate park, les catamarans côtoient les planches à voile et les pirogues pour le plaisir des pratiquants et des promeneurs. Cette année, près de 100 % des créneaux pour les cours collectifs ont été utilisés et les inscriptions dès juin via espace famille ont permis un accès privilégié pour les Nazairiennes et les Nazairiens et notamment celles et ceux qui ne peuvent pas partir en vacances.

La rentrée scolaire

L’année écoulée a été très éprouvante pour l’ensemble des adultes qui œuvrent à l’accueil et à l’éducation des enfants. Elle a été difficile pour les familles et naturellement pour les enfants. Elle aura réclamé un engagement de la part de toutes et tous. En juin dernier David Samzun a réuni l’ensemble des acteurs sociaux et éducatifs afin d’échanger sur la situation des enfants particulièrement en difficulté. Une chose est certaine, il y a nécessité de renforcer nos interventions en matière de réussite éducative et d’accompagnement à la scolarité. Selon son habitation, sa situation économique, sociale, familiale, le confinement a été vécu différemment. Pour certains enfants et adolescents, les conséquences psychologiques  sont  importantes et aggravées par l’absence du lien quotidien avec l’école, le collège ou le lycée. Dès l’automne, conformément à notre engagement de campagne, nous lancerons le travail partenarial sur l’actualisation du Projet éducatif local. À Saint-Nazaire, les politiques éducatives et d’éman- cipation sont des priorités ancrées. Nous continuerons à développer les outils et les soutiens pour que les enfants et les jeunes puissent s’épanouir dans leur ville.

Place aux associations

À l’heure où il nous est demandé de rendre ce texte que vous lisez aujourd’hui, nous ne savons pas si « Place aux associations », l’événement associatif de la rentrée, pourra avoir lieu. Nous souhaitons une nouvelle fois souligner l’incroyable richesse créée par les bénévoles des associations. Saint-Nazaire, c’est plus  de 650 associations et une formidable énergie citoyenne. L’action associative est un complément indispensable à l’action publique. Nous l’avons encore constaté du point de vue de l’organisation des solidarités, dans cette période de crise sanitaire, sociale et économique. Cette rentrée est aussi celle des associations sportives dont nous saluons les capacités d’adaptation, discipline par discipline, afin de continuer à proposer des cours. Saint-Nazaire ville sportive se mobi- lise pour que l’activité sportive perdure malgré la circulation du virus.

Faits graves de délinquance

Dès le début de son premier mandat, la majorité municipale a créé un dispositif de vidéo protection et une police municipale pour répondre aux incivilités croissantes et permettre à la Police nationale de se concentrer sur les questions de sécurité publique et de lutte contre les trafics de drogue. Nous nous sommes engagés à augmenter ces moyens  au cours  de ce mandat en doublant les effectifs de la police municipale et en étendant la vidéoprotection à de nouveaux sites. Malgré l’engagement et le travail des différents services de police et des acteurs de la justice, des faits graves telles que des fusillades en pleine rue liées au trafic de drogue et blessant deux personnes, sont venus souligner encore une fois l’importance prise par ces  trafics  dans notre commune. Ces faits ont conduit le maire à interpeller de nouveau le ministre de l’Intérieur mardi 4 août afin que la ville de Saint-Nazaire soit  dotée  des  effectifs  de  police  adaptés  à  sa  taille, à sa fonction de ville centre d’agglomération et à son attractivité croissante. La Ville de Saint-Nazaire prend et prendra toute sa part dans la lutte contre l’insécurité mais c’est à l’État d’assurer la protection des Français·es et des Nazairien·nes.

La méthode : le projet stratégique

Etre élu·e, c’est recevoir un mandat. Celui de tenir les engagements pris et de rester en lien avec les habitantes et les habitants afin de conduire, sous leur regard et avec leur participation, les affaires publiques.  Dès  l’automne  2020,  nous   commencerons   à   croiser les engagements politiques de campagne avec les capacités  humaines et financières de la collectivité afin de définir une programmation  sur  le  mandat.  La  majorité  de  2014  a  adopté  un « projet stratégique », qui court jusqu’en 2024. Nous allons prendre le temps d’en faire le bilan et de croiser les engagements pris en 2O14 avec les nouveaux enjeux, les nouvelles demandes et les besoins nés de la crise sanitaire. Forts de ce travail, qui prendra quelques mois, nous adopterons un nouveau « projet stratégique de mandat». Il constituera notre trame de travail. Nos projets et notre calendrier de mise en œuvre y seront clairement établis afin que le dialogue démocratique se poursuive avec vous toutes et tous.

Le Covid est toujours là

Le respect de la distanciation sociale, le port du masque, le lavage fréquent des mains sont autant de gestes barrières qui  font  désormais partie de notre quotidien. Les efforts constants et le civisme des Nazairien·nes participent à la limitation de la propagation du virus sur notre territoire. Cette crise sanitaire  dure  dans le temps et nous oblige à adapter les offres concernant les événements proposés. Nous sommes conscients qu’il est douloureux d’annuler certaines animations. Toutefois, notre priorité est de protéger l’ensemble des habitant·es en prenant  les précautions  appropriées.  La solidarité est une valeur fortement ancrée à Saint-Nazaire. À chacun·e de maintenir sa vigilance avec le souci de l’intérêt général.

Les 39 élu·es du groupe «Pour Saint-Nazaire»

Groupe "Ensemble, solidaires et écologistes" - Opposition

Le collectif «Ensemble, solidaires et écologistes» créé pour la campagne municipale puise ses sources dans la volonté de proposer un changement pour Saint-Nazaire. Si  nous  n'avons  pas réussi à convaincre suffisamment, nous ne baissons pas les bras, et souhaitons en faire un outil démocratique dont chaque citoyen·ne pourra s’emparer. Avec dix élu·es au  conseil  municipal,  nous  souhaitons  exercer un mandat constructif, tout en étant intransigeant·es avec les exigences qui nous ont porté·es : démocratie, solidarité, écologie.

Ensemble

L’élection municipale a été marquée par une très forte abstention. Celle-ci est depuis quelque temps trop importante pour la démocratie, mais elle a atteint un sommet inégalé en mars et juin derniers. Certes, la pandémie de Covid-19 et les incertitudes qui en découlaient ont joué un rôle, mais ce n'est pas la seule explication. Une défiance s'est installée. C'est pourquoi nous souhaitons, à vos côtés, rapprocher le fonctionnement et les actions municipales des citoyennes et des citoyens, par des actions innovantes et de proximité.

Solidaires

Notre économie qui semblait solide se révèle un colosse aux pieds d'argile avec des décisions prises loin des Nazairien·nes. Déjà, silencieusement, hors des plans de licenciements annoncés, de trop nombreux habitant·es se sont retrouvé·es privé·es d'emploi : CDD, intérimaires, sont les premières personnes à avoir souffert des baisses d'activité. La conversion écologique de l'industrie peut commencer dès aujourd'hui, en mettant autour de la table partenaires et acteurs économiques afin de préserver emplois et savoir-faire local en réorientant les activités. Activités de transformation alimentaire au plus près de la paysannerie locale, soins et services à la personne : les besoins sont importants, mais il faut maintenant mettre les investissements en face.

Écologistes

Encore une fois, après des épisodes estivaux de canicule et de sécheresse viendront les inondations. Le réchauffement climatique a des conséquences très concrètes et n'épargne pas notre territoire. Il est nécessaire dès aujourd'hui de mettre en place une société différente, où l'économie est basée sur les besoins et non le consumérisme, où l'entraide est une valeur centrale et valorisée, où les ressources naturelles sont utilisées sans les épuiser. Nous devons également mettre en place la ville qui nous permet de vivre dans ces conditions modifiées : des logements naturellement frais l'été et isolés l'hiver afin d'économiser chauffage et ventilation, des plans d'inondation protecteurs, une végétation naturelle et rafraîchissante, une biodiversité préservée et protégée.

Pour nous contacter, envoyez un mail à contact@saintnazaire-ese.fr